Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 novembre 1919 05 novembre 1919
Description : 1919/11/05 (N1294,T13). 1919/11/05 (N1294,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239331w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
W -
tIN 'SIE n F,.S
4, DES
HTop ,ÊTrANGERES
^GUERRE
------
N° 1294
Mercredi 5 Novembre 1919
BUlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque
; QUESTIONS JHLITAIRES
&No,n ORGANISA TION
? iJr,e séaîSi A*MEE ALLEMANDE.-
une seance du Conseil d'empire, le
rapporteur a fait d'importantes communica-
Sur le Drnîot
1de budget pour l'armée
ao0Urantes na ? budget de 1914 les dé-
Ur armée> étaient d'en-
ter aiii Allions n6 mark ; il faut comp-
UOO avpn une dépense d'environ
^crni?1 ^°ns r a raison principale de cet
Issern ent est l'élévation des soldes et
déevé dp Jî rmei?tation. On prévoit
rtenients
le dé Parteincrlts ministère de la Guerre:
le se rvice Central î service du personnel,
Et groupes, le service
le service de l'artil-
4^e.En?utre il y aura une section sanitaire
a]lo Pecticm ravitaillement. L'ar-
6e aile ande cornprendra, à l'avenir, 63
au lieu de 600 avant la guerre, 7
'8 de génie (au lieu de 14), 79 esca-
(i î sPî»raHu Heu de T ,
d'après le traité de paix, qu'une seule auto-
d'après ?mplètement Il ne peut y avoir ,
le ministère d'Empire pour la
que, re m ichswehrmT™,st/ rium)- Les 45
^a(les 'ÏL^istanes Pour répondre
i!Jent' P0ur répondre
à i^trariSf ^ées 011 dissoutes.
44~ I"vl STFaELISCHE ZEITUNG,
24-10, midi.
QUESTIONS économiques
--
™ * p™
1)'C* e ~,v - ~or On a pu'décou-
JW^bot n m- C'est ]1a î Profiteur italien. Le
Qnte-Aliah profiteur italien. Le
4t 1) 'nle- li T1 est arrivé ici au-
^tr amenant parmi
q% d'l le
%t; s'ét £ ?I\ TJplusieurs centai-
, s'étaient hâtés de revenir
S® d S i' ?i ant Quw
q à la signature de l'ar-
0 cluel(ïues milliers
W.îS'a ^tre. ns y vivrait. dans un grand
&l11éric es promoteurs de la VIe
chèr aiï*éril! • *es urnm 4 apprendre.
ndrI
$> , y^T'RER'2M-
It 1'«monétisation DES
es revues économiques
1 ~iir \Ii à i«^ quotiri;J S1*! commencent au-
m l^iïi Se jeter 1 e cri alarme au su j et de
eUP8 moi?ciiale, au sujet de
N 2ia ^nSîSUr lèm!il^Vroduit- depuis
t~r Dis s prix du métal argent.
1 tvp ~W que vaalîaaiitt lonce (31,13 gram-
IVi S Pfs^e à 63,8 pence
e de Londres. Comme le prix
qu, 011 avait adopté pour
établir les systèmes monétaires modernes
était de 60,81 pence l'once, il en résulte
qu'aujourd'hui les monnaies d'argent ont
une valeur métallique supérieure à leur va-
leur nominale. Le rapport de l'argent à l'or
n'est plus maintenant de 1 à 15 pence et
demie comme auparavant.
Le danger d'un pareil déséquilibre de va-
leur est que les pays restent sans monnaies
divisionnaires et que l'argent en circulation
s'enfuit vers les ateliers des orfèvres.
En France, on a promulgué une loi spé-
ciale pour punir d'une amende de 5.000 fr.
et de six mois de prison ceux qui fondent
la monnaie d'argent.
Au Maroc, pour éviter pareil inconvé-
nient avec la monnaie indigène, appelée
« hassani », il a été décrété que cette mon-
naie ferait prime de 40 sur les francs.
En Angleterre, on étudie des mesures de
précaution, attendu que l'Inde et la Chine
consomment chaque jour une plus grande
quantité d'argent et que la production de ce
métal n'augmente pas..
En Espagne, le problème se pose d'une
façon très distincte. En raison de la situa-
tion privilégiée qu'occupe la peseta sur ce
marché international, ce n'est pas une affai-
re avantageuse de prendre de la monnaie es-
pagnole d'argent et de la transporter à Lon-
dres pour la changer contre des livres-pa-
pier, comme cela se produit pour la mon-
naie française, italienne ou anglaise. En
outre, l'Espagne possède une telle sura-
bondance d'argent monnayé que ce serait
pour nous un bien d'arriver sans frais à le
démonétiser et exporter quelques millions
de pesetas.
Il est certain que le stock d'argent de la
Banque a diminué pendant les années de
la guerre de quelques centaines de millions
de pesetas et il est même possible qu'il con-
tinue à diminuer, mais ce sera uniquement
parce que l'élévation générale des prix
exige chaque jour une plus grande quantité
de monnaie en circulation, aussi bien en
argent qu'en billets et aussi à cause de
l'exportation qui se fait au Maroc, où l'on
continue à se servir de cette monnaie.
Le seul point qui touche aux intérêts géné-
raux du pays, c'est que l'on démonétise
l'excès d'argent monnayé et que, si possi-
ble, il n'en coûte rien au Trésor public. Les
circonstances monétaires du marché sem-
blent nous favoriser sur ce point, mais il
ne convient pas d'être trop optimistes et de
croire que la démonétisation puisse être
une source de profits, Si l'opération vient
à donner des bénéfices, ce n'est pas l'Etat
qui recueillera ce gain, mais la Banque
d'Espagne qui possède l'argent en excès.
Ce qu'il faut éviter c'est que l'exportation
se fasse sans avoir préalablement détruit
l'empreinte espagnole, afin qu'elle ne puisse
donner lieu à un second négoce plus tard
en réintégrant le sol national et en pesant
sur la situation économique du pays.
Changer de l'argent pour de l'or ne va
pas être aussi facile que quelques-uns le
supposent, parce que le métal-argent n'est
pas le seul qui augmènte de valeur et que
le métal-or cote déjà à Londres 99 shillings
et 2 pence.
Il est plus urgent que jamais de prépa-
rer notre Hôtel des Monnaies à remplir ses
fonctions naturelles et de songer à une
abondante démonétisation de l'argent, at-
tendu que son prix, dans un temps
qui n'est pas éloigné, décroîtra plus rapi-
dement que celui de l'or. La perte de mon-
naies divisionnaires que déplorent aujour-
d'hui les autres nations, sera pour nous un
bénéfice imprévu. On ne doit pas en laisser
perdre l'occasion.
EPOCA [de Madrid], 31.10
PRIX DE LA VIE
ETATS-UNIS. — UN RAPPORT DU CONSEIL
DE LA DÉFENSE NATIONALE : De Washington :
Les conclusions du Conseil de la Défense ,
Nationale [concernant la vie chère et les
difficultés économiques] ont été rendues pu-
bliques dans une déclaration faite aujour-
d'hui. Le document porte la signature : du
Secrétaire de la guerre, Baker, président
du Conseil, uu Secrétaire de la Marine Da-
niels, du secrétaire de l'Intérieur Lane, du
secrétaire de l'Agriculture Houston, du se-
crétaire du commerce Redfield, du secré-
taire du travail Wilson, et de B. Clarkson,
directeur du Conseil. En voici le texte :
« Au public. Le Conseil de la Défense Na-
tionale des Etats-Unis, composé des secré-
taires de la Guerre, de la Marine, de l'In-
térieur, de l'Agriculture, du Commerce et
du Travail, a fait une étude approfondie
du problème de la cherté de la vie. Il a
abouti aux conclusions suivantes : la puis-
sance de production du pays n'a pas fourni
son plein rendement depuis l'armistice.
Trop peu de denrées et en particulier de
celles qui répondent aux besoins primor-
diaux de la vie ont été produites : quel-
ques-unes même de ces denrées ont été re-
tenues en dehors des marchés et enlevées
par conséquent à la population. La cherté
de la vie est due en partie à l'inévitable
gaspillage de la guerre et à l'augmenta-
tion de la monnaie et du crédit. Il y a eu
un considérable excès de profits réalisé
consciemment et inconsciemment. Le Con-
seil croit que les remèdes à apporter à la
situation sont les suivants : produire da-
vantage et produire les denrées en propor-
tion des besoins de la population. Suppri-
mer les profits excessifs et mettre une terme
aux resserres inutiles. Appliquer avec ener-
gie les lois actuelles et édicter rapidement
d'autres lois nécessaires pour prévenir et
punir les bénéfices excessifs et les resser-
res non justifiées. Organiser une entente
plus étroite et un meilleur système pour la
distribution des denrées et leur envoi aux
marchés. Tenir le producteur et le con-
sommateur exactement au courant des den-
rées les plus réclamées et des approvision-
nements dont on peut disposer, de telle
sorte que la production puisse aller au de-
vant des besoins de la nation. Ce sont les
denrées, et non l'argent, qui constituent les
moyens d'existence. L'amélioration du bien-
être est impossible sans la production d'une
grande quantité de denrées. On ne peut pas
consommer quand on n'a pas produit. Vers
la fin de la guerre, nos Alliés se trouvèrent
tIN 'SIE n F,.S
4, DES
HTop ,ÊTrANGERES
^GUERRE
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N° 1294
Mercredi 5 Novembre 1919
BUlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque
; QUESTIONS JHLITAIRES
&No,n ORGANISA TION
? iJr,e séaîSi A*MEE ALLEMANDE.-
une seance du Conseil d'empire, le
rapporteur a fait d'importantes communica-
Sur le Drnîot
1de budget pour l'armée
ao0Urantes na ? budget de 1914 les dé-
Ur armée> étaient d'en-
ter aiii Allions n6 mark ; il faut comp-
UOO avpn une dépense d'environ
^crni?1 ^°ns r a raison principale de cet
Issern ent est l'élévation des soldes et
déevé dp Jî rmei?tation. On prévoit
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le dé Parteincrlts ministère de la Guerre:
le se rvice Central î service du personnel,
Et groupes, le service
le service de l'artil-
4^e.En?utre il y aura une section sanitaire
a]lo Pecticm ravitaillement. L'ar-
6e aile ande cornprendra, à l'avenir, 63
au lieu de 600 avant la guerre, 7
'8 de génie (au lieu de 14), 79 esca-
(i î sPî»raHu Heu de T ,
d'après le traité de paix, qu'une seule auto-
d'après ?mplètement Il ne peut y avoir ,
le ministère d'Empire pour la
que, re m ichswehrmT™,st/ rium)- Les 45
^a(les 'ÏL^istanes Pour répondre
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à i^trariSf ^ées 011 dissoutes.
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24-10, midi.
QUESTIONS économiques
--
™ * p™
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Qnte-Aliah profiteur italien. Le
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q% d'l le
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N 2ia ^nSîSUr lèm!il^Vroduit- depuis
t~r Dis s prix du métal argent.
1 tvp ~W que vaalîaaiitt lonce (31,13 gram-
IVi S Pfs^e à 63,8 pence
e de Londres. Comme le prix
qu, 011 avait adopté pour
établir les systèmes monétaires modernes
était de 60,81 pence l'once, il en résulte
qu'aujourd'hui les monnaies d'argent ont
une valeur métallique supérieure à leur va-
leur nominale. Le rapport de l'argent à l'or
n'est plus maintenant de 1 à 15 pence et
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Le danger d'un pareil déséquilibre de va-
leur est que les pays restent sans monnaies
divisionnaires et que l'argent en circulation
s'enfuit vers les ateliers des orfèvres.
En France, on a promulgué une loi spé-
ciale pour punir d'une amende de 5.000 fr.
et de six mois de prison ceux qui fondent
la monnaie d'argent.
Au Maroc, pour éviter pareil inconvé-
nient avec la monnaie indigène, appelée
« hassani », il a été décrété que cette mon-
naie ferait prime de 40 sur les francs.
En Angleterre, on étudie des mesures de
précaution, attendu que l'Inde et la Chine
consomment chaque jour une plus grande
quantité d'argent et que la production de ce
métal n'augmente pas..
En Espagne, le problème se pose d'une
façon très distincte. En raison de la situa-
tion privilégiée qu'occupe la peseta sur ce
marché international, ce n'est pas une affai-
re avantageuse de prendre de la monnaie es-
pagnole d'argent et de la transporter à Lon-
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naie française, italienne ou anglaise. En
outre, l'Espagne possède une telle sura-
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pour nous un bien d'arriver sans frais à le
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de pesetas.
Il est certain que le stock d'argent de la
Banque a diminué pendant les années de
la guerre de quelques centaines de millions
de pesetas et il est même possible qu'il con-
tinue à diminuer, mais ce sera uniquement
parce que l'élévation générale des prix
exige chaque jour une plus grande quantité
de monnaie en circulation, aussi bien en
argent qu'en billets et aussi à cause de
l'exportation qui se fait au Maroc, où l'on
continue à se servir de cette monnaie.
Le seul point qui touche aux intérêts géné-
raux du pays, c'est que l'on démonétise
l'excès d'argent monnayé et que, si possi-
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blent nous favoriser sur ce point, mais il
ne convient pas d'être trop optimistes et de
croire que la démonétisation puisse être
une source de profits, Si l'opération vient
à donner des bénéfices, ce n'est pas l'Etat
qui recueillera ce gain, mais la Banque
d'Espagne qui possède l'argent en excès.
Ce qu'il faut éviter c'est que l'exportation
se fasse sans avoir préalablement détruit
l'empreinte espagnole, afin qu'elle ne puisse
donner lieu à un second négoce plus tard
en réintégrant le sol national et en pesant
sur la situation économique du pays.
Changer de l'argent pour de l'or ne va
pas être aussi facile que quelques-uns le
supposent, parce que le métal-argent n'est
pas le seul qui augmènte de valeur et que
le métal-or cote déjà à Londres 99 shillings
et 2 pence.
Il est plus urgent que jamais de prépa-
rer notre Hôtel des Monnaies à remplir ses
fonctions naturelles et de songer à une
abondante démonétisation de l'argent, at-
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d'hui les autres nations, sera pour nous un
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EPOCA [de Madrid], 31.10
PRIX DE LA VIE
ETATS-UNIS. — UN RAPPORT DU CONSEIL
DE LA DÉFENSE NATIONALE : De Washington :
Les conclusions du Conseil de la Défense ,
Nationale [concernant la vie chère et les
difficultés économiques] ont été rendues pu-
bliques dans une déclaration faite aujour-
d'hui. Le document porte la signature : du
Secrétaire de la guerre, Baker, président
du Conseil, uu Secrétaire de la Marine Da-
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secrétaire de l'Agriculture Houston, du se-
crétaire du commerce Redfield, du secré-
taire du travail Wilson, et de B. Clarkson,
directeur du Conseil. En voici le texte :
« Au public. Le Conseil de la Défense Na-
tionale des Etats-Unis, composé des secré-
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du Travail, a fait une étude approfondie
du problème de la cherté de la vie. Il a
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sance de production du pays n'a pas fourni
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Trop peu de denrées et en particulier de
celles qui répondent aux besoins primor-
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gaspillage de la guerre et à l'augmenta-
tion de la monnaie et du crédit. Il y a eu
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consciemment et inconsciemment. Le Con-
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sorte que la production puisse aller au de-
vant des besoins de la nation. Ce sont les
denrées, et non l'argent, qui constituent les
moyens d'existence. L'amélioration du bien-
être est impossible sans la production d'une
grande quantité de denrées. On ne peut pas
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