Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 octobre 1919 28 octobre 1919
Description : 1919/10/28 (N1288,T13). 1919/10/28 (N1288,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393255
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
<*»
1 MINISTER ES
Ppi, DES
ET DgS ÉTrANGERES
£r DE LA GU F. R R E
N° 1288
Mardi 28 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
.MmiTe INduSTRIE
a i^AUX ^^INDUSTRIELLE DES
la FIN GRANDE-BRETAGNE. —
la Ulte des marches réitérées du mou-
vetrL 0Uvrier îpt des travailleurs de Wool-
VdéP°ur Un le Gouvernement s'est
- 8 rs nationaux tout
h 3J. ?1®' à recontPr a la bonne solution.
la fablll.8.lS le ffranl arsenal est employé f les
%,au est employé à
fah l•cati°n dSnTatériel industriel ; les
«fi?1" de SUCCédé aux canons, et les ré-
Cette 8 de. lait aux obus. Naturellement
cette solution judicieuse a provoqué l'in-
iét e de membres de la coalition au
e8
arle e t. e major Lloyd Graeme, avec
Sait i r-^Çants a vu le danger que cau-
%ait ndustrie f irHee cet abandon des
1Sagest ^^ionnel v
usag des traditi on "els- Voir c'est agir. Lundi,
3 ^ma ^p^era au Gouvernement de donner
des ex ^ions sur donner
et o~~tiaer SUr cette nouvelle méthode
At de tifler les raisons POUr lesquelles
de
m Il trenoe l'indu i t tne Privée.
p11 n'vy a qu'un -
jNoi réponse à opposer. Le
laissé Fi>obablement îîi a vu juste. sans le
1 S,nat Sffli ,er Par le ~ste. Il s'est
Serviront t h *1 sens; les biens de
^Se> n- iuPUs inviternna la nation comme il
DIise glque. PUisque la t&che est entre-
l8ous I-nvi. terons le Gouvernement à
ï?rtena^ Jéc°uraser T t6 £ ut.e les usines ap-
p Qrttr larit à la natIon, chantiers maritimes
doiyent servir à la
SI les national? et pacifique.
ntai torités «ni - P~~que.
SSent cette vérité élé-
Ir!nilent 11 ne sera ni nécessaire de con-
Iol ?ier en hmasse les travailleurs; si elles
tienlierlt On dans cette ; si elles
i t dû^i ® îli]S l graves problèmes du chômage
%8 re Pays (Ed ) mes du chômage
DAILY llERALD, 25.10.
<*»*a £ tMMERCE
p~~ I~ FRANÇAIS ET LES PRO-
,, Nous recevons, de la
dla de Charnbre de Commerce
en,, p- PaTîp" la ettre suivante :
~%1 le D lettr.e suivante:
ffaires le )i. recteur, Le Sole du
S°Us !e titrS Les affaires sont
le r-e cireu article dans lequel
de r6Cemment adres-
''(1\1 rlels le Vernementîi français aux in-
le î oh Ce Pavs
>'ilV® ! ^e lh'nesUr les inviter, à
aa à aa<>v^S?Jer en Allemagne,
les- app l",eil" et installations
riepéùVent obtenir en France qu'à
execessifs et à une date de livrai-
bre de Commerce tient à faire
P?me parue cette
luistère de la reconstitution
dans les Journaux, elle adre,ssçt
elle adressa
i*-% aux J îoii ^rriailx et aux orga-
ti'hî le» irnnorimmerc'a 1 es et agri-
i q,î Importantes de France, en
! à s'adresser à l'Ita-
l'Allemaa gne. Nous faisions
remarquer que notre pays présente lui
aussi un change favorable à la France, et
nous nous mettions à la disposition des in-
dustriels pour leur fournir toutes les infor-
mations nécessaires et, le cas échéant, les
aider à se mettre en rapport avec des fabri-
cants italiens. En même temps notre Cham-
bre de Commerce envoyait une circulaire
à nombre d'importantes fabriques d'Italie
en les priant de lui signaler le plus tôt
possible les produits dont elles peuvent
disposer immédiatement ou dans un bref
délai, avec toutes les indications jugées né-
cessaires. Et de nombreux industriels fran-
çais ont déjà répondu à l'invitation par des
demandes importantes que notre Chambre
s'est empressée de signaler aux fabriques
italiennes qui pouvaient se trouver en me-
sure de les prendre en considération. La
Chambre de commerce italienne vous prie,
aujourd'hui, par la voix de votre journal
autorisé et répandu, de porter à la con-
naissance de la généralité des industriels
italiens l'initiative qu'elle a prise, espé-
rant que cette initiative profitera dans la
plus large mesure à l'industrie nationale.
Nous croyons utile de faire remarquer que,
comme il s'agit de tirer parti d'un moment
favorable pour l'introduction et la diffusion
des produits italiens en France, en concur-
rence avec les produits allemands, une
condition essentielle de réussite est que les
industriels italiens offrent aux acheteurs les
conditions d'achat les plus favorables, mê-
me au prix d'un sacrifice momentané.
SOLE [de Milan], 23.10.
FINANCES
LA CHAMBRE DES COMMUNES ET LA
QUESTION FINANCIERE. — Désormais
les ministres, s'ils veulent demeurer au
pouvoir, seront contraints de marquer plus
de déférence pour la Chambre des Commu-
nes ; ils devront abandonner l'idée qu'ils
compensent la négligence dont ils font
preuve envers le Parlement par l'activité
qu'ils déploient dans leurs ministères. La
question se présentera à nouveau sous une
forme aiguë la semaine prochaine, quand
les deux Chambres du Parlement discute-
ront les dépenses. Le rétablissement de la
surveillance par la Chambre des Commu-
nes de la politique qui dicte les dépenses est
essentiel. Nous ne croyons pas plus que
lord Milner, que notre pays est à la veille
de la banqueroute et de la ruine la plus
sombre. Cependant, si les Communes ne re-
prennent pas leur alurtorité sur le Gouver-
nement et n'exigent pas que les dépenses
soient proportionnées aux recettes que le
pays peut fournir sans être accablé, nous ne
tarderons pas à nous trouver dans une si-
tuation critique et nous verrons disparaître
l'espoir d'amélioration, que nous avions en-
trevu pendant la guerre. 1
Les orateurs du Gouvernement feront
bien, quand ils exposeront la situation, de
ne pas tomber dans le facile optimisme de
lord Milner. Il est parfaitement exact que
notre dette nationale de 8 milliards de li-
vres représente une charge moindre, tenu
compte de la richesse actuelle, que les
900.000 livres qui représentaient celle de
l'Angleterre, après les guerres napoléo-
niennes. Mais, en revanche, notre peuple
n'est plus préparé à supporter les privations
et les épreuves qui lui furent imposées au
début du XIXe siècle ; il serait impossible de
recourir aujourd'hui aux expédients qui
prévalurent alors. Le pouvoir n'est plus
l'apanage des mêmes classes. D'autre part,
notre gouvernement ne doit pas fonder d'es-
poirs exagérés sur le recouvrement des
avances que nous avons consenties à nos
alliés. Une bonne part de ces avances sont
pour nous de mauvaises créances ; ou bien
elles ne seront pas remboursées, durant les
générations actuelles. Lord Milner compte
que la vente de l'excédent de nos stocks
produira des ressources ; mais il oublie que
le produit de ces ventes a été déjà absorbé
cette année dans les recettes, et qu'il en
sera probablement de même l'an prochain.
Il est évident pour quiconque étudie atten-
tivement l'état actuel de nos finances que
ces ressources secondaires ne peuvent modi-
fier effectivement la situation. La Chambre
des Communes a reconnu que seule la ré-
duction des dépenses permettrait d'assurer
l'équilibre. Le Gouvernement doit donc se
présenter devant le Parlement avec un plan
sérieusement étudié pour éviter le déficit
budgétaire, sinon l'échec de la semaine
nassée ne sera que le prélude d'autres pro-
testations que les conférences de Downing
Street ne sauront apaiser. - (Ed.)
WESTMINSTER GAZETTE, 25.10.
MONNAIE
LA SPECULATION SUR LES MON-
NAIES ETRANGERES EN ESPAGNE. —
On n'a pas souvent enregistré en Espagne
une situation du marché monétaire aussi
difficile que la situation actuelle. Depuis
que l'armistice a été signé entre l'Allema-
gne et les Alliés, on a commencé à acheter
des monnaies étrangères parce qu'elles
avaient baissé de valeur sur les principales
places. La raison de cette baisse des chan-
ges n'avait pas d'autre raison que le besoin
qu'éprouvaient les pays belligérants d'ache-
ter des matières premières et particulière-
ment des produits alimentaires. D'autre
part les Gouvernements supprimèrent les
restrictions qu'ils avaient mises pendant la
guerre sur les cotes des changes étrangers
et chacun d'eux atteignit le niveau que lui
valait sa situation commerciale sociale et fi-
nancière.
Les alliances qui avaient subsisté pour
la défense du change furent annulées et
ainsi chaque monnaie fut isolée et mise
dans le cas de résister par ses propres for-
ces. On pense comprendre clairement main-
tenant pourquoi certaines monnaies ont pu
résister mieux que d'autres ; cela dépend
de la situation financière spéciale de cha-
que pays et des circonstances financières
de chacun au point de vue de la balance
commerciale. C'est ainsi qu'on a vu que
le dollar, dont la valeur intrinsèque est de
5.18 pesetas, est monté à plus de 5.30 : que
le mark, qui avant l'armistice, était à 80 1
pour cent, est descendu aux environs de 18;
1 MINISTER ES
Ppi, DES
ET DgS ÉTrANGERES
£r DE LA GU F. R R E
N° 1288
Mardi 28 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
.MmiTe INduSTRIE
a i^AUX ^^INDUSTRIELLE DES
la FIN GRANDE-BRETAGNE. —
la Ulte des marches réitérées du mou-
vetrL 0Uvrier îpt des travailleurs de Wool-
VdéP°ur Un le Gouvernement s'est
- 8 rs nationaux tout
h 3J. ?1®' à recontPr a la bonne solution.
la fablll.8.lS le ffranl arsenal est employé f les
%,au est employé à
fah l•cati°n dSnTatériel industriel ; les
«fi?1" de SUCCédé aux canons, et les ré-
Cette 8 de. lait aux obus. Naturellement
cette solution judicieuse a provoqué l'in-
iét e de membres de la coalition au
e8
arle e t. e major Lloyd Graeme, avec
Sait i r-^Çants a vu le danger que cau-
%ait ndustrie f irHee cet abandon des
1Sagest ^^ionnel v
usag des traditi on "els- Voir c'est agir. Lundi,
3 ^ma ^p^era au Gouvernement de donner
des ex ^ions sur donner
et o~~tiaer SUr cette nouvelle méthode
At de tifler les raisons POUr lesquelles
de
m Il trenoe l'indu i t tne Privée.
p11 n'vy a qu'un -
jNoi réponse à opposer. Le
laissé Fi>obablement îîi a vu juste. sans le
1 S,nat Sffli ,er Par le ~ste. Il s'est
Serviront t h *1 sens; les biens de
^Se> n- iuPUs inviternna la nation comme il
DIise glque. PUisque la t&che est entre-
l8ous I-nvi. terons le Gouvernement à
ï?rtena^ Jéc°uraser T t6 £ ut.e les usines ap-
p Qrttr larit à la natIon, chantiers maritimes
doiyent servir à la
SI les national? et pacifique.
ntai torités «ni - P~~que.
SSent cette vérité élé-
Ir!nilent 11 ne sera ni nécessaire de con-
Iol ?ier en hmasse les travailleurs; si elles
tienlierlt On dans cette ; si elles
i
%8 re Pays (Ed ) mes du chômage
DAILY llERALD, 25.10.
<*»*a £ tMMERCE
p~~ I~ FRANÇAIS ET LES PRO-
,, Nous recevons, de la
dla de Charnbre de Commerce
en,, p- PaTîp" la ettre suivante :
~%1 le D lettr.e suivante:
ffaires le )i. recteur, Le Sole du
S°Us !e titrS Les affaires sont
le r-e cireu article dans lequel
de r6Cemment adres-
''(1\1 rlels le Vernementîi français aux in-
le î oh Ce Pavs
>'ilV® ! ^e lh'nesUr les inviter, à
aa à aa<>v^S?Jer en Allemagne,
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riepéùVent obtenir en France qu'à
execessifs et à une date de livrai-
bre de Commerce tient à faire
P?me parue cette
luistère de la reconstitution
dans les Journaux, elle adre,ssçt
elle adressa
i*-% aux J îoii ^rriailx et aux orga-
ti'hî le» irnnorimmerc'a 1 es et agri-
i q,î Importantes de France, en
! à s'adresser à l'Ita-
l'Allemaa gne. Nous faisions
remarquer que notre pays présente lui
aussi un change favorable à la France, et
nous nous mettions à la disposition des in-
dustriels pour leur fournir toutes les infor-
mations nécessaires et, le cas échéant, les
aider à se mettre en rapport avec des fabri-
cants italiens. En même temps notre Cham-
bre de Commerce envoyait une circulaire
à nombre d'importantes fabriques d'Italie
en les priant de lui signaler le plus tôt
possible les produits dont elles peuvent
disposer immédiatement ou dans un bref
délai, avec toutes les indications jugées né-
cessaires. Et de nombreux industriels fran-
çais ont déjà répondu à l'invitation par des
demandes importantes que notre Chambre
s'est empressée de signaler aux fabriques
italiennes qui pouvaient se trouver en me-
sure de les prendre en considération. La
Chambre de commerce italienne vous prie,
aujourd'hui, par la voix de votre journal
autorisé et répandu, de porter à la con-
naissance de la généralité des industriels
italiens l'initiative qu'elle a prise, espé-
rant que cette initiative profitera dans la
plus large mesure à l'industrie nationale.
Nous croyons utile de faire remarquer que,
comme il s'agit de tirer parti d'un moment
favorable pour l'introduction et la diffusion
des produits italiens en France, en concur-
rence avec les produits allemands, une
condition essentielle de réussite est que les
industriels italiens offrent aux acheteurs les
conditions d'achat les plus favorables, mê-
me au prix d'un sacrifice momentané.
SOLE [de Milan], 23.10.
FINANCES
LA CHAMBRE DES COMMUNES ET LA
QUESTION FINANCIERE. — Désormais
les ministres, s'ils veulent demeurer au
pouvoir, seront contraints de marquer plus
de déférence pour la Chambre des Commu-
nes ; ils devront abandonner l'idée qu'ils
compensent la négligence dont ils font
preuve envers le Parlement par l'activité
qu'ils déploient dans leurs ministères. La
question se présentera à nouveau sous une
forme aiguë la semaine prochaine, quand
les deux Chambres du Parlement discute-
ront les dépenses. Le rétablissement de la
surveillance par la Chambre des Commu-
nes de la politique qui dicte les dépenses est
essentiel. Nous ne croyons pas plus que
lord Milner, que notre pays est à la veille
de la banqueroute et de la ruine la plus
sombre. Cependant, si les Communes ne re-
prennent pas leur alurtorité sur le Gouver-
nement et n'exigent pas que les dépenses
soient proportionnées aux recettes que le
pays peut fournir sans être accablé, nous ne
tarderons pas à nous trouver dans une si-
tuation critique et nous verrons disparaître
l'espoir d'amélioration, que nous avions en-
trevu pendant la guerre. 1
Les orateurs du Gouvernement feront
bien, quand ils exposeront la situation, de
ne pas tomber dans le facile optimisme de
lord Milner. Il est parfaitement exact que
notre dette nationale de 8 milliards de li-
vres représente une charge moindre, tenu
compte de la richesse actuelle, que les
900.000 livres qui représentaient celle de
l'Angleterre, après les guerres napoléo-
niennes. Mais, en revanche, notre peuple
n'est plus préparé à supporter les privations
et les épreuves qui lui furent imposées au
début du XIXe siècle ; il serait impossible de
recourir aujourd'hui aux expédients qui
prévalurent alors. Le pouvoir n'est plus
l'apanage des mêmes classes. D'autre part,
notre gouvernement ne doit pas fonder d'es-
poirs exagérés sur le recouvrement des
avances que nous avons consenties à nos
alliés. Une bonne part de ces avances sont
pour nous de mauvaises créances ; ou bien
elles ne seront pas remboursées, durant les
générations actuelles. Lord Milner compte
que la vente de l'excédent de nos stocks
produira des ressources ; mais il oublie que
le produit de ces ventes a été déjà absorbé
cette année dans les recettes, et qu'il en
sera probablement de même l'an prochain.
Il est évident pour quiconque étudie atten-
tivement l'état actuel de nos finances que
ces ressources secondaires ne peuvent modi-
fier effectivement la situation. La Chambre
des Communes a reconnu que seule la ré-
duction des dépenses permettrait d'assurer
l'équilibre. Le Gouvernement doit donc se
présenter devant le Parlement avec un plan
sérieusement étudié pour éviter le déficit
budgétaire, sinon l'échec de la semaine
nassée ne sera que le prélude d'autres pro-
testations que les conférences de Downing
Street ne sauront apaiser. - (Ed.)
WESTMINSTER GAZETTE, 25.10.
MONNAIE
LA SPECULATION SUR LES MON-
NAIES ETRANGERES EN ESPAGNE. —
On n'a pas souvent enregistré en Espagne
une situation du marché monétaire aussi
difficile que la situation actuelle. Depuis
que l'armistice a été signé entre l'Allema-
gne et les Alliés, on a commencé à acheter
des monnaies étrangères parce qu'elles
avaient baissé de valeur sur les principales
places. La raison de cette baisse des chan-
ges n'avait pas d'autre raison que le besoin
qu'éprouvaient les pays belligérants d'ache-
ter des matières premières et particulière-
ment des produits alimentaires. D'autre
part les Gouvernements supprimèrent les
restrictions qu'ils avaient mises pendant la
guerre sur les cotes des changes étrangers
et chacun d'eux atteignit le niveau que lui
valait sa situation commerciale sociale et fi-
nancière.
Les alliances qui avaient subsisté pour
la défense du change furent annulées et
ainsi chaque monnaie fut isolée et mise
dans le cas de résister par ses propres for-
ces. On pense comprendre clairement main-
tenant pourquoi certaines monnaies ont pu
résister mieux que d'autres ; cela dépend
de la situation financière spéciale de cha-
que pays et des circonstances financières
de chacun au point de vue de la balance
commerciale. C'est ainsi qu'on a vu que
le dollar, dont la valeur intrinsèque est de
5.18 pesetas, est monté à plus de 5.30 : que
le mark, qui avant l'armistice, était à 80 1
pour cent, est descendu aux environs de 18;
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