Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 juillet 1919 19 juillet 1919
Description : 1919/07/19 (T12,N1203). 1919/07/19 (T12,N1203).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487935v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
1 ~- MINISTERES
DLS
AFFAIRES ËTRANGERES
ET DE LA GUERRE,
N° 1203
Samedi 19 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
v NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
1 Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
EFFECTIFS
Ir GRANDE-BRETAGNE. — Voici les chii-
cr onnés par M. Winston Churchill, se-
m aIre d'Elat pour la guerre dans son me-
MOrcinduîn en date de ce jour :
Deo armistice on a démobilisé pres-
qUe 3 millions d'hommes ; à l'effectif de
]'arrn^
lesrée restent 1.200.000 hommes y compris
yolontaires- réguliers. Ils sont
ainsi re- partis en stros :
trmée du Rhin: y compris les
dre es de France et des Flan-
'5 l20 000
Ar - ., 420.000
Arme de la mer Noire. 41.000
mee d'O' 105.000
Ar' rient, ,).
ArMée des Indes (y compris les
homm démobilisables de Méso-
dem maintenus temporaire-
Arm^UX Indes) 76.000
(Irlaee des Iles Britanniques
mée h6 ,CÇ)mPrise) qui est l'ar-
Voie de volontaires réguliers, en
mala e formation, plus 160.000
démnh-r ou blessés attendant leur
Dét 1 hsatlOn, en tout 534.000
Déta\ ements de Russie 17.000
achements d'Italie. 7.000
TIMES, 17.7.
MARINE
Fl'I'A'I'S-UNIS. — LES CRÉDITS POUR LA
çjù - De Washington : Dans la forme
hre da ete présenté aujourd'hui à la Cham-
de des présentants [par la Commission
\'ertur' a l'Ill el, le projet de loi portant ou-
&tteinte des crédits pour la marine en 1920
att. Un total de 601.500.000 dollars, soit
^•000 non de dollars de moins que le chif-
+ e do rnandé Par M. Daniels, et 120.000.000
e doiiaJs de moins que n'en comportait le
même projet de loi lorsqu'il fut voté par
dente. m re au cours de la session précé-
l'
1 d des principaux chapitres ouvre un
1111er rto3-000-000 de dollars pour conti-
A^r i'Pve. cu^0n du programme de 1916.
e construction nouvelle n'est autorl-
1 le Pl" nouvelle n'est autori-
flot?i,°!et Prévoit, pour les équipages de
r, , effectifs temporaires de 241.000
hommes Usqu'au 1er octobre, 191.000 jus-
e de l'a. Janvier, et 170.000 pendant le res-
6 nnée financière.
les e?^s du corps des fusiliers ma-
mP°rairement portés de 17.400
400 h ^mesi\de façon à pouvoir main-
tp î*• r cr' Ailiers marins en Europe.
rAes cr
lQ s.
D ll) [l¿t de loi viendra en discussion de-
l'esentant. devant la Chambre des Re-
PlJILADELPHIA RECORD, 13.6.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MINES
GRANDE-BRETAGNE. — LE PRIX DU
CHARBON. — Elever le prix du charbon
n'est pas un remède ; ce n'est qu'un symp-
tôme du malaise. Le Gouvernement a rai-
son de faire ressortir ce symptôme, mais il
a choisi un mauvais, moyen pour cela et il
n'aura qu'à s'en prendre à lui si on l'ac-
cuse d'essayer de se faire un capital poli-
tique avec les nécessités nationales. L'aveu
de légèreté ou d'incapacité que comporte
le Livre Blanc ne peut qu'inciter l'opinion
publique à croire que le côté pratique de
la question n'a pas été étudié sérieusement
et que seul un motif autre que la percep-
tion tardive de la situation véritable a pu
déterminer un semblable aveu. Mais si ce
motif est d'ordre politique, il est extraordi-
nairement insensé, si insensé, que nous
sommes portés à acquitter le Gouverne-
ment de ce chef d'accusation. Car il a dé-
chaîné une tempête qui le balaiera du pou-
voir bien avant qu'elle n'atteigne la Fédé-
ration des Mineurs. En effet, qu'est-ce que
la Fédération des Mineurs a à craindre ?
La valeur de ses revendications des mines,
qu'elle soit grande ou petite, n'est en tout
cas pas amoindrie par la hausse du prix
du charbon. Il n'y a aucun rapport entre
les deux. La hausse du charbon s'est faite
sous le régime mixte actuel de propriété
privée et de contrôle bureaucratique et
dans ces limites, si elle démontre quoi que
ce soit, elle démontre qu'il est temps de
trouver un régime meilleur. — (Ed.)
MANCHESTER GUARDIAN, 15.7.
PRIX DE LA VIE
PARIS ET LONDRES
I. — ALIMENTATION
PARIS LONDRES
1914 Jui!let 1914 Juillet
1919 1919
- - - -
sh. d. sh. d. sh d. sh. d.
Bœuf (la livre ,t v 1.10 4.2 0.7J 1.8
Poulet 1.4 7.6 1.2 2 8
Navets - 0.1 0.6 0.1 0.3
Bananes (la pièce). 0.1 -0.4 0.1 0.4
Sucre (la livre) 0 3 1.0 0.2 0.7
Café - 1.8 4 0 1.54 2.4
Beurre — i.(^ 6.8 1 21 2.6
Pain (41ivrps). 0.9 0.9 0.51 0.9
Œufs(1pièce). 0.1! 06 0.2 0 5
Bière (la pinte). 0.2 0.10 0.3 0.8
II. — VÊTEMENTS
PARIS LONDRES k
1914 Juillet 1914 JuilIe
1919 1919
- - - -
f. s. d. £ s. d. £ s d. £ s. d.
Complet d'homme Par
mesure 5.0.0 15.0.0 5.0.0 12.12.0
Chausurl'S. 1.0.0 3.0.0 î.5.0 2.17.6
Re semelage 0.4.6 0.10.6 0.4.0 0.8.6
Cols en toile (la pièce). 0.0.8 0.1.6 0.0 9j 0.1.2
Chemises ordinaires.. 0.8 6 1.0.0 O.S.6 0.Î5 6
C"Stume tailleur (fem.) 7.0.0 20.00 660 12 12 0
Chaussures (femme). 1.1.0 3.0.0 1.70 2.10.0
Bas de fil 0.2.6 0.7.6 0.26 0.3.11
DAILY MAIL, 14.7.
AVENIR ECONOMIQUE
LES ETATS-UNIS ET L'EUROPE. —
Une perspective encourageante est ouverte
par M. H. Hoover lorsqu'il déclare, comme
il vient de le faire à Paris, que le grand
besoin de l'Europe, après la signature de
la paix, sera l'ouverture d'importants cré-
dits privés pour l'achat de matières pre-
mières, de machines, de vivres, et la réor-
ganisation du système monétaire, plutôt
que des secours comme ceux pour lesquels
le Congrès vota l'an dernier un crédit de
$ 100.000.000.
M. Hoover escompte que l'Europe se n.et-
tra au travail, produira des vivres et des
marchandises, et ainsi se remettra sur pied
dans un délai raisonnable. Pour employer
ses propres expressions, le délirium tre-
mens qui consiste à vivre sans travailler
est terminé. Il ajoute que le surplus de no-
tre production ne pourrait suffire à une
Europe aussi oisive qu'elle l'est aujourd'hui,
« même si chacun d'entre nous travaillait
quinze heures par jour. »
Cela donnera une idée de la situation de
laquelle le monde est en train de sortir.
M. Hoover croit que notre gouvernement
pourra avoir à coopérer avec les gouverne-
ments européens pour un prêt de 500 mil-
lions de dollars destiné à réorganiser le
système monétaire des nouveaux Etats
mais il estime que pour le reste l'œuvre
pourra être accomplie par l'ouverture de
crédits privés sur une grande échelle. C'est
là une des fonctions normales de la finan-
ce, et chaque pas fait dans la voie du re-
tour à des conditions normales sera le bien-
venu. (Ed.).
./il..ROOKLYN EAGLE, 10.6.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS ET LA PAIX
LA FRANCE DANS LA NOUVELLE
EUROPE. — Il faut que nous nous fassions
à l'idée qu'après la signature de la paix il
y aura la même quantité de « politiques »
que d'ordinaire en Europe. Les préliminai-
res de ce jeu sont déjà visibles et ils sont
pour beaucoup dans les retards apportés à
1;' signature de la paix. Il survit assez de
diplomatie de la vieille école pour tenir en
éveil les jalousies internationales, même
parmi « les enfants de la lumière et de la
liberté ». Et tandis que tout le monde rend
hommage des lèvres à la Ligue des Nations,
chacun en Europe est tout aussi actif, que si
une pareille institution n'était paS' en voie
d'édification, tous regardent leurs défenses,
leurs amitiés et leurs ententes économiques
avec un œil tourné vers des combinaisons
politiques d'un avenir prochain.
La clé de voûte du futur édifice du conti-
DLS
AFFAIRES ËTRANGERES
ET DE LA GUERRE,
N° 1203
Samedi 19 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
v NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
1 Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
EFFECTIFS
Ir GRANDE-BRETAGNE. — Voici les chii-
cr onnés par M. Winston Churchill, se-
m aIre d'Elat pour la guerre dans son me-
MOrcinduîn en date de ce jour :
Deo armistice on a démobilisé pres-
qUe 3 millions d'hommes ; à l'effectif de
]'arrn^
lesrée restent 1.200.000 hommes y compris
yolontaires- réguliers. Ils sont
ainsi re- partis en stros :
trmée du Rhin: y compris les
dre es de France et des Flan-
'5 l20 000
Ar - ., 420.000
Arme de la mer Noire. 41.000
mee d'O' 105.000
Ar' rient, ,).
ArMée des Indes (y compris les
homm démobilisables de Méso-
dem maintenus temporaire-
Arm^UX Indes) 76.000
(Irlaee des Iles Britanniques
mée h6 ,CÇ)mPrise) qui est l'ar-
Voie de volontaires réguliers, en
mala e formation, plus 160.000
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Dét 1 hsatlOn, en tout 534.000
Déta\ ements de Russie 17.000
achements d'Italie. 7.000
TIMES, 17.7.
MARINE
Fl'I'A'I'S-UNIS. — LES CRÉDITS POUR LA
çjù - De Washington : Dans la forme
hre da ete présenté aujourd'hui à la Cham-
de des présentants [par la Commission
\'ertur' a l'Ill el, le projet de loi portant ou-
&tteinte des crédits pour la marine en 1920
att. Un total de 601.500.000 dollars, soit
^•000 non de dollars de moins que le chif-
+ e do rnandé Par M. Daniels, et 120.000.000
e doiiaJs de moins que n'en comportait le
même projet de loi lorsqu'il fut voté par
dente. m re au cours de la session précé-
l'
1 d des principaux chapitres ouvre un
1111er rto3-000-000 de dollars pour conti-
A^r i'Pve. cu^0n du programme de 1916.
e construction nouvelle n'est autorl-
1 le Pl" nouvelle n'est autori-
flot?i,°!et Prévoit, pour les équipages de
r, , effectifs temporaires de 241.000
hommes Usqu'au 1er octobre, 191.000 jus-
e de l'a. Janvier, et 170.000 pendant le res-
6 nnée financière.
les e?^s du corps des fusiliers ma-
mP°rairement portés de 17.400
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tp î*• r cr' Ailiers marins en Europe.
rAes cr
lQ s.
D ll) [l¿t de loi viendra en discussion de-
l'esentant. devant la Chambre des Re-
PlJILADELPHIA RECORD, 13.6.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MINES
GRANDE-BRETAGNE. — LE PRIX DU
CHARBON. — Elever le prix du charbon
n'est pas un remède ; ce n'est qu'un symp-
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son de faire ressortir ce symptôme, mais il
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n'aura qu'à s'en prendre à lui si on l'ac-
cuse d'essayer de se faire un capital poli-
tique avec les nécessités nationales. L'aveu
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le Livre Blanc ne peut qu'inciter l'opinion
publique à croire que le côté pratique de
la question n'a pas été étudié sérieusement
et que seul un motif autre que la percep-
tion tardive de la situation véritable a pu
déterminer un semblable aveu. Mais si ce
motif est d'ordre politique, il est extraordi-
nairement insensé, si insensé, que nous
sommes portés à acquitter le Gouverne-
ment de ce chef d'accusation. Car il a dé-
chaîné une tempête qui le balaiera du pou-
voir bien avant qu'elle n'atteigne la Fédé-
ration des Mineurs. En effet, qu'est-ce que
la Fédération des Mineurs a à craindre ?
La valeur de ses revendications des mines,
qu'elle soit grande ou petite, n'est en tout
cas pas amoindrie par la hausse du prix
du charbon. Il n'y a aucun rapport entre
les deux. La hausse du charbon s'est faite
sous le régime mixte actuel de propriété
privée et de contrôle bureaucratique et
dans ces limites, si elle démontre quoi que
ce soit, elle démontre qu'il est temps de
trouver un régime meilleur. — (Ed.)
MANCHESTER GUARDIAN, 15.7.
PRIX DE LA VIE
PARIS ET LONDRES
I. — ALIMENTATION
PARIS LONDRES
1914 Jui!let 1914 Juillet
1919 1919
- - - -
sh. d. sh. d. sh d. sh. d.
Bœuf (la livre ,t v 1.10 4.2 0.7J 1.8
Poulet 1.4 7.6 1.2 2 8
Navets - 0.1 0.6 0.1 0.3
Bananes (la pièce). 0.1 -0.4 0.1 0.4
Sucre (la livre) 0 3 1.0 0.2 0.7
Café - 1.8 4 0 1.54 2.4
Beurre — i.(^ 6.8 1 21 2.6
Pain (41ivrps). 0.9 0.9 0.51 0.9
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II. — VÊTEMENTS
PARIS LONDRES k
1914 Juillet 1914 JuilIe
1919 1919
- - - -
f. s. d. £ s. d. £ s d. £ s. d.
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Re semelage 0.4.6 0.10.6 0.4.0 0.8.6
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Chemises ordinaires.. 0.8 6 1.0.0 O.S.6 0.Î5 6
C"Stume tailleur (fem.) 7.0.0 20.00 660 12 12 0
Chaussures (femme). 1.1.0 3.0.0 1.70 2.10.0
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DAILY MAIL, 14.7.
AVENIR ECONOMIQUE
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Une perspective encourageante est ouverte
par M. H. Hoover lorsqu'il déclare, comme
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la paix, sera l'ouverture d'importants cré-
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ganisation du système monétaire, plutôt
que des secours comme ceux pour lesquels
le Congrès vota l'an dernier un crédit de
$ 100.000.000.
M. Hoover escompte que l'Europe se n.et-
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ses propres expressions, le délirium tre-
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quinze heures par jour. »
Cela donnera une idée de la situation de
laquelle le monde est en train de sortir.
M. Hoover croit que notre gouvernement
pourra avoir à coopérer avec les gouverne-
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lions de dollars destiné à réorganiser le
système monétaire des nouveaux Etats
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crédits privés sur une grande échelle. C'est
là une des fonctions normales de la finan-
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./il..ROOKLYN EAGLE, 10.6.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES ÉTATS-UNIS ET LA PAIX
LA FRANCE DANS LA NOUVELLE
EUROPE. — Il faut que nous nous fassions
à l'idée qu'après la signature de la paix il
y aura la même quantité de « politiques »
que d'ordinaire en Europe. Les préliminai-
res de ce jeu sont déjà visibles et ils sont
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1;' signature de la paix. Il survit assez de
diplomatie de la vieille école pour tenir en
éveil les jalousies internationales, même
parmi « les enfants de la lumière et de la
liberté ». Et tandis que tout le monde rend
hommage des lèvres à la Ligue des Nations,
chacun en Europe est tout aussi actif, que si
une pareille institution n'était paS' en voie
d'édification, tous regardent leurs défenses,
leurs amitiés et leurs ententes économiques
avec un œil tourné vers des combinaisons
politiques d'un avenir prochain.
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