Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 juillet 1919 17 juillet 1919
Description : 1919/07/17 (T12,N1201). 1919/07/17 (T12,N1201).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879331
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
t MINISTRES
MINISTEUES
4PFAIRES ETRANGERES
T DE LA GUERRE
N° 1201
Jeudi 17 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
,
, NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ÉTIONS MILITAIRES
OPÉRATIONS
litL'EFFORT BRITANNIQUE. -' Sous le
Utre (( UN JEU DANGEREUX » [Cf. Bulletin
il0
Sir 198, p.' 11 i col. 1]. — On rapporte que
Sir Douglas , Haig aurait découvert des ten-
Br fes à déprécier l'effort de la Grande-
N agne Pendant la guerre.
Nous ne savons pas où Sir Douglas a
relevé ces tendances ,. tous les Anglais sont
d'acco fjes teïl(fances ? tous les Anglais par
rprn SUr l'ampleur du rôle assumé par
ilernpire Britannique. -
• Mai,, ce serait une chose désastreuse pour
1 à 1 u ure amitié des nations s'il devenait
{ à la IIlode d'agrémenter nos convictions en
Ont s refusant à reconnaître que nos alliés
C'e aSSuIIlé leur juste part du fardeau.
que Pourquoi il semble très regrettable
Dou quelqu'un aussi en vue que l'est' Sir
s ™aig ait cherché un prétexte, com-
décl 5 a evidemment fait à Newcastle, pour
déclar que l'Italie n'avait « pas fait
p chose au cours de la guerre.
noTtant le cfli^re de ses morts et le
tJeiU Te (le prisonniers faits par elle la
Veilla de l'armistice témoignent assez de
Il Qrt qu'elle a prise à la victoire.
y a aussi d'autres considérations qui
SIi" rnposenti à l'attention de ceux qui se
soilla gent en critiquant, nos alliés et de
Tlon qI Sont mécontents des critiques qui
nolls lennerit d'eux. Nous rendons-nous
est pte assez clairement que, pour ce qui
est des conditions d'après-guerre, la situa-
tion de notre pays est infiniment meilleure
à
à. l'exelle de toute autre nation belligérante,
qUe eption des Etats-Unis ? Soyez sûrs
que ]>?P on des Etats-Unis ? Soyez sûrs
T e. Continentale s'en rend
Journalistes anglais en Europe qui
Pies entrés en contact avec les divers peu-
ples ont Pu se rendre compte qu'ils
Cr°Vnie encore à la prospérité anglaise.
3ur cette conviction les orateurs et les
èeriva I. ns qui préfèrent croire que non seu-
qUe n nous avons bravé la tempête, mais
h qtle nolls l'avons exploitée peuvent jouer
tp Vec ]pc résultats les plus déplorables. (
*. Si 0-e c<^ n°us aidons les colpor-
effort
1 effort envIe. et de suspicion en dépréciant
l'effort gUrfçer des autres nations nous
Tarons es premires fondations de la
ue des Nations. - (Ed.)
MANCHESTER GUARDIAN, iî-,7.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
att INDUSTRIE
BEL sOlIQUE. - L'Agence Reuter a reçu
fesSflnt Ce belge des chiffres inté-
ressants b qui marquent la reprise des indus-
tries belges et qui, étant donnés les rava-
il
ges considérables opérés par les Allemands,
mettent en valeur le qualités du peuple
Mai 1913 Mai 1919
(Tonnes)
Charbon < 1.800.000 1.100.000
Coke.. , , , , , , , 125.000 36 000
Ciment 73.000 7.000
Hauts fourneâux 210.986 4.065
Prod. demi-manuf., 127.075 3.431
Acier de fer 154 821 7.351
Acier 182.681 8
Acier (II mattin. n)",. 17.717 7.579
P'onte 5.154 Il
Sucre raffiné,.. 9.206.967 3.700.000
Coton' (pour filatures).. 1 700.000 500.000
Coton (pour tissages).. 42.000 500
Lin- (pour filatures). 375.000 38.000
Lin (pour tissages)., 11.000 »
La production des verreries dépasse celle
de toutes les autres industries, mais les chif-
fres exacts ne sont pas publiés.
MANCHESTER GUARDIAN, 10.7.
MINES
GRANDE-BRETAGNE. — LE PRIX DU
CHARBON : Les déclarations de Sir Auckland
Geddes annonçant une augmentation du
prix du charbon de 6 sh. par tonne sont pré-
cieuses en ce sens qu'elles constituent un
défi au public, aux industriels, aux proprié-
taires de mines et au mineur, et c'est un
défi qui semble être relevé avec une promp-
titude presque déconcertante. Tant mieux !
En dépit de la publicité des débats de la
Commission des Mines, il existe encore
dans l'esprit du public une grande incerti-
tude sur le véritable état de choses. Sir
Auckland Geddes déclare que le véritable
état de choses ne peut être représenté exac-
tement que par une hausse de 6 sh. par
tonne. Le public trouve qu'il est difficile de
croire qu'il a raison et avant de paver le
prix fixé il insistera pour connaître les rai-
sons véritables d'un renversement aussi
extraordinaire des évaluations récentes fai-
tes par les plus hautes compétences >du
pays. — (Ed.)
..- MANCHESTER GUARDIAN, 11.7.
- L'augmentation de 6 sh. par tonne de
charbon aura pour conséquence une aug-
mentation de 6 d. sur le prix du gaz, une
augmentaion du prix de l'électricité et une
augmentation d'environ 18 sh. par tonne sur
le prix du fer et de l'acier au moment où
l'acier pour constructions navales coûte
aux Etats-Unis 2 liv. st. en moins par
tonne qu'ici. Ces faits sont graves.
Une autre conséquence de la diminution
du rendement est mise en lumière par
M. G. H. Roberts, le contrôleur dés mines.
Avant la guerre nous payions avec notre
charbon une bonne partie de notre ravitail-
lement. Etant donné que nous ne pouvons
plus solder ce ravitaillement par des ex-
portations, le change américain nous de-
vient défavorable, ce qui revient à dire qu'il
nous faut verser plus d'argent anglais pour
tout ce que nous achetons en Amérique —
où nous sommes obligés d'acheter la plus
grande partie de nos vivres Le change ne
baisserait pas si nous produisions davan-
tage. De sorte que nous ne pouvons avoir
des vivres moins chers qu'en produisant
plus de choses avec quoi les échanger ou, en
langage moins technique, en travaillant da-
vantage.
Le rendement en valeur monétaire par
ouvrier a été chez nous décroissant, au dire
des autorités compétentes, depuis 1889, tan-
dis que le rendement en Amérique s'est
accru. Dans tous les domaines il en est de
même : ainsi M.Roberts nous avertit aujour-
d'hui que le rendement en tonnes au cours
de cette année ne sera que de 1 million de
tonnes au lieu des 2 millions qu'il avait es-
comptés ! Quelle est l'explication de ce mys-
tère ? Il est évident que, suivant les mots de
M. Hughes, « plus nos ouvriers produiront,
plus grande, sera leur part ; moins ils pro-
duiront, moins ils toucheront ». Les salai-
res en papier-monnaie peuvent augmenter,-
mais le papier pourra acheter moins de cho-
ses. parce qu'il y aura une grande quantité
de billets de banque, mais une quantité
amoindrie de marchandises. —.(Ed.) «
DAILY MAIL, 11.7.
— * Une déclaration a été publiée hier
sous forme de Livre Blanc par le « Board
of Trade » montrant la base Sur laquelle
est calculée l'augmentation du prix Û'U
charbon de 6 sh. par tonne. Elle fait savoir
que le délicat évalué sur l'exploitation de
l'industrie houillière au cours des douze der-
niers mois à la date de mercredi prochain
est de £ 46.000.000.
Le rendement en charbon évalué pour les
douze mois est de' 217.000.000 tonnes. Là-
dessus il convient de déduire les quantités
suivantes sur lesquelles la hausse ne porte-
rait pas :
Charbon pour la consommation des houil-
lières évalué à. Tonnes 18.000.000
Charbon fourni aux mineurs
évalué d'après la quantité four-
nie en 1918 6.000.000
Charbon pour l'exportation et
les soutes vendu à cours ouvert
au-dessus du minimum. 32.000.000
f
'Total:. Tonnes 56.000.000
Restent 161.000.000 tonnes 'qu'intéresse le
déficit évalué à 5 sh. 9 1/2 d. par tonne. On
avait d'abord proposé une hausse de
4 sh. 9 d'. par tonne, mais parce que les sta-
tisticiens avaient omis les 56.000.000 de ton-
nes que ne toucherait pas l'augmentation.
Le Livre lanc déclare que le rendement
des vingt premières semaines de 1919 fut en
moyenne de. 240 000.000 de tonnes par an,
comparées à 287.000.000 en 1913. Le nombre
moyen d'hommes employés est le même.
Au cours des quatre semaines qui prirent
fin le 24 mai, le rendement moyen hebdoma-
daire fut de 4.813.000 tonnes qui font une
moyenne annuelle de 238.000.000 de tonnes ,
après déduction de 5 pour congés et in-
terruptions. L'horaire réduit qui entre en vi-
gueur en juillet abaissera ces chiffres à
217.000.000 de tonnes pour les 12 mois qui
suivront si on les calcule sur le rendement
des 20 premières semaines ou 214.000.000 de
tonnes si on les calcule sur le rendement
hebdomadaire des quatre semaines qui pri-
rent fin le 24 rpai.
Pour assurer approximativement la même
quantité de charbon à la consommation du
MINISTEUES
4PFAIRES ETRANGERES
T DE LA GUERRE
N° 1201
Jeudi 17 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
,
, NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ÉTIONS MILITAIRES
OPÉRATIONS
litL'EFFORT BRITANNIQUE. -' Sous le
Utre (( UN JEU DANGEREUX » [Cf. Bulletin
il0
Sir 198, p.' 11 i col. 1]. — On rapporte que
Sir Douglas , Haig aurait découvert des ten-
Br fes à déprécier l'effort de la Grande-
N agne Pendant la guerre.
Nous ne savons pas où Sir Douglas a
relevé ces tendances ,. tous les Anglais sont
d'acco fjes teïl(fances ? tous les Anglais par
rprn SUr l'ampleur du rôle assumé par
ilernpire Britannique. -
• Mai,, ce serait une chose désastreuse pour
1 à 1 u ure amitié des nations s'il devenait
{ à la IIlode d'agrémenter nos convictions en
Ont s refusant à reconnaître que nos alliés
C'e aSSuIIlé leur juste part du fardeau.
que Pourquoi il semble très regrettable
Dou quelqu'un aussi en vue que l'est' Sir
s ™aig ait cherché un prétexte, com-
décl 5 a evidemment fait à Newcastle, pour
déclar que l'Italie n'avait « pas fait
p chose au cours de la guerre.
noTtant le cfli^re de ses morts et le
tJeiU Te (le prisonniers faits par elle la
Veilla de l'armistice témoignent assez de
Il Qrt qu'elle a prise à la victoire.
y a aussi d'autres considérations qui
SIi" rnposenti à l'attention de ceux qui se
soilla gent en critiquant, nos alliés et de
Tlon qI Sont mécontents des critiques qui
nolls lennerit d'eux. Nous rendons-nous
est pte assez clairement que, pour ce qui
est des conditions d'après-guerre, la situa-
tion de notre pays est infiniment meilleure
à
à. l'exelle de toute autre nation belligérante,
qUe eption des Etats-Unis ? Soyez sûrs
que ]>?P on des Etats-Unis ? Soyez sûrs
T e. Continentale s'en rend
Journalistes anglais en Europe qui
Pies entrés en contact avec les divers peu-
ples ont Pu se rendre compte qu'ils
Cr°Vnie encore à la prospérité anglaise.
3ur cette conviction les orateurs et les
èeriva I. ns qui préfèrent croire que non seu-
qUe n nous avons bravé la tempête, mais
h qtle nolls l'avons exploitée peuvent jouer
tp Vec ]pc résultats les plus déplorables. (
*. Si 0-e c<^ n°us aidons les colpor-
effort
1 effort envIe. et de suspicion en dépréciant
l'effort gUrfçer des autres nations nous
Tarons es premires fondations de la
ue des Nations. - (Ed.)
MANCHESTER GUARDIAN, iî-,7.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
att INDUSTRIE
BEL sOlIQUE. - L'Agence Reuter a reçu
fesSflnt Ce belge des chiffres inté-
ressants b qui marquent la reprise des indus-
tries belges et qui, étant donnés les rava-
il
ges considérables opérés par les Allemands,
mettent en valeur le qualités du peuple
Mai 1913 Mai 1919
(Tonnes)
Charbon < 1.800.000 1.100.000
Coke.. , , , , , , , 125.000 36 000
Ciment 73.000 7.000
Hauts fourneâux 210.986 4.065
Prod. demi-manuf., 127.075 3.431
Acier de fer 154 821 7.351
Acier 182.681 8
Acier (II mattin. n)",. 17.717 7.579
P'onte 5.154 Il
Sucre raffiné,.. 9.206.967 3.700.000
Coton' (pour filatures).. 1 700.000 500.000
Coton (pour tissages).. 42.000 500
Lin- (pour filatures). 375.000 38.000
Lin (pour tissages)., 11.000 »
La production des verreries dépasse celle
de toutes les autres industries, mais les chif-
fres exacts ne sont pas publiés.
MANCHESTER GUARDIAN, 10.7.
MINES
GRANDE-BRETAGNE. — LE PRIX DU
CHARBON : Les déclarations de Sir Auckland
Geddes annonçant une augmentation du
prix du charbon de 6 sh. par tonne sont pré-
cieuses en ce sens qu'elles constituent un
défi au public, aux industriels, aux proprié-
taires de mines et au mineur, et c'est un
défi qui semble être relevé avec une promp-
titude presque déconcertante. Tant mieux !
En dépit de la publicité des débats de la
Commission des Mines, il existe encore
dans l'esprit du public une grande incerti-
tude sur le véritable état de choses. Sir
Auckland Geddes déclare que le véritable
état de choses ne peut être représenté exac-
tement que par une hausse de 6 sh. par
tonne. Le public trouve qu'il est difficile de
croire qu'il a raison et avant de paver le
prix fixé il insistera pour connaître les rai-
sons véritables d'un renversement aussi
extraordinaire des évaluations récentes fai-
tes par les plus hautes compétences >du
pays. — (Ed.)
..- MANCHESTER GUARDIAN, 11.7.
- L'augmentation de 6 sh. par tonne de
charbon aura pour conséquence une aug-
mentation de 6 d. sur le prix du gaz, une
augmentaion du prix de l'électricité et une
augmentation d'environ 18 sh. par tonne sur
le prix du fer et de l'acier au moment où
l'acier pour constructions navales coûte
aux Etats-Unis 2 liv. st. en moins par
tonne qu'ici. Ces faits sont graves.
Une autre conséquence de la diminution
du rendement est mise en lumière par
M. G. H. Roberts, le contrôleur dés mines.
Avant la guerre nous payions avec notre
charbon une bonne partie de notre ravitail-
lement. Etant donné que nous ne pouvons
plus solder ce ravitaillement par des ex-
portations, le change américain nous de-
vient défavorable, ce qui revient à dire qu'il
nous faut verser plus d'argent anglais pour
tout ce que nous achetons en Amérique —
où nous sommes obligés d'acheter la plus
grande partie de nos vivres Le change ne
baisserait pas si nous produisions davan-
tage. De sorte que nous ne pouvons avoir
des vivres moins chers qu'en produisant
plus de choses avec quoi les échanger ou, en
langage moins technique, en travaillant da-
vantage.
Le rendement en valeur monétaire par
ouvrier a été chez nous décroissant, au dire
des autorités compétentes, depuis 1889, tan-
dis que le rendement en Amérique s'est
accru. Dans tous les domaines il en est de
même : ainsi M.Roberts nous avertit aujour-
d'hui que le rendement en tonnes au cours
de cette année ne sera que de 1 million de
tonnes au lieu des 2 millions qu'il avait es-
comptés ! Quelle est l'explication de ce mys-
tère ? Il est évident que, suivant les mots de
M. Hughes, « plus nos ouvriers produiront,
plus grande, sera leur part ; moins ils pro-
duiront, moins ils toucheront ». Les salai-
res en papier-monnaie peuvent augmenter,-
mais le papier pourra acheter moins de cho-
ses. parce qu'il y aura une grande quantité
de billets de banque, mais une quantité
amoindrie de marchandises. —.(Ed.) «
DAILY MAIL, 11.7.
— * Une déclaration a été publiée hier
sous forme de Livre Blanc par le « Board
of Trade » montrant la base Sur laquelle
est calculée l'augmentation du prix Û'U
charbon de 6 sh. par tonne. Elle fait savoir
que le délicat évalué sur l'exploitation de
l'industrie houillière au cours des douze der-
niers mois à la date de mercredi prochain
est de £ 46.000.000.
Le rendement en charbon évalué pour les
douze mois est de' 217.000.000 tonnes. Là-
dessus il convient de déduire les quantités
suivantes sur lesquelles la hausse ne porte-
rait pas :
Charbon pour la consommation des houil-
lières évalué à. Tonnes 18.000.000
Charbon fourni aux mineurs
évalué d'après la quantité four-
nie en 1918 6.000.000
Charbon pour l'exportation et
les soutes vendu à cours ouvert
au-dessus du minimum. 32.000.000
f
'Total:. Tonnes 56.000.000
Restent 161.000.000 tonnes 'qu'intéresse le
déficit évalué à 5 sh. 9 1/2 d. par tonne. On
avait d'abord proposé une hausse de
4 sh. 9 d'. par tonne, mais parce que les sta-
tisticiens avaient omis les 56.000.000 de ton-
nes que ne toucherait pas l'augmentation.
Le Livre lanc déclare que le rendement
des vingt premières semaines de 1919 fut en
moyenne de. 240 000.000 de tonnes par an,
comparées à 287.000.000 en 1913. Le nombre
moyen d'hommes employés est le même.
Au cours des quatre semaines qui prirent
fin le 24 mai, le rendement moyen hebdoma-
daire fut de 4.813.000 tonnes qui font une
moyenne annuelle de 238.000.000 de tonnes ,
après déduction de 5 pour congés et in-
terruptions. L'horaire réduit qui entre en vi-
gueur en juillet abaissera ces chiffres à
217.000.000 de tonnes pour les 12 mois qui
suivront si on les calcule sur le rendement
des 20 premières semaines ou 214.000.000 de
tonnes si on les calcule sur le rendement
hebdomadaire des quatre semaines qui pri-
rent fin le 24 rpai.
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