Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 novembre 1919 14 novembre 1919
Description : 1919/11/14 (N1302,T13). 1919/11/14 (N1302,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393396
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/03/2013
MiNISTERES
DES
FAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N 1302
Vendredi 14 Novembre 1919
Bulletin 1 Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
POL, 11 qUE GEiNËKALti
ET DIPLOMATIE
SER VicF
SERVICE DIPLOMATIQUE
LA REPRESENTATION DE LA FIN-
LANDE.- Le g?Uv,ernement finlandais a
Italie ^ePrésp^+ de nouvelles légations
sonnel de Sentint a Vienne. Varsovie,
ga (réprésentant et personnel), HeVlaJl,
Pékin et Tokio (représentant), La
et Sellas (représentant
On creera de nouveaux consulats à !fa;pa-
anda et î!u'Sen ud oîTpiif representation en
Amérique du Sud , on envisage deux iconsu-
ainsi qu'en se- Australie, Afrique
Des maintenant à. On trouve des bureaux
presse à Stockhom, Copenhalgue, Lon-
dres et Paris On va en créer un à Berlin
un à Washington. Selon toute probabi-
lité dès l'année prochaine on enverra au
moins un ambassadeur en Russie ; le BOU-
~~ré 500.000 marks à
re la
Autre la représentation, l'œuvre de pro-
efforts, et a 'déià' ^sta'rie d'v consacrer
pagande pour l'année prochaine.
STOCKHOLM'S DAGBLAD, 4. 11
.,. II;
HONGRIE. RÉORGANISATION DU CORPS
pas\11^e de la sépara-
tion de la Hongrie de l'Autriche la créa-
tion d'un ministère des Affaires étrangè-
res hongrois est devenue nécesaire. Le mi-
Affaires étrangères du régime
à ce qu'exige
constitution la plus ^portante au point
vue la vie p liti 'le inte~rnationale.
il vaut mieux ne rien dire du corps di-
matique de la dictature des conseils,
corn h 'P^oédé à une réorga-
lication complète e e du ministère des Affai-
étrangères, sous la direction du minis-
compte Somssich. Tout d'abord on a
carte les éléments qui avaient fait cause
commune avec les bolchevistes ; on procède
une enquête sur ceux qui ont été nom-
%h^ 'A[^ a a l'intention d'utilisateur ceux des
diplomates et fonctionnaires qui ont donné
~ti Pa^ité , et de leur ex-
SQ ^S ^'anci^nS. Finistère des Affai-
étrangères du des Affa~-
mates hongrois ont montré souvent une
eHt née de Kccès: Ils rendront
pays, courinnée de succès. Ils rendront
crainement encore à l'avnir des services
i? aricien 'eeprit dualiste. LMais
pays, surtout quand ils se seront dés-
, il se eQprit dualiste, Mals
d'eux, il se trouvera encore d'au-
personnalités qui Possédant des qua-
cités suffisantes, ¡pourront passer d'une
autre profession dans la carrière diploma-
où on devra enfin introduire un es-
prit nouveau et un compréhension de la
e. A I?mPréhension de la
l'avenir on n'établira
de postes diplomatiques que lia où nos in-
térêts politiques et économiques l'exige-
ront.
NEMZETI UJSAG, 7. 10.
ORIGINES & RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
LA RESPONSABILITE DE GUILLAU-
ME II. - « La suprématie des Hohenzol-
lern sur le monde dont rêvait l'empereur,
écrit dans ses mémoires Otto Hermann,
ne devait pas être fondée sur des conquêtes;
jouer le rôle d'arbitre du monde comme
il a été donné, par les fautes mêmes du
kaiser, à Woodrow Wilson de pouvoir le
faire, voilà quel eût été son idéal. bien que
par suite de sa versalité et de son manquie
de sens historique et politique il ne l'eût
pas plus réalisé que n'a pu le faire Wilson
avec sa iconnaissance insuffisante de l'Eu-
rope et sa présomption toute partiale. Au-
cun juge impartial ne pourra prouver que
l'empereur se soit personnellement rmdu
coupable du déchaînement de la guerre. De
sentiment et par humanité il était contre
la guerre. DelSI velléités passagères bru-
tales et belliqueuses contre l'ennemi Ille
sont pas une preuve du contraire. Dans
aucune de ses nombreuses déclarations,
en ce qui concerne la politique mondiale,
on ne trouve trace d'une volonté de conquê-
tes et d'annexions die territoires. Il y a
assez de dirigeant français et russes qui
ne peuvent affirmer la même chose d'eux-
mêmes. Et moi-même, je ne tme aouvienta
pas avoir remarqué dans les nombreuses
annotations qu'il mettait en marge des
coupures de journaux le moindre inidice
d'esprit coniquérant et belliqueux. » La
culpabilité véritable de Guillaume II en ce
qui touche la guerre consiste en ce que,
par ses nombreuses décJalfatiüllis à la fois
menaçantes et fanfaronnes sur «notre ave-
nir qui est sur l'eau», sur « le trident que
nous tenons en main », sur « le bras de
l'Allemagne s'étendant jusqu'aux parties
les plus éloignées de la terre », il a fait
croire à nos ennemis qu'il visait à des
conquêtes et qu'il voulait la guerre. Mais
cette responsabilité dans la guerre, elle
n'existe que vis-à-vis de son propre peuple.
Dr Fritz Endres.
MUENCHEN-AUGSBURGER
ABENZEITUNG.
LA SOCIÉTÉ Drcî NATIONS
LE PACTE ET SON AVENIR. - OPINION
anglaise, — Lorsqu'on nous suggère de dé-
détruire la Société des Nations parce
qu'elle est partie intégrante rl"nnp mau-
vaise paix, nous pouvons rétourner que la
seule bonne chose dans 1'8 tT'A. itp est 'oré-
pisément la Société des Nations. Nous
avons deivant nous les ronsé^Me1" nos d'une
année de délibérations. La seule chose rrm
puisse la contre-balancer, c'est la Société
des Nations. Notre espoir doit lp nous
servir de la Ligue poP'" '1r"'i.r,. ;\ - -,.., ordre
politique et social meil'^T'1". Il st v-^ai que
la Société des Nations n'est en elle-même
qu'un squelette. Mais ce squelette reste,
et il est possible de s'en servir. Le moment
viendra, où, en France et en Angleterre, les
gouvernements qui l'ont fait disparaîtront.
L'élément démocratique ne sera pas tou-
jours dupé. Un nouvel esprit soufflera
sur les ossements de la Société des Nations
et ils se mettront à vivre. Nous ne croyons
pas que l'Europe puisse revivre sans qu'un
Changement d'opinion se manifeste parmi
les nations victorieuses. Et lorsque ce chan-
gement se produira, ainsi qu'il arrive chez
les peuples modernes, il sera bon qu'il
trouve tout prêt l'organe propre à l'expri-
mer, et cet origane doit être la Société des
Nations. (Ed.)
MANCHESTER GUARDIAN, 8. 11.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
AGITATION A TILSIT. - Jeudi dernier
(30-10) les sociall-démocrates, les indépen-
dants et les communistes coalisés ont es-
sayé de déclencher une grève générale pour
obtenir, entre autres, les résultats sui-
vants : retrait des troupes qui se trouvent
h Tilsit et aux alentours, suppression de
l'état de siège, participation des ouvriers
au contrôle des marchandises à la gare de
Tilsit et dislocation de la garde des habi-
tants de Tilsit. Le comité de grève réussit
bien à provoquer l'arrêt des tramways et
de quelques usines, mais l'ordre de grève
fut rapporté pour que des négociations pus-
sent avoir lieu devant le premier président.
Ces négociations ont conduit samedi
(1-11) au rejet des principales revendica-
tions. Un représentant du Reichswehrkom-
mando I a déclaré que les troupes concen-
trées autour de Tilsit devaient rester sur
les lieux, ce point important de passage
ayant besoin de sécurité pour que soit as-
surée l'évacuation des troupes baltiques.
Quant à la levée de l'état de siège, le pre-
mier président Winnig déclara que la grè-
ve actuelle venait d'en montrer le danger
et qu'il ne pouvait plus la proposer au
gouvernement. Pour la dislocation de la
garde des habitants, il s'agissait là d'une
disposition des autorités centrales dans la-
quelle il ne lui appartenait pas d'inter-
venir.
Au cours des négociations, il fut ques-
tion de l'activité des troupes allemandes
dans les provinces basiques. Répondant
aux représentants des grévistes qui con-
damnaient nettement l'attitude de ces trou-
pes, le premier président déclara qu'elles
avaient, au printemps, préservé la provin-
ce d'une invasion bolcheviste certaine. Mê-
me leur désir de rester là-bas ne justi-
fiait pas leur mise au ban de la nation.
Naturellemerat, toutes les autorités de-
vaient intervenir vigoureusement auprès
des troupes pour les amener à exécuter
l'ordre du gouvernement. Pourtant nous
ne devions pas oublier que ces troupes
étaient animées par l'idée de donner, à cet
endroit, de l'air au peuple allemand qui ,
étouffait sous l'étreinte ennemie.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
5. 11, matin.
DES
FAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N 1302
Vendredi 14 Novembre 1919
Bulletin 1 Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
POL, 11 qUE GEiNËKALti
ET DIPLOMATIE
SER VicF
SERVICE DIPLOMATIQUE
LA REPRESENTATION DE LA FIN-
LANDE.- Le g?Uv,ernement finlandais a
Italie ^ePrésp^+ de nouvelles légations
sonnel de Sentint a Vienne. Varsovie,
ga (réprésentant et personnel), HeVlaJl,
Pékin et Tokio (représentant), La
et Sellas (représentant
On creera de nouveaux consulats à !fa;pa-
anda et î!u'Sen ud oîTpiif representation en
Amérique du Sud , on envisage deux iconsu-
ainsi qu'en se- Australie, Afrique
Des maintenant à. On trouve des bureaux
presse à Stockhom, Copenhalgue, Lon-
dres et Paris On va en créer un à Berlin
un à Washington. Selon toute probabi-
lité dès l'année prochaine on enverra au
moins un ambassadeur en Russie ; le BOU-
~~ré 500.000 marks à
re la
Autre la représentation, l'œuvre de pro-
efforts, et a 'déià' ^sta'rie d'v consacrer
pagande pour l'année prochaine.
STOCKHOLM'S DAGBLAD, 4. 11
.,. II;
HONGRIE. RÉORGANISATION DU CORPS
pas\11^e de la sépara-
tion de la Hongrie de l'Autriche la créa-
tion d'un ministère des Affaires étrangè-
res hongrois est devenue nécesaire. Le mi-
Affaires étrangères du régime
à ce qu'exige
constitution la plus ^portante au point
vue la vie p liti 'le inte~rnationale.
il vaut mieux ne rien dire du corps di-
matique de la dictature des conseils,
corn h 'P^oédé à une réorga-
lication complète e e du ministère des Affai-
étrangères, sous la direction du minis-
compte Somssich. Tout d'abord on a
carte les éléments qui avaient fait cause
commune avec les bolchevistes ; on procède
une enquête sur ceux qui ont été nom-
%h^ 'A[^ a
diplomates et fonctionnaires qui ont donné
~ti Pa^ité , et de leur ex-
SQ ^S ^'anci^nS. Finistère des Affai-
étrangères du des Affa~-
mates hongrois ont montré souvent une
eHt née de Kccès: Ils rendront
pays, courinnée de succès. Ils rendront
crainement encore à l'avnir des services
i? aricien 'eeprit dualiste. LMais
pays, surtout quand ils se seront dés-
, il se eQprit dualiste, Mals
d'eux, il se trouvera encore d'au-
personnalités qui Possédant des qua-
cités suffisantes, ¡pourront passer d'une
autre profession dans la carrière diploma-
où on devra enfin introduire un es-
prit nouveau et un compréhension de la
e. A I?mPréhension de la
l'avenir on n'établira
de postes diplomatiques que lia où nos in-
térêts politiques et économiques l'exige-
ront.
NEMZETI UJSAG, 7. 10.
ORIGINES & RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
LA RESPONSABILITE DE GUILLAU-
ME II. - « La suprématie des Hohenzol-
lern sur le monde dont rêvait l'empereur,
écrit dans ses mémoires Otto Hermann,
ne devait pas être fondée sur des conquêtes;
jouer le rôle d'arbitre du monde comme
il a été donné, par les fautes mêmes du
kaiser, à Woodrow Wilson de pouvoir le
faire, voilà quel eût été son idéal. bien que
par suite de sa versalité et de son manquie
de sens historique et politique il ne l'eût
pas plus réalisé que n'a pu le faire Wilson
avec sa iconnaissance insuffisante de l'Eu-
rope et sa présomption toute partiale. Au-
cun juge impartial ne pourra prouver que
l'empereur se soit personnellement rmdu
coupable du déchaînement de la guerre. De
sentiment et par humanité il était contre
la guerre. DelSI velléités passagères bru-
tales et belliqueuses contre l'ennemi Ille
sont pas une preuve du contraire. Dans
aucune de ses nombreuses déclarations,
en ce qui concerne la politique mondiale,
on ne trouve trace d'une volonté de conquê-
tes et d'annexions die territoires. Il y a
assez de dirigeant français et russes qui
ne peuvent affirmer la même chose d'eux-
mêmes. Et moi-même, je ne tme aouvienta
pas avoir remarqué dans les nombreuses
annotations qu'il mettait en marge des
coupures de journaux le moindre inidice
d'esprit coniquérant et belliqueux. » La
culpabilité véritable de Guillaume II en ce
qui touche la guerre consiste en ce que,
par ses nombreuses décJalfatiüllis à la fois
menaçantes et fanfaronnes sur «notre ave-
nir qui est sur l'eau», sur « le trident que
nous tenons en main », sur « le bras de
l'Allemagne s'étendant jusqu'aux parties
les plus éloignées de la terre », il a fait
croire à nos ennemis qu'il visait à des
conquêtes et qu'il voulait la guerre. Mais
cette responsabilité dans la guerre, elle
n'existe que vis-à-vis de son propre peuple.
Dr Fritz Endres.
MUENCHEN-AUGSBURGER
ABENZEITUNG.
LA SOCIÉTÉ Drcî NATIONS
LE PACTE ET SON AVENIR. - OPINION
anglaise, — Lorsqu'on nous suggère de dé-
détruire la Société des Nations parce
qu'elle est partie intégrante rl"nnp mau-
vaise paix, nous pouvons rétourner que la
seule bonne chose dans 1'8 tT'A. itp est 'oré-
pisément la Société des Nations. Nous
avons deivant nous les ronsé^Me1" nos d'une
année de délibérations. La seule chose rrm
puisse la contre-balancer, c'est la Société
des Nations. Notre espoir doit lp nous
servir de la Ligue poP'" '1r"'i.r,. ;\ - -,.., ordre
politique et social meil'^T'1". Il st v-^ai que
la Société des Nations n'est en elle-même
qu'un squelette. Mais ce squelette reste,
et il est possible de s'en servir. Le moment
viendra, où, en France et en Angleterre, les
gouvernements qui l'ont fait disparaîtront.
L'élément démocratique ne sera pas tou-
jours dupé. Un nouvel esprit soufflera
sur les ossements de la Société des Nations
et ils se mettront à vivre. Nous ne croyons
pas que l'Europe puisse revivre sans qu'un
Changement d'opinion se manifeste parmi
les nations victorieuses. Et lorsque ce chan-
gement se produira, ainsi qu'il arrive chez
les peuples modernes, il sera bon qu'il
trouve tout prêt l'organe propre à l'expri-
mer, et cet origane doit être la Société des
Nations. (Ed.)
MANCHESTER GUARDIAN, 8. 11.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
AGITATION A TILSIT. - Jeudi dernier
(30-10) les sociall-démocrates, les indépen-
dants et les communistes coalisés ont es-
sayé de déclencher une grève générale pour
obtenir, entre autres, les résultats sui-
vants : retrait des troupes qui se trouvent
h Tilsit et aux alentours, suppression de
l'état de siège, participation des ouvriers
au contrôle des marchandises à la gare de
Tilsit et dislocation de la garde des habi-
tants de Tilsit. Le comité de grève réussit
bien à provoquer l'arrêt des tramways et
de quelques usines, mais l'ordre de grève
fut rapporté pour que des négociations pus-
sent avoir lieu devant le premier président.
Ces négociations ont conduit samedi
(1-11) au rejet des principales revendica-
tions. Un représentant du Reichswehrkom-
mando I a déclaré que les troupes concen-
trées autour de Tilsit devaient rester sur
les lieux, ce point important de passage
ayant besoin de sécurité pour que soit as-
surée l'évacuation des troupes baltiques.
Quant à la levée de l'état de siège, le pre-
mier président Winnig déclara que la grè-
ve actuelle venait d'en montrer le danger
et qu'il ne pouvait plus la proposer au
gouvernement. Pour la dislocation de la
garde des habitants, il s'agissait là d'une
disposition des autorités centrales dans la-
quelle il ne lui appartenait pas d'inter-
venir.
Au cours des négociations, il fut ques-
tion de l'activité des troupes allemandes
dans les provinces basiques. Répondant
aux représentants des grévistes qui con-
damnaient nettement l'attitude de ces trou-
pes, le premier président déclara qu'elles
avaient, au printemps, préservé la provin-
ce d'une invasion bolcheviste certaine. Mê-
me leur désir de rester là-bas ne justi-
fiait pas leur mise au ban de la nation.
Naturellemerat, toutes les autorités de-
vaient intervenir vigoureusement auprès
des troupes pour les amener à exécuter
l'ordre du gouvernement. Pourtant nous
ne devions pas oublier que ces troupes
étaient animées par l'idée de donner, à cet
endroit, de l'air au peuple allemand qui ,
étouffait sous l'étreinte ennemie.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
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