Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-09-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 septembre 1919 13 septembre 1919
Description : 1919/09/13 (N1250,T13). 1919/09/13 (N1250,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239287x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
MINISTERES
DES
APPÀIHES ÉTRANGÈRES
PT DE LA GUERRE
N° 1250
Samedi 13 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
COMMANDEMENT
LEs OFFICIERS ALLEMANDS ET LA
RtPUBLIQUE. — Les officiers reconnais-
ait bien mal la bienveillance que Noske
temo.igna à leur égard, et ils font tout leur
Plssible pour créer un courant réaction-
J^re dans l'armée populaire et libérale. La
1 °pagande monarchiste est bellement acti-
Ve auprès des soldats, que les officiers et
^'Officiers démocrates ont formé une
„ LlQUe des chefs républicains », dont l'ap-
PaT'ltion suscite des attaques si violentes
{* eues permettent de se rendre compte de
actQvlté des senthnents adverses. On en
est d'one arrivé à cette anomalie : dans une
ar?1ée républicaine, des éléments républi-
CQJ ins sont obligés de se grouper pour pou-
lr affirmer ouvertement leurs opinions.
0 s menées monarchistes sont dangereuses
les conséquences qu'elles peuvent en-
tPQl. ner- la confiance dans les chefs est
lese> et en cas de conflit sérieux avec
ébrardéments ?j. communistes, les troupes, fi-
S- en grande partie aux principes répu-
le Içalns, peuvent craindre qu'en réprimant
le rnouvernent communiste, elles ne fassent
jeu dune dictature militaire réaction-
s~ cPJls^(luence-, il faut que la tâche con-
s'délable du ministre de la Défense Natio-
nQle Soit soutenue non seulement par les
socialdéinocrates. mais par toute la bour-
geoisie libérale. Les efforts de la « Ligue
des
d,8 Cliels "républicains » doivent être en-
l'es rafles, afin que l'armée soit imbue de
8alrlt de la majorité de la nation, qui est
sans aitcnn doute démocratique et républi-
CQin
^ANKFURTER ZEITUNG, 3.9, matin.
E NŒUD DE LA QUESTION » [sous ce titre].
LAJ question du corps des officiers est
liri *1 es plus graves qu'ait eu à résoudre
té Vernement de l'Empire. La difficul-
té-, l ell D_ppa,rait que plus grande lorsque l'on
coi}Sjrt Je la situation particulièrement pé-
Berli ou se trouvaient aussi bien Noske, à
Perlin, Pendant la redoutable semaine de
janvier Wmnig à Koenigsberg dans
les der, ,que • \Vi'Lmig à Koenigsberg dans
Pas derniers jours de février, qui n'étaient
P,IS 5ls dangereux. Mais on peut dire
que la solu 10,n ne fut pas heureuse, même
tient mmpte de la difficulté des
^Oîistancs
'route l'organisation de l'ancienne armée
l6 et les conditions et les possibi-
~s d'a^ancen\!ent jusqu'ici faisaient des
lités avancerrwnt jusqu'ici faisaient des
b.()Q'>ité rs, f sentiments républicains une mi-
il !re i 1 que si l'on avait voulu ne
aOin odePpel qu'à eux - ils auraient été
de re aux besoins. On ne peut donc
•Ts l'irrvri!+ r au Gouvernement si l'on a dû
CePt^
oiRendre T*1 les autres.
l'-J^e erls dariQ f p grande partie des offi-
~e T~' le rang et propager activement
ez les î,u îili1- Ca'ne dans l'armée, surtout
«t' voilà le moyen positif qu'il
t'recC)rnniander- C'est ainsi qu'on ob-
titi, raL Une armée républicaine et qu'on
améliorera les rapports entre l'année et la
classe ouvrière en évitant les heurts sans
nécessité. a fa~lilu * iiiallieureuse,ment p~i,eii-
S'il nous a fallu malheureusement pren-
dre en considération, à plus d'un point de
vue, les démocrates et le centre, dont nous
avions besoin pour former une majorité de
coalition, si nous avons dû, si dur que
cela nous ait semblé, renoncer à l'exécu-
tion immédiate et intégrale du programme
d'Erfurt en quelques-uns de ses points les
plus importants, nous avions du moins la
consolation de posséder en la personne de
ces bourgeois des soutiens éprouvés de l'i-
dée républicaine qui nous aideraient à rem-
plir plus ou moins vite et plus ou moins
complètement les exigences démocratiques
du peuple contre la réaction.
Mais les milieux de ta bourgeoisie qu'in-
carne en grande partie le corps des oHi.
ciers sont réactionnaires et contre-révolu
tionnaires. Ils le sont dans leur essence.
sinon jusqu'ici dans leurs actes. On ne doit
pas, en principe, mépriser les excès locaux
qui se sont produits jusqu'ici en les traitant
de bagatelles, pas plus qu il ne faut en tenir
trop de compte en les regardant comme
des symptômes de la contre-révolution. On
a le devoir de réduire au minimum les
égards à garder envers ces milieux. Mais
on ne doit pas tomber d'un extrême dans
l'autre et oublier, parce qu'on a besoin d'of-
ficiers, qu'ils ont autant besoin de nous
que nous d'eux, ou leur passer tout parce
qu'on ne veut pas les rebuter.
Je suis de ces camarades du parti qui
prennent le danger contre-révolutionnaire
pour ce qu'il est : une possibilité qui pour-
rait devenir probabilité si l'on devait se
laisser guider exclusivement par le principe
de ne pas rebuter ceux dont on a besoin.
C'est une possibilité qui sera anéantie si
l'on se met à temps et sans crainte à pro-
pager l'esprit républicain dans l'armée.
(Victor Schiff).
VORWAERTS, 3.9., matin.
——— .———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALIMENTATION
ALLEMAGNE. — Sous le titre : « LA
POLITIQUE DE L'ESTOMAC ». — De Berlin :
Maintenant que nous sommes débarrassés
du blocus extérieur, il semble que nous
cherchions à maintenir le blocus intérieur.
Malgré le rétablissement de la paix, la Ba-
vière et le Wurtemberg se refusent à la li-
berté complète des exportations de vi-
vres dans le Nord de l'Empire, ce qui se
fait désagréablement sentir à l'époque des
récoltes d'automne. On examine encore leQ,
colis postaux envoyés de Bavière à Berlin
pour voir s'ils ne contiennent pas de vi-
vres et on leur colle encore une belle éti-
quette « ouvert par droit de guerre » —
comme si nous vivions encore Cinl pleine
guerre. On se demande en vain combien
de temps cet état de choses va durer et si
le gouvernement de l'Empire ne trouvera
pas le moyen de rétablir la véritable liberté
des communications entre les Etats fédé-
raux, chose dont dépend à un si haut point
la bonne entente. La Bavière qui jouissait
dans le Nord d'une bonne réputation autre-
fois générale ne recontre aujourd'hui que
froideur. Au Congrès national du com-
merce des fruits et primeurs, le 2 septem-
bre, à Berlin, les négociants se plaignirent
de mesures prises en vue de la fermeture
de la Bavière et du Wurtemberg à l'expor-
tation des fruits ; on fit remarquer que les
autorités locales passaient outre aux déci-
sions du gouvernement de l'Empire. Espé-
rons que ces mesures, provoquées malheu-
reusement par les accapareurs de l'Allema-
gne du Nord, vont bientôt être rapportées.
Il est permis de rappeler aux gouverne-
ments de l'Allemagne du Sud les expérien-
ces funestes de l'Autriche et de la Hongrie
lors de la fermeture réciproque de leurs
frontières ; à la fin il y eut la débâcle. Ces
exemples sont bien pour effrayer. En vérité
suivre la politique de son estomac est sui-
vre une politique aveugle.
KOELNISCHE ZEITUNG, 4.9, deuxième
édition du matin.
SYNDICALISME
GRANDE-BRETAGNE. — LE CONGRÈS
DES THADE-UNIONS, qui s'est ouvert hier à
Glasgow, dispose d'un pouvoir et se trouve
en présence d'une responsabilité qu'il n'a-
vait encore jamais connus. Il y ai peu d'an-
nées seulement que- le chiffre total des
adhérents aux Trade-Unions s'est élevé à
2 millions. Ce chiffre est resté stationnaire.
pendant quelque temps. Aujourd'hui le
nombre des adhérents - est de 5.265.426. La
différence n'est pas moins sensible dans
la nature du mouvement, que dans son
importance numérique. Jadis le Congrès
ne comprenait qu'une minorité de travail-
leurs mâles et adultes, en général une
élite de travailleurs qualifiés ; l'organisa-
tion du travail n'était vraiment complète
que dans un nombre limité d'industries.
Aujourd'hui, dans presque tous les mé-
tiers manuels, la plus grande partie des
ouvriers Mt partie des Trade-Unions ;
dans plusieurs professions même, l'organi-
sation syndicaliste se développe chez les
femmes comme chez les hommes. Le trade-
unionisme se répand en même temps avec
une rapidité extrême parmi les professions
non manuelles. L'union des employés de
bureaux des chemins de fer présente à cet
égard un exemple caractéristique, mais non
pas unique.
Quoique le Congrès des Trade-Unions ne
représente pas encore tous les travailleurs
de la nation, il a fait dans cette voie des
progrès si rapides, qu'il aurait été impos-
sible de les prévoir il y a dix ans. Les ré-
sultats acquis déjà ne permettent guère de
douter qu'avant dix ans (sauf un arrêt
dans la cours de son développement) il aura
atteint ce but. Déjà, ses membres compo-
sent un quart du corps électoral (on pour-
rait même dire un tiers, en tenant compte
DES
APPÀIHES ÉTRANGÈRES
PT DE LA GUERRE
N° 1250
Samedi 13 Septembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dM
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
COMMANDEMENT
LEs OFFICIERS ALLEMANDS ET LA
RtPUBLIQUE. — Les officiers reconnais-
ait bien mal la bienveillance que Noske
temo.igna à leur égard, et ils font tout leur
Plssible pour créer un courant réaction-
J^re dans l'armée populaire et libérale. La
1 °pagande monarchiste est bellement acti-
Ve auprès des soldats, que les officiers et
^'Officiers démocrates ont formé une
„ LlQUe des chefs républicains », dont l'ap-
PaT'ltion suscite des attaques si violentes
{* eues permettent de se rendre compte de
actQvlté des senthnents adverses. On en
est d'one arrivé à cette anomalie : dans une
ar?1ée républicaine, des éléments républi-
CQJ ins sont obligés de se grouper pour pou-
lr affirmer ouvertement leurs opinions.
0 s menées monarchistes sont dangereuses
les conséquences qu'elles peuvent en-
tPQl. ner- la confiance dans les chefs est
lese> et en cas de conflit sérieux avec
ébrardéments ?j. communistes, les troupes, fi-
S- en grande partie aux principes répu-
le Içalns, peuvent craindre qu'en réprimant
le rnouvernent communiste, elles ne fassent
jeu dune dictature militaire réaction-
s~ cPJls^(luence-, il faut que la tâche con-
s'délable du ministre de la Défense Natio-
nQle Soit soutenue non seulement par les
socialdéinocrates. mais par toute la bour-
geoisie libérale. Les efforts de la « Ligue
des
d,8 Cliels "républicains » doivent être en-
l'es rafles, afin que l'armée soit imbue de
8alrlt de la majorité de la nation, qui est
sans aitcnn doute démocratique et républi-
CQin
^ANKFURTER ZEITUNG, 3.9, matin.
E NŒUD DE LA QUESTION » [sous ce titre].
LAJ question du corps des officiers est
liri *1 es plus graves qu'ait eu à résoudre
té Vernement de l'Empire. La difficul-
té-, l ell D_ppa,rait que plus grande lorsque l'on
coi}Sjrt Je la situation particulièrement pé-
Berli ou se trouvaient aussi bien Noske, à
Perlin, Pendant la redoutable semaine de
janvier Wmnig à Koenigsberg dans
les der, ,que • \Vi'Lmig à Koenigsberg dans
Pas derniers jours de février, qui n'étaient
P,IS 5ls dangereux. Mais on peut dire
que la solu 10,n ne fut pas heureuse, même
tient mmpte de la difficulté des
^Oîistancs
'route l'organisation de l'ancienne armée
l6 et les conditions et les possibi-
~s d'a^ancen\!ent jusqu'ici faisaient des
lités avancerrwnt jusqu'ici faisaient des
b.()Q'>ité rs, f sentiments républicains une mi-
il !re i 1 que si l'on avait voulu ne
aOin odePpel qu'à eux - ils auraient été
de re aux besoins. On ne peut donc
•Ts l'irrvri!+ r au Gouvernement si l'on a dû
CePt^
oiRendre T*1 les autres.
l'-J^e erls dariQ f p grande partie des offi-
~e T~' le rang et propager activement
ez les î,u îili1- Ca'ne dans l'armée, surtout
«t' voilà le moyen positif qu'il
t'recC)rnniander- C'est ainsi qu'on ob-
titi, raL Une armée républicaine et qu'on
améliorera les rapports entre l'année et la
classe ouvrière en évitant les heurts sans
nécessité. a fa~lilu * iiiallieureuse,ment p~i,eii-
S'il nous a fallu malheureusement pren-
dre en considération, à plus d'un point de
vue, les démocrates et le centre, dont nous
avions besoin pour former une majorité de
coalition, si nous avons dû, si dur que
cela nous ait semblé, renoncer à l'exécu-
tion immédiate et intégrale du programme
d'Erfurt en quelques-uns de ses points les
plus importants, nous avions du moins la
consolation de posséder en la personne de
ces bourgeois des soutiens éprouvés de l'i-
dée républicaine qui nous aideraient à rem-
plir plus ou moins vite et plus ou moins
complètement les exigences démocratiques
du peuple contre la réaction.
Mais les milieux de ta bourgeoisie qu'in-
carne en grande partie le corps des oHi.
ciers sont réactionnaires et contre-révolu
tionnaires. Ils le sont dans leur essence.
sinon jusqu'ici dans leurs actes. On ne doit
pas, en principe, mépriser les excès locaux
qui se sont produits jusqu'ici en les traitant
de bagatelles, pas plus qu il ne faut en tenir
trop de compte en les regardant comme
des symptômes de la contre-révolution. On
a le devoir de réduire au minimum les
égards à garder envers ces milieux. Mais
on ne doit pas tomber d'un extrême dans
l'autre et oublier, parce qu'on a besoin d'of-
ficiers, qu'ils ont autant besoin de nous
que nous d'eux, ou leur passer tout parce
qu'on ne veut pas les rebuter.
Je suis de ces camarades du parti qui
prennent le danger contre-révolutionnaire
pour ce qu'il est : une possibilité qui pour-
rait devenir probabilité si l'on devait se
laisser guider exclusivement par le principe
de ne pas rebuter ceux dont on a besoin.
C'est une possibilité qui sera anéantie si
l'on se met à temps et sans crainte à pro-
pager l'esprit républicain dans l'armée.
(Victor Schiff).
VORWAERTS, 3.9., matin.
——— .———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALIMENTATION
ALLEMAGNE. — Sous le titre : « LA
POLITIQUE DE L'ESTOMAC ». — De Berlin :
Maintenant que nous sommes débarrassés
du blocus extérieur, il semble que nous
cherchions à maintenir le blocus intérieur.
Malgré le rétablissement de la paix, la Ba-
vière et le Wurtemberg se refusent à la li-
berté complète des exportations de vi-
vres dans le Nord de l'Empire, ce qui se
fait désagréablement sentir à l'époque des
récoltes d'automne. On examine encore leQ,
colis postaux envoyés de Bavière à Berlin
pour voir s'ils ne contiennent pas de vi-
vres et on leur colle encore une belle éti-
quette « ouvert par droit de guerre » —
comme si nous vivions encore Cinl pleine
guerre. On se demande en vain combien
de temps cet état de choses va durer et si
le gouvernement de l'Empire ne trouvera
pas le moyen de rétablir la véritable liberté
des communications entre les Etats fédé-
raux, chose dont dépend à un si haut point
la bonne entente. La Bavière qui jouissait
dans le Nord d'une bonne réputation autre-
fois générale ne recontre aujourd'hui que
froideur. Au Congrès national du com-
merce des fruits et primeurs, le 2 septem-
bre, à Berlin, les négociants se plaignirent
de mesures prises en vue de la fermeture
de la Bavière et du Wurtemberg à l'expor-
tation des fruits ; on fit remarquer que les
autorités locales passaient outre aux déci-
sions du gouvernement de l'Empire. Espé-
rons que ces mesures, provoquées malheu-
reusement par les accapareurs de l'Allema-
gne du Nord, vont bientôt être rapportées.
Il est permis de rappeler aux gouverne-
ments de l'Allemagne du Sud les expérien-
ces funestes de l'Autriche et de la Hongrie
lors de la fermeture réciproque de leurs
frontières ; à la fin il y eut la débâcle. Ces
exemples sont bien pour effrayer. En vérité
suivre la politique de son estomac est sui-
vre une politique aveugle.
KOELNISCHE ZEITUNG, 4.9, deuxième
édition du matin.
SYNDICALISME
GRANDE-BRETAGNE. — LE CONGRÈS
DES THADE-UNIONS, qui s'est ouvert hier à
Glasgow, dispose d'un pouvoir et se trouve
en présence d'une responsabilité qu'il n'a-
vait encore jamais connus. Il y ai peu d'an-
nées seulement que- le chiffre total des
adhérents aux Trade-Unions s'est élevé à
2 millions. Ce chiffre est resté stationnaire.
pendant quelque temps. Aujourd'hui le
nombre des adhérents - est de 5.265.426. La
différence n'est pas moins sensible dans
la nature du mouvement, que dans son
importance numérique. Jadis le Congrès
ne comprenait qu'une minorité de travail-
leurs mâles et adultes, en général une
élite de travailleurs qualifiés ; l'organisa-
tion du travail n'était vraiment complète
que dans un nombre limité d'industries.
Aujourd'hui, dans presque tous les mé-
tiers manuels, la plus grande partie des
ouvriers Mt partie des Trade-Unions ;
dans plusieurs professions même, l'organi-
sation syndicaliste se développe chez les
femmes comme chez les hommes. Le trade-
unionisme se répand en même temps avec
une rapidité extrême parmi les professions
non manuelles. L'union des employés de
bureaux des chemins de fer présente à cet
égard un exemple caractéristique, mais non
pas unique.
Quoique le Congrès des Trade-Unions ne
représente pas encore tous les travailleurs
de la nation, il a fait dans cette voie des
progrès si rapides, qu'il aurait été impos-
sible de les prévoir il y a dix ans. Les ré-
sultats acquis déjà ne permettent guère de
douter qu'avant dix ans (sauf un arrêt
dans la cours de son développement) il aura
atteint ce but. Déjà, ses membres compo-
sent un quart du corps électoral (on pour-
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