Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-09-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 septembre 1919 18 septembre 1919
Description : 1919/09/18 (N1254,T13). 1919/09/18 (N1254,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239291t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
DES
AFFAIRES étrangères
ET DE LA GUURRE
1 N° 1254
Jeudi 18 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
« résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES -
MAIN - D'OEUVRE
GRANDE-BRETAGNE. — LE PLACEMENT
(.S démobilisés. — Aux termes d'un plan
nu vient d'arrêter le Ministère du travail :
cha aque patron, qui emploie dix ouvriers
,
ou plus bt invité à réserver la plus large
Pla<- 'e Possible aux anciens soldats démobi-
r*; lig. on prévoit en leur faveur un inini-
So rn de 5 sur le chiffre total du person-
So ne'; Le gouvernement se borne à faire
l'ait e ü. la bonne volonté des patrons. Il au-
rait PU prévoir des mesures obligatoires,
rri JS à craindre qu'elles ne fussent
ain]ent éludées ou qu'elles ne donnassent
ce u des difficultés avec les-syndicats en
qil-concerne les salaires. Un autre plan
avait etÚ envisagé : il comportait le paie-
^ent 1 Par le gouvernement d'une somme
é„a] ü la moindre valeur du travail du ré-
fop e, f'ompare à celui de l'ouvrier ordi-
Hair' e- Le système des allocations aurait
Soui là comme ailleurs des objections
hi' kien fondées. Le gouvernement a donc
bien fait de s'en remettre à l'initiative des
traions, et de compter qu'ils ne méconnaî-
trai'
en l'occurrence ni leurs devoirs pa-
qil, ni l'importance des obligations
1^'ils h ont (comme nous tous) envers les sol-
da
eS 1 le, dispositions ainsi arrêtées ne don-
rient Pas ce qu'on en attend, il faudra évi-
dern lnent recourir à d'autres moyens et à
tronsres méthodes. Actuellement les pa-
tro n'3 Sont donc invités à réserver aux an-
PlOis ^°ldats une juste proportion des em-
Plois
rli O's 'dont ils disposent ; ils devront leur
^°cord ?er des salaires convenables, sans te-
Peuvampte des pensions dont ces hommes
dées ent être titulaires. Les pensions accor-
tracté en dédommagement d'infirmités con-
tractées a la guerre, n'ont rien à voir avec
la ré es U la guerre n'ont rien il voir avec
n^rati°n: du travail industriel. Le
il 5 01'8 total des réformés s'élevant environ
* 5 o/ du nombre total des travailleurs en
'^glet r-TQ> les patrons doivent naturelle-
f à entrer dans le pourcentage qui
est flxé les réformés qu'ils emploient
Drentisll qUI accomplissent chez eux un ap-
sage. - (Ed.)
prellit - (Ed.)
DAILY TELEGRAPH, 16.9.
t'l' PRIX DE LA VIE
^;UNlS" D'e Chicago: Il y a lieu
Prtx Q vOir une baisse appréciable dans le
exportateurs de Chicago, par suite d'une di-
minution eUrs de Chicago, par suite d'une di-
r4inllt.'Orl de 8D constatée dans les expor-
tatirjn9 des dix derniers jours.
ble 'minution, à leur avis, est attribua-
e à l'impassibilité où se trouve
r3§letp /1"6, de payer les prix actuels, en
1 erlin U faIt que la valeur de la livre
¡j,rs 199 a- baissé de 4 dollars 86 à 4 dol-
d^uariî
v rarice, elle aurait déja plus
sPOi)ée à.qU elle n'en a besoin et n'est pas
Po$ée faire d'achats en ce moment.
Les experts sont d'avis que jetée ainsi
sur le marché américain, au lieu d'être ex-
portée comme d'habitude, cette grande
quantité de denrées ne peut manquer de
faire baisser considérablement les prix.
WISCONSIN NEW S [de Milwaukee], 21.8.
De Washington, 21 août : La campa-
gne menée contre la vie chère par le gou-
vernement a été marquée aujourd'hui par
d'importantes manifestations tant dans les
deux Assemblées du Congrès qu'au Dépar-
tement de la Justice.
1° L'attorney général Palmer annonce les
mesures prises pour atteindre les profiteurs
qui vendent le sucre à raison, de plus de
Il cents la livre. Tous les attorneys, admi-
nistrateurs des vivres et agents du bureau
a enquête, dans toutes les régions des Etats-
Unis, ont été avisés par télégramme d'avoir
à dresser une liste des profiteurs en ce qui
concerne la vente du sucre. On révoquera
leur patente, assure M. Edgar Rickard de la
United States Food Administration, dans
tous les cas où le Département de la Jus-
tice aura recommandé cette mesure après
avoir entendu les parties ;
2° Le sénateur Walsh, du Massachusetts,
dépose une résolution demandant au Prési-
dent de fournir la liste nominative de tous
ceux qui ont réalisé pendant la guerre des
bénéfices exagérés, surtout par des contrats
passés avec le gouvernement. Ces noms
paraîtront sur les bulletins émis par le Tré-
sor pour l'impôt sur le revenu. Le but du
sénateur Walsh est d'établir ainsi un « li-
vre de déshonneur » où seront inscrits ceux
qui se sont enrichis au cours de la guerre,
pendant que d'autres se sacrifiaient ;
3° A la Chambre des Représentants, la
Commission de l'Agriculture s'est prononcée
en faveur du projet de loi amendant le Food
Control Ad, selon la recommandation de
l'attorney général. Ce bill prévoit des sanc-
tions sévères contre les accapareurs et les
profiteurs et soumet au contrôle fédérai le
commerce des vêtements, des denrées ali-
mentaires et autres objets de première né-
cessité ;
4° La Commission fédérale du Commerce
a présenté à la Chambre un rapport sup-
plémentaire, déclarant que le public se voit
forcé de payer pour les chaussures un prix
excessif que rien ne peut justifier. Ce prix,
dit le rapport, tient non seulement au bé-
néfice excessif prélevé par le détaillant,
mais aussi au fait que ce dernier est obligé
de faire supporter au client la charge des
bénéfices exagérés perçus en premier lieu
par les bouchers sur les peaux vendues par
eux, puis par les tanneurs et les fabri-
cants de chaussures.
NEW YORK AMERICAN, 22.8.
RÉGIME DOUANIER
GRANDE-BRETAGNE. — CHOMAGE ET
PROTECTIONNISME : L'importance du chô-
mage dépend avant tout de l'état du com-
merce, et l'état du commerce dépend avant
tout de la politique fiscale du Gouverne-
ment. Les patrons qui acceptent le plan du
ministère du travail ont le droit de de-
mander au Gouvernement qu'il définisse
avec précision sa politique économique.
L'état de choses actuel n'est qu'un com-
promis évident. Nous ne sommes soumis ni
au régime du libre-échange, ni au régime
protectionniste, mais à un système arbi-
traire de licences combiné avec l'ouverture
des ports. C'est là un expédient tempo-
raire ; des patrons ne peuvent pas monter
de grandes entreprises, sous un régime
aussi incertain et dû avant tout à des consi-
dérations d'ordre politique. On a dit qu'en
raison de la cherté générale causée par la
guerre, nous expérimentions maintenant les
résultats que pourrait apporter un régime
protectionniste. C'est, là une erreur. A l'heu-
re actuelle, nous faisons l'expérience non
pas d'un système protectionniste, mais d'un
vrai système prohibitionniste.
Sous le contrôle de l'Etat, les ports sont
encombrés, les chemins de fer fonction-
nent. insuffisamment et mal, si bien que les
produits importés ne peuvent pas être dis-
tribués dans le pays. L'établissement d'un
droit protecteur modéra ferait baisser les
prix des articles fabriqués en Angleterre,
un peu au-dessous du prix de vente des ar-
ticles importés. La rareté des produits fait
hausser les prix ; tant que les transports
ne seront pas améliorés, les prix ne bais-
seront pas. Sans doute quelque jour nos
moyens de communication redeviendront-
ils utilisables, et alors les importations
étrangères pénétreront librement chez nous.
Le Gouvernement attend-il, pour annoncer
sa politique économique, que celles de nos
industries laissées sans- protection (parce
que le mot magique de « clé » ne s'applique
pas à elles) doivent se trouver aux prises
avec la libre concurrence étrangère ? Alors
sans doute les prix baisseront, mais le
nombre des chômeurs augmentera.
MORNING POST, 16.9.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
LE COMMERCE BRITANNIQUE ET
L'ALLEMAGNE. — * Tandis que les politi-
ciens se sont disputés, nos hommes d'af-
faires se sont mis au travail, et la nouvelle
que la Chambre de Commerce de Cologne
représente plus de 300 millions de livres
sterling de capital britannique nous sera
une agréable surprise. La raison d'être de
la Chambre de Commerce de Cologne est
de fournir un tremplin pour le nouvel essor
du commerce entre la Grande-Bretagne et
l'Allemagne. Avant la guerre, l'Allemagne
était notre principal client, et, suivant.
M. Knott, président de la Chambre de Com-
merce britannique à Cologne, elle est, desti-
née à occuper la même position dans l'ave-
nir. « Aujourd'hui, dit-il, des maisons fameu-
ses comme Lipton, Nestlé et Wills ont pour
10 millions de liv. de marchandises à Colo-
gne, prêtes à être vendues aux Allemands.»
M. Knott pense qu'il faut aider l'Allemagne
à procurer du travail à ses ouvriers, et ainsi
s'opposer au plan de ceux qui veulent plon-
ger celle-ci — et l'Europe — dans un chaos
plus grand encore. Il propose l'établisse-
ment d'agences et de succursales commer-
ciales dans toutes les grandes villes d'Alle-
DES
AFFAIRES étrangères
ET DE LA GUURRE
1 N° 1254
Jeudi 18 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
« résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES -
MAIN - D'OEUVRE
GRANDE-BRETAGNE. — LE PLACEMENT
(.S démobilisés. — Aux termes d'un plan
nu vient d'arrêter le Ministère du travail :
cha aque patron, qui emploie dix ouvriers
,
ou plus bt invité à réserver la plus large
Pla<- 'e Possible aux anciens soldats démobi-
r*; lig. on prévoit en leur faveur un inini-
So rn de 5 sur le chiffre total du person-
So ne'; Le gouvernement se borne à faire
l'ait e ü. la bonne volonté des patrons. Il au-
rait PU prévoir des mesures obligatoires,
rri JS à craindre qu'elles ne fussent
ain]ent éludées ou qu'elles ne donnassent
ce u des difficultés avec les-syndicats en
qil-concerne les salaires. Un autre plan
avait etÚ envisagé : il comportait le paie-
^ent 1 Par le gouvernement d'une somme
é„a] ü la moindre valeur du travail du ré-
fop e, f'ompare à celui de l'ouvrier ordi-
Hair' e- Le système des allocations aurait
Soui là comme ailleurs des objections
hi' kien fondées. Le gouvernement a donc
bien fait de s'en remettre à l'initiative des
traions, et de compter qu'ils ne méconnaî-
trai'
en l'occurrence ni leurs devoirs pa-
qil, ni l'importance des obligations
1^'ils h ont (comme nous tous) envers les sol-
da
eS 1 le, dispositions ainsi arrêtées ne don-
rient Pas ce qu'on en attend, il faudra évi-
dern lnent recourir à d'autres moyens et à
tronsres méthodes. Actuellement les pa-
tro n'3 Sont donc invités à réserver aux an-
PlOis ^°ldats une juste proportion des em-
Plois
rli O's 'dont ils disposent ; ils devront leur
^°cord ?er des salaires convenables, sans te-
Peuvampte des pensions dont ces hommes
dées ent être titulaires. Les pensions accor-
tracté en dédommagement d'infirmités con-
tractées a la guerre, n'ont rien à voir avec
la ré es U la guerre n'ont rien il voir avec
n^rati°n: du travail industriel. Le
il 5 01'8 total des réformés s'élevant environ
* 5 o/ du nombre total des travailleurs en
'^glet r-TQ> les patrons doivent naturelle-
f à entrer dans le pourcentage qui
est flxé les réformés qu'ils emploient
Drentisll qUI accomplissent chez eux un ap-
sage. - (Ed.)
prellit - (Ed.)
DAILY TELEGRAPH, 16.9.
t'l' PRIX DE LA VIE
^;UNlS" D'e Chicago: Il y a lieu
Prtx Q vOir une baisse appréciable dans le
minution eUrs de Chicago, par suite d'une di-
r4inllt.'Orl de 8D constatée dans les expor-
tatirjn9 des dix derniers jours.
ble 'minution, à leur avis, est attribua-
e à l'impassibilité où se trouve
r3§letp /1"6, de payer les prix actuels, en
1 erlin U faIt que la valeur de la livre
¡j,rs 199 a- baissé de 4 dollars 86 à 4 dol-
d^uariî
v rarice, elle aurait déja plus
sPOi)ée à.qU elle n'en a besoin et n'est pas
Po$ée faire d'achats en ce moment.
Les experts sont d'avis que jetée ainsi
sur le marché américain, au lieu d'être ex-
portée comme d'habitude, cette grande
quantité de denrées ne peut manquer de
faire baisser considérablement les prix.
WISCONSIN NEW S [de Milwaukee], 21.8.
De Washington, 21 août : La campa-
gne menée contre la vie chère par le gou-
vernement a été marquée aujourd'hui par
d'importantes manifestations tant dans les
deux Assemblées du Congrès qu'au Dépar-
tement de la Justice.
1° L'attorney général Palmer annonce les
mesures prises pour atteindre les profiteurs
qui vendent le sucre à raison, de plus de
Il cents la livre. Tous les attorneys, admi-
nistrateurs des vivres et agents du bureau
a enquête, dans toutes les régions des Etats-
Unis, ont été avisés par télégramme d'avoir
à dresser une liste des profiteurs en ce qui
concerne la vente du sucre. On révoquera
leur patente, assure M. Edgar Rickard de la
United States Food Administration, dans
tous les cas où le Département de la Jus-
tice aura recommandé cette mesure après
avoir entendu les parties ;
2° Le sénateur Walsh, du Massachusetts,
dépose une résolution demandant au Prési-
dent de fournir la liste nominative de tous
ceux qui ont réalisé pendant la guerre des
bénéfices exagérés, surtout par des contrats
passés avec le gouvernement. Ces noms
paraîtront sur les bulletins émis par le Tré-
sor pour l'impôt sur le revenu. Le but du
sénateur Walsh est d'établir ainsi un « li-
vre de déshonneur » où seront inscrits ceux
qui se sont enrichis au cours de la guerre,
pendant que d'autres se sacrifiaient ;
3° A la Chambre des Représentants, la
Commission de l'Agriculture s'est prononcée
en faveur du projet de loi amendant le Food
Control Ad, selon la recommandation de
l'attorney général. Ce bill prévoit des sanc-
tions sévères contre les accapareurs et les
profiteurs et soumet au contrôle fédérai le
commerce des vêtements, des denrées ali-
mentaires et autres objets de première né-
cessité ;
4° La Commission fédérale du Commerce
a présenté à la Chambre un rapport sup-
plémentaire, déclarant que le public se voit
forcé de payer pour les chaussures un prix
excessif que rien ne peut justifier. Ce prix,
dit le rapport, tient non seulement au bé-
néfice excessif prélevé par le détaillant,
mais aussi au fait que ce dernier est obligé
de faire supporter au client la charge des
bénéfices exagérés perçus en premier lieu
par les bouchers sur les peaux vendues par
eux, puis par les tanneurs et les fabri-
cants de chaussures.
NEW YORK AMERICAN, 22.8.
RÉGIME DOUANIER
GRANDE-BRETAGNE. — CHOMAGE ET
PROTECTIONNISME : L'importance du chô-
mage dépend avant tout de l'état du com-
merce, et l'état du commerce dépend avant
tout de la politique fiscale du Gouverne-
ment. Les patrons qui acceptent le plan du
ministère du travail ont le droit de de-
mander au Gouvernement qu'il définisse
avec précision sa politique économique.
L'état de choses actuel n'est qu'un com-
promis évident. Nous ne sommes soumis ni
au régime du libre-échange, ni au régime
protectionniste, mais à un système arbi-
traire de licences combiné avec l'ouverture
des ports. C'est là un expédient tempo-
raire ; des patrons ne peuvent pas monter
de grandes entreprises, sous un régime
aussi incertain et dû avant tout à des consi-
dérations d'ordre politique. On a dit qu'en
raison de la cherté générale causée par la
guerre, nous expérimentions maintenant les
résultats que pourrait apporter un régime
protectionniste. C'est, là une erreur. A l'heu-
re actuelle, nous faisons l'expérience non
pas d'un système protectionniste, mais d'un
vrai système prohibitionniste.
Sous le contrôle de l'Etat, les ports sont
encombrés, les chemins de fer fonction-
nent. insuffisamment et mal, si bien que les
produits importés ne peuvent pas être dis-
tribués dans le pays. L'établissement d'un
droit protecteur modéra ferait baisser les
prix des articles fabriqués en Angleterre,
un peu au-dessous du prix de vente des ar-
ticles importés. La rareté des produits fait
hausser les prix ; tant que les transports
ne seront pas améliorés, les prix ne bais-
seront pas. Sans doute quelque jour nos
moyens de communication redeviendront-
ils utilisables, et alors les importations
étrangères pénétreront librement chez nous.
Le Gouvernement attend-il, pour annoncer
sa politique économique, que celles de nos
industries laissées sans- protection (parce
que le mot magique de « clé » ne s'applique
pas à elles) doivent se trouver aux prises
avec la libre concurrence étrangère ? Alors
sans doute les prix baisseront, mais le
nombre des chômeurs augmentera.
MORNING POST, 16.9.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
LE COMMERCE BRITANNIQUE ET
L'ALLEMAGNE. — * Tandis que les politi-
ciens se sont disputés, nos hommes d'af-
faires se sont mis au travail, et la nouvelle
que la Chambre de Commerce de Cologne
représente plus de 300 millions de livres
sterling de capital britannique nous sera
une agréable surprise. La raison d'être de
la Chambre de Commerce de Cologne est
de fournir un tremplin pour le nouvel essor
du commerce entre la Grande-Bretagne et
l'Allemagne. Avant la guerre, l'Allemagne
était notre principal client, et, suivant.
M. Knott, président de la Chambre de Com-
merce britannique à Cologne, elle est, desti-
née à occuper la même position dans l'ave-
nir. « Aujourd'hui, dit-il, des maisons fameu-
ses comme Lipton, Nestlé et Wills ont pour
10 millions de liv. de marchandises à Colo-
gne, prêtes à être vendues aux Allemands.»
M. Knott pense qu'il faut aider l'Allemagne
à procurer du travail à ses ouvriers, et ainsi
s'opposer au plan de ceux qui veulent plon-
ger celle-ci — et l'Europe — dans un chaos
plus grand encore. Il propose l'établisse-
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