Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 octobre 1919 09 octobre 1919
Description : 1919/10/09 (N1272,T13). 1919/10/09 (N1272,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393092
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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MINISTERES
~pp DES
1 ETRANGERES
£1]}E LA GUERRE
1 N° 1272
Jeudi 9 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque..
Estions économiques
GRÈVES
?°ÏS ÇLA GREVE DES CHEMI-
Sdltiobnf rtS? NN?QU*S- - En quoi les
ri?es qui ^ceptees hier diffèrent-elles de
, a\.ent été présentées aux chefs
s de cheminots, avant qu'ils ne
Jurassent la crrève ? Les taux actuels de
paires Sf garantis, en dehors de toute
ar^'dératmn e Pr> "x 'de la vie, pour une
aU lien de prix de la vie, pour une
llaltl'a - mois. Chacun recon-
bh lr a Qu'il v u une rnois- Chacun recon-
PlUtôt qu 11 al a là une concession de'forme
,n(^ Il est malheureusement
!lUe re que la cherté de la vie ne dimi-
du "cl -avril prochain ; les prévi-
S du min;
8 du Ravitaillement lais-
lerollt endre au contrare que les prix mon-
tero rit encore. Reste comme différence en-
,
treiconditi^. S^'aVant la grève, et celles
dwfeès s la grève l'assurance donnée que les
iiiin-Irna, au prix actuel de la vie,
seront de 51 sb. Mais !c'eUe augmentation
V'a^i esse mif quelques centaines de tra-
dre SUr S", ri ne saurait donc se mèpren-
ïépi^Ud ,.'à pf^^hon de l'accord conclu ;
teclarné à ,ce que nous avons sans cesse
AfaVn accord d'une parfaite
v, accord d'une parfaite
^i avec clarté le principe
lu J^Ur a,, +„ avai' avant la reprise des
ClaM°ns • i
met en évidence l'échec,
:iul-,^len anà hnutlIlte, d'une politique de
vin|n ; 1 donne enfin à la nation comme
ravailleur« cer^1tude que les reven-
nées Qris éonifnKi de chacun sont exami-
qUe a<îcueiliileS 1chacun sont exami-
p Vn t °'n' avec autant de loyauté
au 1. ,
a l,M pouvoi^ de se féliciter d'avoir
n le Gouvernement actuel ;
clairJn yance de demeurer fidèle
Prit, cipes • qui sont la base même de
tIl ordre Sociaj ; il a eu le courage de main-
!K Srine ses décisions au milieu des dan-
iéWoV S menaces les plus graves ; il a
aiJtant f
Wratif ir>ist* en mon 6rFie que de talent ad-
PavJ1 sur pied une orga-
*1' qui a faIt face à tous les besoins
\î.v« une crise (TllP ril3n ■n,*a iomnip
V—»
sans l' 1 .1
r;o < gOuve ap'}Ul de la nation, le meil-
ent aurait suceombé à la tà-
s PDuvons nous féliciter du bon
lequel le peuple britannique a
'iJ ',les has causes et les résultats du con-
llit 1 le s Illmes de toute classe- et de toute
liï? Se «ont mis avec un élan admi-
n ^^i-ce d^ puftat 5 leur calme dé-
termination n'a fait que saccroître jusqu'à
se '«s^ondpV? crIse. Nous -sommes heureux
lis, aître ie rÔle joué Par les hommes
Phls POndéres du mouvement hommes
soiuti 0 n eres du mouvement travail-
VB' ^Ui °nt con^triK é , à ouvrir la voie à
Cr
la seule possible.
que dans chaque parti les
ï>{^Illes ai-s°nnahi i0 !-eviteront de se glo-
l'~tte e~dl'ons remn une victoire. Nous
Mt^on Ul?e victoire. Nous
bl'it "dro Pa aUcune voix digne d'attirer
1^11- Le peuple
%e h 611 combfàttïïtannft' n'a jamais cher-
k p Je seml hi iQible' Il veut seulement
r gne dans l'Etat et que justice
soit rendue à chacun ; c'est ainsi qu'il inter-
prête l'accord conclu, et il veillera à ce
qu'il soit appliqué dans ce sens. (Ed.).
DAILY TELEGRAPH, 6.10.
INDUSTRIE
L'INDUSTRIE SUCRIERE AU CANADA.
- L'industrie du sucre de betterave fait au
Canada les plus rapides progrès. Les sta-
tistiques récentes signalent que 30.000 acres
ont été consacrées ein 1919 à la culture de
la betterave, alors que le chiffre de 1901
n'était que de 900 acres. Le Canada possède
actuellement trois raffineries et leur nom-
bre ne saurait manquer de s'augmenter
considérablement au cours des prochaines
années.
MORNING POST, 6.10.
.4> ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES TRAITÉS DE PAIX
LES DEBATS A LA CHAMBRE FRAN-
ÇAISE. — PRESSE ALLEMANDE. — Clemen-
ceau vient de parler à la Chambre fran-
çaise sur le traité de paix. Cet homme, le
partenaire politique des Erzherger, Bauer
et consorts, n'est malheureusement pas un
fantoche : c'est un disciple de Bismark. Il
n',est pas ,comme politicien et comme hom-
me, à la hauteur de son modèle. Mais il
dispose en revanche d'une haine créatrice ;
il a déjà empoisonné jusqu'à la moelle tous
les peuples d'Europe et il continue à dis-
perser sans cesse de nouvelles semences de
vengeance et de haine.
II a l'audace de dire que cette guerre
et cette paix sont une guerre et une paix
de solidarité humaine.
Il y a, à la Chambre française, des
gens qui trouvent que l'Allemagne n'est pas
assez bâillonnée. Ils proposent un additif
au traité de Versailles qui désarmerait com-
plètement l'Allemagne et lui enlèverait ses
industries de guerre. Cette proposition, tou-
te de honte allemande et de sadisme wel-
che, doit être imputée surtout à la politique
allemande, qui par sa veulerie, sa servi-
lité incessante, provoque pour ainsi dire
les prétentions françaises.
Clemenceau a déclaré le traité de paix
incomplet et superficiel. Nous avons donc
le droit de le réviser et — si faire ne se
peut, — de le déchirer, avec ou sans la
guerre. Qu'on ne nous dise pas que nous
n'avons plus d'armée. La guerre mondiale
a finalement eu recours aux armes les plus
primitives. Des faulx et des massues aux
mains des paysans allemand-s peuvent être
terribles.
POST, 28.9.
- La motion de la Chambre française
signifie que la France va essayer de deman-
der à ses alliés la violation du traité de
paix : réponse typique à ceux qui, en Alle-
t
magne, cherchent à convaincre l'opinion pu-
blique de la nécessité de donner à la Fran-
ce des « garanties morales » par notre zee
à reconstruire le nord de la France et par
une attitude amicale.
La politique française garde pour objec-
tif, après comme avant la signature du
traité de paix, la destruction de l'empire
allemand et la dissociation de la nation
allemande. Pour la France, la paix n'est
que la continuation par d'autres moyens
de fo guerre de conquête et d'anéantisse-
ment qui découle naturellement de la tra-
dition française, de la haine et de l'impé-
rialisme français.
DEUTSCHE TAGESZEITUNG, 28.9, matin.
LA RECONSTRUCTION DU NORD DE
LA FRANCE. — Différents éléments na-
tionaux, les syndicats de construction al-
lemands, les chômeurs de l'Allemagne et
les architectes libres ont constitué, sans
distinction de parti, un « Office national du
travail pour la reconstruction des régions
détruites », qui se propose de compléter les
organisations administratives en faisant
œuvre pratique. Cet office est à même de
fournir en un mois 300.000 à 400.000 ou-
vriers encadrés de techniciens. Il est égale-
ment à même de fournir les matériaux né-
cessaires : les négociations engagées dans
ce sens promettent le meilleur succès. La
grande industrie allemande a promis sa
collaboration.
On pourrait croire que la France ne nous
demande que de la main-d'œuvre et non
point des travailleurs intellectuels. Prati-
quement, la France ne peut fournir qu'une
partie des architectes nécessaires. Nous
pouvons donc faire confiance aux travaux
de l'Office national de reconstitution eJ es-
pérer avec lui que l'Allemagne trouvera du
travail pour des années et qu'elle recons-
tituera les régions qui lui seront assignées
à des prix qui ne grèveront pas trop nos
finances et qui surtout, — c'est là le point
important, — serviront de régulateurs des
prix à payer aux autres nations pour leurs
travaux de reconstruction.
TAEGLICIlE RUNDSCHAU, 28.9.
LES ÉTATS-UNIS ET LA PAIX
DE QUOI SE COMPOSE L'OPPOSITION.
— Quelques-uns des susceptibles sénateurs
républicains ont un nouveau grief contre
le Président qui, dans un de ses discours,
a affirmé qu'à travers tout le pays l'élé-
ment allemand s'efforce activement d'éten-
dre l'opposition au traité de paix et au
Covenant de la Ligue des Nations.
Ce q.u\e le Président a déclaré est cepen-
dant un fait et, s'il a commis une erreur,
c'est en restant au-dessous de la vérité.
Partout l'élément allemand est hostile au
traité pour les mêmes raisons, qui ont
poussé, le sénateur Knox à demander son
,rejet et la négociation d'une paix séparée.
Il est vrai qu'aucun des journaux allemands
n'a osé aller tout à fait aussi loin que le
sénateur de Pensylvanie dans ses attaques
contre le traité ; mais, naturellement, son
discours a ravivé chez eux le courage et
l'espoir. Tous les organes qui autrefois
firent officiellement une propagande germa-
MINISTERES
~pp DES
1 ETRANGERES
£1]}E LA GUERRE
1 N° 1272
Jeudi 9 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque..
Estions économiques
GRÈVES
?°ÏS ÇLA GREVE DES CHEMI-
Sdltiobnf rtS? NN?QU*S- - En quoi les
ri?es qui ^ceptees hier diffèrent-elles de
, a\.ent été présentées aux chefs
s de cheminots, avant qu'ils ne
Jurassent la crrève ? Les taux actuels de
paires Sf garantis, en dehors de toute
ar^'dératmn e Pr> "x 'de la vie, pour une
aU lien de prix de la vie, pour une
llaltl'a - mois. Chacun recon-
bh lr a Qu'il v u une rnois- Chacun recon-
PlUtôt qu 11 al a là une concession de'forme
,n(^ Il est malheureusement
!lUe re que la cherté de la vie ne dimi-
du "cl -avril prochain ; les prévi-
S du min;
8 du Ravitaillement lais-
lerollt endre au contrare que les prix mon-
tero rit encore. Reste comme différence en-
,
treiconditi^. S^'aVant la grève, et celles
dwfeès s la grève l'assurance donnée que les
iiiin-Irna, au prix actuel de la vie,
seront de 51 sb. Mais !c'eUe augmentation
V'a^i esse mif quelques centaines de tra-
ïépi^Ud ,.'à pf^^hon de l'accord conclu ;
teclarné à ,ce que nous avons sans cesse
AfaVn accord d'une parfaite
v, accord d'une parfaite
^i avec clarté le principe
lu J^Ur a,, +„ avai' avant la reprise des
ClaM°ns • i
met en évidence l'échec,
:iul-,^len anà hnutlIlte, d'une politique de
vin|n ; 1 donne enfin à la nation comme
ravailleur« cer^1tude que les reven-
nées Qris éonifnKi de chacun sont exami-
qUe a<îcueiliileS 1chacun sont exami-
p Vn t °'n' avec autant de loyauté
au 1. ,
a l,M pouvoi^ de se féliciter d'avoir
n le Gouvernement actuel ;
clairJn yance de demeurer fidèle
Prit, cipes • qui sont la base même de
tIl ordre Sociaj ; il a eu le courage de main-
!K Srine ses décisions au milieu des dan-
iéWoV S menaces les plus graves ; il a
aiJtant f
Wratif ir>ist* en mon 6rFie que de talent ad-
PavJ1 sur pied une orga-
*1' qui a faIt face à tous les besoins
\î.v« une crise (TllP ril3n ■n,*a iomnip
V—»
sans l' 1 .1
r;o < gOuve ap'}Ul de la nation, le meil-
ent aurait suceombé à la tà-
s PDuvons nous féliciter du bon
lequel le peuple britannique a
'iJ ',les has causes et les résultats du con-
llit 1 le s Illmes de toute classe- et de toute
liï? Se «ont mis avec un élan admi-
n ^^i-ce d^ puftat 5 leur calme dé-
termination n'a fait que saccroître jusqu'à
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lis, aître ie rÔle joué Par les hommes
Phls POndéres du mouvement hommes
soiuti 0 n eres du mouvement travail-
VB' ^Ui °nt con^triK é , à ouvrir la voie à
Cr
la seule possible.
que dans chaque parti les
ï>{^Illes ai-s°nnahi i0 !-eviteront de se glo-
l'~tte e~dl'ons remn une victoire. Nous
Mt^on Ul?e victoire. Nous
bl'it "dro Pa aUcune voix digne d'attirer
1^11- Le peuple
%e h 611 combfàttïïtannft' n'a jamais cher-
k p Je seml hi iQible' Il veut seulement
r gne dans l'Etat et que justice
soit rendue à chacun ; c'est ainsi qu'il inter-
prête l'accord conclu, et il veillera à ce
qu'il soit appliqué dans ce sens. (Ed.).
DAILY TELEGRAPH, 6.10.
INDUSTRIE
L'INDUSTRIE SUCRIERE AU CANADA.
- L'industrie du sucre de betterave fait au
Canada les plus rapides progrès. Les sta-
tistiques récentes signalent que 30.000 acres
ont été consacrées ein 1919 à la culture de
la betterave, alors que le chiffre de 1901
n'était que de 900 acres. Le Canada possède
actuellement trois raffineries et leur nom-
bre ne saurait manquer de s'augmenter
considérablement au cours des prochaines
années.
MORNING POST, 6.10.
.4> ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES TRAITÉS DE PAIX
LES DEBATS A LA CHAMBRE FRAN-
ÇAISE. — PRESSE ALLEMANDE. — Clemen-
ceau vient de parler à la Chambre fran-
çaise sur le traité de paix. Cet homme, le
partenaire politique des Erzherger, Bauer
et consorts, n'est malheureusement pas un
fantoche : c'est un disciple de Bismark. Il
n',est pas ,comme politicien et comme hom-
me, à la hauteur de son modèle. Mais il
dispose en revanche d'une haine créatrice ;
il a déjà empoisonné jusqu'à la moelle tous
les peuples d'Europe et il continue à dis-
perser sans cesse de nouvelles semences de
vengeance et de haine.
II a l'audace de dire que cette guerre
et cette paix sont une guerre et une paix
de solidarité humaine.
Il y a, à la Chambre française, des
gens qui trouvent que l'Allemagne n'est pas
assez bâillonnée. Ils proposent un additif
au traité de Versailles qui désarmerait com-
plètement l'Allemagne et lui enlèverait ses
industries de guerre. Cette proposition, tou-
te de honte allemande et de sadisme wel-
che, doit être imputée surtout à la politique
allemande, qui par sa veulerie, sa servi-
lité incessante, provoque pour ainsi dire
les prétentions françaises.
Clemenceau a déclaré le traité de paix
incomplet et superficiel. Nous avons donc
le droit de le réviser et — si faire ne se
peut, — de le déchirer, avec ou sans la
guerre. Qu'on ne nous dise pas que nous
n'avons plus d'armée. La guerre mondiale
a finalement eu recours aux armes les plus
primitives. Des faulx et des massues aux
mains des paysans allemand-s peuvent être
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POST, 28.9.
- La motion de la Chambre française
signifie que la France va essayer de deman-
der à ses alliés la violation du traité de
paix : réponse typique à ceux qui, en Alle-
t
magne, cherchent à convaincre l'opinion pu-
blique de la nécessité de donner à la Fran-
ce des « garanties morales » par notre zee
à reconstruire le nord de la France et par
une attitude amicale.
La politique française garde pour objec-
tif, après comme avant la signature du
traité de paix, la destruction de l'empire
allemand et la dissociation de la nation
allemande. Pour la France, la paix n'est
que la continuation par d'autres moyens
de fo guerre de conquête et d'anéantisse-
ment qui découle naturellement de la tra-
dition française, de la haine et de l'impé-
rialisme français.
DEUTSCHE TAGESZEITUNG, 28.9, matin.
LA RECONSTRUCTION DU NORD DE
LA FRANCE. — Différents éléments na-
tionaux, les syndicats de construction al-
lemands, les chômeurs de l'Allemagne et
les architectes libres ont constitué, sans
distinction de parti, un « Office national du
travail pour la reconstruction des régions
détruites », qui se propose de compléter les
organisations administratives en faisant
œuvre pratique. Cet office est à même de
fournir en un mois 300.000 à 400.000 ou-
vriers encadrés de techniciens. Il est égale-
ment à même de fournir les matériaux né-
cessaires : les négociations engagées dans
ce sens promettent le meilleur succès. La
grande industrie allemande a promis sa
collaboration.
On pourrait croire que la France ne nous
demande que de la main-d'œuvre et non
point des travailleurs intellectuels. Prati-
quement, la France ne peut fournir qu'une
partie des architectes nécessaires. Nous
pouvons donc faire confiance aux travaux
de l'Office national de reconstitution eJ es-
pérer avec lui que l'Allemagne trouvera du
travail pour des années et qu'elle recons-
tituera les régions qui lui seront assignées
à des prix qui ne grèveront pas trop nos
finances et qui surtout, — c'est là le point
important, — serviront de régulateurs des
prix à payer aux autres nations pour leurs
travaux de reconstruction.
TAEGLICIlE RUNDSCHAU, 28.9.
LES ÉTATS-UNIS ET LA PAIX
DE QUOI SE COMPOSE L'OPPOSITION.
— Quelques-uns des susceptibles sénateurs
républicains ont un nouveau grief contre
le Président qui, dans un de ses discours,
a affirmé qu'à travers tout le pays l'élé-
ment allemand s'efforce activement d'éten-
dre l'opposition au traité de paix et au
Covenant de la Ligue des Nations.
Ce q.u\e le Président a déclaré est cepen-
dant un fait et, s'il a commis une erreur,
c'est en restant au-dessous de la vérité.
Partout l'élément allemand est hostile au
traité pour les mêmes raisons, qui ont
poussé, le sénateur Knox à demander son
,rejet et la négociation d'une paix séparée.
Il est vrai qu'aucun des journaux allemands
n'a osé aller tout à fait aussi loin que le
sénateur de Pensylvanie dans ses attaques
contre le traité ; mais, naturellement, son
discours a ravivé chez eux le courage et
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