Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-08-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 août 1919 02 août 1919
Description : 1919/08/02 (T12,N1215). 1919/08/02 (T12,N1215).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879472
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
IIlNlSTERES
I)b-s
ETRANGERES
E tA GUERRE
N° 1215
Samedi 2 Août 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dw
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
u ESTIONS MILITAIRES
t'l' ORGANISATION
HTA-NAO UNIS. - LA GARDE NATIONALE. -
re : Le Ministère de la Guer-
re Puhr e/"j^d'hui le plan de la réorga-
««i8atinn
Pays Ion. de la Garde Nationale pour le
An^*l- er' suivant la loi de Défense Na-
e de juin 1916.
Le major général Carter dans sa let-
''e aUy adjudiants généraux formule les
10 l'IPhons suivantes :
la gULa Garde Nationale qui existait avant
l'arrn rre. a été appelée à servir auprès de
i'-Voié? regulière contre les Puissances cen-
'r^es
d.Vec s et après avoir rempli son. devoir
f111* et fidélité, a été déchargée de
Ses IgatlOns. L'époque de sa réorganisa-
ql¡elleest arrivée, suivant les lois par les-
qYec IS' elle a "été établie, et en conformité
tiElDI s décrets du Congrès pour son main-
20 e Son équipement ;
2» Le ans de réorganisation de la Gar-
i e Natin na'e seront les suivants dès que
* crpH;t- auront été votés :
tWjiAi er,e de côte sera en principe ce
,,elleé tait avant la guerre :
1G
lan r -.- -- - ,
ans la nt de la Garde Nationale sera,
Çri se' a rnsr des crédits votés, organisé
Valerje divisions d'infanterie, une de ca-
Mtts e, et en régiments séparés et unités
pluspetites ;
sl'\ti'C UH e de corps ou d'armée ou de
S6rviçip SpécIal, telle que des escadrilles d'a-
V'aUori 0u des corps de tanks, ne sera
Se Pour le moment. La division de
¡es Et re sra formée de préférence dans
1S État6 Ou le terrain se prête aux évo-
s es troupes. montées ;
totale la loi du 3 juin 1916, la force
!j!}¡ coera obtenue par appoints annuels,
nitarlt nÇant par 200 recrues par repré-
tarit ^11 Congrès et en augmentant, cha-
ft e U née, de 50 o jusqu'à ce qu'on attei-
« 0e Uno force de 800 hommes, chiffre fixé
L nnees des représentations ci-dessus
r.1 - e1\ J¡1_
diffre .tts Pourront appeler sans délai le
,Its féd? al, la loi le leur permet ; des cré-
,'ts féçjA r?Ux ne seront affectés que dans
li i te a obligations fédérales.
r> °Ur l'exercice de 1920, la Garde
Y ratioinôio s'élèvera à 200 hommes par re-
lrésentwflnn*t, soit un total de 106.200 hom-
(Te et eau de la milice, en fixant le nom-
r. nale : sorte des unités de la Garde Na-
rJsité (9 organiser, a été guidé par la né-
ti e créer en cas de circonstances
eIBi K pn^H esunités plus grandes, tout en
c de , des intérêts de chaque Etat
Ci 6 la ecessité de leur fournir une force
16 te e mamtelnu l'ordre.
rifl diVisilQn, mprent l'organisation de
rip vision"s d'infanterie et une de cavale-
ne
I¡¡illt' l'aEOllrra être complètement réalisé
fia te des née < ?scale 1920, en raison de la li-
fr) l'de N èrédIts, mais l'organisation de la
sio?er li naIje sera telle qu'elle pourra
d !1 in? Hnités nécessaires à huit divi-
^infa erie et le cadre d'une division
CrIe
CLEVELAND PLAIN DEALER, 17.7.
QUESTIONS ECONOMIQUES
MINES
GRANDE-BRETAGNE. — LE RENDEMENT
MENSUEL. — Les chiffres se rapportant au
rendement en charbon sont particulière-
ment intéressants en ce moment. La pro-
duction mensuelle moyenne du Royaume-
Uni était de 23.953.000 tonnes en 1913,
22.139.000 en 1914, 21.101.000 en 1915,
21.365.000 en 1916, 20.708.000 en 1917 et
18.999.000 l'année dernière. Les chiffres
réels des derniers mois témoignent d'une
légère amélioration. Ces chiffres sont :
Tonnes
Octobre (5 semaines). 26.712.000
Novembre (4 semaines). 16.162.000
Décembre (4 semaines). 16.476.000
Janvier (5 semaines) 21.652.000
Février (4 semaines). 19.472.000
Mars (4 semaines).,. 18.685.000
Avril (4 semai/Ores). 17.270.000
Mai (4 semaines). 19.303.000
Aux Etats-Unis on peut noter une dimi-
nution plus prononcée au cours des der-
niers mois. En 1913 la production men-
suelle moyenne était de 42.408.000 tonnes
et l'année dernière elle avait atteint 50 mil-
lions 993.000 tonnes. Mais en janvier le
rendement fut de 39.774.000 tonnes, en fé-
vrier de 33.181.000, en mars il était tombé
à 32.566.000 et en avril à 32.200.000 tonnes.
MANCHESTER GUARDIAN, 28.7.
COMMERCE EXTÉRIEUR
LES VINS PORTUGAIS. — Bien que la
question soit de grande importance au point
de vue de l'économie portugaise, nous ne
pouvons pas nier que les pouvoirs publics
l'aient abandonnée. Sans l'effort constant
de nos négociants en vins et de nos viti-
miHpnrs une des Dlus grandes richesses
du pays serait, à l'heure actuelle, menacée
de rume. Mais, dans toute cette affaire,
nous sommes les victimes d'une concurren-
ce déloyale et criminelle. Pour la réprimer,
il ne manque pas de ressources dans la
législation internationale ; mais nous n'a-
vons pas pris le soin d'user convenablement
des prescriptions du code pénal et ainsi
nous souffrons des préjudices importants,
parmi lesquels le moindre n'est pas le dis-
crédit qui nous atteint.
Les autres nations obtiennent des con-
cessions très avantageuses pour l'exporta-
tion de leurs vins. Pourquoi n'obtiendrions-
nous pas des avantages semblables ?. A
cause, sans doute, de la plus désolante in-
différence de nos pouvoirs publics. Seule
l'initiative de notre commerce, initiative
privée, cela va sans dire, a combattu l'iner-
tie et s'est manifestée à travers les plus
grandes difficultés qui marquèrent la pé-
riode de guerre.
La viticulture portugaise s'est trouvée
livrée à elle-même; c'est dire que dans le
pays elle n'a pas été traitée avec beaucoup
d'égards. Les autres pays, pendant la guer-
re, ont cherché à fournir aux viticulteurs,
à des prix raisonnables, les engrais et les
substances destinés au traitement de la
vigne.
Chez nous, ces soins ont manqué parce
que les engrais phosphatés ne pouvaient
s'acquérir qu'à des prix excessifs et que
les produits à base de potasse faisaient to-
talement défaut. Le soufre et le sulfate de
cuivre se vendirent à des prix exorbi-
tants.
Triste aveuglement, que celui qui ne
nous laisse 1 pas voir à quel point notre pro-
duction vinicole et notre commerce de vins
tiennent de place dans l'économie portu-
gaise ! Personne ne songea, dans les sphè-
res officielles, à ce que serait notre mal-
heureux pays, s'il ne parvenait pas chaque
année, à réaliser par ses vins, pour 10.000
ou 12.000 contos de reis-or, ce qui repré-
sente, pour lui, le quart de la valeur totale
de ses exportations.
COMMERCIO DO PORTO, 25.7.
FINANCES
ALLEMAGNE. — LES NOUVEAUX IMPÔTS. --
De Weimar : Au sein de la 10e commission
de l'Assemblée nationale, la discussion de
la loi sur l'imposition de l'accroissement
des fortunes a provoqué un violent débat
entre le ministre des Finances Erzberger
et les représentants des droites et des dé-
mocrates. Les orateurs de ces partis avaient
occupé toute la séance de deux heures par
de longues considérations sur les dégrève-
ments des comptes de virement et autres
questions d'ordre technique et rendu tout
vote impossible. Erzberger déclara donc, à
la fin de la séance, qu'il déclinait toute res-
ponsabilité, si l'Assemblée nationale ne vo-
tait pas, avant les vacances, tous les pro-
jets budgétaires, y compris le projet sur
l'impôt extraordinaire, l'impôt sur les paie-
ments et le budget des dépenses. Il expri-
ma vivement son indignation au sujet du
mauvais vouloir des classes possédantes sur
la question des impôts, disant que celles-
ci ne se rendaient pas encore compte de la
situation de rAllfimaanû 0.+
- U SAVAIENT 1-az,
conscience de leur devoir. Il était inouï de
voir les prétentions formulées dans de nom-
breux mémoires venant de milieux possé-
dants et adressés à l'administration des fi-
nances. Les classes possédantes tremblaient
dans la peur du bolchevisme et, lorsqu'on
leur indiquait les moyens d'éviter le bol-
chevisme, elles s'y refusaient par égoïsme.
Elles avaient encore à apprendre à faire des
sacrifices. Le député Riesser se sentit si
vivement touché par ces observations qu'il
protesta de la manière « la plus énergique »
contre les paroles du ministre. Il fut fina-
lement rappelé à l'ordre par le président
Groeber.
VORWAERTS, 23.7, matin.
AVENIR ECONOMIQUE
ETATS-UNIS. - LA FÉDÉRATION DU TRA-
VAIL ET RECHERCHES SCIENTIFIQUES. — * Se-
lon le journal américain Science, la Fédé-
ration américaine du Travail vient de pu-
blier un important manifeste au sujet des
recherches scientifiques ; des exemplaires
en ont été adressés au Président Wilson au
I)b-s
ETRANGERES
E tA GUERRE
N° 1215
Samedi 2 Août 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dw
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
u ESTIONS MILITAIRES
t'l' ORGANISATION
HTA-NAO UNIS. - LA GARDE NATIONALE. -
re : Le Ministère de la Guer-
re Puhr e/"j^d'hui le plan de la réorga-
««i8atinn
Pays Ion. de la Garde Nationale pour le
An^*l- er' suivant la loi de Défense Na-
e de juin 1916.
Le major général Carter dans sa let-
''e aUy adjudiants généraux formule les
10 l'IPhons suivantes :
la gULa Garde Nationale qui existait avant
l'arrn rre. a été appelée à servir auprès de
i'-Voié? regulière contre les Puissances cen-
'r^es
d.Vec s et après avoir rempli son. devoir
f111* et fidélité, a été déchargée de
Ses IgatlOns. L'époque de sa réorganisa-
ql¡elleest arrivée, suivant les lois par les-
qYec IS' elle a "été établie, et en conformité
tiElDI s décrets du Congrès pour son main-
20 e Son équipement ;
2» Le ans de réorganisation de la Gar-
i e Natin na'e seront les suivants dès que
* crpH;t- auront été votés :
tWjiAi er,e de côte sera en principe ce
,,elleé tait avant la guerre :
1G
lan r -.- -- - ,
ans la nt de la Garde Nationale sera,
Çri se' a rnsr des crédits votés, organisé
Valerje divisions d'infanterie, une de ca-
Mtts e, et en régiments séparés et unités
pluspetites ;
sl'\ti'C UH e de corps ou d'armée ou de
S6rviçip SpécIal, telle que des escadrilles d'a-
V'aUori 0u des corps de tanks, ne sera
Se Pour le moment. La division de
¡es Et re sra formée de préférence dans
1S État6 Ou le terrain se prête aux évo-
s es troupes. montées ;
totale la loi du 3 juin 1916, la force
!j!}¡ coera obtenue par appoints annuels,
nitarlt nÇant par 200 recrues par repré-
tarit ^11 Congrès et en augmentant, cha-
ft e U née, de 50 o jusqu'à ce qu'on attei-
« 0e Uno force de 800 hommes, chiffre fixé
L nnees des représentations ci-dessus
r.1 - e1\ J¡1_
diffre .tts Pourront appeler sans délai le
,Its féd? al, la loi le leur permet ; des cré-
,'ts féçjA r?Ux ne seront affectés que dans
li i te a obligations fédérales.
r> °Ur l'exercice de 1920, la Garde
Y ratioinôio s'élèvera à 200 hommes par re-
lrésentwflnn*t, soit un total de 106.200 hom-
(Te et eau de la milice, en fixant le nom-
r. nale : sorte des unités de la Garde Na-
rJsité (9 organiser, a été guidé par la né-
ti e créer en cas de circonstances
eIBi K pn^H esunités plus grandes, tout en
c de , des intérêts de chaque Etat
Ci 6 la ecessité de leur fournir une force
16 te e mamtelnu l'ordre.
rifl diVisilQn, mprent l'organisation de
rip vision"s d'infanterie et une de cavale-
ne
I¡¡illt' l'aEOllrra être complètement réalisé
fia te des née < ?scale 1920, en raison de la li-
fr) l'de N èrédIts, mais l'organisation de la
sio?er li naIje sera telle qu'elle pourra
d !1 in? Hnités nécessaires à huit divi-
^infa erie et le cadre d'une division
CrIe
CLEVELAND PLAIN DEALER, 17.7.
QUESTIONS ECONOMIQUES
MINES
GRANDE-BRETAGNE. — LE RENDEMENT
MENSUEL. — Les chiffres se rapportant au
rendement en charbon sont particulière-
ment intéressants en ce moment. La pro-
duction mensuelle moyenne du Royaume-
Uni était de 23.953.000 tonnes en 1913,
22.139.000 en 1914, 21.101.000 en 1915,
21.365.000 en 1916, 20.708.000 en 1917 et
18.999.000 l'année dernière. Les chiffres
réels des derniers mois témoignent d'une
légère amélioration. Ces chiffres sont :
Tonnes
Octobre (5 semaines). 26.712.000
Novembre (4 semaines). 16.162.000
Décembre (4 semaines). 16.476.000
Janvier (5 semaines) 21.652.000
Février (4 semaines). 19.472.000
Mars (4 semaines).,. 18.685.000
Avril (4 semai/Ores). 17.270.000
Mai (4 semaines). 19.303.000
Aux Etats-Unis on peut noter une dimi-
nution plus prononcée au cours des der-
niers mois. En 1913 la production men-
suelle moyenne était de 42.408.000 tonnes
et l'année dernière elle avait atteint 50 mil-
lions 993.000 tonnes. Mais en janvier le
rendement fut de 39.774.000 tonnes, en fé-
vrier de 33.181.000, en mars il était tombé
à 32.566.000 et en avril à 32.200.000 tonnes.
MANCHESTER GUARDIAN, 28.7.
COMMERCE EXTÉRIEUR
LES VINS PORTUGAIS. — Bien que la
question soit de grande importance au point
de vue de l'économie portugaise, nous ne
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l'aient abandonnée. Sans l'effort constant
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miHpnrs une des Dlus grandes richesses
du pays serait, à l'heure actuelle, menacée
de rume. Mais, dans toute cette affaire,
nous sommes les victimes d'une concurren-
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il ne manque pas de ressources dans la
législation internationale ; mais nous n'a-
vons pas pris le soin d'user convenablement
des prescriptions du code pénal et ainsi
nous souffrons des préjudices importants,
parmi lesquels le moindre n'est pas le dis-
crédit qui nous atteint.
Les autres nations obtiennent des con-
cessions très avantageuses pour l'exporta-
tion de leurs vins. Pourquoi n'obtiendrions-
nous pas des avantages semblables ?. A
cause, sans doute, de la plus désolante in-
différence de nos pouvoirs publics. Seule
l'initiative de notre commerce, initiative
privée, cela va sans dire, a combattu l'iner-
tie et s'est manifestée à travers les plus
grandes difficultés qui marquèrent la pé-
riode de guerre.
La viticulture portugaise s'est trouvée
livrée à elle-même; c'est dire que dans le
pays elle n'a pas été traitée avec beaucoup
d'égards. Les autres pays, pendant la guer-
re, ont cherché à fournir aux viticulteurs,
à des prix raisonnables, les engrais et les
substances destinés au traitement de la
vigne.
Chez nous, ces soins ont manqué parce
que les engrais phosphatés ne pouvaient
s'acquérir qu'à des prix excessifs et que
les produits à base de potasse faisaient to-
talement défaut. Le soufre et le sulfate de
cuivre se vendirent à des prix exorbi-
tants.
Triste aveuglement, que celui qui ne
nous laisse 1 pas voir à quel point notre pro-
duction vinicole et notre commerce de vins
tiennent de place dans l'économie portu-
gaise ! Personne ne songea, dans les sphè-
res officielles, à ce que serait notre mal-
heureux pays, s'il ne parvenait pas chaque
année, à réaliser par ses vins, pour 10.000
ou 12.000 contos de reis-or, ce qui repré-
sente, pour lui, le quart de la valeur totale
de ses exportations.
COMMERCIO DO PORTO, 25.7.
FINANCES
ALLEMAGNE. — LES NOUVEAUX IMPÔTS. --
De Weimar : Au sein de la 10e commission
de l'Assemblée nationale, la discussion de
la loi sur l'imposition de l'accroissement
des fortunes a provoqué un violent débat
entre le ministre des Finances Erzberger
et les représentants des droites et des dé-
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occupé toute la séance de deux heures par
de longues considérations sur les dégrève-
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vote impossible. Erzberger déclara donc, à
la fin de la séance, qu'il déclinait toute res-
ponsabilité, si l'Assemblée nationale ne vo-
tait pas, avant les vacances, tous les pro-
jets budgétaires, y compris le projet sur
l'impôt extraordinaire, l'impôt sur les paie-
ments et le budget des dépenses. Il expri-
ma vivement son indignation au sujet du
mauvais vouloir des classes possédantes sur
la question des impôts, disant que celles-
ci ne se rendaient pas encore compte de la
situation de rAllfimaanû 0.+
- U SAVAIENT 1-az,
conscience de leur devoir. Il était inouï de
voir les prétentions formulées dans de nom-
breux mémoires venant de milieux possé-
dants et adressés à l'administration des fi-
nances. Les classes possédantes tremblaient
dans la peur du bolchevisme et, lorsqu'on
leur indiquait les moyens d'éviter le bol-
chevisme, elles s'y refusaient par égoïsme.
Elles avaient encore à apprendre à faire des
sacrifices. Le député Riesser se sentit si
vivement touché par ces observations qu'il
protesta de la manière « la plus énergique »
contre les paroles du ministre. Il fut fina-
lement rappelé à l'ordre par le président
Groeber.
VORWAERTS, 23.7, matin.
AVENIR ECONOMIQUE
ETATS-UNIS. - LA FÉDÉRATION DU TRA-
VAIL ET RECHERCHES SCIENTIFIQUES. — * Se-
lon le journal américain Science, la Fédé-
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