Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 novembre 1919 06 novembre 1919
Description : 1919/11/06 (N1295,T13). 1919/11/06 (N1295,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393329
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINIS, ERus
", nRS
ItOj /TRANGERES
^J>UERRE
1 IN' , 1295
Jeudi 6 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits 3L
0, Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTiONS ÉCONOMIQUES
11'4 tvlARINE MARCHANDE
,(e SALVATORE ORLANDO,
jiro at de l'Union Libérale de Ligurie, a
SteS ^etiS' un discours au sujet
chi^l 0Urd'hui î italienne, qui est
nes, cb.auJ°Ur:d'hui à liIl seul million de ton-
du "Iriage negligeablE\ dans les 45 millions
Ell e age. Illondial.. les 45 millions
r&ex Soir,
Sv^n^tité de tonnage dont
Sanï (i^venfe Orlando dIt qu'il
serait ln d Vouloir le Proportionner aux
avp* >n°us hJnrnl Ie Proportionner aux
Ses à
- Contentons-nous
qUelles de nous procurer le maximum au-
ove n8 do-nt nous disposons nous
friïiettemîî Aspirer (f Il croit très pratique
! «o^graS
,^1itaHe devrait
J1 cinfrdS1 /accroitre" sa marine mar-
q~. Ici ci e e deux Illillions de tonnage brut,
cinq à six ans ces deux millions brut
prendraient 200.000 tonnes de transatlanti-
~eil tonnes d? cargos (tramps)
'Jthdu tonnage nécessaire, à créer des
ligne 8 réb 4ieres là où il nous sera
er notre commerce.
es xm°Ven«
ef pour recons-
lre ® mariiie ^n? arC^ ^a?lde' l'orateur
aCi tequ'one peut naS lnterdire complè-
eau s'lllterdire complè-
"ôh?^ les achats à t fidi ! anger' mais que le
veill prog rarnnie devr a être- p-rinelpale-
Cte ,Csr°§ramnl?ra ?tre princIpale-
W Pas. !°n de la mat!?01'011 indigène.
n d-e la matière premlere ne se
Vffet' si no, tr-e cessions de cons-
n°Vriers dp* de cons-
des chantiers et leurs
'vîw eUrg eraient for^ d émigrer. Et il
•i r.-^ieuY itra^Porter la matière premIère,
sMr la ?atlere Première
se trouve la main-œuvre, que de
le .t'ent les ^ette> rnain-d ®?vre là' où se
Oe ^sont ^^res s [Iremières. L'Italie et
s les
Xi$^Point de vue lllêmes conditions.
és on
b tCC, Irit - vu e, ces deux pays sont
Vp
que T ateaux plus importants pro-
'^i0^Vles sie-pr°gram»?n~& l'Angleterre et
e. ti « .PrOgra nlule de constructions
~~i celui df r Po constructions
!'•» iVaient ?i-encore de Cavour et de Brin,
s'ils vivaient encore. Nous pourrions aisé-
ïr Ces S~ en six ans les 2 millions
l1414t CO]UStr en six ans, s 2 millions
Nceîan<%nPtîSsaires ivE5fta' t d°it interve-
lere Ineilt rnai8 ne doit pas s'im-
(~ler dIn 8 l' ,Id rnrist-ration de l'industrie
Co ons navales.
Tdblu sera' sn-
Jo^af wNAYIRES ALLE-
tr Lus NAVIRES ALLE-
le journal do Commercio [de
[do de Janeirol], a publié la note suivante •
°?S et fait des re-
av*Hfr.le l £ ije^ t des navires allemands
5îlCS *Vn a Pendf>dem^i? guerre Avec
Dt,a ga de andé si nous par-
249 000 T8 ces unités
dont re pré~er, nt 249 OW tonnes ont été
soirement louées à la France pour 110
coSne 0rPorî Cs> les 1R restantes demeu-
or cette au LloYd bp^silien ; on
8-OMrne de 38.000
v l6ts auparavant
! jet btldeet des recettes.
cet ordre et de nature aussi
délicate devraient échapper à notre habi-
tuelle impatience, surtout lorsque l'on sait
que le Gouvernement ne s'est pas désinté-
ressé de la question, objet principal de la
sollicitude du chef de la délégation du Bré-
sil à la Conférence de la Paix. On ne ré-
sout pas, on ne liquide pas des affaires de
cette importance par' le trait de plume d'un
« reporter » inquiet d'en connaître le der-
nier mot.
Nous pouvons complètement tranquilliser
nos lecteurs au sujet de la prompte et heu-
reuse terminaison de cette affaire impor-
tante, et nous n'avons pas besoin pour cela
d'entrer dans des détails que nous connais-
sons et qui font grandement honneur au
tact, à la fermeté et à la clairvoyance du
négociateur brésilien. La simple manière
dont s'est conduite à Versailles notre am-
bassade dans la tractation de cet accord et
d'autres qui la touchaient de plus près indi-
que clairement qu'il n'y a aucun motif de
crainte ou d'inquiétude. Les intérêts légiti-
mes du Brésil ont été habilement et énergi-
quement défendus et les raisons que nous
avons présentées n'ont pas manqué d'être
entendues et ont toujours prévalut Ces inté-
rêts ne s'y sont pas présentés isolément, et
devaient être envisagés dans un ensemble
d'autres intéressant également divers pays
alliés, d'où nécessité d'arrangements laté-
raux et de combinaisons ultérieures qui de-
mandent du temps et exigent un examen
approfondi. Toutefois, l'essentiel est fait et
nous n'avons que des motifs de confiance
dans une issue favorable, d'autant plus
qu'il est certain que dans la pire des hypo-
thèses, nous ne demeurerons pas seuls,
nous ne nous sentirons pas isolés dans
notre juste revendication et notre droit in-
déniable.
Le chef de l'ambassade a commencé très
logiquement par ne pas consentir à ce que
la Conférence mêlât, les deux questions, du
café et des navires ; et il a si bien manœu-
vré dans, ce sens que toutes deux sont en
principe catégoriquement résolues dans le
traité du 28 juin, la première dans le dispo-
sitif indiscutable de l'article 203 et' la se-
conde dans la section IV de la partie X qui
contient les clauses économiques: »
COMMERCIO DO PORTO, 18.10.
COMMERCE EXTÉRIEUR
LES IMPORTATIONS JAPONAISES EN
GRANDE - BRETAGNE. — Réponse de
SIR AUCKLAND GEDDES, ministre du commer-
ce. Séance de la Chambre des Communes du
3.11.
La valeur totale des produits manufactu-
rés japonais importés en Grande-Bretagne
s'élevait en 1914 à £ 2.696.000: elle a atteint
en 1918 le chiffre de £ 15.270.947.
DAILY TELEGRAPH, 4.11.
FINANCES
ETATS-UNIS. — LE SYSTÈME BUDGÉTAIRE :
De Washington : Il existe à peu près au-
tant de notions au sujet de la forme exacte
à donner à un système budgétaire national
qu'il y a de représentants et de sénateurs
sachant ce qu'est au juste un budget. C'est
là une des principales raisons pour lesquel-
les le Congrès n'a pas encore établi une
Commission du budget. Une autre raison
c'est que le public ne s'intéresse pas beau-
coup à la question, mais se contente de
laisser marcher les choses comme elles le
font depuis des générations. Mais le jour
où les contribuables, et même ceux qui ne
paient pas l'impôt direct sur le revenu,
mais qui se plaignent de la cherté actuelle
de la vie, se mettront en tête qu'un bon sys-
tème budgétaire contribuera bien plus vite
que toute autre mesure à améliorer la situa-
tion en permettant de diminuer les, impôts,
on peut être certain que le Congrès agira.
D'une façon générale, les nombreux pro-
jets pour la constitution d'un budget oscil-
lent autour de trois idées principales. L'une
consiste à créer un budget préparé par l'Exé-
cutif, ce qui revient à rendre le Président
des Etats-Unis responsable en dernier res-
sort de toules les dépenses faites par le
Gouvernement, en le chargeant du soin de
veiller à ce qu'elles ne dépassent pas les
recettes. Les deux autres consistent à avoir
un budget soumis par la Trésorerie ou un
budget élaboré par le Congrès.
Dans le cas d'un budget préparé par l'Exé-
cutif, il n'est pas question de faire faire le
travail par le Président en personne. L'idée
est de lui fournir un personnel expert et
permanent. Tous les membres du Cabinet et
les chefs de service soumettraient leurs
devis à ce personnel du budget, qui de son
côté les étudierait, mettrait dans la ba-
lance les demandes rèspectives des divers
services, en comparerait l'urgence avec le
montant des disponibilités. Le Président se-
rait chargé de trancher les difficultés qui
s'élèveraient entre les membres du Cabinet
et les experts du budget. Puis, le Congrès
assemblé, le Président viendrait lui sou-
mettre le budget de l'exercice — stipulant
les sommes à dépenser et leur destination.
Ce système rendrait le Président respon-
sable de l'économie nationale tout comme,
en Angleterre, le Premier Ministre ou le
Premier Lord de la Trésorerie est respon-
sable du programme fiscal du Gouverne- »
ment.
Puis, après avoir été agréé par le Conseil
du budget du Président, et celui-ci en en-
dossant la responsabilité dans tous ses dé-
tails, le budget des dépenses et des revenus
serait encore soumis à la critique du Con-
grès.
D'après la constitution, on ne peut en-
lever au Congrès le pouvoir exclusif de fixer
le montant des crédits à voter, de sorte
qu'il lui serait toujours loisible de voter des
crédits plus importants que ceux prévus
dans le budget. A leur tour. les experts
du budget présenteraient les objections qu'il
pourrait y avoir à cette augmentation de
dépenses. Mais comme les membres du Ca-
binet et les chefs de service sont nommés
par le Président, et que le Président aurait
déjà approuvé les décisions de la Commis-
sion du budget, les chefs de service y re-
garderaient à deux fois avant que de pré-
senter des demandes de crédits supplémen-
taires.
Lorsque le Président Taft développa de-
", nRS
ItOj /TRANGERES
^J>UERRE
1 IN' , 1295
Jeudi 6 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits 3L
0, Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTiONS ÉCONOMIQUES
11'4 tvlARINE MARCHANDE
,(e SALVATORE ORLANDO,
jiro at de l'Union Libérale de Ligurie, a
SteS ^etiS' un discours au sujet
chi^l 0Urd'hui î italienne, qui est
nes, cb.auJ°Ur:d'hui à liIl seul million de ton-
du "Iriage negligeablE\ dans les 45 millions
Ell e age. Illondial.. les 45 millions
r&ex Soir,
Sv^n^tité de tonnage dont
Sanï (i^venfe Orlando dIt qu'il
serait ln d Vouloir le Proportionner aux
avp* >n°us hJnrnl Ie Proportionner aux
Ses à
- Contentons-nous
qUelles de nous procurer le maximum au-
ove n8 do-nt nous disposons nous
friïiettemîî Aspirer (f Il croit très pratique
! «o^graS
,^1itaHe devrait
J1 cinfrdS1 /accroitre" sa marine mar-
q~. Ici ci e e deux Illillions de tonnage brut,
cinq à six ans ces deux millions brut
prendraient 200.000 tonnes de transatlanti-
~eil tonnes d? cargos (tramps)
'Jthdu tonnage nécessaire, à créer des
ligne 8 réb 4ieres là où il nous sera
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lre ® mariiie ^n? arC^ ^a?lde' l'orateur
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eau s'lllterdire complè-
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veill prog rarnnie devr a être- p-rinelpale-
Cte ,Csr°§ramnl?ra ?tre princIpale-
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sMr la ?atlere Première
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le .t'ent les ^ette> rnain-d ®?vre là' où se
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Xi$^Point de vue lllêmes conditions.
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!'•» iVaient ?i-encore de Cavour et de Brin,
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(~ler dIn 8 l' ,Id rnrist-ration de l'industrie
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le journal do Commercio [de
[do de Janeirol], a publié la note suivante •
°?S et fait des re-
av*Hfr.le l £ ije^ t des navires allemands
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249 000 T8 ces unités
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Nous pouvons complètement tranquilliser
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d'entrer dans des détails que nous connais-
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que clairement qu'il n'y a aucun motif de
crainte ou d'inquiétude. Les intérêts légiti-
mes du Brésil ont été habilement et énergi-
quement défendus et les raisons que nous
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devaient être envisagés dans un ensemble
d'autres intéressant également divers pays
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mandent du temps et exigent un examen
approfondi. Toutefois, l'essentiel est fait et
nous n'avons que des motifs de confiance
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qu'il est certain que dans la pire des hypo-
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notre juste revendication et notre droit in-
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principe catégoriquement résolues dans le
traité du 28 juin, la première dans le dispo-
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conde dans la section IV de la partie X qui
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COMMERCIO DO PORTO, 18.10.
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Commission du budget. Une autre raison
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font depuis des générations. Mais le jour
où les contribuables, et même ceux qui ne
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on peut être certain que le Congrès agira.
D'une façon générale, les nombreux pro-
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consiste à créer un budget préparé par l'Exé-
cutif, ce qui revient à rendre le Président
des Etats-Unis responsable en dernier res-
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veiller à ce qu'elles ne dépassent pas les
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un budget soumis par la Trésorerie ou un
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Dans le cas d'un budget préparé par l'Exé-
cutif, il n'est pas question de faire faire le
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en Angleterre, le Premier Ministre ou le
Premier Lord de la Trésorerie est respon-
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Puis, après avoir été agréé par le Conseil
du budget du Président, et celui-ci en en-
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tails, le budget des dépenses et des revenus
serait encore soumis à la critique du Con-
grès.
D'après la constitution, on ne peut en-
lever au Congrès le pouvoir exclusif de fixer
le montant des crédits à voter, de sorte
qu'il lui serait toujours loisible de voter des
crédits plus importants que ceux prévus
dans le budget. A leur tour. les experts
du budget présenteraient les objections qu'il
pourrait y avoir à cette augmentation de
dépenses. Mais comme les membres du Ca-
binet et les chefs de service sont nommés
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déjà approuvé les décisions de la Commis-
sion du budget, les chefs de service y re-
garderaient à deux fois avant que de pré-
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