Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-09-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 septembre 1919 26 septembre 1919
Description : 1919/09/26 (N1261,T13). 1919/09/26 (N1261,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239298q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
ID a S.
EtJEs ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1261
Vendredi 26 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
TRANSPORTS
GRAN r)E-BRETAGNE.
COM^RETAGNE. - LE MINISTÈRE.
d'ey^!ïlc:ATI0NS a fait, hier, son premier
181etice offkieHe ; nous sommes en
^seiicpH la plus grande expérience d'ad-
N'straf
t~¡QP rabon d'Etat qui ait été tentée en
Ps dp^a'X' Au cours de la guerre, le
n °,Jvempnt dirigeait les transports ter-
et maritimes ; le résultat a été que
1 opérant sur le continent ont été
admirablement ravItallŒees et que la popu-
Or, Civile a reçu régulièrement tous les
rod nits IndIspensables à la vie, mais que
côté financier et industriel de ï'entre-
r':se et industriel de l'entre-
été grav-ement compromis. Les
^^sporte maritimes sont fort heureuse-
l "edevenus libres. Mais les chemins de
r q 'Meurent sous la surveillance de l'Etat;
n ?oiuvpiement nous apprend en outre
h e-XPIOitaticin est déficitaire, sans
u "Jiid aVOIr jamais expliqué clairement
et COmment ils sont devenus insol-
'lerre de la période de passage de la
H; t la paix, le gouvernement n'a pas
J.eiïipArhû r l'encombrement des points de
ibuticm et le service des chemins de
îKe r fie s'est' que bien légèrement amélioré.
de chemin de fer parais-
lit dko; e'resser de leur tâche ; leur at-
erien d'ailleurs qui surprenne,
DJir«^qe ue ttoute façon le gouvernement
\e.!J.ti(}n tes les pertes à l'aide d'une sub-
anni, évaluée officiellement à 60
tnillj F selon un taux de 50 Plus
fftSo ^ent le gouvernement a accordé une
^tion au trafic de cabotage maritime,
afi/évitgJ f e transport par voie ferrée de
b^Hes rQ+'
ries de produits.
en somme rln'dustrie des transports, ja-
'^Hsî^Unéràt .Ce- est devenue sous le con-
de trice est devenue sous le con-
'"tn^ée i une industrie précaire, et
le orwst deniers publics. En même
le) des COÛT de l'exploitation, qu'il s'a-
'.V^consirtJlf®®» du charbon ou du maté-
&nt Aot 5îemen't augmenté. Le gou-
jf)Qe i- l ent est d'ailleurs responsable dans
8ure def cette situation. Au-
du <1; Enc Geddes est invité à faire
illi
> ho? servir! du gaspillage et du dé-
Pu lie fonctionnant bien et
e* Quoique le ministre des
i^m^0rts diçA 1s® des pouvoirs absolus, les
K Drr. de fer n'en demeurent pas moins
propriété privée des compagnies. Il reste
tiilt'l les ml sera Possible de combiner
V
NivR t rnét.hnSSs administratives et l'ini-
1M Ivi Uelle sans paralyser complè-
le Ollcbonnement du service. -
MORNING POST, 24.9.
: Ip TRANSPORT DES CAR-
citechnique des carbu-
Q J0rrnê II« 16 cornrnission spéciale qui
S~ du **1aint commission spéciale quf,
NC une revue qui s'oc-
t{¡1.tes. ElloPT!e'm;ent des transports éco-
kes. elle mdtque les lignes directri-
ces d'un grand travail à la fois scientifique
et pratique où sont étudiés la méthode
et les moyens propres à transporter les car-
burants du lieu de production au lieu de
consommation.
Ce travail s'étendra aux Questions sui-
vantes : Etude des conditions actuelles de 1
chargement et de déchargement des wa-
gons de charbon et de coke. Propositions
en vue d'améliorer les défauts actuels.
Etude des transports des carburants par
eau. Etude des installations de charge-
ment et déchargement mécanique sur les
chemins de fer et les voies navigables.
Transport des carburants liquides ou ga-
zeux par tuyaux de conduite.
FRANKFURTER ZEITUNG, 19.9 matin.
COMMERCE EXTÉRIEUR
FRANGE ET ESPAGNE. - Avec leur
monnaie dépréciée, la France, l'Angleterre,
l'Italie, ont acheté et continuent à acheter
ce dont elles ont besoin en Espagne et aux
Etats-Unis. Avec leurs monnaies, qui ont leur
pleine valeur, l'Espagne et les Etats-Unis
ont vendu et continuent à vendre aux pays
étrangers ce qu'il leur convient d'acheter.
Mais, disent les exportateurs mécontents,
nous pourrions faire davantage de ventes et
nous ne le faisons pas parce que notre
change élevé arrête les acheteurs et dimi-
nue leur capacité d'achats.
Non ; la capacité d'achat n'est pas dimi-
nuée par le seul fait de la dépréciation de
la monnaie de paiement, quand la déprécia-
tion a été accompagnée, ou pour mieux dire,
a été la conséquence d'une copieuse émis-
sion de cette même monnaie. Au contraire,
si la dépréciation n'est pas proportionnelle
à la quantité de monnaie émise, la capa-
cité d'achat du pays est en somme accrue.
Considérons, par exemple : la France. En
1914, ce pays avait 6 milliards de billets ;
aujourd'hui il en a près de 36 milliards. La
dépréciation de ces billets est aujourd'hui
de 40 pour cent, pendant que la quantité
totale de billets en circulation dépasse celle
ife 1914 de 500 pouir cent. Augmenter de
600 pour cent nous paraît de toute manière,
de quelque façon qu'on calcule, un excellent
négoce qui accroît la puissance économique
du pays qui le réalise. Et c'est ainsi que la
France achète à l'étranger comme elle n'a
jamais acheté (dans le premier semestre de
cette année, pour la somme de 12 milliards
de francs) et dépense à pleines mains, com-
me si elle était le pays le plus riche du
monde. C'est que certainement la France
est le pays qui réalise le prodige financier
de fabriquer du papier qui est de l'or, sans
or, le prodige de l'alchimie, grâce aux pro-
cédés qui ont toujours du succès. Nous ne
croyons pas que cet artifice puisse se pro-
longer indéfiniment ; mais en attendant il
faut le reconnaître comme une réalité ; et
ce qui est certain c'est que nos exportateurs
le mettent à profit. Les statistiques de notre
commerce intérieur sont là qui le procla-
ment. Cependant quelques exportateurs es-
pagnols, avec tous les francophiles, vou-
draient que Il l'Espagne cherche à établir
la parité monétaire avec la France ». Seu-
lement ils oublient de dire comment et il
serait intéressant qu'ils le disent. Quant à
nous, nous ne voyons pas quel intérêt com-
mercial ou financier l'Espagne aurait de
chercher à établir cette parité. En ce qui
concerne la France, l'Espagne a fait assez
et même trop au préjudice des intérêts es-
pagnols.
Le cas de l'Allemagne se présente sous un
autre aspect et on doit l'examiner à part.
DEBATE, 19.9.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
RUSSIE ET SCANDINAVIE. - Une
prompte reprise des relations commerciales
entre la Scandinavie et la Russie est indis-
pensable :
Les événements mondiaux vont, sans
aucun doute, se développer de telle
sorte, que le blocus si singulier de la mal-
heureuse Russie sera définitivement rompu
d'un côté ou d'un autre dans un avenir très
prochain. Si cela se produit, il sera trop
tard pour que la Scandinavie puisse
tirer profit de la situation particulièrement
favorable ; on ne pourra que regretter de
devoir s'incliner devant la forte pression
qui se fera alors sentir et l'on aura laisse
passer la brillante occasion qui s'offrait.
Ce n'est plus un secret qu'en Angleterre
et en Amérique de grands préparatifs sont
faits pour la reprise des relations commer-
ciales avec la Russie. Il n'y a pas que des
correspondants de journaux américains qui
partent maintenant sans plus tarder pour la
Russie, munis de passeports américains en
règle, mais il y a aussi des commerçants.
Pour l'industrie américaine, le problème ne
se pose plus de savoir si oui ou non on doit
faire du commerce avec la Russie. Ce n'est
plus qu'une question, sur l'époque, le genre
de commerce et la manière d'entrer en re-
lations qui intéresse. Les légations scan-
dinatves à l'étranger auraient dû déjà faire
connaître exactement, ce que l'on pense de
ces questions, non seulement en Amérique,
mais aussi en Angleterre. La grande guerre
est terminée, et toutes les circonstances
sont changées. Les Nouvelles qui se pré-
sentent actuellement consistent surtout en
ce fait que l'Allemagne prend une place pri-
vilégiée ; elle peut sans plus nouer des re-
lations commerciales avec la Russie et or-
ganiser directement un échange de mar-
chandises sans être inquiétée par les con-
currents anglais ou américains. L'état de
guerre dans les provinces baltiques et en
Finlande est un avantage pour les relations
commerciales russo-allemandes, par suite
de ce qu'il bloque tout autre commerce. On
ne sait que trop tout cela dans les pays
industriels de l'Entente pour attendre plus
longtemps. Il ne peut s'agir au plus que de
quelques mois, avant que l'Entente aban-
donne sa politique actuelle envers la Rus-
sie.
En quoi consiste en ce moment la situa-
tion particulièrement favorable de la Scan-
dinavie ? Le voici. Les capitaux Scandina-
ves ne sont point rattachés à une influence
politique, ni à aucune concurrence poli-
tique. Ils ne sont pas immenses, ce qui en
soi-même signifie alors une grande puis-
ID a S.
EtJEs ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1261
Vendredi 26 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
TRANSPORTS
GRAN r)E-BRETAGNE.
COM^RETAGNE. - LE MINISTÈRE.
d'ey^!ïlc:ATI0NS a fait, hier, son premier
181etice offkieHe ; nous sommes en
^seiicpH la plus grande expérience d'ad-
N'straf
t~¡QP rabon d'Etat qui ait été tentée en
Ps dp^a'X' Au cours de la guerre, le
n °,Jvempnt dirigeait les transports ter-
et maritimes ; le résultat a été que
1 opérant sur le continent ont été
admirablement ravItallŒees et que la popu-
Or, Civile a reçu régulièrement tous les
rod nits IndIspensables à la vie, mais que
côté financier et industriel de ï'entre-
r':se et industriel de l'entre-
été grav-ement compromis. Les
^^sporte maritimes sont fort heureuse-
l "edevenus libres. Mais les chemins de
r q 'Meurent sous la surveillance de l'Etat;
n ?oiuvpiement nous apprend en outre
h e-XPIOitaticin est déficitaire, sans
u "Jiid aVOIr jamais expliqué clairement
et COmment ils sont devenus insol-
'lerre de la période de passage de la
H; t la paix, le gouvernement n'a pas
J.eiïipArhû r l'encombrement des points de
ibuticm et le service des chemins de
îKe r fie s'est' que bien légèrement amélioré.
de chemin de fer parais-
lit dko; e'resser de leur tâche ; leur at-
erien d'ailleurs qui surprenne,
DJir«^qe ue ttoute façon le gouvernement
\e.!J.ti(}n tes les pertes à l'aide d'une sub-
anni, évaluée officiellement à 60
tnillj
fftSo ^ent le gouvernement a accordé une
^tion au trafic de cabotage maritime,
afi/évitgJ f e transport par voie ferrée de
b^Hes rQ+'
ries de produits.
en somme rln'dustrie des transports, ja-
'^Hsî^Unéràt .Ce- est devenue sous le con-
de trice est devenue sous le con-
'"tn^ée i une industrie précaire, et
le orwst deniers publics. En même
le) des COÛT de l'exploitation, qu'il s'a-
'.V^consirtJlf®®» du charbon ou du maté-
&nt Aot 5îemen't augmenté. Le gou-
jf)Qe i- l ent est d'ailleurs responsable dans
8ure def cette situation. Au-
du <1; Enc Geddes est invité à faire
illi
> ho? servir! du gaspillage et du dé-
Pu lie fonctionnant bien et
e* Quoique le ministre des
i^m^0rts diçA 1s® des pouvoirs absolus, les
K Drr. de fer n'en demeurent pas moins
propriété privée des compagnies. Il reste
tiilt'l les ml sera Possible de combiner
V
NivR t rnét.hnSSs administratives et l'ini-
1M Ivi Uelle sans paralyser complè-
le Ollcbonnement du service. -
MORNING POST, 24.9.
: Ip TRANSPORT DES CAR-
citechnique des carbu-
Q J0rrnê II« 16 cornrnission spéciale qui
S~ du **1aint commission spéciale quf,
NC une revue qui s'oc-
t{¡1.tes. ElloPT!e'm;ent des transports éco-
kes. elle mdtque les lignes directri-
ces d'un grand travail à la fois scientifique
et pratique où sont étudiés la méthode
et les moyens propres à transporter les car-
burants du lieu de production au lieu de
consommation.
Ce travail s'étendra aux Questions sui-
vantes : Etude des conditions actuelles de 1
chargement et de déchargement des wa-
gons de charbon et de coke. Propositions
en vue d'améliorer les défauts actuels.
Etude des transports des carburants par
eau. Etude des installations de charge-
ment et déchargement mécanique sur les
chemins de fer et les voies navigables.
Transport des carburants liquides ou ga-
zeux par tuyaux de conduite.
FRANKFURTER ZEITUNG, 19.9 matin.
COMMERCE EXTÉRIEUR
FRANGE ET ESPAGNE. - Avec leur
monnaie dépréciée, la France, l'Angleterre,
l'Italie, ont acheté et continuent à acheter
ce dont elles ont besoin en Espagne et aux
Etats-Unis. Avec leurs monnaies, qui ont leur
pleine valeur, l'Espagne et les Etats-Unis
ont vendu et continuent à vendre aux pays
étrangers ce qu'il leur convient d'acheter.
Mais, disent les exportateurs mécontents,
nous pourrions faire davantage de ventes et
nous ne le faisons pas parce que notre
change élevé arrête les acheteurs et dimi-
nue leur capacité d'achats.
Non ; la capacité d'achat n'est pas dimi-
nuée par le seul fait de la dépréciation de
la monnaie de paiement, quand la déprécia-
tion a été accompagnée, ou pour mieux dire,
a été la conséquence d'une copieuse émis-
sion de cette même monnaie. Au contraire,
si la dépréciation n'est pas proportionnelle
à la quantité de monnaie émise, la capa-
cité d'achat du pays est en somme accrue.
Considérons, par exemple : la France. En
1914, ce pays avait 6 milliards de billets ;
aujourd'hui il en a près de 36 milliards. La
dépréciation de ces billets est aujourd'hui
de 40 pour cent, pendant que la quantité
totale de billets en circulation dépasse celle
ife 1914 de 500 pouir cent. Augmenter de
600 pour cent nous paraît de toute manière,
de quelque façon qu'on calcule, un excellent
négoce qui accroît la puissance économique
du pays qui le réalise. Et c'est ainsi que la
France achète à l'étranger comme elle n'a
jamais acheté (dans le premier semestre de
cette année, pour la somme de 12 milliards
de francs) et dépense à pleines mains, com-
me si elle était le pays le plus riche du
monde. C'est que certainement la France
est le pays qui réalise le prodige financier
de fabriquer du papier qui est de l'or, sans
or, le prodige de l'alchimie, grâce aux pro-
cédés qui ont toujours du succès. Nous ne
croyons pas que cet artifice puisse se pro-
longer indéfiniment ; mais en attendant il
faut le reconnaître comme une réalité ; et
ce qui est certain c'est que nos exportateurs
le mettent à profit. Les statistiques de notre
commerce intérieur sont là qui le procla-
ment. Cependant quelques exportateurs es-
pagnols, avec tous les francophiles, vou-
draient que Il l'Espagne cherche à établir
la parité monétaire avec la France ». Seu-
lement ils oublient de dire comment et il
serait intéressant qu'ils le disent. Quant à
nous, nous ne voyons pas quel intérêt com-
mercial ou financier l'Espagne aurait de
chercher à établir cette parité. En ce qui
concerne la France, l'Espagne a fait assez
et même trop au préjudice des intérêts es-
pagnols.
Le cas de l'Allemagne se présente sous un
autre aspect et on doit l'examiner à part.
DEBATE, 19.9.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
RUSSIE ET SCANDINAVIE. - Une
prompte reprise des relations commerciales
entre la Scandinavie et la Russie est indis-
pensable :
Les événements mondiaux vont, sans
aucun doute, se développer de telle
sorte, que le blocus si singulier de la mal-
heureuse Russie sera définitivement rompu
d'un côté ou d'un autre dans un avenir très
prochain. Si cela se produit, il sera trop
tard pour que la Scandinavie puisse
tirer profit de la situation particulièrement
favorable ; on ne pourra que regretter de
devoir s'incliner devant la forte pression
qui se fera alors sentir et l'on aura laisse
passer la brillante occasion qui s'offrait.
Ce n'est plus un secret qu'en Angleterre
et en Amérique de grands préparatifs sont
faits pour la reprise des relations commer-
ciales avec la Russie. Il n'y a pas que des
correspondants de journaux américains qui
partent maintenant sans plus tarder pour la
Russie, munis de passeports américains en
règle, mais il y a aussi des commerçants.
Pour l'industrie américaine, le problème ne
se pose plus de savoir si oui ou non on doit
faire du commerce avec la Russie. Ce n'est
plus qu'une question, sur l'époque, le genre
de commerce et la manière d'entrer en re-
lations qui intéresse. Les légations scan-
dinatves à l'étranger auraient dû déjà faire
connaître exactement, ce que l'on pense de
ces questions, non seulement en Amérique,
mais aussi en Angleterre. La grande guerre
est terminée, et toutes les circonstances
sont changées. Les Nouvelles qui se pré-
sentent actuellement consistent surtout en
ce fait que l'Allemagne prend une place pri-
vilégiée ; elle peut sans plus nouer des re-
lations commerciales avec la Russie et or-
ganiser directement un échange de mar-
chandises sans être inquiétée par les con-
currents anglais ou américains. L'état de
guerre dans les provinces baltiques et en
Finlande est un avantage pour les relations
commerciales russo-allemandes, par suite
de ce qu'il bloque tout autre commerce. On
ne sait que trop tout cela dans les pays
industriels de l'Entente pour attendre plus
longtemps. Il ne peut s'agir au plus que de
quelques mois, avant que l'Entente aban-
donne sa politique actuelle envers la Rus-
sie.
En quoi consiste en ce moment la situa-
tion particulièrement favorable de la Scan-
dinavie ? Le voici. Les capitaux Scandina-
ves ne sont point rattachés à une influence
politique, ni à aucune concurrence poli-
tique. Ils ne sont pas immenses, ce qui en
soi-même signifie alors une grande puis-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6239298q/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6239298q/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6239298q/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6239298q/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6239298q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6239298q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6239298q/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest