Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 juillet 1919 28 juillet 1919
Description : 1919/07/28 (T12,N1210). 1919/07/28 (T12,N1210).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879420
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
1 1
MINISTERES
DES
"PAIRES ËTRANGERES
T DE LA GUERRE
-
N° 1210
Lundi 28 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dot
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONSL MILITAIRES
COMMANDEMENT
SES SERVICES DE SIR HENRY WIL-
Bn N, CHEF D'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL DES ARMÉES
Sjd,a^I(2UES. — Le Premier Ministre a pré-
les é hIer soir (24 juillet) un dîner offert par
les ?m 8r?bres de la Chambre des Communes
au 0 * Henry Wilson, chef d'état-
reLor eneral des armées britanniques, en
rendnnalssance des grands services qu'il a
VictoU à l"Empire et à la cause des Alliés
victorieux. à la cause des Alliés
e Pre iex Ministre a dit que l'assem-
S réunie pour honorer un grand
soldat qUI a rendu à son pays les plus
grands services au moment le plus critique,
serv^jiT e services au moment le plus critique,
gén. plus importants qu'on ne le sait
gé lr[ement, parce que Sir Henry Wilson
a il défaut d'être trop modeste.
nent a rendu au pays trois services émi-
nems Le Premier pour le corps expédition-
PrenvA * Lloyd George rencontra pour la
de rlJiJ fOis Sir Henry en 1911 au Comité
ense impériale. A cause de l'arro-
de l a I)éfense impériale. A cause de l'arro-
ment /et de l'action arbitraire du Gouverne-
nacé n and, la paix de l'Europe était me-
nacép et le Comité de la Défense impériale
fut c brusquement pour examiner
la situation.
^es°df direction de Lord Haldane il prit
Sitions avec le général Foch pour
etilnover le corps expéditionnaire que le
n'y e nement décida d'envoyer en 1914. Il
de l'écu Pas de bruit, pas d'embarras, pas
de r^ci atue, ni, non plus, pas d'à-coups. Per-
sonne ne sut ce qui se passait avant que
ce fut f -
l'uv t ait, et personne ne sut alors que
l'oeuVr e accomplie était celle de Sir Henry
.Wil Son. C'est la machine la plus parfaite
que Vu fonctionner durant la guerre
Sir Vu fonctionner durant la guerre
Sir elle est sortie tout entière des mains de
Iienry Wilson.
rapi'delle a été l'importance de l'envoi si
raPide i Ce corps expéditionnaire, l'his-
,tO' Ire d i ra- Le rôle qu'il a joué pour sau-
ver ia pTlra- Le rôle qu'il a joué pour sau-
i a de (, r31}ce et l'Europe et le monde, on
a de ia Peine à l'estimer ; mais une très
cle Ce e art du succès est due à notre hôte
CP cr
de ce sOir.
iIo seConde bonne œuvre de Sir Henry
hés. Ir fut d'aplanir les difficultés entre Al-
s- Il v a tuJours des difficultés dans les
DOliti uns (rires), hormis .les coalitions
tés q. es (nouveaux rires); mais les difficul-
tés Qui sl'l'gi,ssent dans les coalitions du
des dans les coalitions du
des, 11 de bataille sont infiniment plus gran-
°nt
SOnt' d al', aprè tout, les partis politiques
ù même sang et de même race et,
oaild îi S'agit des intérêts communs du
^s, 0n
f raceo se met d'accord. Mais en présence
rences et de nationalités diverses, de dif-
t ents ondamentales dues aux tempéra-
tr-A^s, an TX c?nceptions de vie, il est ex-
trêmement difficile d'obtenir une action
tod'obtenir une action
urnée écarter les soupçons qui rôdent
à 1 + de vous et que tant de gens
i erson t exciter. v
ffleultés e n'a plus fait pour surmonter ces
, pour nous fondre en une seule
force, pour développer de bonnes relations
entre Alliés par son adresse, sa tactique,
son heureux caractère, sa bonne humeur,
personne, dis-je, n'a plus fait que Sir Henry
Wilson.
Je parle en présence du distingué Field
Marshal qui a supporté le plus dur du com-
bat à l'heure la plus difficile, je veux dire
le vicomte French (applaudissements). Je
suis heureux de le voir parmi nous et, de
lui souhaiter la bienvenue. Il m'approuvera,
j'en suis sûr, quand je dis que beaucoup
des difficultés d'alors furent adoucies par le
tact de notre ami Sir Henry Wilson.
Son troisième grand service, c'est d'avoir
travaillé à coordonner la stratégie des
Alliés, d'avoir obtenu quelque chose comme
l'unité de commandement (Applaudisse-
ments). Il a eu en tout cela une grande part.
L'établissement du grand Conseil de Ver-
sailles pour coordonner la stratégie des
Alliés est dû en très grande partie à son
inspiration.
Il y fut placé à la tête de la section bri-
tannique et il se mit à l'œuvre avec cette
ingéniosité qui est son trait caractéristi-
que. Il forma deux sections : l'une britan-
nique, l'autre allemande. Celle-ci avait pour
mission d'inventer tous les projets les plus
diaboliques afin de détruire les Alliés. La
section britannique devait faire de son
mieux pour contrecarrer ces machinations.
C'était un moyen de se placer dans l'esprit
de l'ennemi et de découvrir ce qu'il pouvait
faire.
Je vous trace un tableau imparfait des
services rendus par Sir Henry Wilson au
corps expéditionnaire. Je puis vous peindre
une autre scène. C'était en janvier 1918 ;
Lord Milner, je crois, y assistait, dans la
galerie de Versailles ; Sir Henry Wilson dé-
roula une carte du vaste front occidental
et il expliqua la conclusion à laquelle il était
arrivé avec l'aide d'assistants très compé-
tents, et l'idée qu'il se faisait de la stratégie
probable des Allemands en 1918.
Il jouait ce qu'il appelait un jeu de guerre
et il nous montra comment, à son avis, les
Allemands allaient développer pour la pre-
mière fois, un plan d'attaque absolument
nouveau.
A son avis, ils allaient concentrer cent
divisions devant le front britannique. Ils
allaient employer toutes leurs forces à bri-
ser nos lignes sur un vaste front dans la
région de Cambrai et au Sud, afin de cou-
per les armées françaises des nôtres.
C'était là l'idée de Sir Henry Wilson en
janvier 1918 ; or, elle n'était que trop 'juste.
Il n'y a pas de plus grand témoignage
en faveur de la sagacité et de la pénétra-
tion de notre hôte que ce fait qu'il a prévu
CÏ qui arriverait en cette occasion (applau-
dissements). C'est l'une des prédictions les
plus remarquables dans l'histoire de la
stratégie. (Applaudissements.)
Quand fut établie l'unité d'e commande-
ment son succès fut dû largement à la com-
plète loyauté avec laquelle Sir Douglas
Haig l'accepta et la mit en œuvre. (Vifs
applaudissements). Il est bon que cela soit
connu. — cette complète subordination de
sa propre personnalité à l'intérêt général
des Alliés. Cela est dû largement aussi à
l'aide indéfectible que Sir Henry Wilson
a donnée au génie dw maréchal Foch, sous
h direction du secrétaire d'Etat d'alors,
Lord Milner.
Tels ont été quelques-uns des services
qu'il a rendus. Jamais je n'oublierai ces
jours-là. Je sais combien l'on doit au cou-
rage joyeux avec lequel Sir Henry Wilson
les a traversés, — jamais abattu, jamais
troublé, jamais désemparé, jamais décou-
ragé. mais calme, courageux, plein de ré-
solution et de force d'âme, encourageant
tout le monde à faire son devoir. (Vifs ap-
plaudissements.)
Or, il est impossible d'accomplir son de-
voir quand on a le cœur abattu. Il faut le
tenir haut pour agir au mieux. Le général
Wilson nous a vraiment aidés nous et tous
ceux qui sont venus en contact avec lui,
à faire notre tâche. Il a rendu là un grand
service, un service manifeste, tranquille et
discret. Je pense franchement que le pays
a perdu beaucoup en n'ayant pas plus tôt
le plein bénéfice de ses dons magnifiques.
(Applaudissements.)
Si Sir Henry Wilson ne s'offense pas de
ce que je vais dire, je remarquerai qu'il a
été doublement handicapé pour parvenir
de bonne heure au succès : il avait à la
fois de l'esprit et de l'imagination. (Rires.)
Avant qu'un homme puisse réussir, il faut
d'abord qu'il survive à la réputation de
posséder ces deux qualités. (Nouveaux ri-
res.) Il doit démontrer par une vie fIe ser-
vices tranquilles qu'il les a maintenues
toutes les deux sous un contrôle rigide. (Ap-
plaudissements et rires.) Mais Sir Henry
Wilson a montré qu'une fois équipées elles
sont de beaux et fiers coursiers pour nous
mener à la victoire.
Une épreuve qui juge son homme, et la
meilleure à mon sens, c'est que plus on
le connaît, plus on s'attache à lui. Or j'ai
remarqué ce fait chez tous les "'mis de
Sir Henry Wilson. Ils lui sont dévoués et
permettez-moi de le dire, je suis i n de
ceux-là. (Applaudissements.) Ce n'est pas
seulement un bon général, c'est vn 1-on
garçon. (Applaudissements.) Oui c'est un
bon ami et il a rendu les plus grands ser-
vices. Il a gagné sa position. Il aurait pu
le faire plus tôt.
Une autre preuve qu'un homme est un
brave homme et un bon camarade c'est
qu'il ne s'aigrit jamais. Sir Henry Wilson
est de ceux-là. Je ne l'ai jamais vu s'aigrir
d'aucune déception. (Applaudissements.) Il
a gagné son rang par son mérite, ses servi-
ces, les services réels et durables qu'il a
rendus à son pays (Vifs applaudissements.)
et je suis fier de proposer. — avec l'auto-
risation du roi — la santé du Field-Marshal
Sir Henry Wilson. (Vifs applaudissements
répétés.)
LE FIELD-MARSHAL SIR HENRY WILSON, en
se levant pour répondre, a reçu une ovation
très cordiale. II a dit qu'en écoutant les
paroles du Premier Ministre il s'était rap-
pelé une petite aventure qui lui était arri-
vée il y a deux ou trois jours. « J'ai ren-
contré dans la rue un homme qui m'a pré-
tendu avoir trouvé celui qui avait gagné
la guerre. (Rires.) Je lui ai dit : « Fichtre
MINISTERES
DES
"PAIRES ËTRANGERES
T DE LA GUERRE
-
N° 1210
Lundi 28 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dot
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONSL MILITAIRES
COMMANDEMENT
SES SERVICES DE SIR HENRY WIL-
Bn N, CHEF D'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL DES ARMÉES
Sjd,a^I(2UES. — Le Premier Ministre a pré-
les é hIer soir (24 juillet) un dîner offert par
les ?m 8r?bres de la Chambre des Communes
au 0 * Henry Wilson, chef d'état-
reLor eneral des armées britanniques, en
rendnnalssance des grands services qu'il a
VictoU à l"Empire et à la cause des Alliés
victorieux. à la cause des Alliés
e Pre iex Ministre a dit que l'assem-
S réunie pour honorer un grand
soldat qUI a rendu à son pays les plus
grands services au moment le plus critique,
serv^jiT e services au moment le plus critique,
gén. plus importants qu'on ne le sait
gé lr[ement, parce que Sir Henry Wilson
a il défaut d'être trop modeste.
nent a rendu au pays trois services émi-
nems Le Premier pour le corps expédition-
PrenvA * Lloyd George rencontra pour la
de rlJiJ fOis Sir Henry en 1911 au Comité
ense impériale. A cause de l'arro-
de l a I)éfense impériale. A cause de l'arro-
ment /et de l'action arbitraire du Gouverne-
nacé n and, la paix de l'Europe était me-
nacép et le Comité de la Défense impériale
fut c brusquement pour examiner
la situation.
^es°df direction de Lord Haldane il prit
Sitions avec le général Foch pour
etilnover le corps expéditionnaire que le
n'y e nement décida d'envoyer en 1914. Il
de l'écu Pas de bruit, pas d'embarras, pas
de r^ci atue, ni, non plus, pas d'à-coups. Per-
sonne ne sut ce qui se passait avant que
ce fut f -
l'uv t ait, et personne ne sut alors que
l'oeuVr e accomplie était celle de Sir Henry
.Wil Son. C'est la machine la plus parfaite
que Vu fonctionner durant la guerre
Sir Vu fonctionner durant la guerre
Sir elle est sortie tout entière des mains de
Iienry Wilson.
rapi'delle a été l'importance de l'envoi si
raPide i Ce corps expéditionnaire, l'his-
,tO' Ire d i ra- Le rôle qu'il a joué pour sau-
ver ia pTlra- Le rôle qu'il a joué pour sau-
i a de (, r31}ce et l'Europe et le monde, on
a de ia Peine à l'estimer ; mais une très
cle Ce e art du succès est due à notre hôte
CP cr
de ce sOir.
iIo seConde bonne œuvre de Sir Henry
hés. Ir fut d'aplanir les difficultés entre Al-
s- Il v a tuJours des difficultés dans les
DOliti uns (rires), hormis .les coalitions
tés q. es (nouveaux rires); mais les difficul-
tés Qui sl'l'gi,ssent dans les coalitions du
des dans les coalitions du
des, 11 de bataille sont infiniment plus gran-
°nt
SOnt' d al', aprè tout, les partis politiques
ù même sang et de même race et,
oaild îi S'agit des intérêts communs du
^s, 0n
f raceo se met d'accord. Mais en présence
rences et de nationalités diverses, de dif-
t ents ondamentales dues aux tempéra-
tr-A^s, an TX c?nceptions de vie, il est ex-
trêmement difficile d'obtenir une action
tod'obtenir une action
urnée écarter les soupçons qui rôdent
à 1 + de vous et que tant de gens
i erson t exciter. v
ffleultés e n'a plus fait pour surmonter ces
, pour nous fondre en une seule
force, pour développer de bonnes relations
entre Alliés par son adresse, sa tactique,
son heureux caractère, sa bonne humeur,
personne, dis-je, n'a plus fait que Sir Henry
Wilson.
Je parle en présence du distingué Field
Marshal qui a supporté le plus dur du com-
bat à l'heure la plus difficile, je veux dire
le vicomte French (applaudissements). Je
suis heureux de le voir parmi nous et, de
lui souhaiter la bienvenue. Il m'approuvera,
j'en suis sûr, quand je dis que beaucoup
des difficultés d'alors furent adoucies par le
tact de notre ami Sir Henry Wilson.
Son troisième grand service, c'est d'avoir
travaillé à coordonner la stratégie des
Alliés, d'avoir obtenu quelque chose comme
l'unité de commandement (Applaudisse-
ments). Il a eu en tout cela une grande part.
L'établissement du grand Conseil de Ver-
sailles pour coordonner la stratégie des
Alliés est dû en très grande partie à son
inspiration.
Il y fut placé à la tête de la section bri-
tannique et il se mit à l'œuvre avec cette
ingéniosité qui est son trait caractéristi-
que. Il forma deux sections : l'une britan-
nique, l'autre allemande. Celle-ci avait pour
mission d'inventer tous les projets les plus
diaboliques afin de détruire les Alliés. La
section britannique devait faire de son
mieux pour contrecarrer ces machinations.
C'était un moyen de se placer dans l'esprit
de l'ennemi et de découvrir ce qu'il pouvait
faire.
Je vous trace un tableau imparfait des
services rendus par Sir Henry Wilson au
corps expéditionnaire. Je puis vous peindre
une autre scène. C'était en janvier 1918 ;
Lord Milner, je crois, y assistait, dans la
galerie de Versailles ; Sir Henry Wilson dé-
roula une carte du vaste front occidental
et il expliqua la conclusion à laquelle il était
arrivé avec l'aide d'assistants très compé-
tents, et l'idée qu'il se faisait de la stratégie
probable des Allemands en 1918.
Il jouait ce qu'il appelait un jeu de guerre
et il nous montra comment, à son avis, les
Allemands allaient développer pour la pre-
mière fois, un plan d'attaque absolument
nouveau.
A son avis, ils allaient concentrer cent
divisions devant le front britannique. Ils
allaient employer toutes leurs forces à bri-
ser nos lignes sur un vaste front dans la
région de Cambrai et au Sud, afin de cou-
per les armées françaises des nôtres.
C'était là l'idée de Sir Henry Wilson en
janvier 1918 ; or, elle n'était que trop 'juste.
Il n'y a pas de plus grand témoignage
en faveur de la sagacité et de la pénétra-
tion de notre hôte que ce fait qu'il a prévu
CÏ qui arriverait en cette occasion (applau-
dissements). C'est l'une des prédictions les
plus remarquables dans l'histoire de la
stratégie. (Applaudissements.)
Quand fut établie l'unité d'e commande-
ment son succès fut dû largement à la com-
plète loyauté avec laquelle Sir Douglas
Haig l'accepta et la mit en œuvre. (Vifs
applaudissements). Il est bon que cela soit
connu. — cette complète subordination de
sa propre personnalité à l'intérêt général
des Alliés. Cela est dû largement aussi à
l'aide indéfectible que Sir Henry Wilson
a donnée au génie dw maréchal Foch, sous
h direction du secrétaire d'Etat d'alors,
Lord Milner.
Tels ont été quelques-uns des services
qu'il a rendus. Jamais je n'oublierai ces
jours-là. Je sais combien l'on doit au cou-
rage joyeux avec lequel Sir Henry Wilson
les a traversés, — jamais abattu, jamais
troublé, jamais désemparé, jamais décou-
ragé. mais calme, courageux, plein de ré-
solution et de force d'âme, encourageant
tout le monde à faire son devoir. (Vifs ap-
plaudissements.)
Or, il est impossible d'accomplir son de-
voir quand on a le cœur abattu. Il faut le
tenir haut pour agir au mieux. Le général
Wilson nous a vraiment aidés nous et tous
ceux qui sont venus en contact avec lui,
à faire notre tâche. Il a rendu là un grand
service, un service manifeste, tranquille et
discret. Je pense franchement que le pays
a perdu beaucoup en n'ayant pas plus tôt
le plein bénéfice de ses dons magnifiques.
(Applaudissements.)
Si Sir Henry Wilson ne s'offense pas de
ce que je vais dire, je remarquerai qu'il a
été doublement handicapé pour parvenir
de bonne heure au succès : il avait à la
fois de l'esprit et de l'imagination. (Rires.)
Avant qu'un homme puisse réussir, il faut
d'abord qu'il survive à la réputation de
posséder ces deux qualités. (Nouveaux ri-
res.) Il doit démontrer par une vie fIe ser-
vices tranquilles qu'il les a maintenues
toutes les deux sous un contrôle rigide. (Ap-
plaudissements et rires.) Mais Sir Henry
Wilson a montré qu'une fois équipées elles
sont de beaux et fiers coursiers pour nous
mener à la victoire.
Une épreuve qui juge son homme, et la
meilleure à mon sens, c'est que plus on
le connaît, plus on s'attache à lui. Or j'ai
remarqué ce fait chez tous les "'mis de
Sir Henry Wilson. Ils lui sont dévoués et
permettez-moi de le dire, je suis i n de
ceux-là. (Applaudissements.) Ce n'est pas
seulement un bon général, c'est vn 1-on
garçon. (Applaudissements.) Oui c'est un
bon ami et il a rendu les plus grands ser-
vices. Il a gagné sa position. Il aurait pu
le faire plus tôt.
Une autre preuve qu'un homme est un
brave homme et un bon camarade c'est
qu'il ne s'aigrit jamais. Sir Henry Wilson
est de ceux-là. Je ne l'ai jamais vu s'aigrir
d'aucune déception. (Applaudissements.) Il
a gagné son rang par son mérite, ses servi-
ces, les services réels et durables qu'il a
rendus à son pays (Vifs applaudissements.)
et je suis fier de proposer. — avec l'auto-
risation du roi — la santé du Field-Marshal
Sir Henry Wilson. (Vifs applaudissements
répétés.)
LE FIELD-MARSHAL SIR HENRY WILSON, en
se levant pour répondre, a reçu une ovation
très cordiale. II a dit qu'en écoutant les
paroles du Premier Ministre il s'était rap-
pelé une petite aventure qui lui était arri-
vée il y a deux ou trois jours. « J'ai ren-
contré dans la rue un homme qui m'a pré-
tendu avoir trouvé celui qui avait gagné
la guerre. (Rires.) Je lui ai dit : « Fichtre
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