Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-08-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 août 1919 16 août 1919
Description : 1919/08/16 (T12,N1226). 1919/08/16 (T12,N1226).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487958v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
D t S
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
V t226
Samedi 16 Août 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
LARMEE BRITANNIQUE. - M. Chur-
chill, ministre de la Guerre, a fait hier aux
Communes la déclaration suivante :
.N ARMÉES DU RHIN ET FORCES AÉRIENNES. -
Nous sommes convenus avec la France
qu au 31 octobre notre armée du Rhin pour-
ra être réduite à une forte brigade (de 4
^i. lle à 5 mille hommes) et notre force aé-
rienne à une seule escadre.
PRISONNIERS ALLEMANDS ET TURCS. — Plus
de 400.000 prisonniers allemands et turcs
8()nt encore entre nos mains, ils exigent
Plus de 100.000 soldats britanniques pour les
garder et les nourrir. Le Conseil suprême
de la guerre nous a permis de rapatrier les
turcs; mais nous n'avons pas encore l'austo-
risation de procéder au rapatriement des
Prisonniers allemands.
TROUPES D'ORIENT. — Nous avons plus CIE
..000 hommes en Mésopotamie, dont
"0-000 britanniques. A cause des soulève-
ments kurdes et arabes toute tentative de
réduire le nombre de nos troupes est ac-
cueillie par les protestations et les avertis-
sements des officiers responsables qui se
couvent sur les lieux. En Egypte et en
Palestine, il y a 90.000 hommes.
1 IRLANDE — Nous avons 60.000 hommes en
fe double de ce que nous y avions
avant la guerre. L'Exécutif d'Irlande fait la
plus forte opposition à, toute réduction de
cet effectif ;
] ARMÉE DES INDES. — Nous avons aussi à
tJtre charge l'armée des Indes et en outre
fe bataillons et batteries - qui vont partir
laire la relève.
TRAVAIL DE RECONSTRUCTION. — Nous entre-
tenons en France et dans les Flandres
JOO.000 hommes pour le travail de recons-
truction. TIMES, 13.8.
r ETATS-UNIS — Afin que les Etats-Unis
le se trouvent, plus, désormais, sans dé-
fense comme en 1917, surtout en ce qui con-
r:eI ne l'artillerie et les munitions de guer-
/, une association de manufacturiers amé-
ricains, de techniciens experts et d'officiers
l' l'armée de réserve, s'est constituée sous
p\ nom d'Association militaire d'artillerie.
s Us de 10.000 hommes qui connaissent les
secrets de préparation à la guerre moderne
ont collaborer afin que les leçons qu'ils
te t apprises à la dure soient toujours prê-
!teS à être mises. à profit par leur pays aux
heures critiques.
SUN [de New-York, ], 21.7.
DÉMOBILISATION
GRANDE-BRETAGNE. — Le War Office
j^nOnce que depuis l'armistice ont été dé-
mobilisés on réformés :
V — S.-officiers
1)' Officiers et soldats
n, .,. 108.511 2.649.900
^mobilisés 108.511 2-6S'92S
Réformés 19.168 1.67-1176
lerrit,. et Yeomanry.. 143.218
ToW 127.679 2.960.294
TIMES, 13.8.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
INDUSTRIE
ALLEMAGNE. — ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE
L\ FÉDÉRATION DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE.
— Tenue à Plassen, le 21 juillet. — Le rap-
port fédéral définit la situation désespérée
des travailleurs du textile au début de la
guerre situation qui a requis l'activité la
plus extrême de tous les fonctionnaires de
la Fédération pendant toute sa durée. Des
milliers de manufactures s'étaient arrêtées,
par suite de la panique. Il s'ensuivit un ac-
croissement énorme du chômage: sur 100
emplois vacants, on vit jusqu'à 867 deman-
des. En beaucoup d'endroits, les maigres
salaires, qui, déjà depuis longtemps ne
permettaient plus de vivre, furent encore
baisés Aucune profession ouvrière n'a
souffert come celle du textile. A cela s'a-
joute l'incorporation dans l'année de plus
de 49.000 ouvriers. Dès avant la guerre,
plus de la moitié des membres de la fédé-
ration étaient des femmes, si bien qu'au-
jourd'hui il y a des administrations locales
qui sont complètement entre leurs mains,
et où aucun homme ne figure. Il a fallu
tout l'esprit de sacrifice, tout le dévouement
absolu de nos collègues femmes pour main-
tenir ces organisations. 5.291 membres,
parmi lesquels notre collègue Roessel, du
bureau central, ont laissé leur vie à la
guerre. La fédération, qui comptait 132.000
membres à la déclaration de guerre était
tombée pendant le 4e trimestre de 1916 à
56.747 membres. Sous l'impulsion de la Ré-
volution. elle est. remontée à 370.000 mem-
HAMBURGER ECHO, 23.7.
FINANCES
ETATS-UNIS. — LES DÉPENSES DE GUERRE :
La «merre coûte aux Etats-Unis 30.177 mil-
lions de dollars à la date du il juin 1919.
Le secrédaire Glass a donné cette évalua-
tion en soustrayant la somme des dépenses
moyennes du temps de paix durant la même
période de temps. Les dépenses se mon-
tent à 1 milliard de dollars environ sur le
total de 32.427 millions de dcdars pendant
la guerre Les impôts et autres sources de
revenu en dehors des emprunts ont payé
sur cette somme 9.384 millions de dollars,
Ou à peu près 29 des dépenses de guerre.
oon u -a t pneeu u KANSAS CITY TIMES, 10.7.
MINES
ESPAGNE. — De Madrid : Le surplus de
la production de charbon en Espagne a eu
pour conséquence l'accumulation de stocks
énormes dont la répartition a été empê-
chée par la fin de la guerre.
DAILY MAIL, 13.8.
ALIMENTATION
ETATS-UNIS. — LA SPÉCULATION SUR
LA VIANDE. — Les éleveurs de l'Ouest sont
menacés de ruine parce que le prix du
bœuf sur pied a décliné dans une propor-
tion de 25 et que le prix de leur pâture
continue de monter. Les « packers » [fabri-
cants de viande conservée] ont établi la va-
teur du bœuf en gros en proportion de cette
échelle en décroissance, mais le consom-
mateur paie autant qu'avant pour le bœuf
soit au marché soit au restaurant. Pendant
ce temps-là, le pays demeure submergé sous
les affiches invitant le public à « épargner
les vivres » et l'Europe achète son bœuf
en Argentine et ailleurs. Le Département de
l'Agriculture exprime le regret que la pro-
duction de la viande de bœuf, qui a subi
une considérable augmentation au cours de
la guerre, se mette à diminuer de nou-
veau, amenant ici une ère permanente de
prix élevés. Il faut remarquer qu'il doit
être d'une patriotique et sage économie, de
consommer du bœuf en abondance. Excel-
lent avis du moins pour les éleveurs de
bœufs et magnifique avis pour les marchés
de la viande, mais le Département de
l'Agriculture devrait bien indiquer au con-
sommateur où il peut s'adresser pour obte-
nir l'argent grâce à quoi il viendra aider
aux profiteurs de la viande. L'employé du
gouvernement qui, sur un salaire de 75 dol-
lars, dépense 60 dollars pour sa nourriture
sera enchanté d'apprendre qu'il est d'un
bon patriote d'acheter du bœuf.
WASHINGTON POST, 6.5.
RECONSTITUTION
L'ALLEMAGNE ET LES REGIONS DE-
VASTEES. — De Berlin : On estime qu'il
faut environ 60.000 ouvriers pour recons-
truire les régions dévastées de France et
de Belgique. Le gouvernement allemand a
longuement étudié comment on pourrait
loger et nourrir ces ouvriers. Les experts
ont élaboré un plan détaillé pour assurer à
ces hommes un logement et pourvoir à tous
leurs besoins physiques et intellectuels.
J'apprends de source non allemande que
dernièrement le gouvernement a reçu des
offres de certains groupements industriels
américains qui demandent à exécuter cette
reconstruction avec une main-d'œuvre, un
outilage et des matériaux américains, pour-
vu que l'Allemagne assume les frais de
l'entreprise. Toutefois, me dit mon corres-
pondant, la Commission militaire allemande
pour les affaires industrielles a présenté au
gouvernement allemand un mémoire où elle
établit qu'il est absolument essentiel pour
la renaissance de l'industrie allemande que
ce travail reste en des mains allemandes.
TIMES, 12.8.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES & RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
LE LIVRE DE M. BETHMANN-HOLL-
WEG. — Reconnaissons que la guerre, par
suite de la tension des appétits impéria-
D t S
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
V t226
Samedi 16 Août 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
LARMEE BRITANNIQUE. - M. Chur-
chill, ministre de la Guerre, a fait hier aux
Communes la déclaration suivante :
.N ARMÉES DU RHIN ET FORCES AÉRIENNES. -
Nous sommes convenus avec la France
qu au 31 octobre notre armée du Rhin pour-
ra être réduite à une forte brigade (de 4
^i. lle à 5 mille hommes) et notre force aé-
rienne à une seule escadre.
PRISONNIERS ALLEMANDS ET TURCS. — Plus
de 400.000 prisonniers allemands et turcs
8()nt encore entre nos mains, ils exigent
Plus de 100.000 soldats britanniques pour les
garder et les nourrir. Le Conseil suprême
de la guerre nous a permis de rapatrier les
turcs; mais nous n'avons pas encore l'austo-
risation de procéder au rapatriement des
Prisonniers allemands.
TROUPES D'ORIENT. — Nous avons plus CIE
..000 hommes en Mésopotamie, dont
"0-000 britanniques. A cause des soulève-
ments kurdes et arabes toute tentative de
réduire le nombre de nos troupes est ac-
cueillie par les protestations et les avertis-
sements des officiers responsables qui se
couvent sur les lieux. En Egypte et en
Palestine, il y a 90.000 hommes.
1 IRLANDE — Nous avons 60.000 hommes en
fe double de ce que nous y avions
avant la guerre. L'Exécutif d'Irlande fait la
plus forte opposition à, toute réduction de
cet effectif ;
] ARMÉE DES INDES. — Nous avons aussi à
tJtre charge l'armée des Indes et en outre
fe bataillons et batteries - qui vont partir
laire la relève.
TRAVAIL DE RECONSTRUCTION. — Nous entre-
tenons en France et dans les Flandres
JOO.000 hommes pour le travail de recons-
truction. TIMES, 13.8.
r ETATS-UNIS — Afin que les Etats-Unis
le se trouvent, plus, désormais, sans dé-
fense comme en 1917, surtout en ce qui con-
r:eI ne l'artillerie et les munitions de guer-
/, une association de manufacturiers amé-
ricains, de techniciens experts et d'officiers
l' l'armée de réserve, s'est constituée sous
p\ nom d'Association militaire d'artillerie.
s Us de 10.000 hommes qui connaissent les
secrets de préparation à la guerre moderne
ont collaborer afin que les leçons qu'ils
te t apprises à la dure soient toujours prê-
!teS à être mises. à profit par leur pays aux
heures critiques.
SUN [de New-York, ], 21.7.
DÉMOBILISATION
GRANDE-BRETAGNE. — Le War Office
j^nOnce que depuis l'armistice ont été dé-
mobilisés on réformés :
V — S.-officiers
1)' Officiers et soldats
n, .,. 108.511 2.649.900
^mobilisés 108.511 2-6S'92S
Réformés 19.168 1.67-1176
lerrit,. et Yeomanry.. 143.218
ToW 127.679 2.960.294
TIMES, 13.8.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
INDUSTRIE
ALLEMAGNE. — ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE
L\ FÉDÉRATION DES TRAVAILLEURS DU TEXTILE.
— Tenue à Plassen, le 21 juillet. — Le rap-
port fédéral définit la situation désespérée
des travailleurs du textile au début de la
guerre situation qui a requis l'activité la
plus extrême de tous les fonctionnaires de
la Fédération pendant toute sa durée. Des
milliers de manufactures s'étaient arrêtées,
par suite de la panique. Il s'ensuivit un ac-
croissement énorme du chômage: sur 100
emplois vacants, on vit jusqu'à 867 deman-
des. En beaucoup d'endroits, les maigres
salaires, qui, déjà depuis longtemps ne
permettaient plus de vivre, furent encore
baisés Aucune profession ouvrière n'a
souffert come celle du textile. A cela s'a-
joute l'incorporation dans l'année de plus
de 49.000 ouvriers. Dès avant la guerre,
plus de la moitié des membres de la fédé-
ration étaient des femmes, si bien qu'au-
jourd'hui il y a des administrations locales
qui sont complètement entre leurs mains,
et où aucun homme ne figure. Il a fallu
tout l'esprit de sacrifice, tout le dévouement
absolu de nos collègues femmes pour main-
tenir ces organisations. 5.291 membres,
parmi lesquels notre collègue Roessel, du
bureau central, ont laissé leur vie à la
guerre. La fédération, qui comptait 132.000
membres à la déclaration de guerre était
tombée pendant le 4e trimestre de 1916 à
56.747 membres. Sous l'impulsion de la Ré-
volution. elle est. remontée à 370.000 mem-
HAMBURGER ECHO, 23.7.
FINANCES
ETATS-UNIS. — LES DÉPENSES DE GUERRE :
La «merre coûte aux Etats-Unis 30.177 mil-
lions de dollars à la date du il juin 1919.
Le secrédaire Glass a donné cette évalua-
tion en soustrayant la somme des dépenses
moyennes du temps de paix durant la même
période de temps. Les dépenses se mon-
tent à 1 milliard de dollars environ sur le
total de 32.427 millions de dcdars pendant
la guerre Les impôts et autres sources de
revenu en dehors des emprunts ont payé
sur cette somme 9.384 millions de dollars,
Ou à peu près 29 des dépenses de guerre.
oon u -a t pneeu u KANSAS CITY TIMES, 10.7.
MINES
ESPAGNE. — De Madrid : Le surplus de
la production de charbon en Espagne a eu
pour conséquence l'accumulation de stocks
énormes dont la répartition a été empê-
chée par la fin de la guerre.
DAILY MAIL, 13.8.
ALIMENTATION
ETATS-UNIS. — LA SPÉCULATION SUR
LA VIANDE. — Les éleveurs de l'Ouest sont
menacés de ruine parce que le prix du
bœuf sur pied a décliné dans une propor-
tion de 25 et que le prix de leur pâture
continue de monter. Les « packers » [fabri-
cants de viande conservée] ont établi la va-
teur du bœuf en gros en proportion de cette
échelle en décroissance, mais le consom-
mateur paie autant qu'avant pour le bœuf
soit au marché soit au restaurant. Pendant
ce temps-là, le pays demeure submergé sous
les affiches invitant le public à « épargner
les vivres » et l'Europe achète son bœuf
en Argentine et ailleurs. Le Département de
l'Agriculture exprime le regret que la pro-
duction de la viande de bœuf, qui a subi
une considérable augmentation au cours de
la guerre, se mette à diminuer de nou-
veau, amenant ici une ère permanente de
prix élevés. Il faut remarquer qu'il doit
être d'une patriotique et sage économie, de
consommer du bœuf en abondance. Excel-
lent avis du moins pour les éleveurs de
bœufs et magnifique avis pour les marchés
de la viande, mais le Département de
l'Agriculture devrait bien indiquer au con-
sommateur où il peut s'adresser pour obte-
nir l'argent grâce à quoi il viendra aider
aux profiteurs de la viande. L'employé du
gouvernement qui, sur un salaire de 75 dol-
lars, dépense 60 dollars pour sa nourriture
sera enchanté d'apprendre qu'il est d'un
bon patriote d'acheter du bœuf.
WASHINGTON POST, 6.5.
RECONSTITUTION
L'ALLEMAGNE ET LES REGIONS DE-
VASTEES. — De Berlin : On estime qu'il
faut environ 60.000 ouvriers pour recons-
truire les régions dévastées de France et
de Belgique. Le gouvernement allemand a
longuement étudié comment on pourrait
loger et nourrir ces ouvriers. Les experts
ont élaboré un plan détaillé pour assurer à
ces hommes un logement et pourvoir à tous
leurs besoins physiques et intellectuels.
J'apprends de source non allemande que
dernièrement le gouvernement a reçu des
offres de certains groupements industriels
américains qui demandent à exécuter cette
reconstruction avec une main-d'œuvre, un
outilage et des matériaux américains, pour-
vu que l'Allemagne assume les frais de
l'entreprise. Toutefois, me dit mon corres-
pondant, la Commission militaire allemande
pour les affaires industrielles a présenté au
gouvernement allemand un mémoire où elle
établit qu'il est absolument essentiel pour
la renaissance de l'industrie allemande que
ce travail reste en des mains allemandes.
TIMES, 12.8.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
ORIGINES & RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
LE LIVRE DE M. BETHMANN-HOLL-
WEG. — Reconnaissons que la guerre, par
suite de la tension des appétits impéria-
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