Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-09-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 22 septembre 1919 22 septembre 1919
Description : 1919/09/22 (N1257,T13). 1919/09/22 (N1257,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62392942
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
DES
.PFAIRES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1257
Lundi 22 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%or
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
OPÉRATIONS
lION &PAGNE AU MAROC. — L'OCCUPA-
v r ondak. — Officieusement on a dé-
tioûS le Fondak était le but des opéra-
es en cours, commencées avec
si nen de succès à Cudia-Rauda. Officieuse-
ment aussi on a dit que l'occupation du
^°ndat Se ferait à bref délai, quand le gou-
O^ment le déciderait:
,.éo" promet que cette conquête tant dési-
fée jip c°ûtera pas de grands efforts ni de
grands sacrifices. ~n
on a oublié d'ajouter qu'on ne pour-
l'a réai cet objectif principal sans occu-
P.er ,D élément d'autres positions pour
Vlr d' ,pPui l'avance de nos troupes et
^Upep les communications de l'ennemi
a\'ec i_ Zone de Tanger.
L'o gaion ■ publique s'est peut-être imagi-
^ée
~ela qu au Fondak se livrerait l'unique et
t'lnt al Combat de cette guerre. Et pour-
Jîn• Arriver à posséder ce célèbre
éfilé -:- Si la tribu de Yebala continue à
des comh ♦ aussi sanglants que le dernier
la a chaîne de Uadras.
^r^nsit !j1Sou'i continue d'assurer le libre
8 ses convois par la route de Tan-
r*er- Se*? CQnvois passent facilement entre
rs Postho S militaires éloignés qui bordent les
t^'tes d
lr4ite de la zone internationale. Et de l'au-
e côté w ? ces limites il n'y a personne
fOttr Prn Pfcher et châtier ce scandaleux
Le ,n e. VIvres, de munitions et d'armes.
î 'Haic est fortement retranché dans
Positi
les O.Sit' "ns qui dominent la vallée du fleu-
touan a, s rle passage du chemin de Te-
~n r.
I °Uan. n'û^1118 Sel-la, le Fondak est comme
f11 *°nd Un entonnoir, d'un entonnoir que
for e les hautes cîmes de Beni Mezauar
blerra. vepaant. occidental de la puissante
Jepra TT luirasl, et qui est fermé par l'em-
ln e Nueva du défilé de Ain Yedida
chure et escarpée du défilé de Ain Yedida
Nueva.
Le S""Ollli est maître de Dchar el Uesti
r^e SelJ5 Cudia Rauda. C'est pourquoi
40% tonvois de Sel-la doivent remonter jus-
lrtiu HorY.f5 Ira> au Nord (à quelque neuf
ki]IttètresÙUr descendre ensuite aux po-
lrjtl s d-e Rauda (à environ six ou sept
Inètr
let' r el ttI w- s troupes ont déjà occupé
e Cjour» R et l'ont abandonné le 11 juil-
BLESEDUCOMBAT-
«la^és çul!* a ses meilleurs tirailleurs em-
dells le Mans .Ies rochers de la montagne,
des or nr abite tristement fameux, en face
^îi Pemcm *
Pets de Rauda, et qui sont con-
M Jo, 6nt à l'affût.
tro
t ite, ont occupé et abandonné le
c'efl"à-dire le même jour.
tous les passages et
lém-^isour 1 h 0m^ne tous les passages et
~filée de la chaîne qui traverse d'un bout
Raisouli de tous les bas-fonds qui bor-
la v troim qui traversent continuelle-
S qui traversent de Lauzien
nI Madan et au Zoco de Anyera.
En outre de tous les énormes avantages
militaires que lui offre la possession du ter-
rain, le chérif a l'appui fanatique des Ua-
drasis et des tribus de Hauz, Beni Mezauar,
Beni Ider, Beni Hozmar, Beni Aros, Beni
Hassan, El Jamas, Beni Laitz.
Le réputé Sidi Hameido, le chérif de
Shada, de Beni Iteft, font une active pro-
pagande dans le Rif, en faveur de cette
guerre. Les mêmes disent que Abd-es-
Selam est arrivé dans sa maison féodale
avec un nombreux contingent de troupes du
Rif.
Le Raisouli avant de perdre le Fondak
peut résister encore longtemps.
Et après le Fondak il lui restera toujours
en face de nous son refuge de Dar Ben Kar-
rich et son puissant bastion de Tazrot.
Cela veut-il dire que l'occupation du Fon-
dak est impossible ?
Non Seulement nous voulons faire re-
marquer à nos lecteurs que l'opération mi-
litaire projetée n'est pas si facile que sem-
ble le promettre le confiant optimisme offi-
cieux.
Le Fondak, en ce qui concerne les opé-
rations de Yebala, ne peut être considéré
comme un objectif définitif attendu que sa
possession ne nous assure pas la domina-
tion de toute la tribu de Uadras ; qu'elle ne
suppose pas la fin de cette guerre; et qu'elle
ne garantit pas le transit sur tout le long
parcours de Tetouan à Tanger.
Les troupes d'avant-garde, les forces in-
digènes sont en train de s'organiser à
Ceuta, après le combat de Cudia Rauda.
Les trois tabors qui forment le groupe des
troupes régulières vont être refondus en
deux tabors. qui resteront encore incom-
plets. Les Maures se refusent à prendre
du service et à faire une guerre aussi san-
glante pour toucher 75 pesetas pas mois.
Avec 75 pesetas par mcis on ne peut pas
faire vivre une famille et lui assurer sa
nourriture quand on est continuellement en
campagne. Quant aux officiers de ces trou-
pes, les uns ont été tués, les autres ont de-
mandé à rentrer dans la Péninsule, après
avoir rempli leurs engagements au Maroc.
Il ne reste des cadres - antérieurs qu'un
commandant, trois capitaines et huit lieu-
tenants, c'est-à-dire 60 pour cent des ca-
dres.
La police indigène, grâce aux efforts du
dévoué et habile officier, Jenaro Perez Pa-
ves, augmente ses recrues. Mais les Mau-
res ne se laissent pas convaincre que pour
deux pesetas ils doivent combattre pour
l'Espagne. et donner leur vie. La lassi-
tude qu'a causée cette campagne, les sacri-
fices stériles qui en ont été la conséquence,
ont mis l'amertume et le découragement
dans les cœurs.
Déjà une autre fois nos troupes ont passé
le fameux défilé du Fondak de Ain Yedida.
Nous sommes déjà allés autrefois à El
Biud.
Nous sommes allés aussi déjà dans la val-
lée de Uadras. Nous allons de l'avamt et
nous allons de l'arrière bien des fois par le
chemin sanglant. — (Enrique Arques.)
TRIBUNA [de Madrid], 2.9.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GÉNÉRALE
L'EUROPE CENTRALE. — Les Puissan-
ces de l'Europe centrale sont dans l'impos-
sibilité, si elles ne reçoivent pas un appui,
de rétablir leur équilibre économique ou
même d'échapper à une ruine complète. En
se plaçant même au point de vue égoïste
de leurs intérêts particuliers, les nations
alliées mieux favorisées, et notamment les
Etats-Unis, doivent donnez aux Etats de
l'Europe ainsi dépourvus les moyens de
reprendre leur activité industrielle et leurs
échanges internationaux. Les besoins en
charbon sont les plus pressants. Les ren-
seignements provenant de la source la
plus autorisée montrent que l'Angleterre,
une fois qu'elle aura pourvu à la consom-
mation domestique et à celle des chemins
de fer, ne disposera pas d'une seule tonne
de charbon pour ses usines. On a dit que
la Conférence de Paris s'était efforcée dé-
libérément de priver l'Allemagne de tout
le charbon destiné à l'industrie. Un plan
aussi barbare est à la fois stupide et inhu-
main. Il faut créer tout de suite une com-
mission internationale du charbon, qui ré-
partira équitablement les ressources mon-
diales ; il faut consentir des crédits inter-
nationaux aux pays ruinés, jusqu'au jour
où ils reviendront producteurs et pourront
échanger leurs objets manufacturés contre
les produits dont ils ont besoin.
LABOUR LEADER, 18.9.
AGRICULTURE
LA RECOLTE EN YOUGOSLAVIE. —
Cette première moisson du royaume des
Serbes, des Croates et des Slovènes n'est
pas comme les autres une moisson ordi-
naire ; car elle aura une influence énorme
sur toute notre vie économique et politique
dans l'avenir prochain. Son importance est
d'autant plus grande, qu'elle est aujour-
d'hui notre seule richesse réelle et vivante
et immédiatement utilisable pour satisfaire
nos besoins les plus pressants.
Il est très difficile de faire de pronostics
sur la moisson, en l'absence de cadastre
et de statistique en règle qui suivent de
jour en jour l'état des blés et permettent
sur la récolte des prévisions approchant de
la réalité. Aussi dans cet aperçu de nos dif-
férentes provinces les chiffres ne sont-ils
qu'approximatifs et ne donnent-ils qu'en
gros le passif et l'actif sans entrer dans les
détails
SERBIE. — En Serbie le terrain ensemencé
est de 30 inférieur à celui d'une année
normale comme l'était 1910. Ce déficit de
terrain ensemencé intéresse surtout le
maïs qui est ensemencé sur 180.000 hecta-
res de moins qu'en 1910 et dont la récolte
sera de 20.000 wagons de moins que celle
de cette même année 1910. Le déficit se
répartit ensuite — par ordre d'importance
— sur l'avoine. le blé et l'orge. On ne
peut compter que sur une exportation de
3.000 wagons de blé, c'est-à-dire juste au-
DES
.PFAIRES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1257
Lundi 22 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
%or
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
OPÉRATIONS
lION &PAGNE AU MAROC. — L'OCCUPA-
v r ondak. — Officieusement on a dé-
tioûS le Fondak était le but des opéra-
es en cours, commencées avec
si nen de succès à Cudia-Rauda. Officieuse-
ment aussi on a dit que l'occupation du
^°ndat Se ferait à bref délai, quand le gou-
O^ment le déciderait:
,.éo" promet que cette conquête tant dési-
fée jip c°ûtera pas de grands efforts ni de
grands sacrifices. ~n
on a oublié d'ajouter qu'on ne pour-
l'a réai cet objectif principal sans occu-
P.er ,D élément d'autres positions pour
Vlr d' ,pPui l'avance de nos troupes et
^Upep les communications de l'ennemi
a\'ec i_ Zone de Tanger.
L'o gaion ■ publique s'est peut-être imagi-
^ée
~ela qu au Fondak se livrerait l'unique et
t'lnt al Combat de cette guerre. Et pour-
Jîn• Arriver à posséder ce célèbre
éfilé -:- Si la tribu de Yebala continue à
la a chaîne de Uadras.
^r^nsit !j1Sou'i continue d'assurer le libre
8 ses convois par la route de Tan-
r*er- Se*? CQnvois passent facilement entre
rs Postho S militaires éloignés qui bordent les
t^'tes d
lr4ite de la zone internationale. Et de l'au-
e côté w ? ces limites il n'y a personne
fOttr Prn Pfcher et châtier ce scandaleux
Le ,n e. VIvres, de munitions et d'armes.
î 'Haic est fortement retranché dans
Positi
les O.Sit' "ns qui dominent la vallée du fleu-
touan a, s rle passage du chemin de Te-
~n r.
I °Uan. n'û^1118 Sel-la, le Fondak est comme
f11 *°nd Un entonnoir, d'un entonnoir que
for e les hautes cîmes de Beni Mezauar
blerra. vepaant. occidental de la puissante
Jepra TT luirasl, et qui est fermé par l'em-
ln e Nueva du défilé de Ain Yedida
chure et escarpée du défilé de Ain Yedida
Nueva.
Le S""Ollli est maître de Dchar el Uesti
r^e SelJ5 Cudia Rauda. C'est pourquoi
lrtiu HorY.f5 Ira> au Nord (à quelque neuf
ki]IttètresÙUr descendre ensuite aux po-
lrjtl s d-e Rauda (à environ six ou sept
Inètr
let' r el ttI w- s troupes ont déjà occupé
e Cjour» R et l'ont abandonné le 11 juil-
BLESEDUCOMBAT-
«la^és çul!* a ses meilleurs tirailleurs em-
dells le Mans .Ies rochers de la montagne,
des or nr abite tristement fameux, en face
^îi Pemcm *
Pets de Rauda, et qui sont con-
M Jo, 6nt à l'affût.
tro
t ite, ont occupé et abandonné le
c'efl"à-dire le même jour.
tous les passages et
lém-^isour 1 h 0m^ne tous les passages et
~filée de la chaîne qui traverse d'un bout
Raisouli de tous les bas-fonds qui bor-
la v troim qui traversent continuelle-
S qui traversent de Lauzien
nI Madan et au Zoco de Anyera.
En outre de tous les énormes avantages
militaires que lui offre la possession du ter-
rain, le chérif a l'appui fanatique des Ua-
drasis et des tribus de Hauz, Beni Mezauar,
Beni Ider, Beni Hozmar, Beni Aros, Beni
Hassan, El Jamas, Beni Laitz.
Le réputé Sidi Hameido, le chérif de
Shada, de Beni Iteft, font une active pro-
pagande dans le Rif, en faveur de cette
guerre. Les mêmes disent que Abd-es-
Selam est arrivé dans sa maison féodale
avec un nombreux contingent de troupes du
Rif.
Le Raisouli avant de perdre le Fondak
peut résister encore longtemps.
Et après le Fondak il lui restera toujours
en face de nous son refuge de Dar Ben Kar-
rich et son puissant bastion de Tazrot.
Cela veut-il dire que l'occupation du Fon-
dak est impossible ?
Non Seulement nous voulons faire re-
marquer à nos lecteurs que l'opération mi-
litaire projetée n'est pas si facile que sem-
ble le promettre le confiant optimisme offi-
cieux.
Le Fondak, en ce qui concerne les opé-
rations de Yebala, ne peut être considéré
comme un objectif définitif attendu que sa
possession ne nous assure pas la domina-
tion de toute la tribu de Uadras ; qu'elle ne
suppose pas la fin de cette guerre; et qu'elle
ne garantit pas le transit sur tout le long
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Les troupes d'avant-garde, les forces in-
digènes sont en train de s'organiser à
Ceuta, après le combat de Cudia Rauda.
Les trois tabors qui forment le groupe des
troupes régulières vont être refondus en
deux tabors. qui resteront encore incom-
plets. Les Maures se refusent à prendre
du service et à faire une guerre aussi san-
glante pour toucher 75 pesetas pas mois.
Avec 75 pesetas par mcis on ne peut pas
faire vivre une famille et lui assurer sa
nourriture quand on est continuellement en
campagne. Quant aux officiers de ces trou-
pes, les uns ont été tués, les autres ont de-
mandé à rentrer dans la Péninsule, après
avoir rempli leurs engagements au Maroc.
Il ne reste des cadres - antérieurs qu'un
commandant, trois capitaines et huit lieu-
tenants, c'est-à-dire 60 pour cent des ca-
dres.
La police indigène, grâce aux efforts du
dévoué et habile officier, Jenaro Perez Pa-
ves, augmente ses recrues. Mais les Mau-
res ne se laissent pas convaincre que pour
deux pesetas ils doivent combattre pour
l'Espagne. et donner leur vie. La lassi-
tude qu'a causée cette campagne, les sacri-
fices stériles qui en ont été la conséquence,
ont mis l'amertume et le découragement
dans les cœurs.
Déjà une autre fois nos troupes ont passé
le fameux défilé du Fondak de Ain Yedida.
Nous sommes déjà allés autrefois à El
Biud.
Nous sommes allés aussi déjà dans la val-
lée de Uadras. Nous allons de l'avamt et
nous allons de l'arrière bien des fois par le
chemin sanglant. — (Enrique Arques.)
TRIBUNA [de Madrid], 2.9.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GÉNÉRALE
L'EUROPE CENTRALE. — Les Puissan-
ces de l'Europe centrale sont dans l'impos-
sibilité, si elles ne reçoivent pas un appui,
de rétablir leur équilibre économique ou
même d'échapper à une ruine complète. En
se plaçant même au point de vue égoïste
de leurs intérêts particuliers, les nations
alliées mieux favorisées, et notamment les
Etats-Unis, doivent donnez aux Etats de
l'Europe ainsi dépourvus les moyens de
reprendre leur activité industrielle et leurs
échanges internationaux. Les besoins en
charbon sont les plus pressants. Les ren-
seignements provenant de la source la
plus autorisée montrent que l'Angleterre,
une fois qu'elle aura pourvu à la consom-
mation domestique et à celle des chemins
de fer, ne disposera pas d'une seule tonne
de charbon pour ses usines. On a dit que
la Conférence de Paris s'était efforcée dé-
libérément de priver l'Allemagne de tout
le charbon destiné à l'industrie. Un plan
aussi barbare est à la fois stupide et inhu-
main. Il faut créer tout de suite une com-
mission internationale du charbon, qui ré-
partira équitablement les ressources mon-
diales ; il faut consentir des crédits inter-
nationaux aux pays ruinés, jusqu'au jour
où ils reviendront producteurs et pourront
échanger leurs objets manufacturés contre
les produits dont ils ont besoin.
LABOUR LEADER, 18.9.
AGRICULTURE
LA RECOLTE EN YOUGOSLAVIE. —
Cette première moisson du royaume des
Serbes, des Croates et des Slovènes n'est
pas comme les autres une moisson ordi-
naire ; car elle aura une influence énorme
sur toute notre vie économique et politique
dans l'avenir prochain. Son importance est
d'autant plus grande, qu'elle est aujour-
d'hui notre seule richesse réelle et vivante
et immédiatement utilisable pour satisfaire
nos besoins les plus pressants.
Il est très difficile de faire de pronostics
sur la moisson, en l'absence de cadastre
et de statistique en règle qui suivent de
jour en jour l'état des blés et permettent
sur la récolte des prévisions approchant de
la réalité. Aussi dans cet aperçu de nos dif-
férentes provinces les chiffres ne sont-ils
qu'approximatifs et ne donnent-ils qu'en
gros le passif et l'actif sans entrer dans les
détails
SERBIE. — En Serbie le terrain ensemencé
est de 30 inférieur à celui d'une année
normale comme l'était 1910. Ce déficit de
terrain ensemencé intéresse surtout le
maïs qui est ensemencé sur 180.000 hecta-
res de moins qu'en 1910 et dont la récolte
sera de 20.000 wagons de moins que celle
de cette même année 1910. Le déficit se
répartit ensuite — par ordre d'importance
— sur l'avoine. le blé et l'orge. On ne
peut compter que sur une exportation de
3.000 wagons de blé, c'est-à-dire juste au-
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