Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 octobre 1919 03 octobre 1919
Description : 1919/10/03 (N1267,T13). 1919/10/03 (N1267,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393040
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MiNISTERES
ID F, 8
4peAi 4 ES ETRANGERES
J Er DE LA GUERRE
N° 1267
Vendredi 3 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ee-__
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GRÈVES
NÎQTJ GREVE DES CHEMINOTS BRITAN-
,24QLTP.s - Bulletins n08 1263, page 2,
12^4 IOCJet 1266, pp. 11. — M. Thomas
eceu8 ele Gernement d'avoir été de mau-
vais, 1ce f qu'il n'a pas assuré à tou-
Jea Ils categories d'employés le même trai-
î^ent a, ,aVxmécaniciens. -Selon le leader
havaiIliot , Selon le leader
la grève telle est la vraie et seule cause
de l~l grève.
ls lorsque fut conclu l'accord au su-
iet des Paniciens, rnéc M. Thomas, interrogé
tres lernent, a répondu que le cas des au-
,s emnl °V serait examiné ensuite et ré-
$se/on les mérites de chaque catégorie.
tQit dir Implicitement qu'il y aurait dif-
rieur s tr6 aitements et des accords ulté-
8.
Ainsi l.Æ
prioci !VI. Thomas fait cette grève pour un
Il [}.'inP~ q.u Il abandonnait ou sur lequel
l SIstait as - il y a quelques mois. La
PartI' et l'eff t sont tellement hors de pro-
portions m aucun homme de sens rassis
raccePter>Q l'explication de M. Thomas
L°mme
e Mr. leuse et sincère. Les syndicalis-
tes expérintés rnen s'aperçoivent bien que
l'ière ment ne porte pas et qu'il y a der-
rière cela Une cause cachée. Il ne faut pas
chef nl a i loin pour la découvrir. Le
ev°ns cit,, grève>. c'est M. Cramp. Nous
^°se spc JAUtre jour la phrase où il
Passe; SJS - « Le centre de gravité
DaSeî,a dp i.w^/u iambre centre de gravité
oh svnHi Chambre des Communes aux
Ja ï^ation }?* corporatifs. » Une autre
~~e rpn f par lui à Plymouth dans
la même réunion est aussi bien révélatrice.
Sotnt du sYndkat.. de sa croissance, de
8on velo Pernent, de ses fonctions et de
de ses fonctions et de
C>t, 11 a dIt aux travailleurs : « Vous
de î®vez pas seulement chercher à obtenir
e,vp.. pas seulement d'existence, vous
COn ns d'existence, vous
et * cherchf.ï.en dernier lieu à posséder
'«ni» °0ritrôlpr> T a terre avec tout son con-
lWée- 0^1 quel esprit la grève a été dé-
a' fat tous les efforts possibles
fW^ent attLfUX syndiqués que le Gou-
e attaque les syndicats et que les
tivp manïifin C'est là défigurer
fek'en î a^iblessp grotesque et cette ten-
! n0ritrp, ra personne, montre
6 la cause. Une attaque
^Qiio sy|ndîf>ar fme c'est le traditionnel
ées veut apeurer les ca-
h ; ihais io mais son exhibition n'a
Mi, absnrdpm?^nt déplacée que dans le
* ?15 Tirh3 4traitê avp en effet, un syndicat
t maisavec \s. de courtoisie et de
Rrèvo sYndIcat réparait et dé-
nit 1 R grève tout. en fa,Crnr|t semblant
; rt/a Cler- L'nivi fre mobilisation avait
r-^^icaf l arIC6
été lancé quand les représentants du
ja se ro
remière ^rent à DowningrStreet.
première étape de la guerre. le nre-
le àcat. Do enslf et il a été fait par le
V* Relfoffensif !e+t 11 a été fait par le
Une grève en elle-même ressem-
bi Ut i 9cte dp guerre : c'est une agres-
sion. Dans le cas actuel ce fut une attaque
contre le gouvernement, lequel est respon-
sable de la conduite des affaires du pays
devant un Parlement dûment élu. Et pour-
quoi cette attaque ? Parce que le Gouver-
nement refuse de faire ce qu'il trouve con-
traire à l'intérêt public et d'obéir aux or-
dres d'un Comité exécutif. C'est le Gou-
vernement que l'on a voulu frapper en im-
posant au public les souffrances actuelles
et ils appellent cela une attaque du Gouver-
nement contre le syndicalisme ! - (Ed.)
TIMES, 1.10.
LES CONSÉQUENCES DE LA GRÈVE SUR LA NAVI-
GATION. — La grève des chemins de fer
portera préjudice, pour diverses raisons, à
la navigation britannique. Elle est appelée
en même temps à avantager d'autres pays.
Comme les autorités américaines jugent im-
possible d'envoyer leurs bateaux dans les
ports anglais tant que dure la grève, elles
mettent le tonnage disponible à la dispo-
sition d'autres nations, ainsi que l'indique
un télégramme de Washington reçu hier.
Il serait déraisonnable de croire que les au-
torités nava'es américaines, avec leur sens
développé des affaires, ne tireront pas tout
le parti possible de leurs bateaux. L'offre
faite par l'Amérique de consacrer 30.000
tonnes au transport de blé de l'Argentine en
Europe a déjà produit une baisse du prix du
fret. L'augmentation du tonnage disponible,
en raison de l'interruption du commerce
avec l'Angleterre, causera naturellement un
nouveau fléchissement dans les prix du fret
pour le continent.
L'Allemagne pourra se féliciter de la grè-
ve des chemins de fer anglais, qui lui vau-
dra des cargaisons plus abondantes de vi-
vres, à un prix de transport moins é'evé.
Par ailleurs, la grève favorisera l'exporta-
tion du charbon américain, grâce à l'excé-
dent de tonnage utilisable et à la réduction,
sinon l'élimination, de la concurrence bri-
tannique.
Au point de vue anglais, la grève pour-
rait avoir l'avantage de faciliter le rétablis-
sement du cabotage, très actif avant la
guerre, mais en grande partie abandonné
depuis cinq ans à cause des tarifs peu éle-
vés des chemins de fer et de l'activité des
sous-marins.
Le cabotage est très profitable aux petits
ports ; il y assure l'emploi de la main-
d'œuvre et contribue à leur prospérité.
TIMES, 1.10.
LES CONSÉQUENCES DE LA GRÈVE SUR LES
TRANSPORTS AUTOMOBILES. — Malgré les
épreuves que lui impose la grève des che-
mins de fer, une bonne partie de l'opinion
se réjouira du triomphe qu-e vient de rem-
porter le camion automobile. Au cours des
dernières journées, le camion automobile
s'est révélé ; beaucoup de ses. partisans
pensent que le malheur actuel aura servi
à quelque chose.
Au point de vue de l'avenir du camion et
de l'avion, beaucoup jugent que la grève ne
pouvait éclater à un moment plus favora-
ble. Le fait ne paraît pas douteux en ce qui
concerne l'emploi du camion.
Le nouveau ministère des transports
n'exerce que depuis la semaine dernière les
attributions que lui a confiées le Parlement.
Il aurra eu, comme premier problème impor-
tant à résoudre, à organiser le ravitaille-
ment en vivres du pays, au moyen de
transports automobiles. 11 a abordé le pro-
blème avec beaucoup de décision. Beau-
coup de partisans du camion pensent que le
ministère, qui passait Jusque-là, à tort ou à
raison, pour favoriser l'emploi des chemins
de fer, sera beaucoup plus disposé mainte-
nant à recourir aux transports automo-
biles.
La facilité apparente avec laquelle les
transports automobiles ont été organisés ne
doit pas nous faire perdre de vue l'ampleur
et la complexité des mesures prises.
Cinq mille camions rassemblent et répar-
tissent les vivres dans tout le pays. Le ra-
vitaillement de Londres en lait en emploie
un millier ; on a fixé pour eux un horaire
très précis, comportant généralement le
voyage d'aller et de retour. L'approvision-
nement des camions en pétrole est organisé
dans des dépôts déterminés : on a fixé la
quantité nécessaire à chaque véhicule. Des
réparations peuvent être faites, en cours
de route, en cas de besoin. Les camions cir-
culent jusqu'à une distance extrême de lift-
milles de Londres ; beaucoup de conduc-
teurs couchent une nuit sur deux en dehors
de Londres. Deux mille hommes sont nour-
ris chaque jour à Hyde Park par les cui-
sines nationales du ministère du Ravitaille-
ment ; le personnel passe la nuit dans le
parc afin de préparer pour six heures le
déjeuner du matin des conducteurs. Quinze
centres de ravitaillement fonctionnent dans
les mêmes conditions que celui de Londres.
La rapidité avec laquelle ce service a été
organisé en période de crise nationale pose
la question de savoir quel parti le pays
pourrait en tirer après la fin de la grève.
Il paraît certain que l'emploi du camion est
appelé à jouer un rôle permanent dans notre
organisation générale des communications,
en ce qui concerne notamment le transport
des marchandises non pesantes.
TIMES, 1.10.
CHEMINS DE FER
ETATS-UNIS. — [Cf. Bulletin nos 1259,
1260, pp. 1 ; 1263, p. 3 : 1264. 1266. pp. 1].
— LE PROJET PLUMB. — L'un des défauts du
projet Plumb est de prétendre que les che-
mins de fer du pays ont un capital trop éle-
vé. et que si le gouvernement fédéral vou-
lait jamais les racheter et émettre des obli-
gations pour cela, la somme de l'émission
serait d'environ la moitié du capital actuel
des chemins de fer. En d'autres termes M.
Plumb prétend que la moitié du capital des
chemins de fer est inutile.
Un examen des faits fournis par la Com-
mission de Commerce entre Etats (« Inters-
tate Commerce Commission ») et des opi-
nions de la dite commission prouvent que
ceci est inexact. Le capital approximatif des
chemins de fer du pays est de 18.000.000.000
de dollars. Les dettes qui, naturellement, de-
vraient être couvertes portent le total des
obligations requises à au moins 20 millards
ID F, 8
4peAi 4 ES ETRANGERES
J Er DE LA GUERRE
N° 1267
Vendredi 3 Octobre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ee-__
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GRÈVES
NÎQTJ GREVE DES CHEMINOTS BRITAN-
,24QLTP.s - Bulletins n08 1263, page 2,
12^4 IOCJet 1266, pp. 11. — M. Thomas
eceu8 ele Gernement d'avoir été de mau-
vais, 1ce f qu'il n'a pas assuré à tou-
Jea Ils categories d'employés le même trai-
î^ent a, ,aVxmécaniciens. -Selon le leader
havaiIliot , Selon le leader
la grève telle est la vraie et seule cause
de l~l grève.
ls lorsque fut conclu l'accord au su-
iet des Paniciens, rnéc M. Thomas, interrogé
tres lernent, a répondu que le cas des au-
,s emnl °V serait examiné ensuite et ré-
$se/on les mérites de chaque catégorie.
tQit dir Implicitement qu'il y aurait dif-
rieur s tr6 aitements et des accords ulté-
8.
Ainsi l.Æ
prioci !VI. Thomas fait cette grève pour un
Il [}.'inP~ q.u Il abandonnait ou sur lequel
l SIstait as - il y a quelques mois. La
PartI' et l'eff t sont tellement hors de pro-
portions m aucun homme de sens rassis
raccePter>Q l'explication de M. Thomas
L°mme
e Mr. leuse et sincère. Les syndicalis-
tes expérintés rnen s'aperçoivent bien que
l'ière ment ne porte pas et qu'il y a der-
rière cela Une cause cachée. Il ne faut pas
chef nl a i loin pour la découvrir. Le
ev°ns cit,, grève>. c'est M. Cramp. Nous
^°se spc JAUtre jour la phrase où il
Passe; SJS - « Le centre de gravité
DaSeî,a dp i.w^/u iambre centre de gravité
oh svnHi Chambre des Communes aux
Ja ï^ation }?* corporatifs. » Une autre
~~e rpn f par lui à Plymouth dans
la même réunion est aussi bien révélatrice.
Sotnt du sYndkat.. de sa croissance, de
8on velo Pernent, de ses fonctions et de
de ses fonctions et de
C>t, 11 a dIt aux travailleurs : « Vous
de î®vez pas seulement chercher à obtenir
e,vp.. pas seulement d'existence, vous
COn ns d'existence, vous
et * cherchf.ï.en dernier lieu à posséder
'«ni» °0ritrôlpr> T a terre avec tout son con-
lWée- 0^1 quel esprit la grève a été dé-
a' fat tous les efforts possibles
fW^ent attLfUX syndiqués que le Gou-
e attaque les syndicats et que les
tivp manïifin C'est là défigurer
fek'en î a^iblessp grotesque et cette ten-
! n0ritrp, ra personne, montre
6 la cause. Une attaque
^Qiio sy|ndîf>ar fme c'est le traditionnel
ées veut apeurer les ca-
h ; ihais io mais son exhibition n'a
Mi, absnrdpm?^nt déplacée que dans le
* ?15 Tir
t maisavec \s. de courtoisie et de
Rrèvo sYndIcat réparait et dé-
nit 1 R grève tout. en fa,Crnr|t semblant
; rt/a Cler- L'nivi fre mobilisation avait
r-^^icaf l arIC6
été lancé quand les représentants du
ja se ro
remière ^rent à DowningrStreet.
première étape de la guerre. le nre-
le àcat. Do enslf et il a été fait par le
V* Relfoffensif !e+t 11 a été fait par le
Une grève en elle-même ressem-
bi Ut i 9cte dp guerre : c'est une agres-
sion. Dans le cas actuel ce fut une attaque
contre le gouvernement, lequel est respon-
sable de la conduite des affaires du pays
devant un Parlement dûment élu. Et pour-
quoi cette attaque ? Parce que le Gouver-
nement refuse de faire ce qu'il trouve con-
traire à l'intérêt public et d'obéir aux or-
dres d'un Comité exécutif. C'est le Gou-
vernement que l'on a voulu frapper en im-
posant au public les souffrances actuelles
et ils appellent cela une attaque du Gouver-
nement contre le syndicalisme ! - (Ed.)
TIMES, 1.10.
LES CONSÉQUENCES DE LA GRÈVE SUR LA NAVI-
GATION. — La grève des chemins de fer
portera préjudice, pour diverses raisons, à
la navigation britannique. Elle est appelée
en même temps à avantager d'autres pays.
Comme les autorités américaines jugent im-
possible d'envoyer leurs bateaux dans les
ports anglais tant que dure la grève, elles
mettent le tonnage disponible à la dispo-
sition d'autres nations, ainsi que l'indique
un télégramme de Washington reçu hier.
Il serait déraisonnable de croire que les au-
torités nava'es américaines, avec leur sens
développé des affaires, ne tireront pas tout
le parti possible de leurs bateaux. L'offre
faite par l'Amérique de consacrer 30.000
tonnes au transport de blé de l'Argentine en
Europe a déjà produit une baisse du prix du
fret. L'augmentation du tonnage disponible,
en raison de l'interruption du commerce
avec l'Angleterre, causera naturellement un
nouveau fléchissement dans les prix du fret
pour le continent.
L'Allemagne pourra se féliciter de la grè-
ve des chemins de fer anglais, qui lui vau-
dra des cargaisons plus abondantes de vi-
vres, à un prix de transport moins é'evé.
Par ailleurs, la grève favorisera l'exporta-
tion du charbon américain, grâce à l'excé-
dent de tonnage utilisable et à la réduction,
sinon l'élimination, de la concurrence bri-
tannique.
Au point de vue anglais, la grève pour-
rait avoir l'avantage de faciliter le rétablis-
sement du cabotage, très actif avant la
guerre, mais en grande partie abandonné
depuis cinq ans à cause des tarifs peu éle-
vés des chemins de fer et de l'activité des
sous-marins.
Le cabotage est très profitable aux petits
ports ; il y assure l'emploi de la main-
d'œuvre et contribue à leur prospérité.
TIMES, 1.10.
LES CONSÉQUENCES DE LA GRÈVE SUR LES
TRANSPORTS AUTOMOBILES. — Malgré les
épreuves que lui impose la grève des che-
mins de fer, une bonne partie de l'opinion
se réjouira du triomphe qu-e vient de rem-
porter le camion automobile. Au cours des
dernières journées, le camion automobile
s'est révélé ; beaucoup de ses. partisans
pensent que le malheur actuel aura servi
à quelque chose.
Au point de vue de l'avenir du camion et
de l'avion, beaucoup jugent que la grève ne
pouvait éclater à un moment plus favora-
ble. Le fait ne paraît pas douteux en ce qui
concerne l'emploi du camion.
Le nouveau ministère des transports
n'exerce que depuis la semaine dernière les
attributions que lui a confiées le Parlement.
Il aurra eu, comme premier problème impor-
tant à résoudre, à organiser le ravitaille-
ment en vivres du pays, au moyen de
transports automobiles. 11 a abordé le pro-
blème avec beaucoup de décision. Beau-
coup de partisans du camion pensent que le
ministère, qui passait Jusque-là, à tort ou à
raison, pour favoriser l'emploi des chemins
de fer, sera beaucoup plus disposé mainte-
nant à recourir aux transports automo-
biles.
La facilité apparente avec laquelle les
transports automobiles ont été organisés ne
doit pas nous faire perdre de vue l'ampleur
et la complexité des mesures prises.
Cinq mille camions rassemblent et répar-
tissent les vivres dans tout le pays. Le ra-
vitaillement de Londres en lait en emploie
un millier ; on a fixé pour eux un horaire
très précis, comportant généralement le
voyage d'aller et de retour. L'approvision-
nement des camions en pétrole est organisé
dans des dépôts déterminés : on a fixé la
quantité nécessaire à chaque véhicule. Des
réparations peuvent être faites, en cours
de route, en cas de besoin. Les camions cir-
culent jusqu'à une distance extrême de lift-
milles de Londres ; beaucoup de conduc-
teurs couchent une nuit sur deux en dehors
de Londres. Deux mille hommes sont nour-
ris chaque jour à Hyde Park par les cui-
sines nationales du ministère du Ravitaille-
ment ; le personnel passe la nuit dans le
parc afin de préparer pour six heures le
déjeuner du matin des conducteurs. Quinze
centres de ravitaillement fonctionnent dans
les mêmes conditions que celui de Londres.
La rapidité avec laquelle ce service a été
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la question de savoir quel parti le pays
pourrait en tirer après la fin de la grève.
Il paraît certain que l'emploi du camion est
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organisation générale des communications,
en ce qui concerne notamment le transport
des marchandises non pesantes.
TIMES, 1.10.
CHEMINS DE FER
ETATS-UNIS. — [Cf. Bulletin nos 1259,
1260, pp. 1 ; 1263, p. 3 : 1264. 1266. pp. 1].
— LE PROJET PLUMB. — L'un des défauts du
projet Plumb est de prétendre que les che-
mins de fer du pays ont un capital trop éle-
vé. et que si le gouvernement fédéral vou-
lait jamais les racheter et émettre des obli-
gations pour cela, la somme de l'émission
serait d'environ la moitié du capital actuel
des chemins de fer. En d'autres termes M.
Plumb prétend que la moitié du capital des
chemins de fer est inutile.
Un examen des faits fournis par la Com-
mission de Commerce entre Etats (« Inters-
tate Commerce Commission ») et des opi-
nions de la dite commission prouvent que
ceci est inexact. Le capital approximatif des
chemins de fer du pays est de 18.000.000.000
de dollars. Les dettes qui, naturellement, de-
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