Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 novembre 1919 11 novembre 1919
Description : 1919/11/11 (N1299,T13). 1919/11/11 (N1299,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239336z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
r MINISTERES
Ss DES
S ,®Trangeres
ItD£ LA GU&l\RI!
W 1299
Mardi 11 Novembre 1919
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS économiques
Q MINES
GRANDE BRETAIGNNE - LE PRIX DU
;rjnt Jes chefs travaillistes sont
1 entrevue qu'ils au-
le Premi r - ministre mardi, sur
'11l'e n ^harhnn niere' ils seront en me-
! Prix presenter rni0gr°S&0 réduCti°n SUr
il prix du charbon
est évide-
"t qu'en faisant iles calculs
s1 ^ont 'décides éSW ? aux Communes, sir
tres dnt la fauss biVSe sur des chif-
a aPPar" depuis. 11
R't~t t rorn Pe - n' ,' in estimation du prix
lie d'eTport^ 0n des recettes à
e~ .trelte '-,Oiirce - Le charbon d'expor-
att 6lnt déjà unA moyenne supérieu-
ïâi^6 25
«h Ilre tromnp h ses estima Hons
nS ses estimations
l'rtion oui «0+ m!aintenant dé-
ITlillio e 600.000 tonnes par semame, ou
Ji JI S'est trPar an
1 ~-e~; 1 les chefs travail-
-^'Urî8 Se® êsti^aiia'ftr10 ns sur les dépen-
~~au. ~i- les dépen-
t\a.P]ÎNn tentanl tses mineurs au
\S\ pretse-ntants des mineurs au
ent , a declarer hier que sir Auck-
en calculant à fmf'-??;000 fe déficit
teHir „ il l'a fait, a éva-
tt e ^.OOO mIneurs démobilisés,
mPte
H■H t i ajoiif M H de leur production. Ceci
~~Hart~ -réduit le défi-
a 2 «h 10 ri p,ar tonne. Une au-
à ,au de 1 sh. 3. d. est à ajoute!r,
à 1& tentalttilo°n n de la production.
« DAILY MAIL, 8.11.
CHEMINS DE FER
GE LA SUSPENSION DES
'V^Ev^ ^'AGEURS R SUSPENSION DES
Vllr e qUi - OïAGEUES, - Bien que cette me-
et r 1e la Period du 5 au 15 no-
>WÎ P d Lout
vn impossible, at-
'beN. et dlnd(-ment u^ge- lmPossible, at-
NVo î IltSet supprime toute
il'Isa t'O lus Pncore qu'aux
lie Ilite on ne saurait blâ-
IttAtr¡e ne nf0nn'aîtra 0 ^Vein?ment. Per-
radieoi S 0 1 ers. mesures
rLVitain^ J'eiïw d'a^treCmSont
en charh! b°n î?°yen d'assurer justifiées
1, .Illoyen d'assurer le
qêtr rf d'apporter
V--. de terret d'apporter
'NûtVeî- ais> si villes dans la
mais si on demande au public
!f V^eÏ! d l11elsure telle. qu'on n'en
er 0. aussi il faut quie
PIR~4v~e la tn, Se capable d'abor
la même energle avec la même
eur les veritable cause du mal. On
^t Va rendnciPale dîfS s du maI- On
~e , enient a causes est le
de repa-
Ill~ ar>i - I"t' ent Le plus inquié-
lR'ouvert menta1' ce n'est
~~I' 0tict de 10 jours mais
tétah?Ue''Tnêmp apres cette date,
1tl lrains ls. plu« jusnn y? a nouvel ordre »
que
S qUe Cjur°n L néeessaires. Tl faut
lbîe> • esolu de réduire
1 te ce cc Jusqu'à nouvel or-
dre » par d'énergiques mesures en vue
d'activer les travaux de réparation.
BERLINER TAGEBLATT, 2.11 matin.
MARINE MARCHANDE
ITALIE. — Des instruments agricoles
et des instruments navals, diversement
combinés, ont été choisis comme symiboies
disti nie tifs des listes de candidats, qui, en
se combattant dans le domaine politique,
seimibilaient tous également animés, à en
juger par leurs iprogrammes, du plus vif
désir de favoriser par tous les moyens, l'a-
gricutiture et l'industrie nationales.
En mettant de côté toute considération
de parti, il ifaut se réjouir de ce symptôme
qui semble nous démontrer qu'après une si
longue Ipériodle d'insouciance, pour ne pas
dire plus, la conscience publique s'est en-
fin persuadée que notre pays ne saurait
trouver ses meilleurs éléments de prospéri-
té et de progrès que dans la terre déchirée
par le soie et dans la mer labourée par les
proues agiles.
L'histoire démontre que le travail de
la terre et l'exploitation de l'a mer furent
toujours, pour les raices italiennes, deux
sources de richesse et de puissance.
.L'Agriculture et la marine, complétées
par une industrie productrice qui saura
intélligemiment mettre à profit toutes les
ressources de notre sol et de notre sous-
sol, toutes nos forces hydrauliques, l'expé-
rience et l'adresse de nos artisans ; ces
deux forces doivent aujourd'hui, plus en-
core que jadis, être des facteurs de prospé-
rité et de puissance, ce qui signifie d'in-
dépendance économique et, par consé-
quent, politique.
Négligeons aujourd'hui agriculture
pour ne nous occuper que de la marine
marchande, notre tourment aujourd'hui,
notre espérance dans l'avenir.
La grande guerre a surabondamment
démontflé que la richesse et lia puissance
économique et militaire d'un peuple,
étaient directement proportionnées aux
moyens dont il dispose pour dominer les
voies maritimes: et que l'Italie, nation ma-
ritime par excellence, a besoin d'un vaste
programme de labeur et d'audace pour
intensifier son trafic maritime et tirer de
sa situation géographique exceptionnel-
le, le plus grand rendement. Mais, en con-
sidérant notre situation actuelle, nous de-
vons malheureusement avouer que l'Ita-
lie, roportionnelleiment à sa population,
au développement de ses côtes, et aux nom-
breuses colonies de ses nationaux répan-
dues par le monde, possède la marine mar-
chande la plus faible et la plus pauvre de
toutes les nations.
Aivant da iguerre. nous possédions 949
vapeurs, d'âge vénérable ; leur fabrication
remontait en moyenne à vingt ans, et ils
représentaient ensemble 1.958.830 tonnes
brutes et 933.156 tonnes nettes. 206 de ces
bateaux c'est-à-dire 27 0/0), n'avaient que
dix ans ou moins ; 220 (c'est-à-dire 32 0/0)
comptaient lit à 20 ans d'existence : enfin
463 (c'est-à,-dire 41 0/0), comptaient plus de
20 ans, et aspiraient plus à la retraite
qu'à la continuation de leur activité.
Durant la guerre, ce total s'accrut de
701.051 tonnes brutes, ou 314.248 tonnes de
cargaison, réparties comme suit :
Bateaux séquestrés 376.936 tonnes brutes,
160.703 tonnes nettes ;
Bateaux construits, 211.413 tonnes bru-
tes, 108.401 tonnes nettes ;
(Bateaux achetés à l'étranger, 112.703 ton-
nes brutes, 45.144 tonnes nettes.
Total, 701.052 tonnes brutes, 314.248 ton-
nes nettes.
Mais nous perdîmes il.231.956 tonnes bru-
tes, égales aux 58 0 0 de notre tonnage,
c'est-à-dire que nous fûmes frappés plus
durement que la France et l'Angleterre,
qui perdirent respectivement les 42,63 0/0
et les 30.44 0/0 de leurs navires.
Mais les gouvernements d'Angleterre et
de France recohstruisaient assidûment,
tandis que le nôtre étranglait toute initia-
tive par le fameux décret Villa. Son effet
funeste fut que, pendant la guerre, on ne
construisit point de bateaux, sauf un très
petit nombre dû à des énergies indivi-
duelles.
Aujourd'hui, nous ne possédons même
pas 600.000 tonnes brutes (le chiffre exact
est 531.736), tandis qu'il nous en faut 3
millions 800.000 pour nos importations. Nous
ne pouvons nous procurer les 3 millions
200.000 tonnes qui nous manquent, pour
faire face aux nécessités les plus réduites
de nos importations, qu'en passant sous
les fourches caudines des armateurs étran-
gers. Nos besoins, rien que de matières
premières, atteignent 19 millions de ton-
nes distribuées comme suit :
Tonnes
Charbon 12. ooo. MO
Blés et Céréales 4.0001000
Huile minérale 500.000
Métaux et minéraux 1.500.000
Coton et autres tissus., 500.000
Nitrates., phosphates, etc. 500.000
Total 19.000.000
Les trois quarts de ces chiffres de ton-
nage sont transportés par des bâtiments
étrangers. Des 1.867 vaisseaux entrés
dans Inos ports, de juillet en novambine
1918, et représentant 7.660.000 tonnes,
seulement 664 bâtiments représentant 1
million 960.000 tonnes (25 0/0 du total)
étaient italiens. En conséquence, nous
Payoris annuellement à (L'étranger plus de
2 milliards en or, et, (du début de la guerre
jusqu'à présent, nous avons déboursé à
peu près 10 milliards pour le plus grand
bénéfice des armateurs étrangers.
Comme -nos besoins augmentent toU/-
jours, on peut affirmer sans exagération
que, si l'on s'obstine dans le système en
vigueur, les frets s'élèveront bientôt de 3
milliards que nous ne serons pas capables
de payer. Pour prouver notre assertion, il
suffit de dire que, tandis que, de juillet
a novembre 1915, 30 0/0 des navires entrés
dans nos ports, battaient notre pavillon,
cette proportion s'abaissa encore et ne fut
que de 27,7 0/0 dams le premier semestre
de 119.19 ; 60,6 0/0 des vaisseaux étaient al-
Ss DES
S ,®Trangeres
ItD£ LA GU&l\RI!
W 1299
Mardi 11 Novembre 1919
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS économiques
Q MINES
GRANDE BRETAIGNNE - LE PRIX DU
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1 entrevue qu'ils au-
le Premi r - ministre mardi, sur
'11l'e n ^harhnn niere' ils seront en me-
! Prix presenter rni0gr°S&0 réduCti°n SUr
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"t qu'en faisant iles calculs
s1 ^ont 'décides éSW ? aux Communes, sir
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R't~t t rorn Pe - n' ,' in estimation du prix
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H■H t i ajoiif M H de leur production. Ceci
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NVo î IltSet supprime toute
il'Isa t'O lus Pncore qu'aux
lie Ilite on ne saurait blâ-
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en charh! b°n î?°yen d'assurer justifiées
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qêtr rf d'apporter
V--. de terret d'apporter
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PIR~4v~e la tn, Se capable d'abor
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gricutiture et l'industrie nationales.
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fin persuadée que notre pays ne saurait
trouver ses meilleurs éléments de prospéri-
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par le soie et dans la mer labourée par les
proues agiles.
L'histoire démontre que le travail de
la terre et l'exploitation de l'a mer furent
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sources de richesse et de puissance.
.L'Agriculture et la marine, complétées
par une industrie productrice qui saura
intélligemiment mettre à profit toutes les
ressources de notre sol et de notre sous-
sol, toutes nos forces hydrauliques, l'expé-
rience et l'adresse de nos artisans ; ces
deux forces doivent aujourd'hui, plus en-
core que jadis, être des facteurs de prospé-
rité et de puissance, ce qui signifie d'in-
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quent, politique.
Négligeons aujourd'hui agriculture
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La grande guerre a surabondamment
démontflé que la richesse et lia puissance
économique et militaire d'un peuple,
étaient directement proportionnées aux
moyens dont il dispose pour dominer les
voies maritimes: et que l'Italie, nation ma-
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vons malheureusement avouer que l'Ita-
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brutes et 933.156 tonnes nettes. 206 de ces
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dix ans ou moins ; 220 (c'est-à-dire 32 0/0)
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463 (c'est-à,-dire 41 0/0), comptaient plus de
20 ans, et aspiraient plus à la retraite
qu'à la continuation de leur activité.
Durant la guerre, ce total s'accrut de
701.051 tonnes brutes, ou 314.248 tonnes de
cargaison, réparties comme suit :
Bateaux séquestrés 376.936 tonnes brutes,
160.703 tonnes nettes ;
Bateaux construits, 211.413 tonnes bru-
tes, 108.401 tonnes nettes ;
(Bateaux achetés à l'étranger, 112.703 ton-
nes brutes, 45.144 tonnes nettes.
Total, 701.052 tonnes brutes, 314.248 ton-
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Mais nous perdîmes il.231.956 tonnes bru-
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c'est-à-dire que nous fûmes frappés plus
durement que la France et l'Angleterre,
qui perdirent respectivement les 42,63 0/0
et les 30.44 0/0 de leurs navires.
Mais les gouvernements d'Angleterre et
de France recohstruisaient assidûment,
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duelles.
Aujourd'hui, nous ne possédons même
pas 600.000 tonnes brutes (le chiffre exact
est 531.736), tandis qu'il nous en faut 3
millions 800.000 pour nos importations. Nous
ne pouvons nous procurer les 3 millions
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faire face aux nécessités les plus réduites
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gers. Nos besoins, rien que de matières
premières, atteignent 19 millions de ton-
nes distribuées comme suit :
Tonnes
Charbon 12. ooo. MO
Blés et Céréales 4.0001000
Huile minérale 500.000
Métaux et minéraux 1.500.000
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1918, et représentant 7.660.000 tonnes,
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million 960.000 tonnes (25 0/0 du total)
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Payoris annuellement à (L'étranger plus de
2 milliards en or, et, (du début de la guerre
jusqu'à présent, nous avons déboursé à
peu près 10 milliards pour le plus grand
bénéfice des armateurs étrangers.
Comme -nos besoins augmentent toU/-
jours, on peut affirmer sans exagération
que, si l'on s'obstine dans le système en
vigueur, les frets s'élèveront bientôt de 3
milliards que nous ne serons pas capables
de payer. Pour prouver notre assertion, il
suffit de dire que, tandis que, de juillet
a novembre 1915, 30 0/0 des navires entrés
dans nos ports, battaient notre pavillon,
cette proportion s'abaissa encore et ne fut
que de 27,7 0/0 dams le premier semestre
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