Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 octobre 1919 14 octobre 1919
Description : 1919/10/14 (N1276,T13). 1919/10/14 (N1276,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239313z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
: &fINISTERES
i,4 "AInES TRangeres
Er DE LA GUERRE
- Lk GUERRE
1 N° 1276
Mardi 14 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
£ ESTIONS ÉCONOMIQUES
LA - MINES
QUESTION DE LA NATIONALISA-
brS MINES BRITANNIQUES. -
i !'iL0YP GEORGE. - * M.
;,r!l't SUr la m. hier (10.10), un rap-
! w la question de la nationalisation
P&I' ^ines^ raPPort dans lequel il répond
lrade: U - lequel il repond
la Uil Ilef,us aux demandes du Congrès de
l'ade- Union demancles du Congrès de
; j Pairie*^UX points de sa réponse sont
les stliva Ilt s
~ous
toùt aVons envLsacré le Problème sous
ijes ses face«t et nous sommes arrivés à
CI est es 11111 re réflexion.
estune
^iiu6 '^uesti°n économique qui
toUtes la VIe lndUstrielle de la natioii dans
brSan<-"es.
«A r est aUssi Un grave problème politique,
Ilirnrhe tout problème Politique, il doit
Solu Par ivnSem , de la nation.
Le r?°Uvei>nement Ile peut que déclarer
nest as qUelle est son opinion. Si celle-ci
i/S(ïuels i il existe des moyens
réaijs 1" Ie proipt i°n peut non seulement
el\core l' le proJet de nati°nali £ iation, mais
bire 01ettre le Gouvernement dehors.
bir que le GOUve'rnement doit accepter
C|Pe r]' 111"1 de la collini
"Va™ i0rnm'ss*on est un prin-
Sens de f16 personne,
laccepter ses responsabilités, ne
XI accepter.
• M o fcankev a v
e y a. tou ey a dit que l'Et.at étant patron,
>aH y tout lieu de croire que les relations
celloc communauté seront
ce qm existent entre le
nous venons d'assister au dif-
UVrierîe Plus grave que nous
t?°ns iaJ113!8 eu 'pt Ce-, , que nous
je un différend en-
l'e tr^ai| et ia a société.
tnent ^illie proforldement la déclaration
- que si le Gouverne-
0ns Cor|trairpm ?1 à ce que nous
Po IVe en e e '(et notre résolution est défi-
i] Ur en Ce qui nous concerne) - optait
kurla d- IrectiOn, des mines par l'Etat -
1 JnDe situaI qUe l'on en revienne à l'an-
ti6 PewatiOn sft toute boiteuse qu'elle fût.
l^ent né gliger les travaiHistes sont en
Ri°ntrôiPp,0sséder !?n belle occasion qu'ils
W.ce>st J,,1 de lonin^proPre leur nrn^ VoJx effective dans
~contrôle de leur propre industrie. de
6tte et définitive de
ZrSttrJ°n des Mllleurs elle aura une
Rr~ nde impo r tance
i Sp0rtance aUX yeux du Gouver-
nement, et nous en tiendrons compte ; j'en
£ le^. es coliilendrons compte ; j'en
Noud proposons que l'on fasse examen
joits réoii; payable aux proprié-
de droits régaliens sur les mines, et
W amélioration des
Sfri'S ^oii?a^rie]]Pc î'Lf j nfles villages mi-
S avons villages mi-
~Me de loi en ce sens àL la isessioii
411je o} en ce sens à la session
TIMES, 11.10.
- Lorsque le Parlement se réunira,
toute la question sera soumise à la décision
du seul corps qui puisse la traiter d'une ma-
nière pratique et mettre à exécution tous
plans concernant l'industrie minière. Nous
sommes donc heureux de pouvoir dire que
les pourparlers préliminaires de Downing-
Street remplissent une des deux conditions
indispensables pour un règlement amia-
ble, à savoir une discussion approfondie
franche et publique. La députation se com-
posait de la Commission parlementaire du
Congrès de la Trade Union et de 17 mem-
bres de la Fédération des Mineurs, repré-
sentant probablement plusieurs districts
miniers. Le ton de la Conférence de jeudi
fut assez amical, mais l'esprit de bataille
était présent, et le refus du Premier Minis-
tre d'accepter les propositions des mineurs
telles quelles fut qualifié de « défi au tra-
vail ». Comme l'affaire des cheminots était
déjà un « défi au travail », une pareille
interprétation du refus de M. Lloyd George
équivaudrait à ceci : à moins que le Gou-
vernement accepte immédiatement et sans
réserves toutes les revendications d'une
Trade Union, il défie le travail au combat.
De cette manière-là, il ne peut y avoir de
paix. - (Ed.)
TIMES, 11.10.
- La grève récente des cheminots ne
peut pas servir d'argument contre la natio-
nalisation. Les cheminots sont entrés au
service d'actionnaires ; ils ont travaillé
dans les conditions que leur fixaient les
représentants de ces actionnaires. L'inter-
vention de l'Etat, il y a deux ou trois ans,
n'a rien changé à ces conditions. La par-
ticipation des travailleurs à la direction,
c'est-à-dire le trait essentiel de tout plan
de nationalisation, n'existait pas dans le
cas des chemins de fer. Si elle avait existé,
tout porte à croire que la grève n'aurait
pas éclaté.
Saisi des demandes des travailleurs, le
Premier Ministre n'offre même pas le pro-
jet modifié de sir Arthur Duckham ; il offre
moins que cela. Le projet Duckham com-
porte essentiellement une limitation étroite
des profits particuliers. Le Premier Minis-
tre n'a rien retenu de ce point. Il y aura
des économies, mais elles seront tout au
bénéfice de l'actionnaire. On ne promet ni
un Ministère des Mines, ni aucune direc-
tion centrale Rien non plus sur l'organisa-
tion par l'Etat de la répartition du charbon
que prévoyait le projet Duckham. Les dé-
clarations de M. Lloyd George constituent,
à dessein ou non, un véritable défi aux tra-
vailleurs et à tous les éléments de progrès
du pays. — (Ed.)
DAILY NEWS, 11.10.
CHEMINS DE FER
LA LARGEUR DES VOIES FERREES
ESPAGNOLES. — Dans une étude présen-
tée au Congrès des sciences de Bilbao par
la députation provinciale de Burgos, le pro-
blème des communications ferroviaires en-
tre l'Espagne et le Portugal est examiné.
On y fait remarquer que le trafic des mar-
chandises entre l'Espagne et le Portugal est
plus important que celui entre l'Espagne et
la France et que par conséquent le change-
ment de gabarit des voies ferrées porterait
un très grave préjudice à l'économie espa-
gnole, parce qu'en même temps que cela
nous relierait à la France, cela nous isole-
rait du Portugal. Ce pays n'est pas disposé
à modifier le gabarit de ses voies ferrées
qui est aujourd'hui le même que celui des
voies espagnoles et il n'y a pas lieu de
changer les communications ferroviaires
entre ces deux pays. La conclusion de la-
dite étude est magistralement exprimée en
ces termes :
« Il n'est pas logique que nous cherchions
à éviter le transbordement des marchandi-
ses à la frontière française pour avoir à le
faire à la frontière portugaise. Il ne serait
pas non plus raisonnable de mettre un obs-
tacle entre nous et cette nation sœur, à
laquelle nous rattachent des liens histori-
ques, géographiques et économiques d'énor-
me importance, pour nous rapprocher plus
intimement de la France, dont nous som-
mes géographiquement séparés par les Py-
rénées. Cette barrière a cour résultat de
différencier les deux pays et le passage
qu'on y établirait n'atteindrait jamais des
proportions gigantesques, attendu que la
mer est la voie la plus économique et
qu'elle est celle qui assurera le commerce
entre la plus grande et aussi la plus riche
zone des provinces espagnoles. »
Au Congrès de Bilbao, la Commission
portugaise, que représentait l'éminent in-
génieur M. Pereira do Sovza, a appuyé les
conclusions de la députation de Burgos,
dont il ressort ce qui suit à savoir « qu'il
est d'absolue nécessité de maintenir une
seule largeur de voies ferrées normales en-
tre les chemins de fer de la péninsule
ibérique. Et quant à une transformation
partielle quelconque, comme celle des voies
ferrées reliant Barcelone ou comme celles
dont parlent les Français, la formule con-
cise de Burgos : « Ou pour toutes les
régions ou pour aucune » est celle qui con-
vient à l'Espagne pour ne pas ébranler
sous aucun prétexte l'unité nationale à
quelque point de vue que ce soit. (R. de
Olascoaga.) -
DEBATE, 2.10.
ÉMIGRATION
L'EMIGRATION ESPAGNOLE.- Le pro-
blème de l'émigration continue de préoc-
cuper profondément les esprits en Galice.
Les travailleurs des champs ramassent
leurs outils de travail, disent adieu aux
champs qu'ils ont ensemencés et à leur mai-
son, puis s'en vont en Amérique courir les
aventures. Des familles entières, des vil-
lages au complet s'en vont ainsi. Et la
terre, les champs restent plus abandonnés,
plus tristes et plus arides que jamais et
bientôt seront un désert. Ils savent pour-
tant combien l'expédition qu'ils entrepren-
nent est difficile, combien l'aventure qu'ils
vont courir est pénible et malgré cela ils
s'en vont. Ils ne cherchent pas la richesse ;
ils s'efforceront seulement de pouvoir vi-
vre, chose qui leur est presque impossible
dans leur patrie.
Le principal avantage que nous ayons
i,4
Er DE LA GUERRE
- Lk GUERRE
1 N° 1276
Mardi 14 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
£ ESTIONS ÉCONOMIQUES
LA - MINES
QUESTION DE LA NATIONALISA-
brS MINES BRITANNIQUES. -
i !'iL0YP GEORGE. - * M.
;,r!l't SUr la m. hier (10.10), un rap-
! w la question de la nationalisation
P&I' ^ines^ raPPort dans lequel il répond
lrade: U - lequel il repond
la Uil Ilef,us aux demandes du Congrès de
l'ade- Union demancles du Congrès de
; j Pairie*^UX points de sa réponse sont
les stliva Ilt s
~ous
toùt aVons envLsacré le Problème sous
ijes ses face«t et nous sommes arrivés à
CI est es 11111 re réflexion.
estune
^iiu6 '^uesti°n économique qui
toUtes la VIe lndUstrielle de la natioii dans
brSan<-"es.
«A r est aUssi Un grave problème politique,
Ilirnrhe tout problème Politique, il doit
Solu Par ivnSem , de la nation.
Le r?°Uvei>nement Ile peut que déclarer
nest as qUelle est son opinion. Si celle-ci
i/S(ïuels i il existe des moyens
réaijs 1" Ie proipt i°n peut non seulement
el\core l' le proJet de nati°nali £ iation, mais
bire 01ettre le Gouvernement dehors.
bir que le GOUve'rnement doit accepter
C|Pe r]' 111"1 de la collini
"Va™ i0rnm'ss*on est un prin-
Sens de f16 personne,
laccepter ses responsabilités, ne
XI accepter.
• M o fcankev a v
e y a. tou ey a dit que l'Et.at étant patron,
>aH y tout lieu de croire que les relations
celloc communauté seront
ce qm existent entre le
nous venons d'assister au dif-
UVrierîe Plus grave que nous
t?°ns iaJ113!8 eu 'pt Ce-, , que nous
je un différend en-
l'e tr^ai| et ia a société.
tnent ^illie proforldement la déclaration
- que si le Gouverne-
0ns Cor|trairpm ?1 à ce que nous
Po IVe en e e '(et notre résolution est défi-
i] Ur en Ce qui nous concerne) - optait
kurla d- IrectiOn, des mines par l'Etat -
1 JnDe situaI qUe l'on en revienne à l'an-
ti6 PewatiOn sft toute boiteuse qu'elle fût.
l^ent né gliger les travaiHistes sont en
Ri°ntrôiPp,0sséder !?n belle occasion qu'ils
W.ce>st J,,1 de lonin^proPre leur nrn^ VoJx effective dans
~contrôle de leur propre industrie. de
6tte et définitive de
ZrSttrJ°n des Mllleurs elle aura une
Rr~ nde impo r tance
i Sp0rtance aUX yeux du Gouver-
nement, et nous en tiendrons compte ; j'en
£ le^. es coliilendrons compte ; j'en
Noud proposons que l'on fasse examen
joits réoii; payable aux proprié-
de droits régaliens sur les mines, et
W amélioration des
Sfri'S ^oii?a^rie]]Pc î'Lf j nfles villages mi-
S avons villages mi-
~Me de loi en ce sens àL la isessioii
411je o} en ce sens à la session
TIMES, 11.10.
- Lorsque le Parlement se réunira,
toute la question sera soumise à la décision
du seul corps qui puisse la traiter d'une ma-
nière pratique et mettre à exécution tous
plans concernant l'industrie minière. Nous
sommes donc heureux de pouvoir dire que
les pourparlers préliminaires de Downing-
Street remplissent une des deux conditions
indispensables pour un règlement amia-
ble, à savoir une discussion approfondie
franche et publique. La députation se com-
posait de la Commission parlementaire du
Congrès de la Trade Union et de 17 mem-
bres de la Fédération des Mineurs, repré-
sentant probablement plusieurs districts
miniers. Le ton de la Conférence de jeudi
fut assez amical, mais l'esprit de bataille
était présent, et le refus du Premier Minis-
tre d'accepter les propositions des mineurs
telles quelles fut qualifié de « défi au tra-
vail ». Comme l'affaire des cheminots était
déjà un « défi au travail », une pareille
interprétation du refus de M. Lloyd George
équivaudrait à ceci : à moins que le Gou-
vernement accepte immédiatement et sans
réserves toutes les revendications d'une
Trade Union, il défie le travail au combat.
De cette manière-là, il ne peut y avoir de
paix. - (Ed.)
TIMES, 11.10.
- La grève récente des cheminots ne
peut pas servir d'argument contre la natio-
nalisation. Les cheminots sont entrés au
service d'actionnaires ; ils ont travaillé
dans les conditions que leur fixaient les
représentants de ces actionnaires. L'inter-
vention de l'Etat, il y a deux ou trois ans,
n'a rien changé à ces conditions. La par-
ticipation des travailleurs à la direction,
c'est-à-dire le trait essentiel de tout plan
de nationalisation, n'existait pas dans le
cas des chemins de fer. Si elle avait existé,
tout porte à croire que la grève n'aurait
pas éclaté.
Saisi des demandes des travailleurs, le
Premier Ministre n'offre même pas le pro-
jet modifié de sir Arthur Duckham ; il offre
moins que cela. Le projet Duckham com-
porte essentiellement une limitation étroite
des profits particuliers. Le Premier Minis-
tre n'a rien retenu de ce point. Il y aura
des économies, mais elles seront tout au
bénéfice de l'actionnaire. On ne promet ni
un Ministère des Mines, ni aucune direc-
tion centrale Rien non plus sur l'organisa-
tion par l'Etat de la répartition du charbon
que prévoyait le projet Duckham. Les dé-
clarations de M. Lloyd George constituent,
à dessein ou non, un véritable défi aux tra-
vailleurs et à tous les éléments de progrès
du pays. — (Ed.)
DAILY NEWS, 11.10.
CHEMINS DE FER
LA LARGEUR DES VOIES FERREES
ESPAGNOLES. — Dans une étude présen-
tée au Congrès des sciences de Bilbao par
la députation provinciale de Burgos, le pro-
blème des communications ferroviaires en-
tre l'Espagne et le Portugal est examiné.
On y fait remarquer que le trafic des mar-
chandises entre l'Espagne et le Portugal est
plus important que celui entre l'Espagne et
la France et que par conséquent le change-
ment de gabarit des voies ferrées porterait
un très grave préjudice à l'économie espa-
gnole, parce qu'en même temps que cela
nous relierait à la France, cela nous isole-
rait du Portugal. Ce pays n'est pas disposé
à modifier le gabarit de ses voies ferrées
qui est aujourd'hui le même que celui des
voies espagnoles et il n'y a pas lieu de
changer les communications ferroviaires
entre ces deux pays. La conclusion de la-
dite étude est magistralement exprimée en
ces termes :
« Il n'est pas logique que nous cherchions
à éviter le transbordement des marchandi-
ses à la frontière française pour avoir à le
faire à la frontière portugaise. Il ne serait
pas non plus raisonnable de mettre un obs-
tacle entre nous et cette nation sœur, à
laquelle nous rattachent des liens histori-
ques, géographiques et économiques d'énor-
me importance, pour nous rapprocher plus
intimement de la France, dont nous som-
mes géographiquement séparés par les Py-
rénées. Cette barrière a cour résultat de
différencier les deux pays et le passage
qu'on y établirait n'atteindrait jamais des
proportions gigantesques, attendu que la
mer est la voie la plus économique et
qu'elle est celle qui assurera le commerce
entre la plus grande et aussi la plus riche
zone des provinces espagnoles. »
Au Congrès de Bilbao, la Commission
portugaise, que représentait l'éminent in-
génieur M. Pereira do Sovza, a appuyé les
conclusions de la députation de Burgos,
dont il ressort ce qui suit à savoir « qu'il
est d'absolue nécessité de maintenir une
seule largeur de voies ferrées normales en-
tre les chemins de fer de la péninsule
ibérique. Et quant à une transformation
partielle quelconque, comme celle des voies
ferrées reliant Barcelone ou comme celles
dont parlent les Français, la formule con-
cise de Burgos : « Ou pour toutes les
régions ou pour aucune » est celle qui con-
vient à l'Espagne pour ne pas ébranler
sous aucun prétexte l'unité nationale à
quelque point de vue que ce soit. (R. de
Olascoaga.) -
DEBATE, 2.10.
ÉMIGRATION
L'EMIGRATION ESPAGNOLE.- Le pro-
blème de l'émigration continue de préoc-
cuper profondément les esprits en Galice.
Les travailleurs des champs ramassent
leurs outils de travail, disent adieu aux
champs qu'ils ont ensemencés et à leur mai-
son, puis s'en vont en Amérique courir les
aventures. Des familles entières, des vil-
lages au complet s'en vont ainsi. Et la
terre, les champs restent plus abandonnés,
plus tristes et plus arides que jamais et
bientôt seront un désert. Ils savent pour-
tant combien l'expédition qu'ils entrepren-
nent est difficile, combien l'aventure qu'ils
vont courir est pénible et malgré cela ils
s'en vont. Ils ne cherchent pas la richesse ;
ils s'efforceront seulement de pouvoir vi-
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