Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 octobre 1919 01 octobre 1919
Description : 1919/10/01 (N1265,T13). 1919/10/01 (N1265,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393025
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTÉRES
DES
~jr^ÈS ETRANGERES
~T LA GUERRE
b,
N° 1265
Mercredi 1er Octobre 1919
pulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIUNS MILITAIRES
ORGANISATION
~UISSE.- PROJET DU GÉNÉRAL WlLLE.
Le géneral Wille qui en 1914 avait reçu
de veiller à la neutralité fédérale
de déposer son rapport sur le service
1918. Ce rapport comprend 500 pages et
~ormé de deux parties distinctes: le
~port du général Wille et le rapport du
d'Etat-Major le colonel Sprecher. Outre
~posé rétrospéctif des faits militaires
~général "Ville tire des événements un
~eignement il convient de réorganiser
système militaire de la Confédération.
qui fixe les lignes directrices d'une
~ations lSatlOD c'est la nécessité d'avoir des
~tations de mitrailleurs nombreuses, une
~lerie renforcée, de nouvelles troupes de
~elerie renforcée, de nouvelles troupes de
~et é.J~ du train. Il faut aussi créer une
té de commandement dans l'armée, des-
à assurer la collaboration tactique des
erentes armes. tactique des
derentes armes.
~uant la guerre, les bataillons d'activé
de la ndWebr reçurent une compagnie de
milleurs. Avec l'armée possède au
cela l'armée possède au
~mum ce que les armées de nos voi-
~ont en fait f~:ut de mitrailleuses lourdes,
~nous ne possédons guère qu'un tiers
~ce qu'il nous faudrait-en fait de mitrail-
A'on pv ® ou fusils-mitrailleuses.
~l'on axcepte le front ouest et son ar-
le gros calibre dont il n'y a pas à
~er, le nombre des batteries mobiles pen-
~£ d rre a presque partout dépassé le
~ore des bataillons. Un tiers'environ de
est composé de pièces de cam-
aT,t autre ^ers d'obusiers légers et
d'obusiers legers et
dernier tiers d'obusiers de 15 cm. Il nous
~- J:3apéel!1ent renoncer aux pièces d'un
~ce SttDérîo Ur' ^0s divisions n'ont à
~disposition Nos divisions n'ont à
~disposition qu'un nombre insuffisant
~eries légères et d'obusiers : quant à
régiments de landwehr, ils sont complè-
démunis d'artillerie La -dispro-por-
~est vraiment d'artillerie. La dispropor-
~est vraiment trop grande même si l'on
~compte de ce fait que la configuration
~tre pays „;,^rnente la valeur comba-
~de l'in |ttfa7itp-r>l--e et diminue celle de l'ar-
~de l'infanterie et diminue celle de l'ar-
~De plus notre cavalerie qui, dotée
~accru plus nombreuses, a gran-
~accru sa puissance combative ne
~s en être réduite pour jouer son rôle
~prunter le concours des batteries lé-
~de division.
~qui concerne la réorganisation des
~de génie, il faut accorder toute son
~on aux formations de minenwerfer
~quelles la Configuration généralement
~offense de notre pays accorde une im-
~particulière. Les agents d'informa-
BT^s, Pn?uistes et télégraphis-
~F. ont acquis aussi un rôle prédo-
bataillon Oh de mineurs a été orga-
SÊ. T P service automobile a été
~Cours de la mobilisation et sa pré-
est ellse en vue d'une guerre
~ec e tée un facteur important
~pacité de T» de l'armée à
~front et manœuvre de l'armée à
~vront et dans les divisions mêmes
pour le ravitaillement en vivres et en mu-
nitions. Il est quasi impossible à une. pe-
tite armée de maintenir au niveau des exi-
gences du temps sa section d'aviation ; il
apparaît donc indiqué de se borner à l'in-
dispensable en gardant l'espoir de pouvoir
recourir, en cas de guerre, d'une façon plus
large aux services de cette arme.
THURGAUER ZEITUNG, 19.9.
- La Gazette de Lausanne, du 25.9, se
demande s'il n'y a pas là un acte de dicta-
ture militaire. Car le général Wille n'a
pas hésité à saisir l'opinion publique en
même temps que le gouvernement; elle y
ajoute des commentaires sévères qu'ap-
prouvent les quelques journaux alemani-
ques qui signalent ces incidents.
On pourrait se demander si le général
Wille, nommé par l'Assemblée fédérale,
eût été en droit d'adresser son rapport di-
rectement aux Chambres, sans passer par
le Conseil fédéral. Nous ne le croyons pas.
Le général avait à remettre son rapport au
Conseil fédéral et le Conseil fédéral pouvait
le transmettre au Parlement. Telle eût été
la procédure régulière.
Le général U. Wille n'a pas cru devoir
s'y conformer. Le général U. * Wille se place
impunément au-dessus ou en dehors de la
loi. Autrement dit, c'est l'anarchie. L'ex-
commandant en chef de l'armée fédérale
donne, avant que le souvenir de sa néfaste
activité soit encore effacé, un suprême
exemple d'indiscipline.
En publiant son rapport sans en avoir
reçu l'autorisation du Conseil fédéral, qui
devait, tout d'abord seul en avoir connais-
sance, le général U. Wille tranche, à lui
seul une question importante. On pourrait
en effet soutenir qu'en raison, des rensei-
gnements approfondis qu'il contient sur les
détails de notre organisation militaire et
sur l'état de notre armée, un tel rapport ne
devrait pas être intégralement publié.
Le général Wille lui, s'est spontanément
délié de toute obligation de ce genre. Et
l'on annonce même qu'il a l'intention de
mettre son « compte-rendu » en librairie.
ETATS-UNIS. — L'AUGMENTATION DES
EFFECTIFS : De Washington : Le général
Peyton C. March, chef de l'état-major, par-
lant aujourd'hui à la Chambre des repré-
sentants, informa la Commission des affai-
res militaires que le bill du Département
de guerre comportait une armée de 576.000
hommes et officiers, contre 175.000 avant
la guerre.
Il y eut des, signes d'opposition à une
grande armée. Le représentant Miller, ré-
publicain de Washington, demanda au gé-
néral March de révéler pourquoi il était
nécessaire de conserver des forces si im-
portantes.
Le représentant Dent, d'Alabama, démo-
crate de la Commission, se propose de lut-
ter pour obtenir une armée de 175.000 hom-
mes et il a rédigé un projet de loi dans ce
but.
Le général March annonça que le Dépar-
bre des jeunes gens qui feraient un ser-
vice de trois mois rendrait une forte ar-
mée nécessaire. Il estima que 793.000 jeu.-
nes gens en chiffres ronds atteignent cha-
que année l'âge de 19 ans.
Le Gouvernement possède actuellement
dix-sept camps militaires qui peuvent être
utilisés pour l'entraînement de 650.000
hommes - annuellement. Il y aurait trois
cours de trois mois chacun.
Le général March annonça que le dépar-
tement de guerre avait définitivement aban-
donné la promotion par ancienneté en fa-
veur de la promotion au choix.
Les officiers se présentant devant le Con-
grès, dit le général March, nour exprimer
leurs vues quant à l'organisation militaire
future du pays n'auront pas à craindre
d'encourir le mécontentement de leurs su-
périeurs.
PUBLIC LEDGER [de Philadelphie], 4.9.
-—— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GRÈVES
LA GREVE DES CHEMINOTS BRITAN-
NIQUES. — L'attaque des cheminots con-
tre la communauté entière est condamnée
unanimement par l'opinion publique.
On sait les causes du litige et le refus op-
posé par les cheminots à tout délai dans la
discussion. Les propositions du Gouverne-
ment, si larges qu'elles sussent, ont été re-
jetées en bloc. C'est la guerre jusqu'à ce que
l'un des adversaires soit vaincu.
Le règne de la déraison a commencé ; la
guerre est déclarée contre le commerce du
pays entier et contre ses approvisionne-
ments. La seule conduite qui soit possible
au Gouvernement c'est de résister à l'atta-
que et de sauver la nourriture de la nation.
Pour les cheminots eux-mêmes cet évé-
nement est plus malheureux que pour tous
autres ; car le pays, irrité de leurs métho-
des, sera gravement prévenu contre eux.
Si, au contraire, ils avaient débattu ouver-
tement leur cas, nous l'aurions pu examiner
à fond, considérer sans passion leurs griefs
et s'ils avaient prouvé que le salaire moyen
qu'on leur donnait était inférieur à celui
des autres travailleurs, le public renseigné
et inquiet se serait mis avec eux.
A vrai dire la situation des travailleurs
a besoin d'être examinée dans toutes les in-
dustries, mais dans toutes à la fois, non
pas dans l'une ou l'autre au hasard. Oui,
il nous faut examiner loyalement la condi-
tion de tous les corps d'état sans exception,
afin que les salaires et les heures de tra-
vail soient à peu près semblables partout.
Le système, actuel d'agir morceau par mor-
ceau permet à une industrie d'améliorer
son sort, mais au détriment des autres, at-
tendu qu'il ne saurait y avoir de juste ré-
tribution tant que nous ne serons pas en
état de restreindre les profits exagérés d'un
côté et de mettre au même niveau d'autre
part, tous les corps d'état ou industries. Or
le Conseil national industriel est capable de
nous donner cette solution. Mais il est cer-
DES
~jr^ÈS ETRANGERES
~T LA GUERRE
b,
N° 1265
Mercredi 1er Octobre 1919
pulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIUNS MILITAIRES
ORGANISATION
~UISSE.- PROJET DU GÉNÉRAL WlLLE.
Le géneral Wille qui en 1914 avait reçu
de veiller à la neutralité fédérale
de déposer son rapport sur le service
1918. Ce rapport comprend 500 pages et
~ormé de deux parties distinctes: le
~port du général Wille et le rapport du
d'Etat-Major le colonel Sprecher. Outre
~posé rétrospéctif des faits militaires
~général "Ville tire des événements un
~eignement il convient de réorganiser
système militaire de la Confédération.
qui fixe les lignes directrices d'une
~ations lSatlOD c'est la nécessité d'avoir des
~tations de mitrailleurs nombreuses, une
~lerie renforcée, de nouvelles troupes de
~elerie renforcée, de nouvelles troupes de
~et é.J~ du train. Il faut aussi créer une
té de commandement dans l'armée, des-
à assurer la collaboration tactique des
erentes armes. tactique des
derentes armes.
~uant la guerre, les bataillons d'activé
de la ndWebr reçurent une compagnie de
milleurs. Avec l'armée possède au
cela l'armée possède au
~mum ce que les armées de nos voi-
~ont en fait f~:ut de mitrailleuses lourdes,
~nous ne possédons guère qu'un tiers
~ce qu'il nous faudrait-en fait de mitrail-
A'on pv ® ou fusils-mitrailleuses.
~l'on axcepte le front ouest et son ar-
le gros calibre dont il n'y a pas à
~er, le nombre des batteries mobiles pen-
~£ d rre a presque partout dépassé le
~ore des bataillons. Un tiers'environ de
est composé de pièces de cam-
aT,t autre ^ers d'obusiers légers et
d'obusiers legers et
dernier tiers d'obusiers de 15 cm. Il nous
~- J:3apéel!1ent renoncer aux pièces d'un
~ce SttDérîo Ur' ^0s divisions n'ont à
~disposition Nos divisions n'ont à
~disposition qu'un nombre insuffisant
~eries légères et d'obusiers : quant à
régiments de landwehr, ils sont complè-
démunis d'artillerie La -dispro-por-
~est vraiment d'artillerie. La dispropor-
~est vraiment trop grande même si l'on
~compte de ce fait que la configuration
~tre pays „;,^rnente la valeur comba-
~de l'in |ttfa7itp-r>l--e et diminue celle de l'ar-
~de l'infanterie et diminue celle de l'ar-
~De plus notre cavalerie qui, dotée
~accru plus nombreuses, a gran-
~accru sa puissance combative ne
~s en être réduite pour jouer son rôle
~prunter le concours des batteries lé-
~de division.
~qui concerne la réorganisation des
~de génie, il faut accorder toute son
~on aux formations de minenwerfer
~quelles la Configuration généralement
~offense de notre pays accorde une im-
~particulière. Les agents d'informa-
BT^s, Pn?uistes et télégraphis-
~F. ont acquis aussi un rôle prédo-
bataillon Oh de mineurs a été orga-
SÊ. T P service automobile a été
~Cours de la mobilisation et sa pré-
est ellse en vue d'une guerre
~ec e tée un facteur important
~pacité de T» de l'armée à
~front et manœuvre de l'armée à
~vront et dans les divisions mêmes
pour le ravitaillement en vivres et en mu-
nitions. Il est quasi impossible à une. pe-
tite armée de maintenir au niveau des exi-
gences du temps sa section d'aviation ; il
apparaît donc indiqué de se borner à l'in-
dispensable en gardant l'espoir de pouvoir
recourir, en cas de guerre, d'une façon plus
large aux services de cette arme.
THURGAUER ZEITUNG, 19.9.
- La Gazette de Lausanne, du 25.9, se
demande s'il n'y a pas là un acte de dicta-
ture militaire. Car le général Wille n'a
pas hésité à saisir l'opinion publique en
même temps que le gouvernement; elle y
ajoute des commentaires sévères qu'ap-
prouvent les quelques journaux alemani-
ques qui signalent ces incidents.
On pourrait se demander si le général
Wille, nommé par l'Assemblée fédérale,
eût été en droit d'adresser son rapport di-
rectement aux Chambres, sans passer par
le Conseil fédéral. Nous ne le croyons pas.
Le général avait à remettre son rapport au
Conseil fédéral et le Conseil fédéral pouvait
le transmettre au Parlement. Telle eût été
la procédure régulière.
Le général U. Wille n'a pas cru devoir
s'y conformer. Le général U. * Wille se place
impunément au-dessus ou en dehors de la
loi. Autrement dit, c'est l'anarchie. L'ex-
commandant en chef de l'armée fédérale
donne, avant que le souvenir de sa néfaste
activité soit encore effacé, un suprême
exemple d'indiscipline.
En publiant son rapport sans en avoir
reçu l'autorisation du Conseil fédéral, qui
devait, tout d'abord seul en avoir connais-
sance, le général U. Wille tranche, à lui
seul une question importante. On pourrait
en effet soutenir qu'en raison, des rensei-
gnements approfondis qu'il contient sur les
détails de notre organisation militaire et
sur l'état de notre armée, un tel rapport ne
devrait pas être intégralement publié.
Le général Wille lui, s'est spontanément
délié de toute obligation de ce genre. Et
l'on annonce même qu'il a l'intention de
mettre son « compte-rendu » en librairie.
ETATS-UNIS. — L'AUGMENTATION DES
EFFECTIFS : De Washington : Le général
Peyton C. March, chef de l'état-major, par-
lant aujourd'hui à la Chambre des repré-
sentants, informa la Commission des affai-
res militaires que le bill du Département
de guerre comportait une armée de 576.000
hommes et officiers, contre 175.000 avant
la guerre.
Il y eut des, signes d'opposition à une
grande armée. Le représentant Miller, ré-
publicain de Washington, demanda au gé-
néral March de révéler pourquoi il était
nécessaire de conserver des forces si im-
portantes.
Le représentant Dent, d'Alabama, démo-
crate de la Commission, se propose de lut-
ter pour obtenir une armée de 175.000 hom-
mes et il a rédigé un projet de loi dans ce
but.
Le général March annonça que le Dépar-
bre des jeunes gens qui feraient un ser-
vice de trois mois rendrait une forte ar-
mée nécessaire. Il estima que 793.000 jeu.-
nes gens en chiffres ronds atteignent cha-
que année l'âge de 19 ans.
Le Gouvernement possède actuellement
dix-sept camps militaires qui peuvent être
utilisés pour l'entraînement de 650.000
hommes - annuellement. Il y aurait trois
cours de trois mois chacun.
Le général March annonça que le dépar-
tement de guerre avait définitivement aban-
donné la promotion par ancienneté en fa-
veur de la promotion au choix.
Les officiers se présentant devant le Con-
grès, dit le général March, nour exprimer
leurs vues quant à l'organisation militaire
future du pays n'auront pas à craindre
d'encourir le mécontentement de leurs su-
périeurs.
PUBLIC LEDGER [de Philadelphie], 4.9.
-—— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
GRÈVES
LA GREVE DES CHEMINOTS BRITAN-
NIQUES. — L'attaque des cheminots con-
tre la communauté entière est condamnée
unanimement par l'opinion publique.
On sait les causes du litige et le refus op-
posé par les cheminots à tout délai dans la
discussion. Les propositions du Gouverne-
ment, si larges qu'elles sussent, ont été re-
jetées en bloc. C'est la guerre jusqu'à ce que
l'un des adversaires soit vaincu.
Le règne de la déraison a commencé ; la
guerre est déclarée contre le commerce du
pays entier et contre ses approvisionne-
ments. La seule conduite qui soit possible
au Gouvernement c'est de résister à l'atta-
que et de sauver la nourriture de la nation.
Pour les cheminots eux-mêmes cet évé-
nement est plus malheureux que pour tous
autres ; car le pays, irrité de leurs métho-
des, sera gravement prévenu contre eux.
Si, au contraire, ils avaient débattu ouver-
tement leur cas, nous l'aurions pu examiner
à fond, considérer sans passion leurs griefs
et s'ils avaient prouvé que le salaire moyen
qu'on leur donnait était inférieur à celui
des autres travailleurs, le public renseigné
et inquiet se serait mis avec eux.
A vrai dire la situation des travailleurs
a besoin d'être examinée dans toutes les in-
dustries, mais dans toutes à la fois, non
pas dans l'une ou l'autre au hasard. Oui,
il nous faut examiner loyalement la condi-
tion de tous les corps d'état sans exception,
afin que les salaires et les heures de tra-
vail soient à peu près semblables partout.
Le système, actuel d'agir morceau par mor-
ceau permet à une industrie d'améliorer
son sort, mais au détriment des autres, at-
tendu qu'il ne saurait y avoir de juste ré-
tribution tant que nous ne serons pas en
état de restreindre les profits exagérés d'un
côté et de mettre au même niveau d'autre
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