Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 juillet 1919 29 juillet 1919
Description : 1919/07/29 (T12,N1211). 1919/07/29 (T12,N1211).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487943d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTERES
*
UfpAïDtS
UPAIRES ÉTRANGERES
'! Ir DE LA GUERRE
o 1211
Mardi 29 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont doi
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1 QU ESTIONS MILITAIRES
1
PERTES
4^T^S-UNIS. — D'après les dernières
pluahons du Ministère de la Guerre, les
Pertes américaines atteignent un total de
soit - '-'
nés a, con
Mon ibat 33.754
Mort! j suites de leurs blessures. 13.570
Mort de maladie. 23.296
Mort V1 a suite d'accidents 4.942
oIes é suite d'accidents. 4.942
MaSrn -, ■• • • • 210.984
,Uai.lts 2.470
Total. 289.016
VlllLADELPIUA RECORD, 25.6.
f
QUESTIONS ÉCONOMIQUES -
5g MINES
Ir.rrre AGNE. - L'industrie espagnole a
'r,rSem la capacité de consommer tout
\'e enl'bon que l'Espagne produit. La preu-
SeUle est qu Il y a peu de mois encore, non
tnineent ,elle a absorbé le produit de nos
Porte; Iais en outre tout ce qu'on a pu ap-
tiqUes 'u.tres pavs. Consultons les statis-
es officielles suivantes :
ProdartioQ ImpurtatioD Exportation Disponible
pour la
Consommation
- - -- -
1913 ^ar milliers de tonnes : »
1914 -*-292 5 li.OOS :i 16 7.0«7 2
J9l5 *-224 4 2.875 8 5 2 7.295
l'ilç *."86 « 1.905 27 J H.561 7
1&17 5 588 7 2.151 2 38 fi 7.711 3
151" 5.588 7 2.151 2 38 fi 7.711 3
19-8 •"'•972 5 1.107 3 ïUI 7.000 7
7 5 528 1 15 0 7.777
tout q:l'
Ce le 11 11 est pas possible c'est fl'e vendre
(le vel charbon des Asturies aux conditions
L venta 8!'tuelles. Nos lecteurs savent-ils
donnerons llne idée en comparant les prix
I ^tteirrr,ent 'es charbons aujourd'hui et
°llx *oir;i aujourd'hui et
Prix de vaient en 1914.
rOlne : de J. a tonne pris en wagon à la
16 juillet 16 juillet
1914 f 1919
£ riblé -
Gaillett; 29 105
Petit s 27 103
rM en 24 - 93
t ;Vlenu "';
I.- * * , * * 17 68
C tfp houilliers prétendent vendre
rbon; en morceaux à un prix moyen
Urip eUr à cent pesetas, mais que
e^lcuJlprons à cent pesetas pour laisser
Jtldre le lDarge à l'erreur et ils prétendent
dre lec qu.alités menues à un prix supé-
rieur l' à 65 Pesetas. Ces qualités menues re-
*1^ r> à 65 Psetas. Ces qualités menues re-
^ip^tem L' 65 de la production des Astu-
et les-qualités en morceaux, 35
~M S Pouvons déduire que lesdits pa-
trons houilliers veulent tirer de leur produc-
tion les sommes ci-dessous :
Pesetas
« --
De 1.166.410 tonnes en mor-
ceaux (soit le 35 de 3.332.600
tonnes), à 100 pesetas. 116.641.000
De 2.166.190 tonnes de qua-
lité menue (soit le 65 de
3.332.COO tonnes), à 65 pesetas. 140.802.350
Total, 257.443.350
Coût. 149.967.000
Bénéfice 107.476.350
D'ou il résulte que les patrons houilliers
veulent vendre 257 millions une production
qui leur coûte 149 millions ; c'est-à-dire
qu'ils veulent lui faire subir une augmen-
tation de plus de 70 ％ Ils sont dans leur
droit. Mais les oonsommateurs espagnols
sont aussi dans leur droit en restreignant
le plus possible leurs achats en charbon. Il
est évident que les patrons houilliers pour-
raient arrêter l'exploitation de leur mines,
jusqu'à ce qu'on leur accorde tout ce que
désirent leurs appétits ; mais nous ne
croyons pas, qu'au pis aller, il soit très
difficile au gouvernement, de les frapper
d'une imposition spéciale et de consacrer cet
argent à venir en aide aux oùvriers qui se-
raient chômeurs involontaires.
SOL [de Madrid], 21.7.
MARINE MARCHANDE
ETATS-UNIS. - LA VENTE DES CONSTRLC-
TIONS DE GUERRE : De toutes les merveil-
leuses aventures économiques, financières
et sociales, qu'a produites la guerre, il n'en
est point de plus passionnante pour les
Américains que l'histoire de la construc-
tion de leurs navires, par flottes entières,
pendant la guerre et celle de la vente
de ces navires, par flottes entières,
depuis la fin de la guerre. 19 navires d'acier
de plus, jaugeant au total 128.472 tonnes,
passent aux mains de particuliers. Et ce
n'est pas tout. L'Office des constructions
maritimes ne fait que commencer sa grande
vente. Il va mettre 1.800 navires sur le
marché. Il espère en retirer deux milliards
et demi de dollars. Tout le monde s'accor-
dera à reconnaître, quel que soit le prix
de revient des naviers de "M. Hurley que
cela ressemble à un conte de fées de les
voir se vendre 200; 210. 225 dollars la ton-
ne. Devant les demandes du monde entier,
il se pourrait qu'ils montent à 235 dollars.
et peut-être quelques-uns d'entre eux à 250
dollars la tonne. Il y a seulement quelques
années pourtant, le quart du prix actuel
aurait paru insensé et, même pendant la
guerre, il semblait impossible qu'on pût ti-
rer 100 dollars par tonne de navires cons-
truits au prix de 200 dollars et plus. El
cependant voici que nos navires, construits
par nécessité 'de guerre, par des ouvriers
réquisitionnés, sans aucun souci du prix de
revient, se vendent comme des petits pains
chauds, par millions de dollars, puis par
dizaines de millions, et maintenant par cen-
taines de millions. Et les prix montent tou-
jours, toujours, dépassant les 200 dollars
par tonne, qui sont déjà loin en arrière.
Quel exemple étourdissant de la façon
dont la fortune sourit — qu'il s'agisse de
notre milliard et quart de boisseaux de blé
ou de nos millions de tonnes de navires, —
au pays et au peuple les plus favorisés de
toute la création ! (Ed.). -
SUN [de New-York], 19.6.
COMMERCE EXTÉRIEUR
JAPON ET DANEMARK. — Hier est ar-
rivé au port de Copenhague le vapeur ja-
ponais Meiten .Harn, dont le port d'attache
est Kobé, avec un chargement composé
d'environ 6.000 tonnes de soja, destinées à
la Manufacture danoise de soja du Môle
d'Islande.
Le Meiten Maru est le premier vapeur ja-
ponais qui ait jamais apporté une cargaison
dans un \rort danois. On attend dans un
avenir très prochain plusieurs bateaux ja-
ponais venant les uns d'Amérique, les au-
tres de l'Extrême-Orient.
BERILINGSKE TIDENDE [de Copenhague],
8 7
PEROU. — DÉCLARATIONS DE M. PEDRO
MARTINTO [de Lima] : Notre devise est une
des meilleures du Sud-Amérique. Nos bil-
lets de banque ont aujourd'hui une prime
dépassant 10 sur les traites à vue sur
New-York. Parmi les exportations qui nous
ont permis de fonder si rapidement notre
prospérité financière, les plus importantes
sont oelles du coton et du sucre.
Nous avons diverses sortes de coton au
Pérou Notre coton brut peut remplacer la
laine. On trouve aussi le coton des plateaux
et le coton en fibres. Une quantité considé-
rable de coton à longues fibres a été expé-
diée dernièrement aux Etats-Unis la meil- 1
leure partie pour New-York.
Quant à l'industrie du sucre, le Pérou
produit annuellement. 350.000 tonnes. Ce su-
cre est exporté surtout en Angleterre et
dans les pays de da côte ouest de l'Amé-
rique du Sud. notamment la Bolivie et le
Chili. On s'attend à ce que. grâce a l'exten-
sion des usines et l'installation de machi-
nes. la production soit grandement aug-
mentée. Jusqu'à maintenant le Pérou ne pos-
sède pas de raffineries de sucre et n'exporte
que du sucre brut.
77 M ES-PIC .4 Y UNE [de la Nouvelle-Or-
léans], 29.6. 1
RAVITAILLEMENT
PORTUGAL. — LA COMMISSION DE RAVI-
TAILLEMENT DE LONDRES. — Un des principaux
vapeurs de grand tonnage que nous ayons,
le Dondo, a été envoyé en Amérique par le
Gouvernement portugais, afin d'y prendre
une cargaison de blé. Depuis plusieurs
mois, ce vapeur est retenu en Amérique.
D'après les renseignements fournis par les
Etats-Unis, il est avéré que même si un en-
voi de blé était prévu pour le Portugal cet
envoi n aurait pas lieu, car ce pays ne fe-
rait déjà plus partie de la Commission de
« Ravitaillement », qui fonctionnait à Lon-
dres.
Cette question, on le présume est des plus
graves. Le Gouvernement savait-il que nous
*
UfpAïDtS
UPAIRES ÉTRANGERES
'! Ir DE LA GUERRE
o 1211
Mardi 29 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont doi
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1 QU ESTIONS MILITAIRES
1
PERTES
4^T^S-UNIS. — D'après les dernières
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Pertes américaines atteignent un total de
soit - '-'
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Mon ibat 33.754
Mort! j suites de leurs blessures. 13.570
Mort de maladie. 23.296
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oIes é suite d'accidents. 4.942
MaSrn -, ■• • • • 210.984
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Total. 289.016
VlllLADELPIUA RECORD, 25.6.
f
QUESTIONS ÉCONOMIQUES -
5g MINES
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es officielles suivantes :
ProdartioQ ImpurtatioD Exportation Disponible
pour la
Consommation
- - -- -
1913 ^ar milliers de tonnes : »
1914 -*-292 5 li.OOS :i 16 7.0«7 2
J9l5 *-224 4 2.875 8 5 2 7.295
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Prix de vaient en 1914.
rOlne : de J. a tonne pris en wagon à la
16 juillet 16 juillet
1914 f 1919
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*1^ r> à 65 Psetas. Ces qualités menues re-
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« --
De 1.166.410 tonnes en mor-
ceaux (soit le 35 de 3.332.600
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De 2.166.190 tonnes de qua-
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3.332.COO tonnes), à 65 pesetas. 140.802.350
Total, 257.443.350
Coût. 149.967.000
Bénéfice 107.476.350
D'ou il résulte que les patrons houilliers
veulent vendre 257 millions une production
qui leur coûte 149 millions ; c'est-à-dire
qu'ils veulent lui faire subir une augmen-
tation de plus de 70 ％ Ils sont dans leur
droit. Mais les oonsommateurs espagnols
sont aussi dans leur droit en restreignant
le plus possible leurs achats en charbon. Il
est évident que les patrons houilliers pour-
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SOL [de Madrid], 21.7.
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pendant la guerre et celle de la vente
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de plus, jaugeant au total 128.472 tonnes,
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n'est pas tout. L'Office des constructions
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marché. Il espère en retirer deux milliards
et demi de dollars. Tout le monde s'accor-
dera à reconnaître, quel que soit le prix
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cela ressemble à un conte de fées de les
voir se vendre 200; 210. 225 dollars la ton-
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il se pourrait qu'ils montent à 235 dollars.
et peut-être quelques-uns d'entre eux à 250
dollars la tonne. Il y a seulement quelques
années pourtant, le quart du prix actuel
aurait paru insensé et, même pendant la
guerre, il semblait impossible qu'on pût ti-
rer 100 dollars par tonne de navires cons-
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cependant voici que nos navires, construits
par nécessité 'de guerre, par des ouvriers
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chauds, par millions de dollars, puis par
dizaines de millions, et maintenant par cen-
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Quel exemple étourdissant de la façon
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notre milliard et quart de boisseaux de blé
ou de nos millions de tonnes de navires, —
au pays et au peuple les plus favorisés de
toute la création ! (Ed.). -
SUN [de New-York], 19.6.
COMMERCE EXTÉRIEUR
JAPON ET DANEMARK. — Hier est ar-
rivé au port de Copenhague le vapeur ja-
ponais Meiten .Harn, dont le port d'attache
est Kobé, avec un chargement composé
d'environ 6.000 tonnes de soja, destinées à
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Le Meiten Maru est le premier vapeur ja-
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avenir très prochain plusieurs bateaux ja-
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tres de l'Extrême-Orient.
BERILINGSKE TIDENDE [de Copenhague],
8 7
PEROU. — DÉCLARATIONS DE M. PEDRO
MARTINTO [de Lima] : Notre devise est une
des meilleures du Sud-Amérique. Nos bil-
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New-York. Parmi les exportations qui nous
ont permis de fonder si rapidement notre
prospérité financière, les plus importantes
sont oelles du coton et du sucre.
Nous avons diverses sortes de coton au
Pérou Notre coton brut peut remplacer la
laine. On trouve aussi le coton des plateaux
et le coton en fibres. Une quantité considé-
rable de coton à longues fibres a été expé-
diée dernièrement aux Etats-Unis la meil- 1
leure partie pour New-York.
Quant à l'industrie du sucre, le Pérou
produit annuellement. 350.000 tonnes. Ce su-
cre est exporté surtout en Angleterre et
dans les pays de da côte ouest de l'Amé-
rique du Sud. notamment la Bolivie et le
Chili. On s'attend à ce que. grâce a l'exten-
sion des usines et l'installation de machi-
nes. la production soit grandement aug-
mentée. Jusqu'à maintenant le Pérou ne pos-
sède pas de raffineries de sucre et n'exporte
que du sucre brut.
77 M ES-PIC .4 Y UNE [de la Nouvelle-Or-
léans], 29.6. 1
RAVITAILLEMENT
PORTUGAL. — LA COMMISSION DE RAVI-
TAILLEMENT DE LONDRES. — Un des principaux
vapeurs de grand tonnage que nous ayons,
le Dondo, a été envoyé en Amérique par le
Gouvernement portugais, afin d'y prendre
une cargaison de blé. Depuis plusieurs
mois, ce vapeur est retenu en Amérique.
D'après les renseignements fournis par les
Etats-Unis, il est avéré que même si un en-
voi de blé était prévu pour le Portugal cet
envoi n aurait pas lieu, car ce pays ne fe-
rait déjà plus partie de la Commission de
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