Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 octobre 1919 30 octobre 1919
Description : 1919/10/30 (N1290,T13). 1919/10/30 (N1290,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393270
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
à &tlNISTERES
lP DEs
tï~. ÉTrANOERES
ErnE LA GUERRE
1 N 1290
Jeudi 30 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont de
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par entraitt
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS économiques
JEQlrA GRÈVES
M. QU'A COUTE LA GREVE DES CHE-
RiTalîlq,QUES. - RÉPONSE DE
- REPONSE DE
AIN, chancelier de
He■VL 27-l0. Séance Jt ? rf la Chambre des Com-
elliqtll. er. Ce ~le la Chamb~re des Coni-
~~em ~"8 de f - Le caÙt de la grève des
£ Va'ué de fer nmi r 1 ,
ProxiniaUvp Trésor peut être
j è vres h Ut 5 million l ° -*a conséquen-
10 mill"iohs de
: rotard annnrt ont été la conséquen-
1 f^int Publicité à la démobilisation.
&ibie 39 i4e propagande ont
gr de if ? livres. Il est im-
^ève eValuer le cout indirect de la
MORNING POST, 28.10.
A.CCORDS ÉCONOMIQUES
t. r. D Er
POt~~aD £CI?NOl\[[QU£ GERMANO-
POLONAIS. - L'accord économique ge,r-
PolollaiS a été signé hier après-midi
le Ch ef d-e 1 a délégation ¡:'olonaIse, le
fcecteu? Diamanf la Punaise, le
6 la section la p°logne et le
direct ellr de Ia section commerciale des Af-
^ne- Au su-
vigueur, , 9, ^ei'e Bpri entré"dès hier en
latoneur du traité, entré dès hier en
1,lnIa,.,' la Nelle Bertiner Zeitung publie
l'i^Ur 'ati£ V',ivaMe La Pologne' livre a
4>«i 6 Inillions de qUintaux de pom-
d e terr eau prix de 16 marks le quin-
~, pris à de pétrolp allemande, plus
QI1 Pétr rnes de Pétrole et Produits dérivas
~ll trole 'n miHion riw l68 POUr lesquelles
produits dérivés
lib prix ten a été fixé un million de
lib S; t?amJSre Part la sodes d'autres nro-
aVl:Sation ngne accorde la
^0isf |le et se_affluent à l'Allemagne sur la
affluents et lui donne l'auto-
vN dP Csl- rculer r il^ihrr> ement par chemin
mne. «nnttrr e ia prSe Mentale et l'Alle-
C^llemagn lt r orientale et l'Alle-
Ïarb livr~e a Pologne 75.000
lJllnes il gne S'oil npar ™moi- s' Provenant de
Ul* den\ .pas d'accord poli-
P <*t deux cant et l'Allemagne,
'Cc°nch Jg» ? ^tpe la Pni l° pas d'accnrd poh-
.r cet /le s deux antS peut dénon-
éC°nomique P~ "——
I - ¡SC liER /(URIER, 23.10, soir,
i t'
t POLITIQUE GENERALE
ET D'PLOMATIE
L'AM~t, ---
A.RIQUE: ET LA PAIX
SOCIETE DES
eemenC€au
ïst^ntç$?n<îe^Sait Clemenceau
de Soc?^lér~/, des Nations.
it cela depuis le début. A
eut est Ït," est pas un idéa-
, l Veut est uniquement la sécu-
rité de sa France bien-aimée avec des ga-
ranties contre sa seule ennemie tradition-
nelle : l'Allemagne.
L'idée que Clemenceau se fait d'une paix
stable et durable comprendrait sans doute,
l'occupation française et la fortification de
la rive gauche du Rhin, l'occupation polo-
naise de Dantzig et de tout le territoire qu'il
serait rationnel de rattacher à cette ville,
une alliance permanente entre les cinq
grandes nations dirigée ouvertement contre
l'Allemagne, et une armée régulière perma-
nente composée d'hommes des cinq pays et
postée quelque part dans les pays rhénans.
A défaut des « Cinq » il prendrait les
« Trois ». Dans les circonstances actuelles
mêmes, il laisse cyniquement supposer qu'il
attache plus d'importance aux alliances mi-
litaires jumelles avec l'Angleterre et l'Amé-
rique qu'à tout le réseau de fils de fer bar-
belés posé par le pacte de la Société des
Nations.
Il protesterait vivement et énergiquement
si nous proposions de rejeter l'Alliance, tout
comme la Société des Nations. Il nous ac-
cuserait de « désertion » et de « trahison ».
Mais d'après les nouvelles qu'il a de Was-
hington, il juge qu'il aura son alliance sans
difficulté. Dans leur empressement d'en-
voyer promener la « Société de Wilson »
les sénateurs n'ont pas peur du tout « d'ail-
liances enchevêtrées », bien que celles-ci
nous obligent à envoyer en toute hâte des
troupes à l'Europe alors que la Société ne
nous y oblige pas. Ils ne se tourmentent
même pas du fait que l'Amérique « s'en-
gage à venir immédiatement » au secours
de la France, tandis que la Grande-Breta-
gne ne fait qu'y « consentir ».
Mais l'Amérique elle-même préfère-t-elle
une alliance militaire avec la France à une
Société des Nations ? Si nous substituons
la première à la seconde, cela signifie que
nous entrons dans une nouvelle Triple Al-
liance.
Or chacun sait qu'une triple alliance est
pratiquement une alliance contre tous les
pays qui restent hors de ses parapets. Cet-
te considération présente un intérêt spécial
dans les circonstances actuelles : les Ita-
liens ne cachent pas que le fait d'avoir été
laissés en dehors d'une façon presque ou-
trageante les a profondément vexés ; le Ja-
pon serait aussi en dehors ; l'Allemagne ne
se ferait pas faute d'user de la pointe de son
épée ; les petites nations de l'Europe du
Centre et de l'Est, flotteraient au gré de la
marée et le pays le plus offrant opérerait
à son profit leur sauvetage.
Il est donc très possible qu'une alliance
plus forte que la nôtre se forme contre
nous et nous pourrions alors être obligés
de faire une guerre humiliante dans laquelle
les chances, seraient contre nous.
L'alliance avec la France, en tant qu'ap-
plication provisoire, à un cas spécifique des
principes qui servent de base à la Société
des Nations, est défendable et elle consti-
tue probablement une concession néces-
saire aux inquiétudes excusables, de la
France. Mais elle n'est défendable que par-
ce qu'elle est un expédient temporaire pour
combler le vide qui existe entre le coup lâ-
che porté aux libertés françaises et la mi-
se en vigueur des garanties plus larges et
plus stables de la Société des, Nations.
Ceci est du reste l'opinion de la sous.
commission judiciaire du Sénat chargée d'é- v
tudier le triaté. }
Donc M. Clemenceau ne saurait être trop
sûr de son alliance au cas où la Société
échouerait. L'œil critique de l'Amérique
n'est pas favorable à l'alliance pour le mo-
ment. Si la Société des Nations était re-
jetée, alors que le traité de paix est encore
en suspens, les Américains commence-
raient à se demander à quoi cette alliance
strictement limitée et encombrante les en-
gagerait.
Quand on leur dirait que leur rêve d'éta-
blir un vaste Parlement de l'Humanité, or-
donnant la paix au monde entier, a été fina-
lement jeté au vent et qu'ils sont invités à
former une alliance à vie et à mort avec
seulement deux autres puissances dans un
but militaire défini — alliance qui, le cas
échéant, les obligerait à se battre entre la
Meuse et le Rhin — ils pourraient se re-
tourner vers Washington et se rendre
compte qu'une doctrine plus fondamentale
que celle de Monroe est menacée. Ils sau-
raient parfaitement bien que la phrase :
« agression non provoquée » serait en fait
interprétée à Paris et non à Washington et
que les craintes absolument imaginaires de
quelques personnes imaginant la Société
comme pouvant un jour « conscrire » nos
jeunes gens pour aller combattre dans des
guerres étrangères, seraient beaucoup plus
justifiées si nous entrions dans une allian-
ce nous « engageant » à « aller immédiate-
ment » au secours de la France dans cer-
taines circonstances.
L'alliance avec la France est l'intensifica-
tion locale des buts, de la Société des Na-
tions. La plupart des avocats de la Société
croient que celle-ci accomplira la tâche et
que l'alliance n'est pas nécessaire. Mais la
France, qui a été sinistrée, a naturellement
peur du feu et désire une assurance spé-
ciale. Il n'est que juste de notre part, en
qualité d'amis, de lui accorder cette assu-
rance. Mais le premier Clemenceau com-
met la pire sottise et expose son pays à
un danger peut-être fatal en parlant comme
s'il lui importait peu que l'Amérique rejette
les liens ténus de la Société des Nations
parce qu'il est persuadé qu'elle accepterait
bénignement de se laisser mettre les mains
dans les menottes de fer de l'alliance. -
(Ed.)
PUBLIC LEDGER [de Philadelphie], 26.9.
LA POLITIQUE ITALIENNE
UN DISCOURS DE D'ANNUNZIO A
FIUME (24.10). — G. d'Annunzio, dans son
discours prononcé au Théâtre Verdi de Fiu-
me le 24 octobre dernier, fait allusion au
projet qui ferait de Fiume une ville libre ;
« C'est un vieux projet rafistolé que les
uns et les autres sortent aujourd'hui en lui
donnant une apparence de netteté et de com-
modité. Vous le connaissez bien. Or, Fiume
ne veut pas être une ville libre, mais veut
être une ville de l'Italie libre, avec toute
lP DEs
tï~. ÉTrANOERES
ErnE LA GUERRE
1 N 1290
Jeudi 30 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont de
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par entraitt
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS économiques
JEQlrA GRÈVES
M. QU'A COUTE LA GREVE DES CHE-
RiTalîlq,QUES. - RÉPONSE DE
- REPONSE DE
AIN, chancelier de
He■VL 27-l0. Séance Jt ? rf la Chambre des Com-
elliqtll. er. Ce ~le la Chamb~re des Coni-
~~em ~"8 de f - Le caÙt de la grève des
£ Va'ué de fer nmi r 1 ,
ProxiniaUvp Trésor peut être
j è vres h Ut 5 million l ° -*a conséquen-
10 mill"iohs de
: rotard annnrt ont été la conséquen-
1 f^int Publicité à la démobilisation.
&ibie 39 i4e propagande ont
gr de if ? livres. Il est im-
^ève eValuer le cout indirect de la
MORNING POST, 28.10.
A.CCORDS ÉCONOMIQUES
t. r. D Er
POt~~aD £CI?NOl\[[QU£ GERMANO-
POLONAIS. - L'accord économique ge,r-
PolollaiS a été signé hier après-midi
le Ch ef d-e 1 a délégation ¡:'olonaIse, le
fcecteu? Diamanf la Punaise, le
6 la section la p°logne et le
direct ellr de Ia section commerciale des Af-
^ne- Au su-
vigueur, , 9, ^ei'e Bpri entré"dès hier en
latoneur du traité, entré dès hier en
1,lnIa,.,' la Nelle Bertiner Zeitung publie
l'i^Ur 'ati£ V',ivaMe La Pologne' livre a
4>«i 6 Inillions de qUintaux de pom-
d e terr eau prix de 16 marks le quin-
~, pris à de pétrolp allemande, plus
QI1 Pétr rnes de Pétrole et Produits dérivas
~ll trole 'n miHion riw l68 POUr lesquelles
produits dérivés
lib prix ten a été fixé un million de
lib S; t?amJSre Part la sodes d'autres nro-
aVl:Sation ngne accorde la
^0isf |le et se_affluent à l'Allemagne sur la
affluents et lui donne l'auto-
vN dP Csl- rculer r il^ihrr> ement par chemin
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C^llemagn lt r orientale et l'Alle-
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Ul* den\ .pas d'accord poli-
P <*t deux cant et l'Allemagne,
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.r cet /le s deux antS peut dénon-
éC°nomique P~ "——
I - ¡SC liER /(URIER, 23.10, soir,
i t'
t POLITIQUE GENERALE
ET D'PLOMATIE
L'AM~t, ---
A.RIQUE: ET LA PAIX
SOCIETE DES
eemenC€au
ïst^ntç$?n<îe^Sait Clemenceau
de Soc?^lér~/, des Nations.
it cela depuis le début. A
eut est Ït," est pas un idéa-
, l Veut est uniquement la sécu-
rité de sa France bien-aimée avec des ga-
ranties contre sa seule ennemie tradition-
nelle : l'Allemagne.
L'idée que Clemenceau se fait d'une paix
stable et durable comprendrait sans doute,
l'occupation française et la fortification de
la rive gauche du Rhin, l'occupation polo-
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serait rationnel de rattacher à cette ville,
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grandes nations dirigée ouvertement contre
l'Allemagne, et une armée régulière perma-
nente composée d'hommes des cinq pays et
postée quelque part dans les pays rhénans.
A défaut des « Cinq » il prendrait les
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mêmes, il laisse cyniquement supposer qu'il
attache plus d'importance aux alliances mi-
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Il protesterait vivement et énergiquement
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Mais d'après les nouvelles qu'il a de Was-
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voyer promener la « Société de Wilson »
les sénateurs n'ont pas peur du tout « d'ail-
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nous y oblige pas. Ils ne se tourmentent
même pas du fait que l'Amérique « s'en-
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de la France, tandis que la Grande-Breta-
gne ne fait qu'y « consentir ».
Mais l'Amérique elle-même préfère-t-elle
une alliance militaire avec la France à une
Société des Nations ? Si nous substituons
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Or chacun sait qu'une triple alliance est
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pays qui restent hors de ses parapets. Cet-
te considération présente un intérêt spécial
dans les circonstances actuelles : les Ita-
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trageante les a profondément vexés ; le Ja-
pon serait aussi en dehors ; l'Allemagne ne
se ferait pas faute d'user de la pointe de son
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Centre et de l'Est, flotteraient au gré de la
marée et le pays le plus offrant opérerait
à son profit leur sauvetage.
Il est donc très possible qu'une alliance
plus forte que la nôtre se forme contre
nous et nous pourrions alors être obligés
de faire une guerre humiliante dans laquelle
les chances, seraient contre nous.
L'alliance avec la France, en tant qu'ap-
plication provisoire, à un cas spécifique des
principes qui servent de base à la Société
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saire aux inquiétudes excusables, de la
France. Mais elle n'est défendable que par-
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plus stables de la Société des, Nations.
Ceci est du reste l'opinion de la sous.
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Donc M. Clemenceau ne saurait être trop
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en suspens, les Américains commence-
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Quand on leur dirait que leur rêve d'éta-
blir un vaste Parlement de l'Humanité, or-
donnant la paix au monde entier, a été fina-
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seulement deux autres puissances dans un
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que celle de Monroe est menacée. Ils sau-
raient parfaitement bien que la phrase :
« agression non provoquée » serait en fait
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que les craintes absolument imaginaires de
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comme pouvant un jour « conscrire » nos
jeunes gens pour aller combattre dans des
guerres étrangères, seraient beaucoup plus
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ment » au secours de la France dans cer-
taines circonstances.
L'alliance avec la France est l'intensifica-
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croient que celle-ci accomplira la tâche et
que l'alliance n'est pas nécessaire. Mais la
France, qui a été sinistrée, a naturellement
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ciale. Il n'est que juste de notre part, en
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bénignement de se laisser mettre les mains
dans les menottes de fer de l'alliance. -
(Ed.)
PUBLIC LEDGER [de Philadelphie], 26.9.
LA POLITIQUE ITALIENNE
UN DISCOURS DE D'ANNUNZIO A
FIUME (24.10). — G. d'Annunzio, dans son
discours prononcé au Théâtre Verdi de Fiu-
me le 24 octobre dernier, fait allusion au
projet qui ferait de Fiume une ville libre ;
« C'est un vieux projet rafistolé que les
uns et les autres sortent aujourd'hui en lui
donnant une apparence de netteté et de com-
modité. Vous le connaissez bien. Or, Fiume
ne veut pas être une ville libre, mais veut
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