Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 novembre 1919 25 novembre 1919
Description : 1919/11/25 (N1311,T13). 1919/11/25 (N1311,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393485
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
- ))Fs
ÊTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N 1311
Mardi 25 Novembre 1919
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
~ii~E GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'AFFAIRE DE FIUME
L'ATTITUDE DES YOUGOSLAVES. -
tum; oit U.l aIt S4exagérer les souffrances
que doit endurer notre peuple ; elles sont
cï»6 et es. :\lais il ne les supporte pas en
esclave et elles porteront leurs fruits : l'ita-
e Réception plus cruelle
i Ka > n £ ® de l'Autriche.
Ce sont nos soldats qUI parleront pour
s'il Nous saurons attendre tout le temps
v-611'1- L'Ttnr a ce que le jour opportun
vt eill, , Italie a sous les yeux l'exem-
ple vivant de l'Autriche- Si elle sait revenir
sur ses pas et f'UJ. er à temps les chemins
où elle s'estsauvée. sinon elle peut encore être
Si Oit la Paix de l'Europe cen-
V. Se trouVpT. a menacée une fois de plus.
clilacée un-e fois de plu,~;.
(de Belgrade), 18-11.
l DIE DE FIUME» — (Sous
La Pers0nine de d'Annunzio
NP interpc^P°in L> mais le fait que ce
|)&ètp k ^abîtué a 86 vendre a fait son dernier
aux dért du perupl,e itaJien nous
C'J6 beau?o^du peuple italien nous
c'est à l'entreprise d'annunzienne que
nous devons de nous trouver, après la fin
~~rrp !p avec un million et demi de
sous les ^rines' avec un mil^arid de
dépenses Militai a ve'c un mi.U~ar.d de
dépenses militaires mois (en temps de
paixnous dépensions un demi-milliard par
'O Uli e sitiiQ+; 'Uver encore maintenant
il élève à 200 internationale
et y change de la monnaie
italienne et qui provoque les conséquences
Ñ l(IUes dont nous su;bissons :tous le
.dn le
l^fyi eInand nous subissons tous le
., 1 \I\"ea.u 0' 011.8 au gouvernement — et
6 Parlementaire socialiste
aïftll>re me i demandera. certainement
'lIt r~ si le no,rnent n'est pas venu d'en
|, r'it\a ec 4'a^ 111117-io, et avec Fiume dont
'4 i et avec FIUme. dont
t ih a plein le dos » (si l'on
N. employer une expression
l' e qui 11 est pas encore assez énergi-
;!Vh e sW - -
S* ^épii+A Pas trouvé un seul mal-
heureux député nationalisme pour inscrire
~J1¡ti 11 sait lum'e dans son program-
me, et l'on sait que Federzoni même ne la
soutint 'all récent conseil, dit de la
(liga0] 11 est temps que le gou-
t e côté la la: vérité~ au pays, en lais- -
t 11 est temps d'en finir.
l JI AVANTI, 20.11.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'IDÉEREVENCHE. - Beaucoup
REVANCHE. - Beaucoup
L>^AV?" pas le jour où
le régime barbare , que nous impose l'En-
.f - M. Clemenceau se-
e POùr el,1t déjà mort, si sa haine
pour ^ernagne ne l'avait pas,
Mais le peu,ple, frin-
chaque fois, ranimé. Mais le peuple fran-
çais ne peut pas échapper au règlement
des comptes, et le peuple allemand verra
venir ce jour, même si ce n'est que dans
leA générations futures. Les deux nations
ne pourront s'empêcher alors de penser à
l'homme qui, sans cesse, par de nouvelles
méthodes de chantage, a tourmenté et as-
servi le peuple allemand dans sa détresse
et qui profita de tout ce que ce peuple loya-
lement pouvait donner pour lui imposer des
sacrifices plus grands encore sous le poids
desquels, épuisé, il devait succomber. Au
souvenir de cette choise effroyablement in-
humaine. Je peuple français tremblera. Car
il lui faudra craindre la vengeance du na-
tionalisme allemand, puissant et fort de
nouveau. Nous ne prêchons pas l'idée de
revanche mi la guerre de représailles, car
nous pensons qu'une justice éternelle em-
pêchera que, chez nos ennemis, ces pro-
cédés continuent indéfiniment. L'Histoire
enseigne qu'aucune puissance terrestre
n'est assez grande ni assez solide pour être
sûre de ne pas s'écrouler. Après les som-
bres journées de Tilsitt, d'Iéna et d'Auers-
taedt, le peuple allemand a connu là jour-
née de Leipzig où son tyran fut battu et ill
n'est pas rare de-voir se répéter l'histoire
d'un peuple
FRAENKISCHER KURIER
(de Nuremberg), 15. 11 matin.
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
« LA RENAISSANCE ECONOMIQUE DE
LA RUSSIE » (sous ce titre).- Nos lecteurs
ont certes remarqué un télégramme de no-
tre correspondant de Paris (du 4 novem-
bre) annonçant qu'il s'était formé à Paris
un « comité de travaux préparatoires
pour la renaissance financière et économi-
que de la Russie sous la présidence,de l'ex-
ministre des finances Bark. » Avant de
nous mettre à évaluer l'importance de ce
comité et de son programme d'action, nous
ne pouvons point ne pas exprimer notre
étonnement qu'à la tête de cette institu-
tion se, trouve une personne qui, bien
qu'elle ait. rempli les fonctions de ministre
des Finances, ne s'est pas montrée, tant
s'en faut, à la hauteur de la situation.
Il faudrait commencer par assainir la
monnaie russe. Or les diverses émissions
des nombreux gouvernements Koltchak, De-
nikine, etcne font qu'aggraver, la situa-
tion. Le nouveau comité devrait faire re-
connaître son autorité partout.
.11 faut voir un signe favorable dans le
fait que le comité est entré en relations of-
ficielles avec le ministère français des Fi-
nances. Ceci a été facilité évidemment par
la participation de tous les financiers rus-
ses et des gros industriels qui se sont grou-
pés autour des sections parisiennes des
quatre grosses banques russes. Par mal-
heur, notre correspondant n'annonce pas
qu'il entre également dans ce comité des
représentants des partis politiques.
On doit facilement trouver de crédit ;
mais encore faut-il pour cela que les
bolcheviks soient renversés.
Quant au crédit, il ne peut être QU'A LONG
!
TERME. Le gouvernement anglais se prépa-
re à consolider ses crédits de guerre sous
forme de crédits sur 50 années. Si en
échange de crédits nous donnons des con-
cessions, que nous ne pourrons en tout cas
jamais refuser, il ne nous sera pas difficile
d'obtenir telle ou teille forme de crédits à
long terme.
VOZROJDENIE, 7. 11.
[La Vozrojdenie « La Renaissance », quo-
tidien anti-bolcheviste de langues russe et
française, édité à Copenhague, a fait paraî-
tre le 8 novembre son dernier numéro (109).
La publication cesse, faute de capitaux.]
LA RETRAITE DE KOLTCHAK. - De
Taïga (Sibérie). - De notre ancien corres-
pondant à Petrograd. - 14-11 (retardée). -
Les Tchèques et les Polonais gardent le
chemin de fer et la circulation des trains
continue. On dit que Koltchak serait à Ta-
tarskoïe (100 milles à l'est d'Omsk), où son
état-major a été transféré. Les Rouges
étaient hier à 40 milles au delà d'Omsk
(qu'ils ont pris le 15 novembre).
L'Irtyche est gelé. Les hommes le tra-
versent sur la glace, et les armées se reti-
rent en bon ordre. On annonce la dispari-
tion mystérieuse de M. Tretiakov, qui était
sur le train ministériel venant de Omsk.
(Taïga, d'où le message de notre corres-
pondant a été télégraphiée est une station
sur le Transsibérien, à 500 milles à l'est
d'Omsk ; c'est de Taïga que part l'em-
branchement de Tomsk.
On rapporte que des bandes bolchevistes
menacent le Transsibérien, entre Taïga et
Irkoutsk. Dans le secteur du chemin de
fer, gardé par les Japonais, les bandes
rouges ont subi une grosse défaite.
Depuis le commencement de leur dernière
offensive contre l'amiral Koltchak, les Rou-
ges prétendent avoir fait 45.000 prisonniers,
s'être emparés de 40 fusils et de deux
trains blindés. Ils disent être à 60 milles à
l'est d'Omsk, et continuer sans interruption
la poursuite de l'ennemi.)
TIMES, 22-11.
LA CONFERENCE DE DORPAT. - De
Helsingfors : Les informations concernant
les conférences entre les représentants des
Etats baltiques et M. Litvinov font connaî-
tre que l'on est arrivé à un arrangement
pour l'échange des otages, mais que cha-
que Etat intéressé fera un traité séparé
avec la Russie des soviets. Les bolcheviks
assurent que la paix sera conclue avant
le 25 novembre.
TIMES, 22.-11.
——— -———
AFFAIRES INTÉRIEURES
FRANCE
LES ELECTIONS LEGISLATIVES. —
PRESSE ANGLAISE. - Les élections législati-
ves du 16 novembre ont été l'occasion d'un
grand triomphe pour M. Clemenceau et les
partis républicains modérés. Les socialis-
tes, qui avaient participé plus ou moins
- ))Fs
ÊTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N 1311
Mardi 25 Novembre 1919
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
~ii~E GENERALE
ET DIPLOMATIE
L'AFFAIRE DE FIUME
L'ATTITUDE DES YOUGOSLAVES. -
tum; oit U.l aIt S4exagérer les souffrances
que doit endurer notre peuple ; elles sont
cï»6 et es. :\lais il ne les supporte pas en
esclave et elles porteront leurs fruits : l'ita-
e Réception plus cruelle
i Ka > n £ ® de l'Autriche.
Ce sont nos soldats qUI parleront pour
s'il Nous saurons attendre tout le temps
v-611'1- L'Ttnr a ce que le jour opportun
vt eill, , Italie a sous les yeux l'exem-
ple vivant de l'Autriche- Si elle sait revenir
sur ses pas et f'UJ. er à temps les chemins
où elle s'est
Si Oit la Paix de l'Europe cen-
V. Se trouVpT. a menacée une fois de plus.
clilacée un-e fois de plu,~;.
(de Belgrade), 18-11.
l DIE DE FIUME» — (Sous
La Pers0nine de d'Annunzio
NP interpc^P°in L> mais le fait que ce
|)&ètp k ^abîtué a 86 vendre a fait son dernier
aux dért du perupl,e itaJien nous
C'J6 beau?o^du peuple italien nous
c'est à l'entreprise d'annunzienne que
nous devons de nous trouver, après la fin
~~rrp !p avec un million et demi de
sous les ^rines' avec un mil^arid de
dépenses Militai a ve'c un mi.U~ar.d de
dépenses militaires mois (en temps de
paixnous dépensions un demi-milliard par
'O Uli e sitiiQ+; 'Uver encore maintenant
il élève à 200 internationale
et y change de la monnaie
italienne et qui provoque les conséquences
Ñ l(IUes dont nous su;bissons :tous le
.dn le
l^fyi eInand nous subissons tous le
., 1 \I\"ea.u 0' 011.8 au gouvernement — et
6 Parlementaire socialiste
aïftll>re me i demandera. certainement
'lIt r~ si le no,rnent n'est pas venu d'en
|, r'it\a ec 4'a^ 111117-io, et avec Fiume dont
'4 i et avec FIUme. dont
t ih a plein le dos » (si l'on
N. employer une expression
l' e qui 11 est pas encore assez énergi-
;!Vh e sW - -
S* ^épii+A Pas trouvé un seul mal-
heureux député nationalisme pour inscrire
~J1¡ti 11 sait lum'e dans son program-
me, et l'on sait que Federzoni même ne la
soutint 'all récent conseil, dit de la
(liga0] 11 est temps que le gou-
t e côté la la: vérité~ au pays, en lais- -
t 11 est temps d'en finir.
l JI AVANTI, 20.11.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
L'IDÉEREVENCHE. - Beaucoup
REVANCHE. - Beaucoup
L>^AV?" pas le jour où
le régime barbare , que nous impose l'En-
.f - M. Clemenceau se-
e POùr el,1t déjà mort, si sa haine
pour ^ernagne ne l'avait pas,
Mais le peu,ple, frin-
chaque fois, ranimé. Mais le peuple fran-
çais ne peut pas échapper au règlement
des comptes, et le peuple allemand verra
venir ce jour, même si ce n'est que dans
leA générations futures. Les deux nations
ne pourront s'empêcher alors de penser à
l'homme qui, sans cesse, par de nouvelles
méthodes de chantage, a tourmenté et as-
servi le peuple allemand dans sa détresse
et qui profita de tout ce que ce peuple loya-
lement pouvait donner pour lui imposer des
sacrifices plus grands encore sous le poids
desquels, épuisé, il devait succomber. Au
souvenir de cette choise effroyablement in-
humaine. Je peuple français tremblera. Car
il lui faudra craindre la vengeance du na-
tionalisme allemand, puissant et fort de
nouveau. Nous ne prêchons pas l'idée de
revanche mi la guerre de représailles, car
nous pensons qu'une justice éternelle em-
pêchera que, chez nos ennemis, ces pro-
cédés continuent indéfiniment. L'Histoire
enseigne qu'aucune puissance terrestre
n'est assez grande ni assez solide pour être
sûre de ne pas s'écrouler. Après les som-
bres journées de Tilsitt, d'Iéna et d'Auers-
taedt, le peuple allemand a connu là jour-
née de Leipzig où son tyran fut battu et ill
n'est pas rare de-voir se répéter l'histoire
d'un peuple
FRAENKISCHER KURIER
(de Nuremberg), 15. 11 matin.
LES ÉVÉNEMENTS DE RUSSIE
« LA RENAISSANCE ECONOMIQUE DE
LA RUSSIE » (sous ce titre).- Nos lecteurs
ont certes remarqué un télégramme de no-
tre correspondant de Paris (du 4 novem-
bre) annonçant qu'il s'était formé à Paris
un « comité de travaux préparatoires
pour la renaissance financière et économi-
que de la Russie sous la présidence,de l'ex-
ministre des finances Bark. » Avant de
nous mettre à évaluer l'importance de ce
comité et de son programme d'action, nous
ne pouvons point ne pas exprimer notre
étonnement qu'à la tête de cette institu-
tion se, trouve une personne qui, bien
qu'elle ait. rempli les fonctions de ministre
des Finances, ne s'est pas montrée, tant
s'en faut, à la hauteur de la situation.
Il faudrait commencer par assainir la
monnaie russe. Or les diverses émissions
des nombreux gouvernements Koltchak, De-
nikine, etcne font qu'aggraver, la situa-
tion. Le nouveau comité devrait faire re-
connaître son autorité partout.
.11 faut voir un signe favorable dans le
fait que le comité est entré en relations of-
ficielles avec le ministère français des Fi-
nances. Ceci a été facilité évidemment par
la participation de tous les financiers rus-
ses et des gros industriels qui se sont grou-
pés autour des sections parisiennes des
quatre grosses banques russes. Par mal-
heur, notre correspondant n'annonce pas
qu'il entre également dans ce comité des
représentants des partis politiques.
On doit facilement trouver de crédit ;
mais encore faut-il pour cela que les
bolcheviks soient renversés.
Quant au crédit, il ne peut être QU'A LONG
!
TERME. Le gouvernement anglais se prépa-
re à consolider ses crédits de guerre sous
forme de crédits sur 50 années. Si en
échange de crédits nous donnons des con-
cessions, que nous ne pourrons en tout cas
jamais refuser, il ne nous sera pas difficile
d'obtenir telle ou teille forme de crédits à
long terme.
VOZROJDENIE, 7. 11.
[La Vozrojdenie « La Renaissance », quo-
tidien anti-bolcheviste de langues russe et
française, édité à Copenhague, a fait paraî-
tre le 8 novembre son dernier numéro (109).
La publication cesse, faute de capitaux.]
LA RETRAITE DE KOLTCHAK. - De
Taïga (Sibérie). - De notre ancien corres-
pondant à Petrograd. - 14-11 (retardée). -
Les Tchèques et les Polonais gardent le
chemin de fer et la circulation des trains
continue. On dit que Koltchak serait à Ta-
tarskoïe (100 milles à l'est d'Omsk), où son
état-major a été transféré. Les Rouges
étaient hier à 40 milles au delà d'Omsk
(qu'ils ont pris le 15 novembre).
L'Irtyche est gelé. Les hommes le tra-
versent sur la glace, et les armées se reti-
rent en bon ordre. On annonce la dispari-
tion mystérieuse de M. Tretiakov, qui était
sur le train ministériel venant de Omsk.
(Taïga, d'où le message de notre corres-
pondant a été télégraphiée est une station
sur le Transsibérien, à 500 milles à l'est
d'Omsk ; c'est de Taïga que part l'em-
branchement de Tomsk.
On rapporte que des bandes bolchevistes
menacent le Transsibérien, entre Taïga et
Irkoutsk. Dans le secteur du chemin de
fer, gardé par les Japonais, les bandes
rouges ont subi une grosse défaite.
Depuis le commencement de leur dernière
offensive contre l'amiral Koltchak, les Rou-
ges prétendent avoir fait 45.000 prisonniers,
s'être emparés de 40 fusils et de deux
trains blindés. Ils disent être à 60 milles à
l'est d'Omsk, et continuer sans interruption
la poursuite de l'ennemi.)
TIMES, 22-11.
LA CONFERENCE DE DORPAT. - De
Helsingfors : Les informations concernant
les conférences entre les représentants des
Etats baltiques et M. Litvinov font connaî-
tre que l'on est arrivé à un arrangement
pour l'échange des otages, mais que cha-
que Etat intéressé fera un traité séparé
avec la Russie des soviets. Les bolcheviks
assurent que la paix sera conclue avant
le 25 novembre.
TIMES, 22.-11.
——— -———
AFFAIRES INTÉRIEURES
FRANCE
LES ELECTIONS LEGISLATIVES. —
PRESSE ANGLAISE. - Les élections législati-
ves du 16 novembre ont été l'occasion d'un
grand triomphe pour M. Clemenceau et les
partis républicains modérés. Les socialis-
tes, qui avaient participé plus ou moins
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