Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 novembre 1919 12 novembre 1919
Description : 1919/11/12 (T1300,N13). 1919/11/12 (T1300,N13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239337c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
""STERES
Vb8 DES
ÙR ^ngeres
ItOE LA GUERRE
N 1300
Mercredi 12 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dm
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
LIIONS ÉCONOMIQUES
) RËGIIVIE DU TRAVAIL
E *îs-UNls
pr - Dans le discours qu'il
les v tlcé lundi
et lUndi Jermer devant l'Institut
"e^ces de New-York, le
•p°fesl eilr Nichoi S Arl'*rray Butler a posé
'W
érj le probleme du travail en
(lu travail en
Ossible, ,,-t_il d,emandé,d'organi-
Ylt ^nièï ï1' les industries natio-
'P~ ~ipes appliquer à l'industrie
^°'Pes et W l afPirations politiques
elart/i^cratie co?!S bouleverser les bases
ubliciiie et détruire les seu-
0grp« *es de 1 l'n °rdre> de la liberté et du
ta 3 on est tOPlcrue car le travail
tenir „ en Rnce fort inquiétante a ne
iCnn tendance fort inquiétante à ne
ial ""mpte du Principe fondamen-
elnocratie, , le respect de toute loi
^'■? b]iP vertn H' Un l?li• bre accord. A- cette
NS&Je * aPPaïtilfent , essentiellement les
!es entr *es Patrm
résultarit f (8 ^eSociations collecti-
es Patrons et les employés ou les
(j',,Cef par les tribunaux
Sit?age auxonpiL ® les 7 litiges ont été sou-
i¡:Ofesseùrcornmun accord, 4es paroles du
autre rt, ButJler, donnent à entendre,
part, que l'ancienne et aristocrati-
;>s Ration ri "««strie a fait son
V LA,1«m Se, ,,ian^s »e chefs de l'indus-
trie ne prétend plus aujourd'hui gouver-
Dr, is gouver-
s cqnu, e du « droIt divin » ni au mé-
iniberêts d. LI Pliblic. Il s'agit seule-
t^e yec franchio de choses soit ac-
-
avec franchise par les patrons, avec
'llT1 Par les ernployés. En d'autres
Hû modération et de con-
ati0Perrïiet+lr. a seul de donner une ré-
"t""e a la qtiestion,Dosée par
tes a. SOlut,
f ^«si- ution n °P°sée par l'éminent pro-
W s,1PPOSP'i participation commune
- l t
li4 la Participation commune
r, hfl.llt et du n ^Plîal a l'organisation et
direction de l'industrie, im sys-
We do Partag&e des bénéfices après at-
iris d, a ceux qui travaillent de leurs
"\1" lIn s 1.. t
travaiiu6 4 arSement suffisant, à
ffi.avec leurs cerveaux
qui travaillent equitable, enfin a ceux
ellt avec leiirs économies, d'un
Co ^inim enrs économies, d'un
Vw * rn'r""-"Irn basé sur la valeur
T t?T
~Í :v n
REPURLJCAN, 15.10.
AUNIE. MINES
dU ^NE
~ch~~NE' De Munich : La crise
sS'Vrtï.°n dan« i,Allemagne ?, du sud a
iLné liU ces iniilrs derniers à une im-
toV les n?l^istres derniers à une im-
tCîSte contere-nee qui a réuni a Stutt-
^ye P sés de la Bavière,
Badet du Wurtemberg.
Se^tantc dej la Bavière à cette
Is %S^niS 0 ®ont
k Nî' SOnt, après un court sé jour
lqkh Iepartis Pour Berlin pour
«Éll '1 llPrès du gouvernement de l'Em-
pire les mesures prises en vue de porter
remède à la crise.
La navigation du Rhin va être l'objet
d'une réglementation uniqtie pour les dif-
férents pays ; une organisation d'ensemble
mettra fin aux inconvénients indéniables
de l'exploitation privée au point de vue
charbonnier. En outre des restrictions
d'ensemble sont proposées pour toute l'Al-
lemagne afin que la situation de l'Allema-
gne du sud ne soit pas plus grave que celle
des autres régions. Par exemple, le com-
missaire de démobilisation pour la Ba-
vière du nord a dû prescrire l'arrêt de tou-
tes les exploitations industrielles pendant
les deux derniers jours de la semaine, ven-
dredi et samedi. Les chemins de fer d'Etat,
en Bavière, ne circulent pas le dimanche.
L'éclairage au gaz est supprimé, le cou-
rant électrique sera réduit, et même com-
plètement suspendu.
A Munich, le chauffage central ne fonc-
tionne plus, si bien que la population souf-
fre du grand froid actuel. Les gouverne-
ments de l'Allemagne du sud insistent
donc énergiquement pour l'unité de trai-
tement de toutes les régions, aussi bien
pour les foyers domestiques que pour l'in-
dustrie.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
3. 11, matin.
FINANCES
ETATS-UNIS. - LE SYSTÈME BUDGÉ-
TAIRE [Cf. Bulletin, n° 1.295, page 1, co-
lonne 2]. — La question d'un budget na-
tional aux Etats-Unis dépend largement
d'une commission spéciale chargée de
faire un rapport sur les six bills et les cinq
résolutions qui ont été présentés au Con-
grès pendant cette session et de faire une
enquête en vue de l'établissement d'un
plan pratique de budget. Les témoignages
de. banquiers, d'hommes d'affaires, d'éco-
nomistes politiques et d'autres experts ap-
partenant à des branches diverses ont mis
en valeur beaucoup de faits intéressants
qui, sans aucun doute, aideront les légis-
lateurs à préparer les lois nécessaires.
Comme les membres de cette commission
spéciale sont des hommes ayant une gran-
de expérience législative, et connaissant
bien les antécédents parlementaires de la
question, il v a lieu de croire que leurs
propositions seront dans l'ensemble adop-
tées.
Depuis longtemps il est manifeste que
les affaires des Etats-Unis ne sont pas ad-
ministrées convenablement. A l'ouverture
du Congrès, les commissions n'ont rien qui
puisse les guider quant aux besoins réels
du gouvernement ou au rapport entre les
dépenses nécessaires et les revenus. Le
Congrès ne fait que recevoir les demandes
des divers Départements au sujet des som-
mes dont chacun désirerait disposer et,
dans tous les cas, la somme demandée est
fixée à son chiffre fort et même au-delà. Il
arrive fréquemment qu'un Congrès réduise
les sommes allouées avant une élection
uniquement pour se poser devant les élec-
teurs comme favorisant l'économie bien
que ceci soit contre l'intérêt du pays et
prépare des difficultés au Congrès suivant.
De ce système résulte l'extravagance et le
gaspillage.
NEW.YORK HERALD, 6.10.
———
•
POLITIQUE GENERALE
ET, DIPLOMATIE
FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
LE VOYAGE DE M. POINCARE.
Sous le titre : « L'ALLIANCE FRANÇAISE ». -
La visite du président de la République
Française, qui accompagné de Mme Pom-
caré, arrive aujourd'hui en Angleterre,
coïncide avec l'anniversaire de la conclu-
sion de l'Armistice. La présence de M
Poincaré dans notre pays, comme hôte de
S. M. le Roi a une signification bien supé-
rieure à ceille des échanges habituels de
courtoisie entre les chefs d'Etat ; elle célè-
bre l'alliance établie entre la France et la
Grande-Bretagne, qui est devenue le fait
essentiel de la potilique européenne. Les
deux pays ont supporté, pendant quatre
ans et demi, la part la plus considérable
du fardeau imposé par la grande guerre ;
les armées de la France et de l'Angleterre
ont pris en commun la part essentielle dans
la défaite infligée à l'ennemi. Une campa-
gne menée par des forces alliées entraîne
des difficultés particulières ; elles ont été
constamment surmontées, grâce à la bonne
volonté, et au désir mutuel de faire passer
les intérêts de la cause commune avant
toute autre considération. Au cours des
dernières phrases de la guerre, le maréchal
Foch a exercé le commandement suprême ;
son nom et sa réputation sont honorés en
Angleterre au même titre qu'en France.
Après la fin des hostilités, la Conférence
de Paris fut appelée à régler le sort de
l'Europe et de l'Orient. L'établissement des
conditions de la paix devait naturellement,
plus que la poursuite commune de la guer-
re, mettre en lumière des divergences d'opi-
nion ; cependant, durant les débats, les
relations cordiales des deux pays ont été
maintenues ; elles ont été consacrées par
une alliance formelle, conclue avec la par-
ticipation des Etats-Unis d'Amérique.
Cette alliance est appelée à fournir la
plu» solide garantie qui puisse être obte-
nue contre le retour d'une agression alle-
mande dans l'avenir ; c'est là une garan-
tie non moins nécessaire à la Grande-Bre-
tagne qu'à la France. C'est une simple ma*
sure de protection. Mais le moment actuel
est particulièrement opportun pour se rap-
peler que la valeur d'une alliance dépend
de l'interprétation donnée par les parties
aux obligations qu'elle comporte. Nous pou-
vons être certains, que la France, avec le
danger à ses portes, ne se relâchera, en
dépit des fluctuations de l'opinion politi-
que, d'aucune précaution, et ne s'abandon-
nera pas aux risques. C'est plutôt à nos
hommes d'Etat et à notre peuple que la
nécessité s'impose de ne jamais perdre de
Vb8 DES
ÙR ^ngeres
ItOE LA GUERRE
N 1300
Mercredi 12 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dm
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
LIIONS ÉCONOMIQUES
) RËGIIVIE DU TRAVAIL
E *îs-UNls
pr - Dans le discours qu'il
les v tlcé lundi
et lUndi Jermer devant l'Institut
"e^ces de New-York, le
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Ylt ^nièï ï1' les industries natio-
'P~ ~ipes appliquer à l'industrie
^°'Pes et W l afPirations politiques
elart/i^cratie co?!S bouleverser les bases
ubliciiie et détruire les seu-
0grp« *es de 1 l'n °rdre> de la liberté et du
ta 3 on est tOPlcrue car le travail
tenir „ en Rnce fort inquiétante a ne
iCnn tendance fort inquiétante à ne
ial ""mpte du Principe fondamen-
elnocratie, , le respect de toute loi
^'■? b]iP vertn H' Un l?li• bre accord. A- cette
NS&Je * aPPaïtilfent , essentiellement les
!es entr *es Patrm
résultarit f (8 ^eSociations collecti-
es Patrons et les employés ou les
(j',,Cef par les tribunaux
Sit?age auxonpiL ® les 7 litiges ont été sou-
i¡:Ofesseùrcornmun accord, 4es paroles du
autre rt, ButJler, donnent à entendre,
part, que l'ancienne et aristocrati-
;>s Ration ri "««strie a fait son
V LA,1«m Se, ,,ian^s »e chefs de l'indus-
trie ne prétend plus aujourd'hui gouver-
Dr, is gouver-
s cqnu, e du « droIt divin » ni au mé-
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t^e yec franchio de choses soit ac-
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Hû modération et de con-
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W s,1PPOSP'i participation commune
- l t
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direction de l'industrie, im sys-
We do Partag&e des bénéfices après at-
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"\1" lIn s 1.. t
travaiiu6 4 arSement suffisant, à
ffi.avec leurs cerveaux
qui travaillent equitable, enfin a ceux
ellt avec leiirs économies, d'un
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AUNIE. MINES
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~ch~~NE' De Munich : La crise
sS'Vrtï.°n dan« i,Allemagne ?, du sud a
iLné liU ces iniilrs derniers à une im-
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pire les mesures prises en vue de porter
remède à la crise.
La navigation du Rhin va être l'objet
d'une réglementation uniqtie pour les dif-
férents pays ; une organisation d'ensemble
mettra fin aux inconvénients indéniables
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d'ensemble sont proposées pour toute l'Al-
lemagne afin que la situation de l'Allema-
gne du sud ne soit pas plus grave que celle
des autres régions. Par exemple, le com-
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vière du nord a dû prescrire l'arrêt de tou-
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les deux derniers jours de la semaine, ven-
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en Bavière, ne circulent pas le dimanche.
L'éclairage au gaz est supprimé, le cou-
rant électrique sera réduit, et même com-
plètement suspendu.
A Munich, le chauffage central ne fonc-
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donc énergiquement pour l'unité de trai-
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pour les foyers domestiques que pour l'in-
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DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
3. 11, matin.
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ETATS-UNIS. - LE SYSTÈME BUDGÉ-
TAIRE [Cf. Bulletin, n° 1.295, page 1, co-
lonne 2]. — La question d'un budget na-
tional aux Etats-Unis dépend largement
d'une commission spéciale chargée de
faire un rapport sur les six bills et les cinq
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grès pendant cette session et de faire une
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plan pratique de budget. Les témoignages
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qui, sans aucun doute, aideront les légis-
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Comme les membres de cette commission
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bien les antécédents parlementaires de la
question, il v a lieu de croire que leurs
propositions seront dans l'ensemble adop-
tées.
Depuis longtemps il est manifeste que
les affaires des Etats-Unis ne sont pas ad-
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du Congrès, les commissions n'ont rien qui
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du gouvernement ou au rapport entre les
dépenses nécessaires et les revenus. Le
Congrès ne fait que recevoir les demandes
des divers Départements au sujet des som-
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dans tous les cas, la somme demandée est
fixée à son chiffre fort et même au-delà. Il
arrive fréquemment qu'un Congrès réduise
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teurs comme favorisant l'économie bien
que ceci soit contre l'intérêt du pays et
prépare des difficultés au Congrès suivant.
De ce système résulte l'extravagance et le
gaspillage.
NEW.YORK HERALD, 6.10.
———
•
POLITIQUE GENERALE
ET, DIPLOMATIE
FRANCE ET GRANDE-BRETAGNE
LE VOYAGE DE M. POINCARE.
Sous le titre : « L'ALLIANCE FRANÇAISE ». -
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coïncide avec l'anniversaire de la conclu-
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la défaite infligée à l'ennemi. Une campa-
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toute autre considération. Au cours des
dernières phrases de la guerre, le maréchal
Foch a exercé le commandement suprême ;
son nom et sa réputation sont honorés en
Angleterre au même titre qu'en France.
Après la fin des hostilités, la Conférence
de Paris fut appelée à régler le sort de
l'Europe et de l'Orient. L'établissement des
conditions de la paix devait naturellement,
plus que la poursuite commune de la guer-
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nion ; cependant, durant les débats, les
relations cordiales des deux pays ont été
maintenues ; elles ont été consacrées par
une alliance formelle, conclue avec la par-
ticipation des Etats-Unis d'Amérique.
Cette alliance est appelée à fournir la
plu» solide garantie qui puisse être obte-
nue contre le retour d'une agression alle-
mande dans l'avenir ; c'est là une garan-
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tagne qu'à la France. C'est une simple ma*
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est particulièrement opportun pour se rap-
peler que la valeur d'une alliance dépend
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aux obligations qu'elle comporte. Nous pou-
vons être certains, que la France, avec le
danger à ses portes, ne se relâchera, en
dépit des fluctuations de l'opinion politi-
que, d'aucune précaution, et ne s'abandon-
nera pas aux risques. C'est plutôt à nos
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