Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-08-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 août 1919 26 août 1919
Description : 1919/08/26 (T12,N1234). 1919/08/26 (T12,N1234).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487966d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
1
? MINISTERES
DES
Maires étrangères
ET DE LA GUERRE
N° 1234
Mardi 26 Août 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
* -
EFFECTIFS
GRANDE-BRETAGNE. — * Le Minis-
I tère de la Guerre annonce que depuis l'ar-
mistice jusque mercredi dernier midi, ont
été réformés ou démobilisés.
- Officiers Soldats
Démobilisés 110.998 2.694.661
Réformés 20.421 171.735
b e 01 mes. .Lj: .;)
Réformés de la Réserve
et de la Territoriale. 143.349
Total 131.419 3.009.745
TIMES, 23.8.
ALLEMAGNE. — DÉCLAMATIONS DE NOSKE
A L'ASSEMBLÉE NATIONALE : L'Allemagne dis-
Pose de 400.000 hommes, y compris toutes
les troupes de Courlande et de Lithuanie,
et toutes les troupes de couverture de la
4 frontière. Jusqu'à une date récente, une
» Moitié des troupes séjournait sur la fron-
tière, l'autre était utilisée à l'intérieur. De-
Puis, des déplacements ont été opérés, et
> un nombre d'hommes important est'revenu
! de l'Est. Il est faux que 30.000 soldats soient
Prêts à entrer au service de la Russie. Jus-
; qu'au 1er octobre on procédera au désarme-
i: Ment, de telle sorte qu'à cette date l'armée
: tOe comptera plus que 250.000 hommes. Il
: est évident que dans tous ces détails de la
* Question du désarmement de l'Allemagne, on
conférera loyalement avec les représentants
de l'Entente, dès que ceux-ci seront prêts
à nous entendre.
5 FRANKFURTER ZEITUNG, 19.8.
vi
l, ———
J QUESTfONS ÉCONOMIQUES
i -
! SITUATION GÉNÉRALE
, ITALIE. — Sous le titre : « L'ITALIE
N'A PAS CONSCIENCE DE SON DANGER : Les points
Principaux de la circulaire de Nitti aux pré-
ets sont les suivants : « Je désire qu'on
fa.sse dans toutes les provinces la propa-
gande la plus active pour stimuler autant
que possible la production, pour mettre un
îrein à la consommation, pour inculquer
fu pays un programme d'économie et de
travail.
yepuis quelques siècles la situation euro-
veenne n'a pas été aussi grave surtout en
:Qlie. La plus grande partie du public con-
znue à vivre comme auparavant. Beaucoup
gens, au lieu de travailler intensément,
firent travailler moins ou pour des rému-
jeratipns plus élevées. Ce n'est pas seu-
ffheiit le cas des ouvriers, mais de toutes
ls classes sociales. Beaucoup d'organes de
()Plnion publique ont depuis trop long-
"ernps fait perdre au public l'habitude de
garder la rude réalité. Entre temps la
P"Oduction ne reprend pas, et la consom-
ption ne diminue pas, l'Italie vit en con-
qwmant en grande partie des denrées I
elle n'a pas produites. j
En 1913 l'Italie achetait seulement pour
1 milliard 134 de plus qu'elle ne vendait,
mais aujourd'hui le déséquilibre est de 15
milliards à peu près. Combien de temps cela
peut-il encore durer ?
Sous Ces conditions, la grève devient
facteur de destruction équivalent à l'incen-
die toute abstention du travail devient une
faute. Nous devons travailler beaucoup plus
qu'avant la guerre, pour payer le passé et
pourvoir au présent.
Nous introduisons de l'étranger au moins
de 30 à 32 millions de quintaux de blé, or
la récolte, cette année, a été mauvaise par-
tout. Il faut des sommes plus grandes que
par le passé, que nous devons trouver à
crédit hors l'Italie. On trouve le pain trop
cher, mais l'an dernier le Gouvernement y
a mis deux milliards A de sa poche. Cette
année-ci la perte s'annonce plus grande en-
core. Ce n'est pas seulement le blé, mais
aussi la viande et le charbon que nous de-
mandons à l'étranger. Le seul secours véri-
tablement efficace aujourd'hui pour nous,
est celui des Etats-Unis, lui seul est en
état de nous donner des marchandises et
du crédit. L'aide des gouvernements alliés
cesse avec la guerre, et nous devons chér-
cher du crédit sous d'autres formes, mais
toujours avec l'aide des Alliés. Nos grands
ancêtres les Romains disaient : Alienum aes
acerba servitus. Mais si amere que soit la
servitude de l'argent prêté, elle nous est
cependant nécessaire pour nous remettre au
travail. Les Italiens ne se rendent pas
compte qu'ils n'ont pas produit, mangent un
pain, de la viande venant des prairies
américaines, et que cela ne se paye que par
des dettes nouvelles.
Sur les trente-huit millions d'Italiens, on
peut bien calculer qu'il y en a à peu près
18 millions qui dépendent entièrement de
l'étranger et surtout des Etats-Unis pour la
nourriture et les objets de vremière 'YIprf!J:-
sité. Une très grande partie de l'Italie vit
sur un crédit qui se termine maintenant.
Puisque nous devons vivre de crédit et
rebâtir notre situation sur du crédit, il faut
que nous maintenions fordre à tout prix.
Une expérience en Italie équivaudrait à la
condamnation à mort de la moitié de la po-
pulation au moins. L'Amérique ne veut plus
ouvrir aucun crédit aux pays qui ne s'at-
telleront pas à réorganiser énergiquement
et promptement leur situation économique
et financière et qui ne s'efforceront pas
d'augmenter la production et de diminuer
la consommation.
Les salaires qui se payent pour ce mo-
ment dans l'agriculture et dans l'industrie
ne correspondent pas à la réalité. Il faut
que nous nous disions à nous-mêmes la
situation telle qu'elle est. Toutes les classes
sociales sont aujourd'hui solidaires. Il faut
que la rémunération des ouvriers ne soit
plus de nature à comprometre une produc-
tion vraiment industrielle. Les hauts salaires
ne peuvent être maintenus qu'à une condi-
tion : c'est d'augmenter l'intensité du tra-
vail. Les industriels qui, après avoir fait
fortune, se désintéressent du travail, les
ouvriers qui font grève pour obtenir de
plus hauts salaires, tous ceux-là préparent
notre ruine. Partout où il y a des terres
qu'on pourrait cultiver et qu'on ne cultive
pas, de la lignite que l'on, pourrait extraire
et qu'on n'extrait point, des vaisseaux qui
pourraient naviguer et qui ne naviguent
point, tout cela à cause de la cherté de la
main-d'œuvre et des prétentions des pro-
priétaires ; partout où il en est ainsi on a
accompli une véritable œuvre de destruc.
tion.
Il y a de nombreux conflits politiques
qu'on pourra résoudre plus tard. Ce qu'il
faut maintenant c'est une trêve producti-
ve. Le rationnement alimentaire devra
être renforcé pour quelque temps encore.
Le prix du pain sera augmenté neu à Deu
jusqu à ce qu'il représente au moins le prix
de sa production à rintérieur. Préférons
toujours les produits nationaux : toute dé-
pense-non nécessaire que nous faisons à
l'étranger diminue d'autant notre capacité
d acheter à l'étranger. Nous devrions lui
vendre au contraire toutes nos étoffes de
luxe et nos automobiles. Certaines villes de-
mandent la permission d'importer du vin
étranger, alors que le problème pourra être
celui-ci, céder tout notre vin pour avoir
du pain.
Il faut cultiver tous les terrains dispo-
nibles. Aujourd'hui nous sommes à la veille
des nouvelles semailles et les agriculteurs
ne semblent pas comprendre l'effort que
nous attendons d'eux. C'est un attentat con-
tre la nation que de préférer la culture
ce luxe aux autres. La préoccupation est la
même pour les lignites de l'Apennin. Il est
simplement honteux que des provinces qui,
avant la guerre, se contentaient de maïs,
exigent maintenant du blé, et que l'huile cé-
réale et la viande congelée soient reçues
avec défaveur dans certaines régions.
Per angusta ad augusta. Si l'Italie sort
victorieuse de l'épreuve actuelle, elle pos-
aede tous les éléments nécessaires pour re-
constituer sa richesse et être, dans quelques
années, 1 un des pays producteurs les plus
riches de l'Europe. J'ai nrouve" souvent m lia
- - - 'l
ses sources naturelles mettent l'Italie au
premier rang de l'avenir. Elle sera dans
quelques années un grand pays industriel
ef agricole, une démocratie puissante, elle
sera aussi un pays très riche. Nous pou-
vons nous glorifier de l'effort militaire qui
nous a donné la victoire. Mais maintenant
un seul souci doit nous dominer : pourvoir
h notre propre existence. Les difficultés
de la paix exigeront plus de ténacité et de
sacrifices que celles de la guerre. Je vous
prie, monsieur le Préfet, de soumettre toute
votre action à ces nécessités. Ces principes
ne sont pas pour nous une règle morale,
mais une condition de vie.
STAMPA, 23.8.
LE RETOUR DE M. SCHANZER. — Les minis-
tres ont écouté au Conseil du 21 le rap-
port de M. Schanzer ministre du Trésor]
sur les accords conclus par lui à l'étranger.
Ce rapport a été très circonstancié. Le mi-
nistre du Trésor a trouvé — dit-on - ses
,C'ollègues de l'Entente disposés à aider
l'Italie dans le moment actuel, mais ils ont
demandé des garanties pour les conditions
futures. Une seconde conférence à ce sujet
? MINISTERES
DES
Maires étrangères
ET DE LA GUERRE
N° 1234
Mardi 26 Août 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
* -
EFFECTIFS
GRANDE-BRETAGNE. — * Le Minis-
I tère de la Guerre annonce que depuis l'ar-
mistice jusque mercredi dernier midi, ont
été réformés ou démobilisés.
- Officiers Soldats
Démobilisés 110.998 2.694.661
Réformés 20.421 171.735
b e 01 mes. .Lj: .;)
Réformés de la Réserve
et de la Territoriale. 143.349
Total 131.419 3.009.745
TIMES, 23.8.
ALLEMAGNE. — DÉCLAMATIONS DE NOSKE
A L'ASSEMBLÉE NATIONALE : L'Allemagne dis-
Pose de 400.000 hommes, y compris toutes
les troupes de Courlande et de Lithuanie,
et toutes les troupes de couverture de la
4 frontière. Jusqu'à une date récente, une
» Moitié des troupes séjournait sur la fron-
tière, l'autre était utilisée à l'intérieur. De-
Puis, des déplacements ont été opérés, et
> un nombre d'hommes important est'revenu
! de l'Est. Il est faux que 30.000 soldats soient
Prêts à entrer au service de la Russie. Jus-
; qu'au 1er octobre on procédera au désarme-
i: Ment, de telle sorte qu'à cette date l'armée
: tOe comptera plus que 250.000 hommes. Il
: est évident que dans tous ces détails de la
* Question du désarmement de l'Allemagne, on
conférera loyalement avec les représentants
de l'Entente, dès que ceux-ci seront prêts
à nous entendre.
5 FRANKFURTER ZEITUNG, 19.8.
vi
l, ———
J QUESTfONS ÉCONOMIQUES
i -
! SITUATION GÉNÉRALE
, ITALIE. — Sous le titre : « L'ITALIE
N'A PAS CONSCIENCE DE SON DANGER : Les points
Principaux de la circulaire de Nitti aux pré-
ets sont les suivants : « Je désire qu'on
fa.sse dans toutes les provinces la propa-
gande la plus active pour stimuler autant
que possible la production, pour mettre un
îrein à la consommation, pour inculquer
fu pays un programme d'économie et de
travail.
yepuis quelques siècles la situation euro-
veenne n'a pas été aussi grave surtout en
:Qlie. La plus grande partie du public con-
znue à vivre comme auparavant. Beaucoup
gens, au lieu de travailler intensément,
firent travailler moins ou pour des rému-
jeratipns plus élevées. Ce n'est pas seu-
ffheiit le cas des ouvriers, mais de toutes
ls classes sociales. Beaucoup d'organes de
()Plnion publique ont depuis trop long-
"ernps fait perdre au public l'habitude de
garder la rude réalité. Entre temps la
P"Oduction ne reprend pas, et la consom-
ption ne diminue pas, l'Italie vit en con-
qwmant en grande partie des denrées I
elle n'a pas produites. j
En 1913 l'Italie achetait seulement pour
1 milliard 134 de plus qu'elle ne vendait,
mais aujourd'hui le déséquilibre est de 15
milliards à peu près. Combien de temps cela
peut-il encore durer ?
Sous Ces conditions, la grève devient
facteur de destruction équivalent à l'incen-
die toute abstention du travail devient une
faute. Nous devons travailler beaucoup plus
qu'avant la guerre, pour payer le passé et
pourvoir au présent.
Nous introduisons de l'étranger au moins
de 30 à 32 millions de quintaux de blé, or
la récolte, cette année, a été mauvaise par-
tout. Il faut des sommes plus grandes que
par le passé, que nous devons trouver à
crédit hors l'Italie. On trouve le pain trop
cher, mais l'an dernier le Gouvernement y
a mis deux milliards A de sa poche. Cette
année-ci la perte s'annonce plus grande en-
core. Ce n'est pas seulement le blé, mais
aussi la viande et le charbon que nous de-
mandons à l'étranger. Le seul secours véri-
tablement efficace aujourd'hui pour nous,
est celui des Etats-Unis, lui seul est en
état de nous donner des marchandises et
du crédit. L'aide des gouvernements alliés
cesse avec la guerre, et nous devons chér-
cher du crédit sous d'autres formes, mais
toujours avec l'aide des Alliés. Nos grands
ancêtres les Romains disaient : Alienum aes
acerba servitus. Mais si amere que soit la
servitude de l'argent prêté, elle nous est
cependant nécessaire pour nous remettre au
travail. Les Italiens ne se rendent pas
compte qu'ils n'ont pas produit, mangent un
pain, de la viande venant des prairies
américaines, et que cela ne se paye que par
des dettes nouvelles.
Sur les trente-huit millions d'Italiens, on
peut bien calculer qu'il y en a à peu près
18 millions qui dépendent entièrement de
l'étranger et surtout des Etats-Unis pour la
nourriture et les objets de vremière 'YIprf!J:-
sité. Une très grande partie de l'Italie vit
sur un crédit qui se termine maintenant.
Puisque nous devons vivre de crédit et
rebâtir notre situation sur du crédit, il faut
que nous maintenions fordre à tout prix.
Une expérience en Italie équivaudrait à la
condamnation à mort de la moitié de la po-
pulation au moins. L'Amérique ne veut plus
ouvrir aucun crédit aux pays qui ne s'at-
telleront pas à réorganiser énergiquement
et promptement leur situation économique
et financière et qui ne s'efforceront pas
d'augmenter la production et de diminuer
la consommation.
Les salaires qui se payent pour ce mo-
ment dans l'agriculture et dans l'industrie
ne correspondent pas à la réalité. Il faut
que nous nous disions à nous-mêmes la
situation telle qu'elle est. Toutes les classes
sociales sont aujourd'hui solidaires. Il faut
que la rémunération des ouvriers ne soit
plus de nature à comprometre une produc-
tion vraiment industrielle. Les hauts salaires
ne peuvent être maintenus qu'à une condi-
tion : c'est d'augmenter l'intensité du tra-
vail. Les industriels qui, après avoir fait
fortune, se désintéressent du travail, les
ouvriers qui font grève pour obtenir de
plus hauts salaires, tous ceux-là préparent
notre ruine. Partout où il y a des terres
qu'on pourrait cultiver et qu'on ne cultive
pas, de la lignite que l'on, pourrait extraire
et qu'on n'extrait point, des vaisseaux qui
pourraient naviguer et qui ne naviguent
point, tout cela à cause de la cherté de la
main-d'œuvre et des prétentions des pro-
priétaires ; partout où il en est ainsi on a
accompli une véritable œuvre de destruc.
tion.
Il y a de nombreux conflits politiques
qu'on pourra résoudre plus tard. Ce qu'il
faut maintenant c'est une trêve producti-
ve. Le rationnement alimentaire devra
être renforcé pour quelque temps encore.
Le prix du pain sera augmenté neu à Deu
jusqu à ce qu'il représente au moins le prix
de sa production à rintérieur. Préférons
toujours les produits nationaux : toute dé-
pense-non nécessaire que nous faisons à
l'étranger diminue d'autant notre capacité
d acheter à l'étranger. Nous devrions lui
vendre au contraire toutes nos étoffes de
luxe et nos automobiles. Certaines villes de-
mandent la permission d'importer du vin
étranger, alors que le problème pourra être
celui-ci, céder tout notre vin pour avoir
du pain.
Il faut cultiver tous les terrains dispo-
nibles. Aujourd'hui nous sommes à la veille
des nouvelles semailles et les agriculteurs
ne semblent pas comprendre l'effort que
nous attendons d'eux. C'est un attentat con-
tre la nation que de préférer la culture
ce luxe aux autres. La préoccupation est la
même pour les lignites de l'Apennin. Il est
simplement honteux que des provinces qui,
avant la guerre, se contentaient de maïs,
exigent maintenant du blé, et que l'huile cé-
réale et la viande congelée soient reçues
avec défaveur dans certaines régions.
Per angusta ad augusta. Si l'Italie sort
victorieuse de l'épreuve actuelle, elle pos-
aede tous les éléments nécessaires pour re-
constituer sa richesse et être, dans quelques
années, 1 un des pays producteurs les plus
riches de l'Europe. J'ai nrouve" souvent m lia
- - - 'l
ses sources naturelles mettent l'Italie au
premier rang de l'avenir. Elle sera dans
quelques années un grand pays industriel
ef agricole, une démocratie puissante, elle
sera aussi un pays très riche. Nous pou-
vons nous glorifier de l'effort militaire qui
nous a donné la victoire. Mais maintenant
un seul souci doit nous dominer : pourvoir
h notre propre existence. Les difficultés
de la paix exigeront plus de ténacité et de
sacrifices que celles de la guerre. Je vous
prie, monsieur le Préfet, de soumettre toute
votre action à ces nécessités. Ces principes
ne sont pas pour nous une règle morale,
mais une condition de vie.
STAMPA, 23.8.
LE RETOUR DE M. SCHANZER. — Les minis-
tres ont écouté au Conseil du 21 le rap-
port de M. Schanzer ministre du Trésor]
sur les accords conclus par lui à l'étranger.
Ce rapport a été très circonstancié. Le mi-
nistre du Trésor a trouvé — dit-on - ses
,C'ollègues de l'Entente disposés à aider
l'Italie dans le moment actuel, mais ils ont
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