Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 juillet 1919 21 juillet 1919
Description : 1919/07/21 (T12,N1204). 1919/07/21 (T12,N1204).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879368
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
D LS
tPPArRES ÉT RA NGERES
Er DE LA GUERRE
N° 1204
Lundi 21 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
- QUESTIONS MILITAIRES
£ ORGANISATION
De TA'l'S-UNIS. — LE BUDGET DE L'ARMÉE. -
atte,Washington : De nouvelles réductions,
atte, "ant dans, l'ensemble 90.500.000 dol-
la l ont été apportées aujourd'hui par la
taIltrn re des Représentants au projet por-
tant OUverture de crédits pour l'armée, ce
rs
718 rnèTle le total des crédits votés à
718 * dollars, soit 535 millions de dol-
lars de rnoin s que les évaluations premiè-
res du MInistère de la guerre.
PHILADELPHIA RECORD, 13.6.
——-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ÉMIGRATION
des Lois secrétaire du u, Comité National
des sur l'Immigration », organisme re-
tes •membres pris dans tou-
tes 1 es régions du pays, a suggéré des pro-
Posi. tions de'cidément intéressantes pour un
hOIl. Il fjp ®Xlble de restriction de l'immigra-
groupe Popose de limiter l'immigration par
tiollIlelf lInguistiques ou nationaux propor-
tiolnellernent au nombre d'enfants nés en
A ^ériqu de ces groupes et de citoyens
base aln naturalisés dans ces groupes. La
se aim S1 recherchée serait la probabilité
elatI. ve, suivant l'expérience concrète du
lOIl dede l'assimilation et de l'américanisa-
it de o 6 ? groupes. Incidemment, le pro-
J aurait groupes. Incidemment, le pro-
IlrnrnigaIt le résultat important de limiter
'^igra^ f n orientale sans qu'on ait be-
cn <3e ecourir à des lois qui ne s'appli-
Pls étrnt Pas en principe à tous les peu-
lies étrange rs.
>ls e Coii?,? Propose la création d'une com-
?ls«-ion Irnniigratian composée du mi-
re u, travail du ministre du com-
3 Fce pt
trere e et d'un troisième membre dési-
n Dar» ii e Président, qui aurait le
Uv°ir d'
Do,,, 01r d'élever ou d'abaisser le pour-
ta. ge d'adraission des émigrants de
«MO o/ ° total, calculé comme il est dit
t/IJ.Vre Ulvant l'état variable de la main-
s ce et !a situation générale du pays.
Dans ce t)rn et, les restrictions se raient par-
kirn. les restrictions seraient par-
lèr e"'ent sévères en ce qui concerne
1 de l'Europe du Sud, du Cen-
et Pen 1 Est. L'immigration maxima auto-
tivte Pendan'u t une année serait approxima-
? em H
t et 6 95.000 Italiens, contre 285.000
eh ,!N,1* re™t :^-000 en 1913 ; de 132.000 Aus-
de. R. 18 contre 278.000 et 254.000: de
2.481 Jusses au lieu de 255.000 en 1914 ;
q 2.481 JaPonais, au lieu de 10.213 en 1918.
GulipCroit que bien que peut-être
WWi 'toes mnil!-on d'immigrants vont retour-
Us l'est ope les deux années prochaines,
~ster
<0 resternI11 » pas ; que la plupart revien-
et * • si ia
èn€roÏÏ qu il propose n'est pas votée,
%èn tron't avec eux leurs amis et pa-
s ellcore Ynd à de nouvelles augmenta-
ericore is demandes d'admission, et
rappelle la déclaration de M. Vanderlip que
l'Angleterre devra expatrier de 5 à 6 mil-
lions de ses citoyens à moins qu'elle ne se
remette sur pied immédiatement et que la
situation sera encore bien pire, en Allema-
gne, en Italie et en Europe Centrale, « tou-
tes régions qui sont économiquement en
pleine ruine ». — (Ed.)
SPRINGFIELD REPUBLICAN, 13.6.
« L'ÉMIGRANT S'EN RETOURNE » [SOUS ce ti-
trel. — Le flot de l'émigration a changé de
direction. Jusqu'en 1914 le courant portait
d'Europe en Amérique. Un million d'émi-
grants entrait chaque année dans les ports
américains. Le résultat de cette guerre a été
l'arrêt inévitable de cette marée. Aujour-
d'hui nous apprenons que les étrangers ré-
sidant en Amérique repartent pour l'Europe
dans la proportion de 15.000 par mois. La
plupart d'entre eux sont Italiens ; les autres
Grecs, Espagnols et Portugais. Ils revien-
nent chez eux parce qu'ils ont été des pro-
fiteurs de la grande guerre. Ils ont fait des
bénéfices si énormes dans les fabriques de
munitions, les chantiers navals et les au-
tres industries de guerre qu'ils espèrent pas-
ser le reste de leur vie au pays natal dans
une aisance relative. J'apprends que les
fonctionnaires américains chargés de perce-
voir l'impôt sur le revenu avant le rembar-
quement de ces hommes ont découvert que
la plupart d'entre eux remportent au moins
8.000 fr., certains 50.000.
WESTMINSTER GAZETTE, 16.7.
L'EMIGRATION BRITANNIQUE. —
Dans quelques mois d'ici nous aurons en
Angleterre trois ou quatre millions de dé-
mobilisés. Une fois rendu à la vie civile,
avec son indemnité en poche, le démobilisé
se trouve en face de la même ancienne exis-
tence grise qu'il a endurée avant la guerre,
avec cette différence qu'il est aigri par les
hauts prix et le manque de logement. Très
souvent il n'a pas littéralement où reposer
sa tête. Il ne peut songer à mener une vie
de famille convenable. Surtout il trouve plus
difficile qu'avant la guerre de se procurer
une parcelle de terrain pour y vivre tran-
quillement. Or, tous ces hommes ont parlé
avec les Australiens et les Canadiens. Ils
savent aussi bien que nos députés ce qui se
passe dans ces pays ; ils le savent même
mieux probablement. Par exemple ils savent
que l'Australie donne à ses soldats libérés
de grandes concessions de terres, qu'elle
leur prête un capital remboursable seule-
ment au bout de 50 ans. Ils savent aussi
que le Canada offre à ses soldats libérés
plus de 100 acres de terres (40 hectares) en
bordure du Canadian Pacific Railway. Ce
chemin de fer en vertu de son contrat, est
tenu de remettre ces terres à l'Etat pour
cette fin spéciale.
Il y a plus : nos soldats libérés sont déjà
sollicités par des compagnies d'émigration
très entreprenantes : elles leur offrent des
avantages considérables s'ils veulent aller
s'établir aux Dominions, dès que l'on dis-
posera de bateaux de transport. Il est clair
qu'il v a en Angleterre des forces puissantes
en œuvre pour entraîner ces hommes vers
les Dominions ou ailleurs.
DAILY CHRONICLE, 16.7.
BLOCUS
LA LEVEE DU BLOCUS. — En levant le
blocus samedi dernier, les puissances de
l'Entente ont enfin mis de côté l'arme re-
doutable qui leur a permis, plus peut-être
que leur suprématie militaire, d'anéantir
la résistance de l'ennemi et ployer sa vo-
lonté à leurs exigences. Le cercle de fer,
dont ils jugulaient l'Allemagne même après
l'armistice pour la contraindre d'accepter
sans conditions les clauses de paix, est
maintenant délié et le peuple allemand peut
désormais goûter des premiers fruits de la
paix. Les neutres peuvent eux aussi respi-
rer après s'être vus forcés de participer
au blocus en considération des possibilités
de leur existence économique. La levée du
blocus, remarquons-le, est restreinte et con-
ditionnelle. On craint notamment, dans les
Etats de l'Entente, que < l'apparition de l'a-
cheteur allemand avec ses besoins illimités
ne provoque sur le marché mondial une
nouvelle et sensible inflation des prix et la
disparition des marchandises existant en
stock, en particulier des denrées alimen-
taires dans les entrepôts vides de l'Allema-
gne.
C'est pourquoi, afin de parer à ce danger,
les quatre Etats directeurs de l'Entente ont
maintenu ou renforcé, dans une forme plus
ou moins stricte, la réglementation légale
des importations et des exportations à l'aide
de laquelle on avait tenté, durant la guerre,
d'arriver à une certaine régularisation du
commerce intérieur et de l'industrie natio-
nale. On maintient le contrôle des prix et
de la consommation, même de façon ren-
forcée.
THURGAUER ZEITUNG, 15.7.
PRIX DE LA VIE
GRANDE-BRETAGNE. — DÉCLARATIONS
DE M. ROBERTS, MINISTRE DU RAVITAILLEMENT.
M. Roberts, ministre du Ravitaillement,
au cours des déclarations qu'il a faites à
une assemblée de journalistes, a dit que
la difficulté était évidemment de découvrir
la cause véritable des prix excessifs. Il
n'approuve pas le point de vue de certains
journaux qui rejettent tout sur le compte
des spéculateurs. Le Gouvernement est sur
le point de déclancher contre les spécula-
teurs une offensive dont les modalités ne
sont pas encore arrêtées. Suivant les termes
de M. Roberts le nœud du problème est
ceci : comment échapper à la tyrannie des
prix nord-américains? Ce sont les brasseurs
d'affaires américains et non les spécula-
teurs de l'intérieur qui sont le facteur prin-
cipal de la hausse. Il y a assez de viende
prête à être embarquée en Australie et dans
l'Amérique du Sud pour nous rendre abso-
lument indépendants de l'Amérique, mais
nous manquons de tonnage et les retards
dus à la manutention sont trop considéra-
bles.
MANCHESTER GUARDIAN, 16.7.
— Comparant les prix des denrées de pre-
mière nécessité chez nous et dans les au-
tres nations européennes, M. Roberts, mi-
D LS
tPPArRES ÉT RA NGERES
Er DE LA GUERRE
N° 1204
Lundi 21 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
- QUESTIONS MILITAIRES
£ ORGANISATION
De TA'l'S-UNIS. — LE BUDGET DE L'ARMÉE. -
atte,Washington : De nouvelles réductions,
atte, "ant dans, l'ensemble 90.500.000 dol-
la l ont été apportées aujourd'hui par la
taIltrn re des Représentants au projet por-
tant OUverture de crédits pour l'armée, ce
rs
718 rnèTle le total des crédits votés à
718 * dollars, soit 535 millions de dol-
lars de rnoin s que les évaluations premiè-
res du MInistère de la guerre.
PHILADELPHIA RECORD, 13.6.
——-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ÉMIGRATION
des Lois secrétaire du u, Comité National
des sur l'Immigration », organisme re-
tes •membres pris dans tou-
tes 1 es régions du pays, a suggéré des pro-
Posi. tions de'cidément intéressantes pour un
hOIl. Il fjp ®Xlble de restriction de l'immigra-
groupe Popose de limiter l'immigration par
tiollIlelf lInguistiques ou nationaux propor-
tiolnellernent au nombre d'enfants nés en
A ^ériqu de ces groupes et de citoyens
base aln naturalisés dans ces groupes. La
se aim S1 recherchée serait la probabilité
elatI. ve, suivant l'expérience concrète du
lOIl dede l'assimilation et de l'américanisa-
it de o 6 ? groupes. Incidemment, le pro-
J aurait groupes. Incidemment, le pro-
IlrnrnigaIt le résultat important de limiter
'^igra^ f n orientale sans qu'on ait be-
cn <3e ecourir à des lois qui ne s'appli-
Pls étrnt Pas en principe à tous les peu-
lies étrange rs.
>ls e Coii?,? Propose la création d'une com-
?ls«-ion Irnniigratian composée du mi-
re u, travail du ministre du com-
3 Fce pt
trere e et d'un troisième membre dési-
n Dar» ii e Président, qui aurait le
Uv°ir d'
Do,,, 01r d'élever ou d'abaisser le pour-
ta. ge d'adraission des émigrants de
«MO o/ ° total, calculé comme il est dit
t/IJ.Vre Ulvant l'état variable de la main-
s ce et !a situation générale du pays.
Dans ce t)rn et, les restrictions se raient par-
kirn. les restrictions seraient par-
lèr e"'ent sévères en ce qui concerne
1 de l'Europe du Sud, du Cen-
et Pen 1 Est. L'immigration maxima auto-
tivte Pendan'u t une année serait approxima-
? em H
t et 6 95.000 Italiens, contre 285.000
eh ,!N,1* re™t :^-000 en 1913 ; de 132.000 Aus-
de. R. 18 contre 278.000 et 254.000: de
2.481 Jusses au lieu de 255.000 en 1914 ;
q 2.481 JaPonais, au lieu de 10.213 en 1918.
GulipCroit que bien que peut-être
WWi 'toes mnil!-on d'immigrants vont retour-
Us l'est ope les deux années prochaines,
~ster
<0 resternI11 » pas ; que la plupart revien-
et * • si ia
èn€roÏÏ qu il propose n'est pas votée,
%èn tron't avec eux leurs amis et pa-
s ellcore Ynd à de nouvelles augmenta-
ericore is demandes d'admission, et
rappelle la déclaration de M. Vanderlip que
l'Angleterre devra expatrier de 5 à 6 mil-
lions de ses citoyens à moins qu'elle ne se
remette sur pied immédiatement et que la
situation sera encore bien pire, en Allema-
gne, en Italie et en Europe Centrale, « tou-
tes régions qui sont économiquement en
pleine ruine ». — (Ed.)
SPRINGFIELD REPUBLICAN, 13.6.
« L'ÉMIGRANT S'EN RETOURNE » [SOUS ce ti-
trel. — Le flot de l'émigration a changé de
direction. Jusqu'en 1914 le courant portait
d'Europe en Amérique. Un million d'émi-
grants entrait chaque année dans les ports
américains. Le résultat de cette guerre a été
l'arrêt inévitable de cette marée. Aujour-
d'hui nous apprenons que les étrangers ré-
sidant en Amérique repartent pour l'Europe
dans la proportion de 15.000 par mois. La
plupart d'entre eux sont Italiens ; les autres
Grecs, Espagnols et Portugais. Ils revien-
nent chez eux parce qu'ils ont été des pro-
fiteurs de la grande guerre. Ils ont fait des
bénéfices si énormes dans les fabriques de
munitions, les chantiers navals et les au-
tres industries de guerre qu'ils espèrent pas-
ser le reste de leur vie au pays natal dans
une aisance relative. J'apprends que les
fonctionnaires américains chargés de perce-
voir l'impôt sur le revenu avant le rembar-
quement de ces hommes ont découvert que
la plupart d'entre eux remportent au moins
8.000 fr., certains 50.000.
WESTMINSTER GAZETTE, 16.7.
L'EMIGRATION BRITANNIQUE. —
Dans quelques mois d'ici nous aurons en
Angleterre trois ou quatre millions de dé-
mobilisés. Une fois rendu à la vie civile,
avec son indemnité en poche, le démobilisé
se trouve en face de la même ancienne exis-
tence grise qu'il a endurée avant la guerre,
avec cette différence qu'il est aigri par les
hauts prix et le manque de logement. Très
souvent il n'a pas littéralement où reposer
sa tête. Il ne peut songer à mener une vie
de famille convenable. Surtout il trouve plus
difficile qu'avant la guerre de se procurer
une parcelle de terrain pour y vivre tran-
quillement. Or, tous ces hommes ont parlé
avec les Australiens et les Canadiens. Ils
savent aussi bien que nos députés ce qui se
passe dans ces pays ; ils le savent même
mieux probablement. Par exemple ils savent
que l'Australie donne à ses soldats libérés
de grandes concessions de terres, qu'elle
leur prête un capital remboursable seule-
ment au bout de 50 ans. Ils savent aussi
que le Canada offre à ses soldats libérés
plus de 100 acres de terres (40 hectares) en
bordure du Canadian Pacific Railway. Ce
chemin de fer en vertu de son contrat, est
tenu de remettre ces terres à l'Etat pour
cette fin spéciale.
Il y a plus : nos soldats libérés sont déjà
sollicités par des compagnies d'émigration
très entreprenantes : elles leur offrent des
avantages considérables s'ils veulent aller
s'établir aux Dominions, dès que l'on dis-
posera de bateaux de transport. Il est clair
qu'il v a en Angleterre des forces puissantes
en œuvre pour entraîner ces hommes vers
les Dominions ou ailleurs.
DAILY CHRONICLE, 16.7.
BLOCUS
LA LEVEE DU BLOCUS. — En levant le
blocus samedi dernier, les puissances de
l'Entente ont enfin mis de côté l'arme re-
doutable qui leur a permis, plus peut-être
que leur suprématie militaire, d'anéantir
la résistance de l'ennemi et ployer sa vo-
lonté à leurs exigences. Le cercle de fer,
dont ils jugulaient l'Allemagne même après
l'armistice pour la contraindre d'accepter
sans conditions les clauses de paix, est
maintenant délié et le peuple allemand peut
désormais goûter des premiers fruits de la
paix. Les neutres peuvent eux aussi respi-
rer après s'être vus forcés de participer
au blocus en considération des possibilités
de leur existence économique. La levée du
blocus, remarquons-le, est restreinte et con-
ditionnelle. On craint notamment, dans les
Etats de l'Entente, que < l'apparition de l'a-
cheteur allemand avec ses besoins illimités
ne provoque sur le marché mondial une
nouvelle et sensible inflation des prix et la
disparition des marchandises existant en
stock, en particulier des denrées alimen-
taires dans les entrepôts vides de l'Allema-
gne.
C'est pourquoi, afin de parer à ce danger,
les quatre Etats directeurs de l'Entente ont
maintenu ou renforcé, dans une forme plus
ou moins stricte, la réglementation légale
des importations et des exportations à l'aide
de laquelle on avait tenté, durant la guerre,
d'arriver à une certaine régularisation du
commerce intérieur et de l'industrie natio-
nale. On maintient le contrôle des prix et
de la consommation, même de façon ren-
forcée.
THURGAUER ZEITUNG, 15.7.
PRIX DE LA VIE
GRANDE-BRETAGNE. — DÉCLARATIONS
DE M. ROBERTS, MINISTRE DU RAVITAILLEMENT.
M. Roberts, ministre du Ravitaillement,
au cours des déclarations qu'il a faites à
une assemblée de journalistes, a dit que
la difficulté était évidemment de découvrir
la cause véritable des prix excessifs. Il
n'approuve pas le point de vue de certains
journaux qui rejettent tout sur le compte
des spéculateurs. Le Gouvernement est sur
le point de déclancher contre les spécula-
teurs une offensive dont les modalités ne
sont pas encore arrêtées. Suivant les termes
de M. Roberts le nœud du problème est
ceci : comment échapper à la tyrannie des
prix nord-américains? Ce sont les brasseurs
d'affaires américains et non les spécula-
teurs de l'intérieur qui sont le facteur prin-
cipal de la hausse. Il y a assez de viende
prête à être embarquée en Australie et dans
l'Amérique du Sud pour nous rendre abso-
lument indépendants de l'Amérique, mais
nous manquons de tonnage et les retards
dus à la manutention sont trop considéra-
bles.
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