Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 octobre 1919 07 octobre 1919
Description : 1919/10/07 (N1270,T13). 1919/10/07 (N1270,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393077
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
DES
tFFArRES étrangères
Er E LA GUERRE
----
N° 1270
Mardi 7 Octobre 1919
1. Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
I QUESTIONS économiques
I' -
I GRÈVES
I ^QUENIQUES. - [ Cf. Bulletin n° 1263 et suiv.].
:'ctère ^TÈRE POLmQl'E DE IA grèvk. —
I !':i grève na eu :t aucun moment un ra-
I :'l°liveiTlf^?nora^cIlle-•• Les instigateurs du
'1IOU\'ee (".ConOmIque,.. Les Instigateurs titi
■ '¡labl aiîl entendaient conquérir une vé-
■ rJrtlt>innio °,at'? poliiique, grà-e à une
I nr. habile .,le l'action directe et de
^stallerÇUe- H s'agissait pour eux
I I TfaVait c> Pouvoir un gouvernement du
idès ^'■"à-dire en réalité un gouverne-
( 8, Depuis les éjections gé-
4* .0ri8t, le ]'t. ,t'
I I l("ral€s guuvernt'Illent de coalition a été
I L^atrimp n 011 vertement attaqué par
I ri partis socialiste et révolutionnair' e ; ce
I ii^ier
I I ,!s traVniiJ11 Prétend.ait parler aunom
h^t r. €urs> déclarait que le gouver-
e Pour ^Présentait pas le peuple, et
I iolr um! véritable représenta-
I tjfl'i Ponniil- r^ l emploi de l'action directe et
les, Q5,reve était juslilié. Les révolutionnai-
f é fno
i~ï ~u. par les décisions du congrès
^ade-n 'ans' 011'■ alnrs adopté un nou-
I |)HU.Plan h ont alors. adopté un nou-
campagae. Ils partaient du
I 4 in gouvernement déjà si af-
I àiralt. '(V)rriP'(^r'ment et irrémédiable-
nr.f^ (lérnnr» i faire face à une
I le Irt s
I COimnfl la grève générale
I '^tiirc lllanc|\ mineurs, cheminots et
111,s des ; M. Lloyd Geor-
I O PréLnCe c^e celle crise nationale, cé-
h fsence de cette <.rise nationale, cé-
, I 't'e^^roi ip C iloix comme premier minis-
I 'fii^11^ lead 61".Vai's^p- Le nouveau pre-
I I » ^inisfn/a 'V Î^Klmon, M. Ram-
Ir] hlé I l'Wn u Danjo J aurait alors procédé au rem-
I ent
Smemlu'os (lîl1 cabinet actuel.
I ^twCe 1 /scellent., si le point de
était (,X(-* llei-it, si le point de
it ét
iltio 0 ?tt h ^Llsto- Or, après trois
goUvfi i1 avant-garde de la révo-
et -n^P'^fment battue. et le
~i~rn~f' °'~ de capituler, devint im-
I I n maître de la situation. — (Ed.)
I MORN1NG POST, 4.10.
I COMMERCE
I ?eiSANDLEAR^G-HOUSE » ANGLO-
D.n?o-^ Suivant l'Algemeen Han-
en^ de la commission com-
■ I ^ciai le britm 1(ïue en Allemagne. Knott
I r>^4 r.ar8é Ha n®g°cier avec les autorités
I f -in
l B -1%h *1?^ an SU-Jet l'établissement à
I il1 Viv„ "n no i1"1 n^<>use anglo-allemand
I t^cha ^rw\v la submersion par les
I li-6 l'^s
I d ^apov, e^andes, meilleur marché
I r F"ih en r'ps chandises anglaises. Knott a
I i/^ii9rices p ®rsations avec le ministre
/z rger et les ministres du
I I bi^t a'i^ du jiavi^aii^ement- Le Gouverne-
n'ICIM Rllda Re,cept,.-',, en principe l'éta-
I I 4 ofS1 d'US n Clearing-House.
îi, travail et du ravitaillement
cai Us le contrôle df; f<.nction-
I I ^Rlais Snf5 ^torisali011 desquels
I I %ç andl.se ne pourrait être expor-
tée d'Allemagne ou importée en Allemagne.
Le projet va être soumis à l'approbation du
ministre du Commerce anglais. Knott pro-
pose que, par suite de 1-a. dépréciation du
mark, les paiements n'aient pas lieu en ar-
gent mais en nature. Les commerçants an-
glais enverraient, des matières premières
en Allemagne et l'Allemagne renverrait des
produits fabriqués. Le président de la Com-
mission commerciale anglaise a déclaré que
vouloir empêcher la reprise des relations
commerciales anglo-allemandes serait une
sottise. L'Allemagne a toujours été le meil-
leur client de l'Angleterre et le restera.
L'esprit militaire allemand est complètement
mort et le nouveau gouvernement allemand
est résolu à suivre une politique pacifique.
Tout ce qu'il y a de vrai dans cette
dépêche (transmise par l'agence Wolff) c'est
que ce M. Knott a eu des conversations avec
le ministre des Finances Erzberger au sur-
jet de l'établissement d'un Clearing-House.
Mais cette proposition n'a .pas, - et'à juste
titre — été favorablement accueillie par
nous. Le traité de paix ne nous oblige-t-i:,
dans l'organisation de toutes les institutions
commerciales, à traiter tous les peuples sur
le même pied ? L'Allemagne ne peut donc
pas permetre l'emprise politique et écono-
mique anglaise sur une partie du domaine
économique de l'Europe continentale. Cette
proposition traduit les intentions de la poli-
tique anglaise à l'égard de l'Ar,emagne
avant et .pendant la guerre : l'Allemagne de.
vrait être une colonie pour l'entrepreneur
anglais.
A ces visées anglaises d'hégémonie éco-
nomique en Europe doit être opposée une
politique économique de VEurope continen-
tale.
VOSSISCHE ZEITUNG, 26.9, matin.
- Ce joli plan anglais n'est ni plus ni
moins que la mise en esclavage de la vie
économique allemande.Nous avons le
droit de demander au Gouvernement des
déclarations précises sur ce qui se mijote.
Il s'agit de la vie du peuple allemand.
SCHLESISCHE ZEITUNG, 26.9, soir.
LE MARCHE SUD-AMERICAIN ET LA
CONCURRENCE INTERNATIONALE. —
Tout en déplorant sincèrement la nécessité
de s'emparer .du commerce de John Bull en
Amérique latine, les mieux pensants des
Américains du Nord sentent qu'il faut y.
arriver. Mais ceci ne se fera pas tout seul.
Jothn Bull a travaillé activement sur le
continent méridional depuis l époque napo-
léonienne, non seulement comme commer-
çant, mais aussi comme actionnaire, ban-
quier, ingénieur, marin, constructeur de
voies ferrées — et comme patriote. Des for-
ces britanniques importantes combattirent
dans les rangs des soldats de l'Amérique
latine quand ils conquirent leur indépen-
dance. Sur le continent, les Britanniques
ont résisté successivement aux Espagnols,
aux Français et aux Allemands.
La Grande-Bretagne possède et dirige la
plupart des chemins de fer et des services
publics de ces pays et elle y travaille sans
relânhe. Près de 7.000 sujets britanniques
quittèrent l'Argentine seule pour aller se
battre en France et maintenant ils retour-
nent à leur tâche. La Grande-Bretagne a
des services de bateaux directs avec tous
les ports. de l'Amérique latine et trans-
porte la plupart des passagers et des mar-
chandises d'un port de ce continent à l'au-
tre..
Elle a établi des succursales de banques
et, malgré la guerre, détient encore environ
5 milliards de dollars en obligations de ces
pays, soit de beaucoup le pics fort place-
ment dans cette partie du monde. Elle a
des câbles qui relient non seulement la
Grande-Bretagne et l'Amérique latine, mais
encore le continent du Sud et le nôtre —
alors que nous n'avons même pas un câble
pocr Porto-Rico. Elle a un système de colis
postaux commode et bon marché qui permet
au manufacturier ou négociant de Londres
de soumettre facilement et rapidement des
échantillons à ses clients de l'Amérique la-
tine, alors que nous ne faisons que com-
mencer à parler d'établir l'ln service de ce
genre, pourtant indispensable. Avant tout
elle a des succursales et des représentants
à demeure dans toutes les républiques et,
ses nationaux s'étant mariés là-bas depuis
des générations, il existe des liens du sang
à côté des liens créés par le commerce et
le,5 placements de capitaux.
C'est l'Allemagne qui a appris à la
Grande-lîrekigne la vàleur de son empire
et -maintenant la plus grande préoccupation
de John lliill va ètré de relier entre eux ses
vastes domaines d'une façon pratique et
intelligente. Il est temps que les Etats-Unis
agissent el la reprise d'un commerce com-
dial énorme constitue une occasion unique.
Le système commercial allemand en
Amérique latine est intact H..iJ,1S 1 Allema-
gne UYc:llt perdu son prestige, ayant ses
moyens de transport et sa production très
diminués et ses concurrents étant très ac-
tifs, tout ce système passera probablement
sous la direction de manufactures étrangè-
res jusqu'à ce que l'Allemagne puisse re-
prendre la lutte pour les affaires.
L'Angleterre est fortement handicapée
pour la reprise du commerce. Trois cin-
quièmes du tonnage de ses exportations
d'avant la guerre consistaient en charbon
et le prix de l'extraction du charbon bri-
tannique a tellement augmenté 'qu'appa-
remment nous aurons l'avantage dans
cette partie. 1
Aussitôt que notre industrie du charbon
sera remise sur pied nous pourrons fournir
l'Amérique latine.
Les chemins de fer britanniques comme
les nôtres sont en pleine crise et près de
faire banqueroute. Des centainés de mil-
lions de dollars en obligations représentant
les placements britanniques à l'étranger
ont été échangées contre des bons d'em-
prunt de guerre et déposés aux Etats-Unis
et ailleurs pouir financer les achats de
guerre.
Au printemps dernier on parla ee faire
passer aux Etats-Unis toutes les actions
de chemins de fer britanniques de l'Amé-
rique latine, ce qui aurait signifié prssçs-
sion et direction de ces chemins de fer par
les Etats-Unis. Mais, en dépit de toutes ces
DES
tFFArRES étrangères
Er E LA GUERRE
----
N° 1270
Mardi 7 Octobre 1919
1. Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dea
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
I QUESTIONS économiques
I' -
I GRÈVES
I ^QUENIQUES. - [ Cf. Bulletin n° 1263 et suiv.].
:'ctère ^TÈRE POLmQl'E DE IA grèvk. —
I !':i grève na eu :t aucun moment un ra-
I :'l°liveiTlf^?nora^cIlle-•• Les instigateurs du
'1IOU\'ee (".ConOmIque,.. Les Instigateurs titi
■ '¡labl aiîl entendaient conquérir une vé-
■ rJrtlt>innio °,at'? poliiique, grà-e à une
I nr. habile .,le l'action directe et de
^stallerÇUe- H s'agissait pour eux
I I TfaVait c> Pouvoir un gouvernement du
idès ^'■"à-dire en réalité un gouverne-
( 8, Depuis les éjections gé-
4* .0ri8t, le ]'t. ,t'
I I l("ral€s guuvernt'Illent de coalition a été
I L^atrimp n 011 vertement attaqué par
I ri partis socialiste et révolutionnair' e ; ce
I ii^ier
I I ,!s traVniiJ11 Prétend.ait parler aunom
h^t r. €urs> déclarait que le gouver-
e Pour ^Présentait pas le peuple, et
I iolr um! véritable représenta-
I tjfl'i Ponniil- r^ l emploi de l'action directe et
les, Q5,reve était juslilié. Les révolutionnai-
f é fno
i~ï ~u. par les décisions du congrès
^ade-n 'ans' 011'■ alnrs adopté un nou-
I |)HU.Plan h ont alors. adopté un nou-
campagae. Ils partaient du
I 4 in gouvernement déjà si af-
I àiralt. '(V)rriP'(^r'ment et irrémédiable-
nr.f^ (lérnnr» i faire face à une
I le Irt s
I COimnfl la grève générale
I '^tiirc lllanc|\ mineurs, cheminots et
111,s des ; M. Lloyd Geor-
I O PréLnCe c^e celle crise nationale, cé-
h fsence de cette <.rise nationale, cé-
,
I 'fii^11^ lead 61".Vai's^p- Le nouveau pre-
I I » ^inisfn/a 'V Î^Klmon, M. Ram-
Ir] hlé
I ent
Smemlu'os (lîl1 cabinet actuel.
I ^twCe 1 /scellent., si le point de
était (,X(-* llei-it, si le point de
it ét
iltio 0 ?tt h ^Llsto- Or, après trois
goUvfi i1 avant-garde de la révo-
et -n^P'^fment battue. et le
~i~rn~f' °'~ de capituler, devint im-
I I n maître de la situation. — (Ed.)
I MORN1NG POST, 4.10.
I COMMERCE
I ?eiSANDLEAR^G-HOUSE » ANGLO-
D.n?o-^ Suivant l'Algemeen Han-
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■ I ^ciai le britm 1(ïue en Allemagne. Knott
I r>^4 r.ar8é Ha n®g°cier avec les autorités
I f -in
l B -1%h *1?^ an SU-Jet l'établissement à
I il1 Viv„ "n no i1"1 n^<>use anglo-allemand
I t^cha ^rw\v la submersion par les
I li-6 l'^s
I d ^apov, e^andes, meilleur marché
I r F"ih en r'ps chandises anglaises. Knott a
I i/^ii9rices p ®rsations avec le ministre
/z rger et les ministres du
I I bi^t a'i^ du jiavi^aii^ement- Le Gouverne-
n'ICIM Rllda Re,cept,.-',, en principe l'éta-
I I 4 ofS1 d'US n Clearing-House.
îi, travail et du ravitaillement
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I I ^Rlais Snf5 ^torisali011 desquels
I I %ç andl.se ne pourrait être expor-
tée d'Allemagne ou importée en Allemagne.
Le projet va être soumis à l'approbation du
ministre du Commerce anglais. Knott pro-
pose que, par suite de 1-a. dépréciation du
mark, les paiements n'aient pas lieu en ar-
gent mais en nature. Les commerçants an-
glais enverraient, des matières premières
en Allemagne et l'Allemagne renverrait des
produits fabriqués. Le président de la Com-
mission commerciale anglaise a déclaré que
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commerciales anglo-allemandes serait une
sottise. L'Allemagne a toujours été le meil-
leur client de l'Angleterre et le restera.
L'esprit militaire allemand est complètement
mort et le nouveau gouvernement allemand
est résolu à suivre une politique pacifique.
Tout ce qu'il y a de vrai dans cette
dépêche (transmise par l'agence Wolff) c'est
que ce M. Knott a eu des conversations avec
le ministre des Finances Erzberger au sur-
jet de l'établissement d'un Clearing-House.
Mais cette proposition n'a .pas, - et'à juste
titre — été favorablement accueillie par
nous. Le traité de paix ne nous oblige-t-i:,
dans l'organisation de toutes les institutions
commerciales, à traiter tous les peuples sur
le même pied ? L'Allemagne ne peut donc
pas permetre l'emprise politique et écono-
mique anglaise sur une partie du domaine
économique de l'Europe continentale. Cette
proposition traduit les intentions de la poli-
tique anglaise à l'égard de l'Ar,emagne
avant et .pendant la guerre : l'Allemagne de.
vrait être une colonie pour l'entrepreneur
anglais.
A ces visées anglaises d'hégémonie éco-
nomique en Europe doit être opposée une
politique économique de VEurope continen-
tale.
VOSSISCHE ZEITUNG, 26.9, matin.
- Ce joli plan anglais n'est ni plus ni
moins que la mise en esclavage de la vie
économique allemande.Nous avons le
droit de demander au Gouvernement des
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Il s'agit de la vie du peuple allemand.
SCHLESISCHE ZEITUNG, 26.9, soir.
LE MARCHE SUD-AMERICAIN ET LA
CONCURRENCE INTERNATIONALE. —
Tout en déplorant sincèrement la nécessité
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Jothn Bull a travaillé activement sur le
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léonienne, non seulement comme commer-
çant, mais aussi comme actionnaire, ban-
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voies ferrées — et comme patriote. Des for-
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ont résisté successivement aux Espagnols,
aux Français et aux Allemands.
La Grande-Bretagne possède et dirige la
plupart des chemins de fer et des services
publics de ces pays et elle y travaille sans
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battre en France et maintenant ils retour-
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les ports. de l'Amérique latine et trans-
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chandises d'un port de ce continent à l'au-
tre..
Elle a établi des succursales de banques
et, malgré la guerre, détient encore environ
5 milliards de dollars en obligations de ces
pays, soit de beaucoup le pics fort place-
ment dans cette partie du monde. Elle a
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Grande-Bretagne et l'Amérique latine, mais
encore le continent du Sud et le nôtre —
alors que nous n'avons même pas un câble
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au manufacturier ou négociant de Londres
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tine, alors que nous ne faisons que com-
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genre, pourtant indispensable. Avant tout
elle a des succursales et des représentants
à demeure dans toutes les républiques et,
ses nationaux s'étant mariés là-bas depuis
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à côté des liens créés par le commerce et
le,5 placements de capitaux.
C'est l'Allemagne qui a appris à la
Grande-lîrekigne la vàleur de son empire
et -maintenant la plus grande préoccupation
de John lliill va ètré de relier entre eux ses
vastes domaines d'une façon pratique et
intelligente. Il est temps que les Etats-Unis
agissent el la reprise d'un commerce com-
dial énorme constitue une occasion unique.
Le système commercial allemand en
Amérique latine est intact H..iJ,1S 1 Allema-
gne UYc:llt perdu son prestige, ayant ses
moyens de transport et sa production très
diminués et ses concurrents étant très ac-
tifs, tout ce système passera probablement
sous la direction de manufactures étrangè-
res jusqu'à ce que l'Allemagne puisse re-
prendre la lutte pour les affaires.
L'Angleterre est fortement handicapée
pour la reprise du commerce. Trois cin-
quièmes du tonnage de ses exportations
d'avant la guerre consistaient en charbon
et le prix de l'extraction du charbon bri-
tannique a tellement augmenté 'qu'appa-
remment nous aurons l'avantage dans
cette partie. 1
Aussitôt que notre industrie du charbon
sera remise sur pied nous pourrons fournir
l'Amérique latine.
Les chemins de fer britanniques comme
les nôtres sont en pleine crise et près de
faire banqueroute. Des centainés de mil-
lions de dollars en obligations représentant
les placements britanniques à l'étranger
ont été échangées contre des bons d'em-
prunt de guerre et déposés aux Etats-Unis
et ailleurs pouir financer les achats de
guerre.
Au printemps dernier on parla ee faire
passer aux Etats-Unis toutes les actions
de chemins de fer britanniques de l'Amé-
rique latine, ce qui aurait signifié prssçs-
sion et direction de ces chemins de fer par
les Etats-Unis. Mais, en dépit de toutes ces
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