Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-09-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 septembre 1919 06 septembre 1919
Description : 1919/09/06 (T13,N1244). 1919/09/06 (T13,N1244).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239281f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
MINISTERES
- DES
^PAIRES étrangères
.- ET pE LA GUERRE
N° 1244
Samedi 6 Septembre 1919 j
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des,
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
MARINE
GRANDE-BRETAGNE [Cf. Bull. n° 1243,
p. 1, c. II — .Près d'un an après la fin
de la guerre, alors que la flotte de notre
Plus sérieux concurrent est au fond de la
111er; nous dépensons 140 millions de livres
par an pOUlo des navires dont la moitié, dé-
cla tord Fi,sher, est de type périmé et
dont l'autre moitié, par suite du dévelop-
Pem de la combustion interne et des mo-
teri fS à Pétrole, est en train de le devenir.
11 t nous continuons à construire comme si
nous étions en face d'un monde d'ennemis.
est vrm que, selon la méthode de pani-
Q\ie qui est le vice incurable du gouverne-
r%Ilt. de notre « Maître acrobate ». un ar-
de &°udaim a eu lieu dans la construction
(jg. navires, comme il y en a eu un dans
re^°nstruction des dirigeables. Un mal
Plautre- Si un contrôlé intelligent
tio aIt fait sentir, le problème de la diminu-
tioni gaspillage dans l'armée, la marine,
l'aviation, aurait été résolu systématique-
la fin de la guerre. Au contraire,
la PureUr des dépenses a continué sans ar-
rêt comme dans le scandale de Slough,
desp °îltrats nouveaux ont été passés même
anrA„ la fin de la guerre.
Un miracle empêche maintenant le dé-
sas|. e dont nous sommes menacés, cela est
ci U prohable. Lord Fisher montre la ra-
cîrie
vér,4. maL Quand il dit avec une brutale
"léri'té - (, Mettez-les * tous à la porte. » Nous
Il Pouvons avoir aucun espoir tant que
ïiou COn?erverons *e gouvernement actuel.
Persn"1^ ne doute que le. craquement soit
irïiminn" Quand la nation se lèvera,
comrY, e elle se lèvera bientôt pour les « met-
Han Dus à la porte », elle ne fera pas excep-
"'il' Pour le - principal auteur de ses cala-
es. (Ed.)
DAILY NEWS, 3.9.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
■I&ïILG ÉMIGRATION
BELGIQUE — LE DÉPART POUR LA FRANCE
BfeoMmsp IX °FVRIERS BELGES prend des pro-
~Êtiono ^-quiétantes. Attirés par les pro-
ons Inquiétantes. Attirés par les sa-
~s élevés de-s milliers de métallurgistea,
cons, électriciens, tisserands, etc. se di-
~ent non seulement vers les régions dévas-
mais aussi vers les centres industriels
OOÓ et du Sud de la France. On évalue
^K,ooo le nombre des maçons et menui-
t ^e: .ement dans ce pays. Six mille
B nt à as. Dans la région de Mau-
~B 'on^' Plançf-Misseran, etc., tra-
lent 4.000 à 5.000 métallurgistes bel-
t 4P1 [d'Amsterdam], 30.8, matin.
AGNE~ - Il est temps de se préoc-
du problème de l'émigration espa-
ri;Ue a augmenté .considérablement
dant ces dernières , années.
Non seulement il est lamentable que le
pays se dépeuple, mais principalement il
faut regretter la pperte des hommes néces-
saires à la production nationale. Notre re-
tard dans l'agriculture doit être en grande
partie attribué à l'expatriation des cultiva-
teurs, et dans certaines communes la main-
d'œuvre manque pour les travaux de la
terre.
Il n'y a pas longtemps encore ceux qui
s'expatriaient, à la recherche d'un sort meil-
leur, étaient seulement des paysans; qui y
étaient obligés par suite de la baisse des
salaires, mais aujourd'hui il se produit que
les émigrants se recrutent aussi dans les,
villes et que les ouvriers les plus habiles
des ateliers et des fabriques sont poussés
à le faire par suite de la hausse des sa-
laires dans les pays étrangers, qui ont été
victimes de la guerre.
Jusqu'ici ce mouvement d'émigration est
lent, mais engendre de funestes conséquen-
ces. Les mesures qui ont été prises pour
l'empêcher ne portent pas remède au mal
puisque le courant d'émigration subsiste et
s'accentue malgré telles. L'unique façon de
l'empêcher serait d'assurer un grand déve-
loppement économique de notre pays, grâce
à de grandes initiatives prises par l'Etat.
On parle, du projet d'un grand programme
d'œuvres à réaliser pour la réconstitution
nationale, on parle de nouveaux ports, de
nouvelles lignes ferrées, d'augmentation
d'exploitations minières ; mais tout se ré-
duit à des projets, sans espoir de réalisa-
tion..
En même temps on parle de donner une
nouvelle impulsion à l'activité industrielle,
au moyen de lois protectrices, afin de pou-
voir tirer parti de caipitaux morts, mais
de ce côté non plus on ne fait rien. Les
mesquines luttes politiques empêchent l'ac-
tion efficace du Gouvernement.
Cela a pour conséquence que la richesse
nationale n'a pas le développement qu'elle
devrait avoir et que la dépopulation du pays
s'accentue dans des proportions alarmantes.
Aujourd'hui, la rapide augmentation de l'é-
migration devient à nouveau une préoccupa-
tion, bien que peut-être elle n'ait pas cessé
d'être la préoccupation du moment. On a le
projet de l'éviter et, d'autre part, il n'y a
pas à espérer que ce projet obtienne un
salutaire rfésultat.
VANGUABWA Me Barcelone], 2.9.
CRÉDIT
ALLEMAGNE. — Sous le titre : « LES
PROFITEURS DU PESSIMISME » : Il y a lieu
d'attaquer les pessimistes qui risquent de
rendre plus désastreuse encore notre situa-
tion financière déjà si déplorable. Le chan-
ge est plus bas que jamais, la confiance dis-
paraît à l'étranger, comme à l'intérieur, et
bientôt, si l'on n'y prend garde. ,,notre indus-
trie sera paralysée., Le change continuera
à baisser, le découragement augmentera en-
core, et ainsi de suite jusqu'à l'abîme. ','
Vis-à-vis de cette situation, l'attitude de
certains journaux bourgeois équivaut à un
véritable meurtre commis à l'égard du peu-
ple. Les pessimistes ne peuvent que faire
empirer la situation. Les voyageurs neutres
nous disent « Vous n'avez plus confiance
en votre propre développement, vous n'avez
plus de charbon. Votre faculté d'organisa-
tion est morte. On lit tout cela dans vos
journaux. »
Les nationaux allemands et les politiciens
et journalistes mécontente de la révolution
voient dans l'incapacité de la République à
se relever au point de vue économique une
cause dé mauvaise humeur pour le peuple
et partant la possibilité d'une contre-révo-
lution.
Le Gouvernement actuel ne doit pas fa-
voriser le pessimisme dangereux et Erzber-
ger a eu tort de déclarer à Weimar que s'il
y avait un retard de vingt-quatre heures
dans le vote des crédits, nous étions mena-
cés d'une banqueroute.
Le réactionnaire Hugenberg ne se laisse
pas dire deux fois des choses pareilles et
il a fallu à Erzberger l'appui de la démo-
cratie et surtout de Dernburg pour l'aider
à sortir de ce mauvais pas. Sommes-nous
à la veille de la banqueroute ? Alors dites-
le, mais ne laissez pas les réactionnaires
jouer avec le feu, sinon les masses popu-
laires se prendront à désespérer.
Un autre prince de l'industrie, Peter
Klôckner, membre ou président d'une quin-
zaine de conseils d'administration, décla-
rait récemment que l'Allemagne allait à la
banqueroute et qu'elle était perdue. même
au cas où l'Entente consentirait à réduire
ses demandes de charbon de 50
Il n'y avait, disait-il, que deux choses à
faire : éteindre les hauts fourneaux ou ar-
rêter les chemins de fer, les usines à gaz
et les usines d'électricité.
Mettant en parallèle les paroles d'hom-
mes comme Hugenberg et Klôckner à l'As-
semblée nationale et ailleurs et leurs inté-
rêts financiers, on en vient à se dire qu'il
est anormal de les voir eux, précisément,
faire du pessimisme à outrance. Leur inté-
rêt et celui de leurs mandants ne serait-il
pas de ranimer les quelques lueurs d'es-
poir qui peuvent nous rester après la perte
de la guerre? Cette contradiction ne peut
provenir que de motifs politiques. On ap-
pelle la faillite qui anéantira les pauvres.
et les classes moyennes, mais laissera aux
gros capitaux un certain nombre de plan-
ches de salut.
Le Gouvernement va-t-il les laisser faire ?
La direction de la banque de l'Empire
écoute les bras croisés les bruits du dehors,
sans rien faire pour ranimer la confiance
du peuple. Le peuple n'a plus foi dans les
emprunts de guerre, car la Banque de l'Em-
pire en a réduit le cours de 20. Qui veut
de l'argent liquide est forcé d'en passer
par là. Cela provoque peu d'enthousiasme..
Faut-il laisser ses affaires aller leur petit
train ou consentir dès le début à une telle
perte. Et Dieu sait si l'on a fait de la
propagande pour les emprunts de querre,
y compris « l'emprunt de la Victoire » !
Tout cela s'applique également aux cais-
ses d'épargne et aux différents placements
de toute nature. La Bourse s'est livrée à
un certain nombre d'opérations critiqua-
bles pendant la guerre et depuis l'armistice.
Sans doute tout n'est pas à blâmer dans
- DES
^PAIRES étrangères
.- ET pE LA GUERRE
N° 1244
Samedi 6 Septembre 1919 j
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des,
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
MARINE
GRANDE-BRETAGNE [Cf. Bull. n° 1243,
p. 1, c. II — .Près d'un an après la fin
de la guerre, alors que la flotte de notre
Plus sérieux concurrent est au fond de la
111er; nous dépensons 140 millions de livres
par an pOUlo des navires dont la moitié, dé-
cla tord Fi,sher, est de type périmé et
dont l'autre moitié, par suite du dévelop-
Pem de la combustion interne et des mo-
teri fS à Pétrole, est en train de le devenir.
11 t nous continuons à construire comme si
nous étions en face d'un monde d'ennemis.
est vrm que, selon la méthode de pani-
Q\ie qui est le vice incurable du gouverne-
r%Ilt. de notre « Maître acrobate ». un ar-
de &°udaim a eu lieu dans la construction
(jg. navires, comme il y en a eu un dans
re^°nstruction des dirigeables. Un mal
Plautre- Si un contrôlé intelligent
tio aIt fait sentir, le problème de la diminu-
tioni gaspillage dans l'armée, la marine,
l'aviation, aurait été résolu systématique-
la fin de la guerre. Au contraire,
la PureUr des dépenses a continué sans ar-
rêt comme dans le scandale de Slough,
desp °îltrats nouveaux ont été passés même
anrA„ la fin de la guerre.
Un miracle empêche maintenant le dé-
sas|. e dont nous sommes menacés, cela est
ci U prohable. Lord Fisher montre la ra-
cîrie
vér,4. maL Quand il dit avec une brutale
"léri'té - (, Mettez-les * tous à la porte. » Nous
Il Pouvons avoir aucun espoir tant que
ïiou COn?erverons *e gouvernement actuel.
Persn"1^ ne doute que le. craquement soit
irïiminn" Quand la nation se lèvera,
comrY, e elle se lèvera bientôt pour les « met-
Han Dus à la porte », elle ne fera pas excep-
"'il' Pour le - principal auteur de ses cala-
es. (Ed.)
DAILY NEWS, 3.9.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
■I&ïILG ÉMIGRATION
BELGIQUE — LE DÉPART POUR LA FRANCE
BfeoMmsp IX °FVRIERS BELGES prend des pro-
~Êtiono ^-quiétantes. Attirés par les pro-
ons Inquiétantes. Attirés par les sa-
~s élevés de-s milliers de métallurgistea,
cons, électriciens, tisserands, etc. se di-
~ent non seulement vers les régions dévas-
mais aussi vers les centres industriels
OOÓ et du Sud de la France. On évalue
^K,ooo le nombre des maçons et menui-
t ^e: .ement dans ce pays. Six mille
B nt à as. Dans la région de Mau-
~B 'on^' Plançf-Misseran, etc., tra-
lent 4.000 à 5.000 métallurgistes bel-
t 4P1 [d'Amsterdam], 30.8, matin.
AGNE~ - Il est temps de se préoc-
du problème de l'émigration espa-
ri;Ue a augmenté .considérablement
dant ces dernières , années.
Non seulement il est lamentable que le
pays se dépeuple, mais principalement il
faut regretter la pperte des hommes néces-
saires à la production nationale. Notre re-
tard dans l'agriculture doit être en grande
partie attribué à l'expatriation des cultiva-
teurs, et dans certaines communes la main-
d'œuvre manque pour les travaux de la
terre.
Il n'y a pas longtemps encore ceux qui
s'expatriaient, à la recherche d'un sort meil-
leur, étaient seulement des paysans; qui y
étaient obligés par suite de la baisse des
salaires, mais aujourd'hui il se produit que
les émigrants se recrutent aussi dans les,
villes et que les ouvriers les plus habiles
des ateliers et des fabriques sont poussés
à le faire par suite de la hausse des sa-
laires dans les pays étrangers, qui ont été
victimes de la guerre.
Jusqu'ici ce mouvement d'émigration est
lent, mais engendre de funestes conséquen-
ces. Les mesures qui ont été prises pour
l'empêcher ne portent pas remède au mal
puisque le courant d'émigration subsiste et
s'accentue malgré telles. L'unique façon de
l'empêcher serait d'assurer un grand déve-
loppement économique de notre pays, grâce
à de grandes initiatives prises par l'Etat.
On parle, du projet d'un grand programme
d'œuvres à réaliser pour la réconstitution
nationale, on parle de nouveaux ports, de
nouvelles lignes ferrées, d'augmentation
d'exploitations minières ; mais tout se ré-
duit à des projets, sans espoir de réalisa-
tion..
En même temps on parle de donner une
nouvelle impulsion à l'activité industrielle,
au moyen de lois protectrices, afin de pou-
voir tirer parti de caipitaux morts, mais
de ce côté non plus on ne fait rien. Les
mesquines luttes politiques empêchent l'ac-
tion efficace du Gouvernement.
Cela a pour conséquence que la richesse
nationale n'a pas le développement qu'elle
devrait avoir et que la dépopulation du pays
s'accentue dans des proportions alarmantes.
Aujourd'hui, la rapide augmentation de l'é-
migration devient à nouveau une préoccupa-
tion, bien que peut-être elle n'ait pas cessé
d'être la préoccupation du moment. On a le
projet de l'éviter et, d'autre part, il n'y a
pas à espérer que ce projet obtienne un
salutaire rfésultat.
VANGUABWA Me Barcelone], 2.9.
CRÉDIT
ALLEMAGNE. — Sous le titre : « LES
PROFITEURS DU PESSIMISME » : Il y a lieu
d'attaquer les pessimistes qui risquent de
rendre plus désastreuse encore notre situa-
tion financière déjà si déplorable. Le chan-
ge est plus bas que jamais, la confiance dis-
paraît à l'étranger, comme à l'intérieur, et
bientôt, si l'on n'y prend garde. ,,notre indus-
trie sera paralysée., Le change continuera
à baisser, le découragement augmentera en-
core, et ainsi de suite jusqu'à l'abîme. ','
Vis-à-vis de cette situation, l'attitude de
certains journaux bourgeois équivaut à un
véritable meurtre commis à l'égard du peu-
ple. Les pessimistes ne peuvent que faire
empirer la situation. Les voyageurs neutres
nous disent « Vous n'avez plus confiance
en votre propre développement, vous n'avez
plus de charbon. Votre faculté d'organisa-
tion est morte. On lit tout cela dans vos
journaux. »
Les nationaux allemands et les politiciens
et journalistes mécontente de la révolution
voient dans l'incapacité de la République à
se relever au point de vue économique une
cause dé mauvaise humeur pour le peuple
et partant la possibilité d'une contre-révo-
lution.
Le Gouvernement actuel ne doit pas fa-
voriser le pessimisme dangereux et Erzber-
ger a eu tort de déclarer à Weimar que s'il
y avait un retard de vingt-quatre heures
dans le vote des crédits, nous étions mena-
cés d'une banqueroute.
Le réactionnaire Hugenberg ne se laisse
pas dire deux fois des choses pareilles et
il a fallu à Erzberger l'appui de la démo-
cratie et surtout de Dernburg pour l'aider
à sortir de ce mauvais pas. Sommes-nous
à la veille de la banqueroute ? Alors dites-
le, mais ne laissez pas les réactionnaires
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laires se prendront à désespérer.
Un autre prince de l'industrie, Peter
Klôckner, membre ou président d'une quin-
zaine de conseils d'administration, décla-
rait récemment que l'Allemagne allait à la
banqueroute et qu'elle était perdue. même
au cas où l'Entente consentirait à réduire
ses demandes de charbon de 50
Il n'y avait, disait-il, que deux choses à
faire : éteindre les hauts fourneaux ou ar-
rêter les chemins de fer, les usines à gaz
et les usines d'électricité.
Mettant en parallèle les paroles d'hom-
mes comme Hugenberg et Klôckner à l'As-
semblée nationale et ailleurs et leurs inté-
rêts financiers, on en vient à se dire qu'il
est anormal de les voir eux, précisément,
faire du pessimisme à outrance. Leur inté-
rêt et celui de leurs mandants ne serait-il
pas de ranimer les quelques lueurs d'es-
poir qui peuvent nous rester après la perte
de la guerre? Cette contradiction ne peut
provenir que de motifs politiques. On ap-
pelle la faillite qui anéantira les pauvres.
et les classes moyennes, mais laissera aux
gros capitaux un certain nombre de plan-
ches de salut.
Le Gouvernement va-t-il les laisser faire ?
La direction de la banque de l'Empire
écoute les bras croisés les bruits du dehors,
sans rien faire pour ranimer la confiance
du peuple. Le peuple n'a plus foi dans les
emprunts de guerre, car la Banque de l'Em-
pire en a réduit le cours de 20. Qui veut
de l'argent liquide est forcé d'en passer
par là. Cela provoque peu d'enthousiasme..
Faut-il laisser ses affaires aller leur petit
train ou consentir dès le début à une telle
perte. Et Dieu sait si l'on a fait de la
propagande pour les emprunts de querre,
y compris « l'emprunt de la Victoire » !
Tout cela s'applique également aux cais-
ses d'épargne et aux différents placements
de toute nature. La Bourse s'est livrée à
un certain nombre d'opérations critiqua-
bles pendant la guerre et depuis l'armistice.
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