Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 juillet 1919 05 juillet 1919
Description : 1919/07/05 (T12,N1192). 1919/07/05 (T12,N1192).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879242
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
Ministères
DEs
FFAlftES ÉTRA NG ERES
ET DE LA GUJiRRE
tV 1192
Samedi 5 Juillet 1919.
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 1
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
tU ESTrO NS ÉCONOUIQUES
SANDE-BTAGNE. - LA NATIONALI-
llatio' -:--,". Si les mines de charbon sont
^aWonalisp eS" toutes les autres industries
Ce r aIltes suivront immédiatement, par-
Ce lue les autres Trade Unions ne permet-
de pas aux mineurs d'avoir le monopole
?e Presciier. l'Etat. Les leaders des Trade
Unions i0 ,°le disent. Mais la natio-
ïla'is,ation r> et le disent. Mais la natio-
llall* s'dtiOn n'est qu'une étape vers la syndi-
^isation • t * s les industries aux mains
de l'Etat verraient bientôt tous leurs béné-
■ lair SUpprls par les grèves, par es, sa-
i AloI': evnrreres et un relâchement général.
5 ^'ors ies er^ ,. entreraient eh scène
Soient alnealent que ces industries ruinées
POUr à Ho i groupes de travailleurs, que,
pour flatta de travai!!eurs, que,
110Illrn nater le goût des idéalistes, on dé-
limerait Probablement des « corpora-
tions »
Le f rnJer et le plus frappant des points
Ports sur i se rappeler dans les quatre rap-
bres su" le charbon est que trois des mem-
tant de la commission officielle, représen-
ou prétendant représenter la classe
î?e1s^ mir]pn' recommandent tout simple-
]eDr qUe f,11 dépouille 4.000 environ de
]ées s COGitoyens. Les redevances (appe-
tupidernent royalties ») payées aux
?ropriétniJ!0S du sol d'où est extrait le eliar-
on leur au même droit et au
11lême i-, J P&rtiennent au même droit et au
I)i ê rl e tit,re que celui auquel chaises, tables,
à tabges et tableaux, vêtements et blagues
tabao ti®.Pn Par1iennent à MM. Smillie, Hod-
ge& et îue'bert Smith.
^0l>t,; ankey dit dans son unique rap-
(( succès d'une industrie, privée
zfIe d at, dépend de sa productivité et du
rt e de ôh La diminution alarmante
la Prodii
m a convaincu que chacun
qUel loin de faire tbut son possible ». Et
SéquueS iP'^rf n'®s Plus bas il dit avec incon-
séquence P~s bas il dit avec incon-
de lance « - Je fais ce rapport (en faveur
qUe 1 natIOnalisation) parce qUe je pense
n e les oUvrio peuvent maintenir et main-
liellici ron t une Production de 250.000.000 de
, hnnes Par a 11 au moins. Je me repose sur
"riers urt (lcs « ,eaclers », sur celui des ou-
vriers e de tous ceux qui auront à y coo-
pérer. » tous ceux qui auront à y coo-
ntie et Cie et de
l'Qntie mrnes? Je n'aime guère cette ga-
i:l"dièrSankey dmet, explicitement, que
,QIn la n l lnduRtrifes par l'Etat pen-
o' p h gnerr ,
c st Parc lerre n'a pas été un succès. Mais
r Ont Pas e que les fonctionnaires civils
il, firlt
été dressés pour des entreprises
trèS facileesd V Sankey croit qu'il serait
snaire da f°r.n:er une classe de fonc-
tion* lre* DonT- dIrIger les industries et les
t Af
Et dans l'iut-être mais avec le temps.
the u l'inw ?, Ie que deviendra l'indus-
trie 2u c^arbrvn9 L de ces. fol~les
te orles soc. o:n? L expérience de ces.folles
La f nous coûtera notre exis-
re et commerciale.
qll:nr$ de yrlncipale pour laquelle les
at rac). Commission recommandent.
vals el rus*!6- 5? mines est que de
t USés Individus ont excité tant
d'envie, de haine et de malveillance contre
les propriétaires des mines qu'il est impos-
sible de ramener le calme tant que ces der-
niers n'auront pas disparu. C'est une rai-
son peu honnête — mais malheureusement
exacte. La deuxième raison est que les
compagnies minières ont mal dirigé l'indus-
trie charbonnière et que l'Etat la dirigera
mieux : ceci est inexact et contraire à l'évi-
dence. Tous les membres, les trois voleurs
exceptés [MM. Smillie. Hodges et Smith] re-
commandent que les mines soient rachetées
à l'aide d'une émission de fonds d'Etat, la
charge des intérêts en étant supportée par
les mines rachetées Mais combien de
temps les mineurs permettront-ils de payer
ces intérêts ? Dès que les mines seront na-
tionalisées, les mineurs découvriront qu'ils
travaillent pour payer des rentes à des ca-
pitalistes paresseux et qui boivent leur
sang et ainsi de suite. Et puis, de cette
façon, sera créée une énorme bureaucratie,
qui touchera des appointements, qui discu-
tera, écrira, se rejettera les responsabili-
tés de l'un à l'autre jusqu'à ce que chaque
affaire arrive au ministre des mines qui,
lui. sera soumis aux courants et aux intri-
gues de la Chambre des communes. Les sa-
laires sont l'alpha dp ce rapport, les votes
en sont l'oméga. C'est le projet de politi-
ciens en détresse, non pas d'hommes d'af-
faires.
SATURDAY REVIEW, 28.6.
COMMERCE EXTÉRIEUR
NORVEGE. — LE PAPIER ET LA CELLULOSE.
— Tandis qu'avant la guerre les fabri-
ques norvégiennes de papier avaient pour
ainsi dire le monde entier comme marché,
elles n'ont plus à présent que le marché
anglais, et là encore, elles ont en outre à
lutter avec la concurrence désastreuse de la
Suède et de la Finlande.
La concurrence hors d'Europe vient prin-
cipalement des Etats-Unis et du Canada.
Aux Etats-Unis, un grand nombre de nou-
velles fabriques de cellulose ont été cons-
truites dans ces derniers temps, et les Amé-
ricains font d'énormes efforts pour conqué-
rir tout le marché sud-américain qui, par
suite, sera perdu pour nous. Les fabriques
canadiennes ont, pratiquement, le mo-
nopole de la fourniture dans le ..s.ud de
l'Afrique et en Australie, et elles satisfont
en outre à la plus grande partie des besoins
de l'Angleterre. En Angleterre de fortes
restrictions ont été apportées à l'importa-
tion neutre, et un acheteur anglais doit
prendre 100 tonnes de papier de prove-
nance anglaise contre 25 tonnes qu'il a la
permission d'importer de Scandinavie.
Sur ce marché anglais, déjà si fortement
réduit, les fabriques norvégiennes sont en
concurrence avec les fabriques suédoises et
finlandaises qui vendent meilleur marché
eue nous parce qu'elles ont les bois <à meil-
leur compte et par la raison que, pour la
plupart, elles sont elles-mêmes possesseurs
des forêts: en outre, le prix de la main-
d'œuvre est moins élevé.
La cause pour laquelle les produits sué-
dois et finlandais inondent le marché an-
glais est la fermeture du marché russe.
La situation est par suite extrêmement
critique pour notre industrie du papier et de
la cellulose et nous voyons comment les fa-
briques, l'une après l'autre, sont obligées
à l'heure actuelle de cesser leur exploita-
tion.
L'avenir est sombre. Il y a trois choses
qui peuvent améliorer la situation. La pre-
mière est que bientôt les conditions de-
viennent meilleures en Russie, de telle ma-
nière que ce pays puisse absorber toute la
production finlandaise et il faut l'espérer
aussi une grande partie de la production
suédoise. La seconde est que les restrictions
soient bientôt abolies en Angleterre, et la
troisième enfin est que les frais de produc-
tion montent en Amérique, de telle sorte que
les fabriques américaines ne puissent plus
longtemps vendre meilleur marché que
nous.
VERDENS GANG [de Christiania], 20.6.
MARINE MARCHANDE
ETATS-UNIS. — DÉCLARATIONS DE M. DA-
NIELS : Jamais plus les Etats-Unis ne se
rendront coupables de la folie de confier
leur commerce avec l'étranger à des cales
étrangères. Nous ne pourrions pas si nous
le voulions, en tant que nation, continuer à
vivre entre les deux océans dans la dépen-
dance des cales étrangères pour notre com-
merce d'outre-mer, et nous ne le voudrions
pas si nous le pouvions. Nous n'abandon-
nerons pas l'industrie des constructions ma-
ritimes. Nous l'établirons sur des bases fer-
mes et solides.
BOSTON TRANSCRIPT, 2.6.
CHEMINS DE FER
GRANDE-BRETAGNE. - A la Chambre
des Communes, le 30 juin, M. Bridgeman,
secrétaire parlementaire du ministère du
Commerce, a déclaré : « Au cours de la
guerre nous avons envoyé en France 460
locomotives et 30.000 wagons. On nous a
retourné. 400 locomotives et 3.000 wa-
gons, tous ayant besoin de réparations con-
sidérables et coûteuses avant de pouvoir
être utilisés. Les compagnies anglaises pos-
sédaient en 1914 un total de 750.000 wa-
gons ; en janvier 1919 le chiffre était tombé
à 720.000 environ, dont beaucoup en répa-
ration. Quant aux wagons possédés par des
entreprises privées leur nombre avant la
guerre était d'environ 700.000. Ce nombre
a dû diminuer. Mais nous n'avons pas de
chiffres précis. »
TIMES, 1.7.
AVENIR ÉCONOMIQUE
ESPAGNE. — Ce qui est nécessaire, ce
qui est de rigueur, ce qui est urgent, c'est
que nous nous rendions tous compte de la
mission que nous devons remplir dans ces
jours qui sont décisifs pour l'humanité et,
pal: conséquent, pour notre patrie: il faut que
nbus nous rappelions que c'est d'une situa-
tion normale dans les affaires, de la protec-
tion de la production, et du développement
des moyens de communication que dépend
le futur bien-être de toutes les classes so-
DEs
FFAlftES ÉTRA NG ERES
ET DE LA GUJiRRE
tV 1192
Samedi 5 Juillet 1919.
a
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
1 1
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
tU ESTrO NS ÉCONOUIQUES
SANDE-BTAGNE. - LA NATIONALI-
llatio' -:--,". Si les mines de charbon sont
^aWonalisp eS" toutes les autres industries
Ce r aIltes suivront immédiatement, par-
Ce lue les autres Trade Unions ne permet-
de pas aux mineurs d'avoir le monopole
?e Presciier. l'Etat. Les leaders des Trade
Unions i0 ,°le disent. Mais la natio-
ïla'is,ation r> et le disent. Mais la natio-
llall* s'dtiOn n'est qu'une étape vers la syndi-
^isation • t * s les industries aux mains
de l'Etat verraient bientôt tous leurs béné-
■ lair SUpprls par les grèves, par es, sa-
i AloI': evnrreres et un relâchement général.
5 ^'ors ies er^ ,. entreraient eh scène
Soient alnealent que ces industries ruinées
pour flatta de travai!!eurs, que,
110Illrn nater le goût des idéalistes, on dé-
limerait Probablement des « corpora-
tions »
Le f rnJer et le plus frappant des points
Ports sur i se rappeler dans les quatre rap-
bres su" le charbon est que trois des mem-
tant de la commission officielle, représen-
ou prétendant représenter la classe
î?e1s^ mir]pn' recommandent tout simple-
]eDr qUe f,11 dépouille 4.000 environ de
]ées s COGitoyens. Les redevances (appe-
tupidernent royalties ») payées aux
?ropriétniJ!0S du sol d'où est extrait le eliar-
on leur au même droit et au
11lême i-, J P&rtiennent au même droit et au
I)i ê rl e tit,re que celui auquel chaises, tables,
à tabges et tableaux, vêtements et blagues
tabao ti®.Pn Par1iennent à MM. Smillie, Hod-
ge& et îue'bert Smith.
^0l>t,; ankey dit dans son unique rap-
(( succès d'une industrie, privée
zfIe d at, dépend de sa productivité et du
rt e de ôh La diminution alarmante
la Prodii
m a convaincu que chacun
qUel loin de faire tbut son possible ». Et
SéquueS iP'^rf n'®s Plus bas il dit avec incon-
séquence P~s bas il dit avec incon-
de lance « - Je fais ce rapport (en faveur
qUe 1 natIOnalisation) parce qUe je pense
n e les oUvrio peuvent maintenir et main-
liellici ron t une Production de 250.000.000 de
, hnnes Par a 11 au moins. Je me repose sur
"riers urt (lcs « ,eaclers », sur celui des ou-
vriers e de tous ceux qui auront à y coo-
pérer. » tous ceux qui auront à y coo-
ntie et Cie et de
l'Qntie mrnes? Je n'aime guère cette ga-
i:l"dièrSankey dmet, explicitement, que
,QIn la n l lnduRtrifes par l'Etat pen-
o' p h gnerr ,
c st Parc lerre n'a pas été un succès. Mais
r Ont Pas e que les fonctionnaires civils
il, firlt
été dressés pour des entreprises
trèS facileesd V Sankey croit qu'il serait
snaire da f°r.n:er une classe de fonc-
tion* lre* DonT- dIrIger les industries et les
t Af
Et dans l'iut-être mais avec le temps.
the u l'inw ?, Ie que deviendra l'indus-
trie 2u c^arbrvn9 L de ces. fol~les
te orles soc. o:n? L expérience de ces.folles
La f nous coûtera notre exis-
re et commerciale.
qll:nr$ de yrlncipale pour laquelle les
at rac). Commission recommandent.
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t USés Individus ont excité tant
d'envie, de haine et de malveillance contre
les propriétaires des mines qu'il est impos-
sible de ramener le calme tant que ces der-
niers n'auront pas disparu. C'est une rai-
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exacte. La deuxième raison est que les
compagnies minières ont mal dirigé l'indus-
trie charbonnière et que l'Etat la dirigera
mieux : ceci est inexact et contraire à l'évi-
dence. Tous les membres, les trois voleurs
exceptés [MM. Smillie. Hodges et Smith] re-
commandent que les mines soient rachetées
à l'aide d'une émission de fonds d'Etat, la
charge des intérêts en étant supportée par
les mines rachetées Mais combien de
temps les mineurs permettront-ils de payer
ces intérêts ? Dès que les mines seront na-
tionalisées, les mineurs découvriront qu'ils
travaillent pour payer des rentes à des ca-
pitalistes paresseux et qui boivent leur
sang et ainsi de suite. Et puis, de cette
façon, sera créée une énorme bureaucratie,
qui touchera des appointements, qui discu-
tera, écrira, se rejettera les responsabili-
tés de l'un à l'autre jusqu'à ce que chaque
affaire arrive au ministre des mines qui,
lui. sera soumis aux courants et aux intri-
gues de la Chambre des communes. Les sa-
laires sont l'alpha dp ce rapport, les votes
en sont l'oméga. C'est le projet de politi-
ciens en détresse, non pas d'hommes d'af-
faires.
SATURDAY REVIEW, 28.6.
COMMERCE EXTÉRIEUR
NORVEGE. — LE PAPIER ET LA CELLULOSE.
— Tandis qu'avant la guerre les fabri-
ques norvégiennes de papier avaient pour
ainsi dire le monde entier comme marché,
elles n'ont plus à présent que le marché
anglais, et là encore, elles ont en outre à
lutter avec la concurrence désastreuse de la
Suède et de la Finlande.
La concurrence hors d'Europe vient prin-
cipalement des Etats-Unis et du Canada.
Aux Etats-Unis, un grand nombre de nou-
velles fabriques de cellulose ont été cons-
truites dans ces derniers temps, et les Amé-
ricains font d'énormes efforts pour conqué-
rir tout le marché sud-américain qui, par
suite, sera perdu pour nous. Les fabriques
canadiennes ont, pratiquement, le mo-
nopole de la fourniture dans le ..s.ud de
l'Afrique et en Australie, et elles satisfont
en outre à la plus grande partie des besoins
de l'Angleterre. En Angleterre de fortes
restrictions ont été apportées à l'importa-
tion neutre, et un acheteur anglais doit
prendre 100 tonnes de papier de prove-
nance anglaise contre 25 tonnes qu'il a la
permission d'importer de Scandinavie.
Sur ce marché anglais, déjà si fortement
réduit, les fabriques norvégiennes sont en
concurrence avec les fabriques suédoises et
finlandaises qui vendent meilleur marché
eue nous parce qu'elles ont les bois <à meil-
leur compte et par la raison que, pour la
plupart, elles sont elles-mêmes possesseurs
des forêts: en outre, le prix de la main-
d'œuvre est moins élevé.
La cause pour laquelle les produits sué-
dois et finlandais inondent le marché an-
glais est la fermeture du marché russe.
La situation est par suite extrêmement
critique pour notre industrie du papier et de
la cellulose et nous voyons comment les fa-
briques, l'une après l'autre, sont obligées
à l'heure actuelle de cesser leur exploita-
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L'avenir est sombre. Il y a trois choses
qui peuvent améliorer la situation. La pre-
mière est que bientôt les conditions de-
viennent meilleures en Russie, de telle ma-
nière que ce pays puisse absorber toute la
production finlandaise et il faut l'espérer
aussi une grande partie de la production
suédoise. La seconde est que les restrictions
soient bientôt abolies en Angleterre, et la
troisième enfin est que les frais de produc-
tion montent en Amérique, de telle sorte que
les fabriques américaines ne puissent plus
longtemps vendre meilleur marché que
nous.
VERDENS GANG [de Christiania], 20.6.
MARINE MARCHANDE
ETATS-UNIS. — DÉCLARATIONS DE M. DA-
NIELS : Jamais plus les Etats-Unis ne se
rendront coupables de la folie de confier
leur commerce avec l'étranger à des cales
étrangères. Nous ne pourrions pas si nous
le voulions, en tant que nation, continuer à
vivre entre les deux océans dans la dépen-
dance des cales étrangères pour notre com-
merce d'outre-mer, et nous ne le voudrions
pas si nous le pouvions. Nous n'abandon-
nerons pas l'industrie des constructions ma-
ritimes. Nous l'établirons sur des bases fer-
mes et solides.
BOSTON TRANSCRIPT, 2.6.
CHEMINS DE FER
GRANDE-BRETAGNE. - A la Chambre
des Communes, le 30 juin, M. Bridgeman,
secrétaire parlementaire du ministère du
Commerce, a déclaré : « Au cours de la
guerre nous avons envoyé en France 460
locomotives et 30.000 wagons. On nous a
retourné. 400 locomotives et 3.000 wa-
gons, tous ayant besoin de réparations con-
sidérables et coûteuses avant de pouvoir
être utilisés. Les compagnies anglaises pos-
sédaient en 1914 un total de 750.000 wa-
gons ; en janvier 1919 le chiffre était tombé
à 720.000 environ, dont beaucoup en répa-
ration. Quant aux wagons possédés par des
entreprises privées leur nombre avant la
guerre était d'environ 700.000. Ce nombre
a dû diminuer. Mais nous n'avons pas de
chiffres précis. »
TIMES, 1.7.
AVENIR ÉCONOMIQUE
ESPAGNE. — Ce qui est nécessaire, ce
qui est de rigueur, ce qui est urgent, c'est
que nous nous rendions tous compte de la
mission que nous devons remplir dans ces
jours qui sont décisifs pour l'humanité et,
pal: conséquent, pour notre patrie: il faut que
nbus nous rappelions que c'est d'une situa-
tion normale dans les affaires, de la protec-
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