Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 octobre 1919 13 octobre 1919
Description : 1919/10/13 (N1275,T13). 1919/10/13 (N1275,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239312j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
"STERES
»*iu. DES
ETde ÉTr*noeres
El' DE LA GUE fi RE
N 1275
Lundi 13, Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra. es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
VUJlSIiOx\s ECONOMIQUES
- *
G MINES
■S? 61 LA"GNE' - LE GOUVERNE-
SATI01^ : La nationalisa-
lion ,$u® rticlanient les mineurs les rendrait
r®s abvsnh .i ® de industrie houillère.
^0n>* ^lrialement de 1 industrie houillère.
Hr, 'ini t
Uve 1 I C^at,?le des rninistère *, en réalité toute Fin-
6 Sous les nrH Royaume-Uni serait
"JiriP,^rs* Saisi ordres de la Fédération des
I!lilli:!tr s. SaiSI de cette demande, le premier
PenaOll e a opposé un , non formel; nous
à. Peu S !TU' Il a derrière lui l'approbatlOn
tout le monde corn-
Peu Pr<^s unanim t?6 tout le monde corn-
s^ns îl et Industriel, qUi ne verrait pas
as ?°Uvante H natiunalisation des mi-
arn¡'3. Le que ia cn ,. M. Smillie et ses
rie- Noue: - vie même de no-
tre Industr*NOus n'avons plus une con-
SueJSKérée dans l'aptitude des départe-
lre,iri„ ^ûstérieu à vêrer de grandes en-
mais que dire d'un
inistère condamné a»- dire d~un
^erci h*» Yivre au jour le
lleUrs la mercI de la Fédération des mi-
etU le s.es S ? Ce serait pour
lui cela rnité, non moins que pour rélé"
~étllé déUstl'lel de la * dont la pros-
îSé*Hé ^^Pend de la production abondante
- b , n à un prix peu élevé. (Ed.)
~Y TELEGRAPIl, 10.10.
G Ukt PM ,NDUSTRIE
UNE ENQUETE AUPRES DE LA
Il l'AlLeZ. INDp-STRIE BE.RLINO!SE. -
ATJPRES DE LA
CCwîTd la Société Géné-
~'e ICI te. C'est la premIère maison
élêctrimp avant la guerre
2h ? Pour ainsi dire conquis le mono-
MS ûéc Se onchés "meri de l'Ame-
I (}u î » en Dart^ în r Et
fv«^rnftati°ns Et aujourd'hui ?
du 8C de commerce
ma ttitil Votts, un des Hdl-recteurs de la So-
Wi WS°nt DP guère rassurantes. Un cer-
il la e, de commandes ont ,été pas-
Vïln 8 à la Soci ont été Pas-
d'^andp Par r»nant/de la clientèle
®rre, ce nnmKPF° re à la situation
Air} n PIns l'éte, ce nombre paraît dérisoire.
<:> plils 1J ete,>neiie a^t^mosPhére de grèves
Oosphère de grèves
rraison dCes c?mmandes. La
6t ltie tre Plus noire encore sur
Wcîé .L'étranger, et cela se
det des hl rtn s sur notre ca-
» ava,'l, si
elté e travailsi bien qne jusqu à pré-
les al 1 ne *nu1? '°n iesnt t'i'n e^^ai reprendre bientôt
qi,pel ttt ]finsComrnerriales avpc l'Italie et
; maïs
l'ïn ,eterpP °ns rien t ^rance î mais
^ej>nVlSaf?-• er de plus.
Sr W,1 èfr ^^nstiMisf1 1a Franrpqui1 avant la
bO~till Alterna ualent de précieux débouchés
- résolument
se montrent résolument
commandes trans-
1' dan Seront ? Société Généra-
rtJet t SI, dans serOnt perdues sans aucun
un hp avec ardeur. Les dé-
it tHis ravailler avec 1 ardeur. se re-
tails donnés sont tragiques. La Suède et
la Norvège ont retiré la plus grande partie
des commandes transmises à la Société,
car il était impossible à celle-ci d'indiquer
la date de la livraison. Si bien que ces
Etats se chargent eux-mêmes de se pro-
curer le nécessaire ; à l'avenir ces débou-
chés seront perdus pour nous. D'autres
commandes, de Hollande, de Finlande, etc.
nous ont été enlevées pour être transmises
à la France, à la Suisse. Nous perdons no-
tre clientèle pour les lampes à incandes-
cence, les compteurs. Le Danemark, par
exemple, était un pays qui n'achetait que
des lampes allemandes ; aujourd'hui un en-
voi de provenance américaine est arrivé.
Cet état de choses est bien douloureux, et
nous ne pouvons escompter une améliora-
tion prochaine. Le conseiller de commerce
Mammrotts a raison de dire aue l'heure ne
convient pas aux prophéties optimistes. Il
compare l'Allemagne à un malade qui a
traversé une grave maladie et qui se trouve
en convalescence. Il est encore impossible
de garantir une issue heureuse ; le malade
est à la merci d'une rechute, toujours mor-
telle. Et cette rechute se produira fatale-
ment si la classe ouvrière allemande ne
revient pas vite à la raison. (Dr Winckler.)
TAG, 29.9.
COMMERCE
ETATS-UNIS ET EUROPE. — De New-
York, 8 octobre : L'Europe a reçu plus de
60 des exportations américaines en octo-
bre ; en revanche sur un total de 60.000.000
de livres de marchandises importées aux
Etats-Unis, 22 seulement venait d'Eu-
rope. Les exportations des Etats-Unis en
Allemagne s'accroissent rapidement ; le
chiffre d'octobre (450.000 livres) est cinq
fois supérieur à celui de juillet. Les expor-
tations à destination de la Grande-Bretagne
sont légèrement supérieures à ce qu'elles
étaient en juillet. Les importations britan-
niques demeurent stationnaires, en revan-
che celles de la France dépassent un total
de 409.000 livres soit une augmentation de
22 en comparaison du chiffre de juillet
dernier.
TIMES, 10.10.
FINANCES
L'AVENIR DES FINANCES PRUSSIEN-
NES. — UN ENTRETIEN AVEC LE Dr SiiOEKUM.
— « Quelle sera la situation financière de
la Prusse, lorsqu'elle sera privée de ses
principales sources de revenus ? » De lon-
gues et pénibles négociations ont eu lieu
entre l'empire et les représentants de la
Prusse, au sujet de cette question, d'impor-
tance capitale pour l'avenir. Du moins le
résultat actuel est-il satisfaisant.
Pour l'année fiscale prochaine, la Prusse
obtiendra 100 du produit des impôts en
1919, et chaque année, l'augmentation at-
teindra 6 %, c'est-à-dire qu'au bout de seize
ans la Prusse percevra deux fois plus d'ar-
gent par les impôts qu'en 1919. Ce résultat
n'est pas à dédaigner.
Les seules sources de revenus que con-
servera la Prusse seront les bénéfices, s'il
y en a, des mines, des domaines et des
forêts de Prusse.
« La large autonomie, qu'on a l'intention
d'octroyer aux provinces sera-t-elle étendue
jusque dans les questions financières ? »
Nullement. Les pouvoirs des provinces et
des communes seront réduits au contraire ;
d'ailleurs l'absorption des sources de reve-
nus par l'empire marque le premier com-
mencement de la fusion des Etats en un
Empire allemand militaire. ,
« Et la réparation des dommages de guer-
re? »• L'Empire seul s'en chargera. Les Etats
particuliers sont libérés de tout engage-
ment dans cette question, c'est l'Empire qui
paiera tout.
« Que fait-on devant les prétentions crois-
santes des fonctionnaires et des ouvriers de
l'Etat?» La Prusse a toujours été d'avis — et
eKe persiste à le croire — que la diminution
du prix des vivres donnera de meilleurs ré-
sultats que l'augmentation continuelle des
appointements. Mais le mal est fait, il n'y a
qu'à s'incliner. Les indemnités à payer tout
prochainement (600 mark pour les céliba-
taires, 1.000 mark pour les hommes mariés
et 200 mark par enfant) amèneront une dé-
pense d'environ 1 milliard. La Prusse se
procurera cette somme grâce à un emprunt.
Et pour payer les intérêts de cet emprunt,
un nouvel impôt complémentaire sur le ca-
pital sera levé. La somme de 50 pfennig
primitivement établie pour 1.000 mark, a
subi une augmentation atteignant pour les
fortunes importantes 40 environ du mon-
tant primitif. En outre une taxe nouvelle
de 100 apparaîtra.
La contribution exceptionnelle d'Empire,
redoutée parce qu'elle diminuerait la ca-
pacité fiscale de la Prusse, ne nous attein-
dra pas sensiblement. Il faut que l'Empire
nous paie chaque «innée ce cru'il est obligé,
par le § 46 du règlement du budget d'Em-
pire, de nous payer. La Prusse n'a d'ail-
leurs déposé aucun projet tendant à modi-
fier la contribution exceptionnelle d'Em-
pire.
TAG, 19.9.
LES POSSIBILITES D'EXISTENCE DE
L'AUTRICHE ALLEMANDE.- Les meilleu-
res conditions de paix n'auraient pas rendu
possible l'existence de l'Autriche allemande
en tant qu'Etat indépendant. Comment donc
ce pays pourrait-il être préservé de la mort?
Il lui faut chaque année, pour subsister, de
6 à 8 milliards destinés à importer les vi-
vres indispensables, de plus, dépourvu de
chanbon et de matières premières, il se
trouve dans l'impossibilité d'alimenter les
restes complètement désorganisés de son
industrie ; enfin sa capitale est une ville de
deux millions d'habitants dont les tendances
sociales, économiques et politiques sont né-
cessairement en opposition avec celles des
régions agraires, peuplées de petits bour-
geois. Un pareil Etat, chargé d'une dette
intérieure de 80 milliards et d'une dette
extérieure d'au moins 8 ou 10 milliards, ne
peut vouloir vivre. Cependant il fera tout
son possible pour exécuter loyalement le
traité de paix. Le secrétaire d'Etat aux Fi-
nances, Dr Schumpeter, a l'intention de dé-
»*iu. DES
ETde ÉTr*noeres
El' DE LA GUE fi RE
N 1275
Lundi 13, Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégra. es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
VUJlSIiOx\s ECONOMIQUES
- *
G MINES
■S? 61 LA"GNE' - LE GOUVERNE-
SATI01^ : La nationalisa-
lion ,$u® rticlanient les mineurs les rendrait
r®s abvsnh .i ® de industrie houillère.
^0n>* ^lrialement de 1 industrie houillère.
Hr, 'ini t
Uve
6 Sous les nrH Royaume-Uni serait
"JiriP,^rs* Saisi ordres de la Fédération des
I!lilli:!tr s. SaiSI de cette demande, le premier
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~Y TELEGRAPIl, 10.10.
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ATJPRES DE LA
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du 8C de commerce
ma ttitil Votts, un des Hdl-recteurs de la So-
Wi WS°nt DP guère rassurantes. Un cer-
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Vïln 8 à la Soci ont été Pas-
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®rre, ce nnmKPF° re à la situation
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<:> plils 1J ete,>neiie a^t^mosPhére de grèves
Oosphère de grèves
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6t ltie tre Plus noire encore sur
Wcîé .L'étranger, et cela se
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1' dan Seront ? Société Généra-
rtJet t SI, dans serOnt perdues sans aucun
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TAG, 29.9.
COMMERCE
ETATS-UNIS ET EUROPE. — De New-
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bre ; en revanche sur un total de 60.000.000
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Etats-Unis, 22 seulement venait d'Eu-
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Allemagne s'accroissent rapidement ; le
chiffre d'octobre (450.000 livres) est cinq
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sont légèrement supérieures à ce qu'elles
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de 409.000 livres soit une augmentation de
22 en comparaison du chiffre de juillet
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L'AVENIR DES FINANCES PRUSSIEN-
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« La large autonomie, qu'on a l'intention
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« Que fait-on devant les prétentions crois-
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appointements. Mais le mal est fait, il n'y a
qu'à s'incliner. Les indemnités à payer tout
prochainement (600 mark pour les céliba-
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pense d'environ 1 milliard. La Prusse se
procurera cette somme grâce à un emprunt.
Et pour payer les intérêts de cet emprunt,
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redoutée parce qu'elle diminuerait la ca-
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TAG, 19.9.
LES POSSIBILITES D'EXISTENCE DE
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possible l'existence de l'Autriche allemande
en tant qu'Etat indépendant. Comment donc
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Il lui faut chaque année, pour subsister, de
6 à 8 milliards destinés à importer les vi-
vres indispensables, de plus, dépourvu de
chanbon et de matières premières, il se
trouve dans l'impossibilité d'alimenter les
restes complètement désorganisés de son
industrie ; enfin sa capitale est une ville de
deux millions d'habitants dont les tendances
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cessairement en opposition avec celles des
régions agraires, peuplées de petits bour-
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intérieure de 80 milliards et d'une dette
extérieure d'au moins 8 ou 10 milliards, ne
peut vouloir vivre. Cependant il fera tout
son possible pour exécuter loyalement le
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