Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 juillet 1919 16 juillet 1919
Description : 1919/07/16 (T12,N1200). 1919/07/16 (T12,N1200).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487932m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
khi, BTS
ES ÉTnA NGERES
.t- T DE LA GUERRE
N° 1200
Mercredi 16 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
t Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QU ESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
NoATJ?,E-BRETAGNE. - Sous le titre :
MENTS futurs. — Nous avons
accumiiu Pendant la guerre une dette de
175 lai là-dessus nous devons à
Púserrque 25 milliards que nous nous pro-
Posons de rembourser dè que nous le
^°urron< ; tandis qu'il est probable que nos
Alliés et
a.nt det les Dominionls seront longtemps
avant de Pouvoir nous rembourser les avan-
t dOit u HOUS leur avons consenties. Il ne
oit 8u'e de doute maintenant pour per-
0tlne que Mous ne recevrons pas un sou
el l'Allp Ina^ne pour soulager notre dette ;
et nous avons devant nous des program-
^es Qnpi^Ue peu vagues, mais inévitable-
ba.ns tres coûteux, de réforme sociale.
(j'être ces conditions, point n'est besoin
d'èt re prophète P°ur prévoir que d'ici peu
cessiltus trouverons devant l'urgente né-
Sessité rfp procéder à une réduction sévère
de nos dépenses d'avant-guerre sur les ar-
mements. ar-
h s-
qUe eau coup croyaient, et croient encore,
que cel. dcoulerait tout naturellement
bl'e e Paix Vlctorieuse ; u" plus grand nom-
uti re, ont applaudi à la Ligue des
sUleros parre quïJs espéraient que non
b n'ale fi elle permettrait à l'Europe con-
tine 1 e e désarmer, mais qu'elle nous
A0rn'es sn effectuer de très réelles éco-
les
Avant la nos dépenses improductives.
piee h la guerre, l'Allemagne avait une ar-
te rourt service de 800.000 hommes, et
Par alsant Passer sa populntion. masculine
th îaUor, rie IT,ilitairo, elle avait à la dé-
tî !ts d'W Snorre 4,000.000 d'hommes ins-
it)trn age militaire normal. Elle va avoir
000 j-,0 11 ne armée à long service de
': (j'fer" nnm.m-Gs- qu'elle ne pourra pas em-
r lnstruire sa population mâle.
k,'0Us ipclvn,ri^ la guerre Tes usines de mu-
nitions es T)IIIS et 1(,s mi(,Ilx outil-
Ies dll les pJus vflstes et les mieux outil-
¡ les; sa n¡e; celles-n" doivent être abo-
Il ne. qui n'était inférieure qu'à
i O^tre Mai. ntenant presque compléte-
res e-t Ainsi donc les problèmes mi-
es etn a's de l'Europe ont subi, ou
V Rl1^ e POInt de subir, un changement
|)eiun,-'ol pn u
Il k)!;!; dehors (le toute la vertu que
ce f 1 Ligue des Nations.
ce J^hlent 1
Il semblerait donc, h première vue, que
qtle une n - 'trfcs simple pour nous
errcTI 11-r de sévères économies. La
question, cependant, est loin d'être simple,
parce Tie d'être simple,
O.h," d~n~ l'n expliqué le Premier
^ini° S,T^ dnn SSn déclaration, et comme M.
liciç
^iiiyChili fnr'ynir dans de récents ar-
hl "Inc;litl't' .,', 'ét' t
point, avrln« l,IOns ml,1 aIres n aum
point, avant la guerre, influencées par le
Î.^Gnf Prtr 1 puissance des armées con-
''èpe r_ ,
01'(1 , et l a Prce (le. notre armée régu-
V]] 1^aili0e r> - sf,eme sur lequel reposait son
q"i()du thirr rlenendaient: depuis Cnrd-
chi rr re des Garnisons que nous
G' nt reienir dans nos colonies et
Giu, dnns nos colonies et
d e la quantité de troupes né-
Ire r garder l'Inde.
Or, toutes les influences do la Ligue des
Nations ne pourront rien sur les tribus de
la frontière de l'Inde ; nous y sommes en
ce moment engagés dans des opérations mi-
litaires, qui avant la guerre eussent été
considérées comme une campagne sérieuse.
Il est certain d'autre part, que lorsqu'on pu-
bliera le traité avec la Turquie, nous nous
trouverons responsables de la protection de
vastes étendues de jldYS précédemment sou-
mises aux Turcs. L'Orient n'est pas près de
se remettre de cet état d'agitation engen-
dré par la guerre, et il serait vain d'espé-
rer qu'avant longtemps nous puissions ré-
duire les chiffres d'avant-guerre de nos gar-
nisons lointaines.
Le War Office s'occupe en ce moment de
reconstituer l'armée régulière sur le prin-
cipe du volontariat. Pour obtenir des re-
crues, il lui faut envisager la concurrence
du tarif des salaires actuels et M. Chur-
chill a annoncé que le gouvernement a l'in-
tention de donner à l'officier une solde qui
lui permette de vivre, afin que notre choix
à l'avenir ne soit pas limité à la classe très
restreinte de ceux qui possèdent une for-
tune personnelle.
En outre, nous avons créé une nouvelle
source de dépenses : le Ministère de l'Air :
et le pride toutes les fournitures monte
dans des proportions fantastiques. Notre
budget de l'armée en temps de paix se
montait a 700.000.000 de francs, et nous
nous estimerons heureux si le premier bud-
get normal du Ministère de la Guerre et du
Ministère de l'Air ne se monte qu'au dou-
ble de cette somme. Reste la marine, qui
jouit aujourd'hui d'une supériorité sans
égale, et qui comprend un grand nombre
d'unités des tout derniers types. Nous pou-
vons raisonnablement espérer une diminu-
tion des dépenses consacrées aux construc-
tions nouvelles ; mais en regard, il faut
placer le fait que le coût d'entretien de la
flotte sur pied de paix sera beaucoup plu-
considérable ; ce serait donc un excès d'op-
timisme que de s'attendre avant longtemps
à une réduction de notre ancien budget na-
val du temps de paix.
Le traité signé avec la France prouve
r/ve nous avons une période de transition à
traverser avant que la confiance en la Li-
gue des Nations puisse être complète.
La réduction des effectifs de l'Allema-
gne il 100.000 hommes ne produira tout son
effet que lorsque la masse d'hommes qui
actuellement, en Allemagne, ont reçu une
instruction militaire auront oublié cette
instruction ou auront passé l'âge d'être mo-
bilisables : c'est ce fait qui est la cause des
craintes de la France. Nous pouvons con-
sidérer ses craintes comme déraisonnables
mais nous n'avons point souffert comme
eap, et nous avons fi accepter le fait qu'elles
existent. La France s'est embarquée par
force dans cette concurrence d'armements
militaires, et elle a besoin, beaucoup plus
que nous encore, d'une politique d'écono-
mies sévères. Elle demande qu'il y nit der-
rière le traité une sanction définie. pour lui
permettre d'économiser et de se mettre au
travail de reconstruction, et la sanction que
l'Amérique et nous pouvons lui fournir, ce
sont nos flottes réunies. Les flottes britan-
nique et américaine doivent veiller à l'équi-
libre du monde en attendant que la Ligue
des Nations se soit mise à l'œuvre. Une
réduction prématurée de la flotte détruirait
a confiance, et empêcherait plutôt qu'elle
ne favoriserait, la réduction des armements.
N'y a-t-il donc aucun espoir de soulage-
ment pour le contribuable ? Si, mais ce no
peut être tout de suite. La Ligue des Na-
tions, avec le temps arrivera à une orga-
nisation efficace des relations internationa-
les ; mais ne compromettons pas son œuvre
par trop d'impatience. Sans doute, nous se-
rons des derniers à en profiter par la réduc-
tion des armements, mais il est aussi à es-
pérer, comme l'ont montré nos opérations
pendant la guerre, contre le sultan du Drrr-
four, et plus récemment, nos raids sur Ka-
(JOui, que l'aviation et les autres armes per-
fectionnées dont nous disposons maintenant
nous permettront de faire notre police à
beaucoup moins de frais. — (Général F.
Maurice.) 1
DAILY NEWS, 7.7.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
PRODUCTION
LE BLE AUX ETATS-UNIS. - Les éva-
luations du Gouvernement qui vont être pu-
bliées mardi présentent la possibilité d'une
récolte de blé de 1.250 millions et peut-être
même de 1.300 millions 'de boisseaux, dé-
passant la récolte de l'an dernier (917 mil-
lions de boisseaux) et celle de 1915, demeu-
rée jusqu'ici sans précédent (1 milliard 020
millions de boisseaux). Tout indique que
les Etats-Unis produiront plus de blé cette
année que n'en réclament notre consomma-
tion domestique et les besoins des consom-
mateurs européens. Le surplus exporta-
ble se monterait à 625 millions de bois-
seaux.
EVENING POST, 7.6.
LE PETROLE ARGENTIN. — * Le raffi-
nage du pétrole par des compagnies ar-
gentines commence à donner des résultats,
en même temps qu'il prend de l'importance
par le montant des opérations effectuées :
c'est ce qui ressort du dernier bilan de la
« Compania. Nacional de Petroleos Limi-
tclli a n.
Les statuts de cette Société ont été ap-
prouvés le 23 novembre 1911 ; son capital
est de 7.500.000 pesos, monnaie nationale ;
l'exercice clos le 31 décembre dernier a
laissé un bénéfice net de 619.265 pesos 73
malgré la forte somme d'amortissements
qui ont grevé le budget de la Compagnie.
Le pourcentage de rendement en propor-
tion du capital déboursé par la Compagnie
a été, l'année passée, de S.25
La Compagnie a 2.729.792 pesos 85 pla-
nés en immeubles, machines, terrains et
fabriques ; sur cette somme elle avait à la
fin de l'exercice 1918 amorti ou réservé en
fonds d'amortissement de fabriques, machi-
nes, etc., une somme totale de 1.384.243 pe-
khi, BTS
ES ÉTnA NGERES
.t- T DE LA GUERRE
N° 1200
Mercredi 16 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
t Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QU ESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
NoATJ?,E-BRETAGNE. - Sous le titre :
MENTS futurs. — Nous avons
accumiiu Pendant la guerre une dette de
175 lai là-dessus nous devons à
Púserrque 25 milliards que nous nous pro-
Posons de rembourser dè que nous le
^°urron< ; tandis qu'il est probable que nos
Alliés et
a.nt det les Dominionls seront longtemps
avant de Pouvoir nous rembourser les avan-
t dOit u HOUS leur avons consenties. Il ne
oit 8u'e de doute maintenant pour per-
0tlne que Mous ne recevrons pas un sou
el l'Allp Ina^ne pour soulager notre dette ;
et nous avons devant nous des program-
^es Qnpi^Ue peu vagues, mais inévitable-
ba.ns tres coûteux, de réforme sociale.
(j'être ces conditions, point n'est besoin
d'èt re prophète P°ur prévoir que d'ici peu
cessiltus trouverons devant l'urgente né-
Sessité rfp procéder à une réduction sévère
de nos dépenses d'avant-guerre sur les ar-
mements. ar-
h s-
qUe eau coup croyaient, et croient encore,
que cel. dcoulerait tout naturellement
bl'e e Paix Vlctorieuse ; u" plus grand nom-
uti re, ont applaudi à la Ligue des
sUleros parre quïJs espéraient que non
b n'ale fi elle permettrait à l'Europe con-
tine 1 e e désarmer, mais qu'elle nous
A0rn'es sn effectuer de très réelles éco-
les
Avant la nos dépenses improductives.
piee h la guerre, l'Allemagne avait une ar-
te rourt service de 800.000 hommes, et
Par alsant Passer sa populntion. masculine
th îaUor, rie IT,ilitairo, elle avait à la dé-
tî !ts d'W Snorre 4,000.000 d'hommes ins-
it)trn age militaire normal. Elle va avoir
000 j-,0 11 ne armée à long service de
': (j'fer" nnm.m-Gs- qu'elle ne pourra pas em-
r lnstruire sa population mâle.
k,'0Us ipclvn,ri^ la guerre Tes usines de mu-
nitions es T)IIIS et 1(,s mi(,Ilx outil-
Ies dll les pJus vflstes et les mieux outil-
¡ les; sa n¡e; celles-n" doivent être abo-
Il ne. qui n'était inférieure qu'à
i O^tre Mai. ntenant presque compléte-
res e-t Ainsi donc les problèmes mi-
es etn a's de l'Europe ont subi, ou
V Rl1^ e POInt de subir, un changement
|)eiun,-'ol pn u
Il k)!;!; dehors (le toute la vertu que
ce f 1 Ligue des Nations.
ce J^hlent 1
Il semblerait donc, h première vue, que
qtle une n - 'trfcs simple pour nous
errcTI 11-r de sévères économies. La
question, cependant, est loin d'être simple,
parce Tie d'être simple,
O.h," d~n~ l'n expliqué le Premier
^ini° S,T^ dnn SSn déclaration, et comme M.
liciç
^iiiyChili fnr'ynir dans de récents ar-
hl "Inc;litl't' .,', 'ét' t
point, avrln« l,IOns ml,1 aIres n aum
point, avant la guerre, influencées par le
Î.^Gnf Prtr 1 puissance des armées con-
''èpe r_ ,
01'(1 , et l a Prce (le. notre armée régu-
V]] 1^aili0e r> - sf,eme sur lequel reposait son
q"i()du thirr rlenendaient: depuis Cnrd-
chi rr re des Garnisons que nous
G' nt reienir dans nos colonies et
Giu, dnns nos colonies et
d e la quantité de troupes né-
Ire r garder l'Inde.
Or, toutes les influences do la Ligue des
Nations ne pourront rien sur les tribus de
la frontière de l'Inde ; nous y sommes en
ce moment engagés dans des opérations mi-
litaires, qui avant la guerre eussent été
considérées comme une campagne sérieuse.
Il est certain d'autre part, que lorsqu'on pu-
bliera le traité avec la Turquie, nous nous
trouverons responsables de la protection de
vastes étendues de jldYS précédemment sou-
mises aux Turcs. L'Orient n'est pas près de
se remettre de cet état d'agitation engen-
dré par la guerre, et il serait vain d'espé-
rer qu'avant longtemps nous puissions ré-
duire les chiffres d'avant-guerre de nos gar-
nisons lointaines.
Le War Office s'occupe en ce moment de
reconstituer l'armée régulière sur le prin-
cipe du volontariat. Pour obtenir des re-
crues, il lui faut envisager la concurrence
du tarif des salaires actuels et M. Chur-
chill a annoncé que le gouvernement a l'in-
tention de donner à l'officier une solde qui
lui permette de vivre, afin que notre choix
à l'avenir ne soit pas limité à la classe très
restreinte de ceux qui possèdent une for-
tune personnelle.
En outre, nous avons créé une nouvelle
source de dépenses : le Ministère de l'Air :
et le pride toutes les fournitures monte
dans des proportions fantastiques. Notre
budget de l'armée en temps de paix se
montait a 700.000.000 de francs, et nous
nous estimerons heureux si le premier bud-
get normal du Ministère de la Guerre et du
Ministère de l'Air ne se monte qu'au dou-
ble de cette somme. Reste la marine, qui
jouit aujourd'hui d'une supériorité sans
égale, et qui comprend un grand nombre
d'unités des tout derniers types. Nous pou-
vons raisonnablement espérer une diminu-
tion des dépenses consacrées aux construc-
tions nouvelles ; mais en regard, il faut
placer le fait que le coût d'entretien de la
flotte sur pied de paix sera beaucoup plu-
considérable ; ce serait donc un excès d'op-
timisme que de s'attendre avant longtemps
à une réduction de notre ancien budget na-
val du temps de paix.
Le traité signé avec la France prouve
r/ve nous avons une période de transition à
traverser avant que la confiance en la Li-
gue des Nations puisse être complète.
La réduction des effectifs de l'Allema-
gne il 100.000 hommes ne produira tout son
effet que lorsque la masse d'hommes qui
actuellement, en Allemagne, ont reçu une
instruction militaire auront oublié cette
instruction ou auront passé l'âge d'être mo-
bilisables : c'est ce fait qui est la cause des
craintes de la France. Nous pouvons con-
sidérer ses craintes comme déraisonnables
mais nous n'avons point souffert comme
eap, et nous avons fi accepter le fait qu'elles
existent. La France s'est embarquée par
force dans cette concurrence d'armements
militaires, et elle a besoin, beaucoup plus
que nous encore, d'une politique d'écono-
mies sévères. Elle demande qu'il y nit der-
rière le traité une sanction définie. pour lui
permettre d'économiser et de se mettre au
travail de reconstruction, et la sanction que
l'Amérique et nous pouvons lui fournir, ce
sont nos flottes réunies. Les flottes britan-
nique et américaine doivent veiller à l'équi-
libre du monde en attendant que la Ligue
des Nations se soit mise à l'œuvre. Une
réduction prématurée de la flotte détruirait
a confiance, et empêcherait plutôt qu'elle
ne favoriserait, la réduction des armements.
N'y a-t-il donc aucun espoir de soulage-
ment pour le contribuable ? Si, mais ce no
peut être tout de suite. La Ligue des Na-
tions, avec le temps arrivera à une orga-
nisation efficace des relations internationa-
les ; mais ne compromettons pas son œuvre
par trop d'impatience. Sans doute, nous se-
rons des derniers à en profiter par la réduc-
tion des armements, mais il est aussi à es-
pérer, comme l'ont montré nos opérations
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(JOui, que l'aviation et les autres armes per-
fectionnées dont nous disposons maintenant
nous permettront de faire notre police à
beaucoup moins de frais. — (Général F.
Maurice.) 1
DAILY NEWS, 7.7.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES.
PRODUCTION
LE BLE AUX ETATS-UNIS. - Les éva-
luations du Gouvernement qui vont être pu-
bliées mardi présentent la possibilité d'une
récolte de blé de 1.250 millions et peut-être
même de 1.300 millions 'de boisseaux, dé-
passant la récolte de l'an dernier (917 mil-
lions de boisseaux) et celle de 1915, demeu-
rée jusqu'ici sans précédent (1 milliard 020
millions de boisseaux). Tout indique que
les Etats-Unis produiront plus de blé cette
année que n'en réclament notre consomma-
tion domestique et les besoins des consom-
mateurs européens. Le surplus exporta-
ble se monterait à 625 millions de bois-
seaux.
EVENING POST, 7.6.
LE PETROLE ARGENTIN. — * Le raffi-
nage du pétrole par des compagnies ar-
gentines commence à donner des résultats,
en même temps qu'il prend de l'importance
par le montant des opérations effectuées :
c'est ce qui ressort du dernier bilan de la
« Compania. Nacional de Petroleos Limi-
tclli a n.
Les statuts de cette Société ont été ap-
prouvés le 23 novembre 1911 ; son capital
est de 7.500.000 pesos, monnaie nationale ;
l'exercice clos le 31 décembre dernier a
laissé un bénéfice net de 619.265 pesos 73
malgré la forte somme d'amortissements
qui ont grevé le budget de la Compagnie.
Le pourcentage de rendement en propor-
tion du capital déboursé par la Compagnie
a été, l'année passée, de S.25
La Compagnie a 2.729.792 pesos 85 pla-
nés en immeubles, machines, terrains et
fabriques ; sur cette somme elle avait à la
fin de l'exercice 1918 amorti ou réservé en
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