Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 novembre 1919 19 novembre 1919
Description : 1919/11/19 (N1306,T13). 1919/11/19 (N1306,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393433
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
0 q oàonr -
^STERES
'< ^ItT* DES
f îïd!s éthangeres
1 IbE TRANGERES
t L& GUZRRE
N 1306
Mercredi 19 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
t NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont de
1 résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
%4i', Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S f0LIl'l^UE GENERALE
P ET diplomatie
't'Lt, VÈNEMENTS DE RUSSIE
to DE?ATI0NS DE M. LLOYD
1 GE»LEA DE M. LLOYD
SupiN?V^MBRE> AUX COM-
S Le hohmevisme a un aspect po-
\û(!S- Notrp ^eut échapper aux autres
S'- NOhre 11 le plus efficace de
av&c lie IboŒlcihevikJs serait de leur
,:I],s e UriP 'rec.onnaiss'allice iplus ou
CO lèt'e. 0ns,sariice plus ou
OU -c'est là une condition
^'iiU 0118-est î(T^OSS^e remplir. Nous
Si 3"' & I1vQ1l:s et vit 1 le meurtre. Nous ne
S p"-S, reconr!ft a ,re un gouvernement
%t i e<*t , mondiale, et
dévolution mondiale, et
c?nsiste dans la propa-
telS lleùtr ses En! ernicieuses doctrines. Les
tre r l'heure actuelle de
erito el30ll^hevik,s J 11 est ira"
^s%,r ® '^U'ajprèoJr vl'expérience que nous
3hld ['IBx!périence que nous
Ns acquiSp nous nous montrions plus
D,%r s anvUX- Si, M. Lloyd George
?v'sa» Sv«eqsera+^ que pour un instant,
h^on l1 abarvfin °n'des principes de. notre
J1 4, nous i'a d-es principes de- notre
®s'0:n's qu'il court vers
t* e> Ce J^f ■TB.i't payer trop cher mê-
éd!û ^ttitî118 de.VnlUne Russie unie et pros-
^reta ^Sans retard préciser no-
e- A air SUne coédition, (la Gran-
LÎvere ne ,condition, rIa Gran-
1^ hS fie ^îit hni,lS?Urrait reconnaître le
Av^di at,. heviste. Peut-être les dé-
(ï'faiis nom tlront-ils ,à cette déaJa-
'•) dès hipiT. aurions préféré qu'elle
,B s I.elr ¡par le Premier Ministre.
fL> Ia Blli][IlNGllAM POST, 14. 11.
hyile^tique n non intervention sur
1 q4e"" e Il Angleterre et 1a France viennent
Qe elle l'il tIque de non interventwn Sltr
*e tive d'n CCord Paraît devoir être
bte J'e d, s P^ances.
l PQr t accord paraît devOlr e re
I e
1 les a ame-
e
®lon- ïl eist impossâble
t W^he ila cih ),1!6 du hoilcheviisime et le
I I V11fiSC Si e* ses ^fl)Veraai^, sans une con-
htitt"lllltio11 n' et en argent qu'au-
ft %î IcWen6^f n',ôst disposée à fournir. La po-
1,aibsteritlQn es,t donc actuelle-
jk Veuj. p
afde rapports avec les
pas d'Qr?^Ul f1011 veau prêté à
Safres Cette attitude pourra .se
Paad e attitu;de pourra se
J\i rW W n ci ar î + ciu i(iues semaines ou
O'* Icq^îs • lPiii somaines ou
011,M~ ; '~1IIe +1 est n,i une solution,
Uadéc de 'Solution. Nous
CJ ajh qu'avant longtemps tous
^^Uva^^ftients A y compris le gouverne-
j \k^U lilcain concerter à
décôllvrrCXnt se concerter à
UT1G 8utre P°liti(Iue î
! et ngei d'ici U a nous soyons un peu
sur 1lS événements de
1 S< r le ihniu ^evisaïie, qui,d'après ce
^PiriSavOïis f.
♦ \ys t est f1 voie de modifica-
n e' Le correspondant
e frra.it apPrend que l'opinion amé-
V)i3euv,;°% aanr^^ j ~é-
c^SCfaVe:ur la fourniture
1', Tiv+- Russie anti-
fi| Ste 4e ^^68 de vêtements ex-
WË es et de vêtements ex-
portés d'Amérique. Nous jugeons cette me-
sure comme très sage, et nous ne serions
pas alarmés si elle devait être étendue aux
territoires bolchevistes. Dans ,l:a mesure où
il sera nourri le peuple russe saura sans
doute revenir à des idées- saines, et traiter
lui-même le bolchevisme ainsi qu'il con-
vient.
WESTMINSTER GAZETTE, 15. 11.
LE BLOCUS. - Les opinions peuvent
naturellement être partagées sur l'utilité
politique du blocus de la Russie, mais en
tous les cas, il ne peut être considéré à
aucun titre, comme acte de guerre. Les Al-
liés ont renoncera une intervention mili-
taire ; ils ont seulement décidé d'abandon-
ner, les bolcheviks à eux-mêmes. Ils ont ju-
gé, et à notre avis, à juste raison, que les
bolcheviks s'étaient placés en dehors de la
société moderne civilisée. Dès lors, les Al-
liés estiment qu'il n'est point de leur digni-
té de conserver des relations .avec eux. Il
leur faut aussi protéger leurs propres pays
contre la contagion d'une politique qui a
mis sur son programme la révolution mon-
diale. Voilà quelle est la raison du blocus
de la Russie et non aucune autre.
Lorsque l'on parle de famine, nous som-
mes alors tons d'accord pour regretter les
maux dont sans doute le peuple russe est
frappé. Les bolcheviks norvégiens recon-
naissent eux-mêmes aujourd'hui que tout
n'est pas comme cela devrait être dans île
pays de la Terre promise. 'Mais on ne doit
pas oublier iqiue la famine en Russie est
due uniquement au régime de désordre
créé par le (bolichevismie. Sous le. tsarisme
la Russie n'a jamais importé de produits
comesitibLes à part quelques articles spé-
ciaux. Elle a été, au contraire, le plus
grand des pays exportateurs de blé en Eu-
l'ope.' A l'intérieur de ses frontières, elle
produit au delà de ses besoins l'e blé, la
viande, le ;beurre et autres produits co-
mestibles importants. Aucun blocus ne
peut provoquer en Russie la famine. Les
horreurs sont dues uniquement au bol-
dbôvisme qui a amené la stagnation de l'a-
griculture, a détruit tout le service des
transports du pays et toute la vie produc-
tive. 1
Et si le blocus de la Russie était levé de-
main, iil ne sauverait pas la Russie de la
famine, aussi longtemps que les bolcheviks
détiendraient le pouvoir. La Russie ne
doit pas, dans la répartition des vivres du
monde, en recevoir des autres pays. Au
contraire, son rôle est de Concourir à J'en-
tretien des autres. Elle doit rétablir sa
propre exportation, sa) propre vie économi-
que, et ce n'est pas le blocius qui l'a dé-
truite, mais foiejn le bolchevisme.
La Russie souffre parce que le bolchevis-
me a fait irrémédiablement faillite. Nous
comprenons que les bolcheviks préfèrent
que le monde tire pour eux les marrons du
feu, plutôt (qlue de reconnaître la dure vé-
rité. Mais le monde ne .pourra aider la
Russie que lorsque le mal sera extirpé à
nouveau.
TIDENS TEGN (de Christiania), 7.11.
UNE PROTESTATION ALLEMANDE. — La Fédé-
ration de Heidelberg, section d'études pour
la 'Politique du Droit, dont font partie, en
dehors des signataires, Lujo Brentano,
Conrad Haussmann, Wallter Sohuecking,
doioteur Lensins et le comité Montgelas,
nous prie de publier l'appel suivant :
« Au nom de la section d'études pour la
Politique du Droit, les soussignés s'adres-
sent à tous ceux qui pensent, comme eux,
afin de prendre position viis-à-vis die lia
prétention de faire participer l'Allemagne
au blocus de la Russie. Pendant quatre
ans et demi, notre peuple a dû suppoirter
le blocus de la faim et en a souffert à un
tel point, physiquement et moralement, que
ce mal, pendant des générations, ne pourra
g'uiérir. Le souvenir de cette période de
souffrances nous dicte Ille devoir de me ja-
mais employer cette arme infernale contre
un autre peuple, même pas dans la guerre
et à plus forte raison aujourd'hui, contre
le peuple russe avec 'lequel tnous vivons en
paix et VOULONS VIVRE EN PAIX.
» Nous devons nous. attendre à voir les
gouvernements de l'Entente nous menacer
de mesures coercitives contre l'Allemagne,
si nous (ne sommes pas là leur disposition
pour les aîder dans leur politique russe.
Malgré céla, nous ne disposons que d'un
moyen, celui du refus.
» Il y a une limite à ce que les gouver-
nements qui ont fait le traité de Versail-
les et qui, conformément à son esprit, re-
fusent aujourd'hui encore d'accorder (La
paix à la plus grande partie de l'Euirope,
peuvent faire accepter à l'opinion publi-
que de leurs pays. Cette limite serait at-
teinte si, aujourd'hui, des mesures de vio-
lence étaient prises contre le peuple alle-
miand pour le forcer à collaborer au meur-
tre en masses de femmes et d'enfants rus-
ses. fi
Prince 'MIAX DE BADE, Friedrich CURTIUS,
Ludwig HAAS, Aibrecht MENDELSSOHN-
BARTHOLDY, Alfred WEBER, Max
WEBER.
FRANKFURTER ZEITUNG, 12. 11, m.
LA FINLANDE ET LE GENERAL YOU-
DENITCH. — Dans les circonstances ac-
tuelles, il va de soi que nous devons pour
le moins différer tous projets d'interven-
tion directe. Une pareille intervention ne
signifierait aujourd'hui pour nous que dé-
sastre et ruine, et ne conduirait à qucun
résultat appréciable.
L'attitude des puissances victorieuses
n'est guère compréhesible Il devrait être
évident pour tous que '3e monde ne peut
connaître de paix tant quie .le bolchevisme
— qui a déclaré, ila guerre à tous les Etats
— n'est ipas réduit à merci. Espère-t-on
que le bolchevisme pou rra se dévorer tout
seuil ?
La seule consolation que nous puissions
retirer de la situation est que personne
n'est disposé, soûls de fausses iïiluisions, à
nous jeter dans cette aventure. (Ed.).
ABO UNDERRAETTELSER, 6, 11.
^STERES
'< ^ItT* DES
f îïd!s éthangeres
1 IbE TRANGERES
t L& GUZRRE
N 1306
Mercredi 19 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
t NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont de
1 résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
%4i', Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S f0LIl'l^UE GENERALE
P ET diplomatie
't'Lt, VÈNEMENTS DE RUSSIE
to DE?ATI0NS DE M. LLOYD
1 GE»LEA DE M. LLOYD
SupiN?V^MBRE> AUX COM-
S Le hohmevisme a un aspect po-
\û(!S- Notrp ^eut échapper aux autres
S'- NOhre 11 le plus efficace de
av&c lie IboŒlcihevikJs serait de leur
,:I],s e UriP 'rec.onnaiss'allice iplus ou
CO lèt'e. 0ns,sariice plus ou
OU -c'est là une condition
^'iiU 0118-est î(T^OSS^e remplir. Nous
Si 3"' &
S p"-S, reconr!ft a ,re un gouvernement
%t i e<*t , mondiale, et
dévolution mondiale, et
c?nsiste dans la propa-
telS lleùtr ses En! ernicieuses doctrines. Les
tre r l'heure actuelle de
erito el30ll^hevik,s J 11 est ira"
^s%,r ® '^U'ajprèoJr vl'expérience que nous
3hld ['IBx!périence que nous
Ns acquiSp nous nous montrions plus
D,%r s anvUX- Si, M. Lloyd George
?v'sa» Sv«eqsera+^ que pour un instant,
h^on l1 abarvfin °n'des principes de. notre
J1 4, nous i'a d-es principes de- notre
®s'0:n's qu'il court vers
t* e> Ce J^f ■TB.i't payer trop cher mê-
éd!û ^ttitî118 de.VnlUne Russie unie et pros-
^reta ^Sans retard préciser no-
e- A air SUne coédition, (la Gran-
LÎvere ne ,condition, rIa Gran-
1^ hS fie ^îit hni,lS?Urrait reconnaître le
Av^di at,. heviste. Peut-être les dé-
(ï'faiis nom tlront-ils ,à cette déaJa-
'•) dès hipiT. aurions préféré qu'elle
,B s I.elr ¡par le Premier Ministre.
fL> Ia Blli][IlNGllAM POST, 14. 11.
hyile^tique n non intervention sur
1 q4e"" e Il Angleterre et 1a France viennent
Qe elle l'il tIque de non interventwn Sltr
*e tive d'n CCord Paraît devoir être
bte J'e d, s P^ances.
l PQr t accord paraît devOlr e re
I e
1 les a ame-
e
®lon- ïl eist impossâble
t W^he ila cih ),1!6 du hoilcheviisime et le
I I V11fiSC Si e* ses ^fl)Veraai^, sans une con-
htitt"lllltio11 n' et en argent qu'au-
ft %î IcWen6^f n',ôst disposée à fournir. La po-
1,aibsteritlQn es,t donc actuelle-
jk Veuj. p
afde rapports avec les
pas d'Qr?^Ul f1011 veau prêté à
Safres Cette attitude pourra .se
Paad e attitu;de pourra se
J\i rW W n ci ar î + ciu i(iues semaines ou
O'* Icq^îs • lPiii somaines ou
011,M~ ; '~1IIe +1 est n,i une solution,
Uadéc de 'Solution. Nous
CJ ajh qu'avant longtemps tous
^^Uva^^ftients A y compris le gouverne-
j \k^U lilcain concerter à
décôllvrrCXnt se concerter à
UT1G 8utre P°liti(Iue î
! et ngei d'ici U a nous soyons un peu
sur 1lS événements de
1 S< r le ihniu ^evisaïie, qui,d'après ce
^PiriSavOïis f.
♦ \ys t est f1 voie de modifica-
n e' Le correspondant
e frra.it apPrend que l'opinion amé-
V)i3euv,;°% aanr^^ j ~é-
c^SCfaVe:ur la fourniture
1', Tiv+- Russie anti-
fi| Ste 4e ^^68 de vêtements ex-
WË es et de vêtements ex-
portés d'Amérique. Nous jugeons cette me-
sure comme très sage, et nous ne serions
pas alarmés si elle devait être étendue aux
territoires bolchevistes. Dans ,l:a mesure où
il sera nourri le peuple russe saura sans
doute revenir à des idées- saines, et traiter
lui-même le bolchevisme ainsi qu'il con-
vient.
WESTMINSTER GAZETTE, 15. 11.
LE BLOCUS. - Les opinions peuvent
naturellement être partagées sur l'utilité
politique du blocus de la Russie, mais en
tous les cas, il ne peut être considéré à
aucun titre, comme acte de guerre. Les Al-
liés ont renoncera une intervention mili-
taire ; ils ont seulement décidé d'abandon-
ner, les bolcheviks à eux-mêmes. Ils ont ju-
gé, et à notre avis, à juste raison, que les
bolcheviks s'étaient placés en dehors de la
société moderne civilisée. Dès lors, les Al-
liés estiment qu'il n'est point de leur digni-
té de conserver des relations .avec eux. Il
leur faut aussi protéger leurs propres pays
contre la contagion d'une politique qui a
mis sur son programme la révolution mon-
diale. Voilà quelle est la raison du blocus
de la Russie et non aucune autre.
Lorsque l'on parle de famine, nous som-
mes alors tons d'accord pour regretter les
maux dont sans doute le peuple russe est
frappé. Les bolcheviks norvégiens recon-
naissent eux-mêmes aujourd'hui que tout
n'est pas comme cela devrait être dans île
pays de la Terre promise. 'Mais on ne doit
pas oublier iqiue la famine en Russie est
due uniquement au régime de désordre
créé par le (bolichevismie. Sous le. tsarisme
la Russie n'a jamais importé de produits
comesitibLes à part quelques articles spé-
ciaux. Elle a été, au contraire, le plus
grand des pays exportateurs de blé en Eu-
l'ope.' A l'intérieur de ses frontières, elle
produit au delà de ses besoins l'e blé, la
viande, le ;beurre et autres produits co-
mestibles importants. Aucun blocus ne
peut provoquer en Russie la famine. Les
horreurs sont dues uniquement au bol-
dbôvisme qui a amené la stagnation de l'a-
griculture, a détruit tout le service des
transports du pays et toute la vie produc-
tive. 1
Et si le blocus de la Russie était levé de-
main, iil ne sauverait pas la Russie de la
famine, aussi longtemps que les bolcheviks
détiendraient le pouvoir. La Russie ne
doit pas, dans la répartition des vivres du
monde, en recevoir des autres pays. Au
contraire, son rôle est de Concourir à J'en-
tretien des autres. Elle doit rétablir sa
propre exportation, sa) propre vie économi-
que, et ce n'est pas le blocius qui l'a dé-
truite, mais foiejn le bolchevisme.
La Russie souffre parce que le bolchevis-
me a fait irrémédiablement faillite. Nous
comprenons que les bolcheviks préfèrent
que le monde tire pour eux les marrons du
feu, plutôt (qlue de reconnaître la dure vé-
rité. Mais le monde ne .pourra aider la
Russie que lorsque le mal sera extirpé à
nouveau.
TIDENS TEGN (de Christiania), 7.11.
UNE PROTESTATION ALLEMANDE. — La Fédé-
ration de Heidelberg, section d'études pour
la 'Politique du Droit, dont font partie, en
dehors des signataires, Lujo Brentano,
Conrad Haussmann, Wallter Sohuecking,
doioteur Lensins et le comité Montgelas,
nous prie de publier l'appel suivant :
« Au nom de la section d'études pour la
Politique du Droit, les soussignés s'adres-
sent à tous ceux qui pensent, comme eux,
afin de prendre position viis-à-vis die lia
prétention de faire participer l'Allemagne
au blocus de la Russie. Pendant quatre
ans et demi, notre peuple a dû suppoirter
le blocus de la faim et en a souffert à un
tel point, physiquement et moralement, que
ce mal, pendant des générations, ne pourra
g'uiérir. Le souvenir de cette période de
souffrances nous dicte Ille devoir de me ja-
mais employer cette arme infernale contre
un autre peuple, même pas dans la guerre
et à plus forte raison aujourd'hui, contre
le peuple russe avec 'lequel tnous vivons en
paix et VOULONS VIVRE EN PAIX.
» Nous devons nous. attendre à voir les
gouvernements de l'Entente nous menacer
de mesures coercitives contre l'Allemagne,
si nous (ne sommes pas là leur disposition
pour les aîder dans leur politique russe.
Malgré céla, nous ne disposons que d'un
moyen, celui du refus.
» Il y a une limite à ce que les gouver-
nements qui ont fait le traité de Versail-
les et qui, conformément à son esprit, re-
fusent aujourd'hui encore d'accorder (La
paix à la plus grande partie de l'Euirope,
peuvent faire accepter à l'opinion publi-
que de leurs pays. Cette limite serait at-
teinte si, aujourd'hui, des mesures de vio-
lence étaient prises contre le peuple alle-
miand pour le forcer à collaborer au meur-
tre en masses de femmes et d'enfants rus-
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Prince 'MIAX DE BADE, Friedrich CURTIUS,
Ludwig HAAS, Aibrecht MENDELSSOHN-
BARTHOLDY, Alfred WEBER, Max
WEBER.
FRANKFURTER ZEITUNG, 12. 11, m.
LA FINLANDE ET LE GENERAL YOU-
DENITCH. — Dans les circonstances ac-
tuelles, il va de soi que nous devons pour
le moins différer tous projets d'interven-
tion directe. Une pareille intervention ne
signifierait aujourd'hui pour nous que dé-
sastre et ruine, et ne conduirait à qucun
résultat appréciable.
L'attitude des puissances victorieuses
n'est guère compréhesible Il devrait être
évident pour tous que '3e monde ne peut
connaître de paix tant quie .le bolchevisme
— qui a déclaré, ila guerre à tous les Etats
— n'est ipas réduit à merci. Espère-t-on
que le bolchevisme pou rra se dévorer tout
seuil ?
La seule consolation que nous puissions
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