Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 juin 1919 26 juin 1919
Description : 1919/06/26 (T12,N1184). 1919/06/26 (T12,N1184).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487916h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
f
, MIN!STÈRES
1) Es
FF'AII\ES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1184
Jeudi 26 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. -, A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
-- «*. Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
W ETIONS iMILITAIfiE8
ARMISTICE
l) La destr.uction de la flotte allemande. —
Paris : Cet acte e,st encore iacompé.
^nsiblp Knr la majorité des Français.
~srimr~ ~~s relations entre la France
c la Grin J n retogne, pour maintenir leur
, .rdla!ité, faudrait jeter le plus de lu-
Mière Possible SUr cette affaire. En effet,
il existe chez beaucoup de Français ce sen-
bi ent que dans les cercles navals britan-
o tiues, où l'on a xtoujours prêché la destruc-
tt' on de là flotte demande, on -ne se mor-
i Pas aussi mtt contcnt de cet acte qu'on le
- s',est exprimé dans
la presse française et plus tôt on réagira
Pa sre lUI, mieux ceJa vaudra pour les deux
pays. On se tr Oulve en présence d'tin,e de ces
r soKr' On se trouve en présence d'une de ces
8011re es de suspicion et d'irritation mesqui-
dont nftnS n'avons nul besoin ; car une
« ?nde-Brrentin!îti-nue entre la France et la
Pai; Paix -nfR ®n absolument essentielle
pratiqt SI nous voulons obtenir la mise en
Tl" S de la paix. la mise en
r. ique m^rr
mes, dp in • une petite proportion des
23 6. PmX'
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Etats COMMERCE EXTERIEUR
Wa?htoSton : Les ex-
aVril les- Etats-Unis ont dépassé en
jon en janvier dernier.
r ® FinistèrLe h IVC*rce'a annoncé au-
corne$i ScnmVS était de $ 715.000.000,
~-~ en janvier dernier.
à U, |lmPortatAinnn SS' pour avril, sont évaluées
2Sïi,# e? 2?3.000 °u $ 6.000.000 de moins
en favavrIl 1918. La balance commerciale
-000.000 Etats-Unis est en avril de
$ 442.000.000, et Pour la période de dix
tes ex lSsan au 3q0 > avril de $ 3.231.000.000.
Les e 0 ations pour cette période sont
Léyefs, e/ POIiahons pour cette période sont
V lion es à
fios?0| f,«6.i»aMa-00()' et les importa-
o
- bon Transcripi, 21.5.
— Dans son message au Congrès. le Pré-
Sl> à caiicû , nos importations
guerre, elles étaient
Saris ; ?Portaiice de la semblent aussi être
reïitç Elle semblent aussi être
c°^sid^es comm !0 ns ézctligeables par diffé-
entant res de la Chambre des Repré-
fresqueS tt du Sénat Sans en rien savoir,
IplIsqll e tous les Arbéri-cains admettent que
4 siio rre a anniivi-f x notre commerce d'im-
*? Ho est énorme.
PoLi>t'aAtn.°entn* a§ne P iAutriche étant exclues
jî^si rtî^^rché\s 'î L France n'ayant pour
Co qUi qUe clen à nous vendre, à nous ou
IllJfsacrant ce soit. d'autre, le Royaume-Uni
~:ts t la imi
npartie de ses po-
duits P-XPOrtableaux Alliés et à leurs dé-
DQnd c'est 2nm0ins un fait, un fait
r e en °ù Que PUls que l'Europe est
ttitrée erl guerre Il y a maintenant près de
cinq ans; et depuis que nous y sommes
entrés nous-mêmes, il y a maintenant deux
ans, nos importations ont monté, et monté
très haut.
Il se trouve qu'au moment où le Prési-
dent Wilson entretenait le-Congrès de no-
tre commerce extérieur, on donnait les
chiffres d'avril. Pour quelque raison que
ce soit, les chiffres de cette année, s'éle-
vant à $ 273.000.000. étaient inférieurs de
$ 4.000.000 à, ceux d'avril 1918. Mais ils
étaient supérieurs de $ 70.000.000 à ceux
d'avril 1917, quand nous entrions juste en
guerre. Ils étaient de $ 55.000.000 plus éle-
vés que ceux de l'année qui a précédé no-
tre entrée en guerre. Ils étaient de $ 100
millions plus élevés, que ceux d'avril 1914,
l'année où l'Europe est entrée en guerre. Hs
étaient de$130.0009.000 plus élevés que ceux
de l'année qui a précédé l'entrée en guerre
de l'Europe. Ils étaient de $ 150.000.000 plus
élevés qu'il y a exactement dix ans, quand
on ne voyait aucun nuage de guerre, et
qu'on n'en soupçonnait aucun, dans le ciel
de la civilisation. Ils étaient de près de
$ 200.000.000 plus élevés qu'en 1908, le to-
tal d'avril cette année-là, n'étant que de
$ 87.000.000.
Le Royaume-Uni, la France et l'Italie
restant encore virtuellement en dehors de
nos marchés, l'Allemagne, l'Autriche, la
Russie, en étant encore en dehors, une
grande partie de l'Ancien Monde étant en-
core empêchée, par la situation du tonnage,
de pénétrer sur nos marchés aussi libre-
ment qu'elle le voudrait. la grande vérité
est que nos importations en avri! de cette
année, ont été près de cinq fois ce qu'elles
étaient il y a cinq ans.
Les résultats d'avril, d'autre part, n'ont
pas été un simple accident. Les dix' mois
échus au 30 avril disent la même histoire
d'un accroissement rapide et énorme, d'an-
née en année. Pour les dix mois échus au
30 avril 1917, au moment où nous venions
juste d'entrer en guerre, nos importations
étaient de. deux milliards de dollars. Pour
la période correspondante, échue au 30
avril de cette année, ils étaient approxima-
tivement de deux milliards et demi. Pour
les dix mois échus au 30 avril 1914, juste
avant que l'incendie ne s'allumât .en Eu-
rope, nos importations n'atteignaient guère
plus d'un milliard et demi de dollars.11
y a dix ans, les dix mois échus au 30 avril
1909 ne donnaient, pour nos importations,
qu'un chiffre légèrement supérieur à un
milliard de dollars.
Naturellement. une partie de cette aug-
mentation s'exprime uniquement en dol-
lars, non en tonnes' d'acier, en boisseaux
de grain. en mètres de tissus, etc. Mais
l'augmentation des prix ne représente nul-
lement une augmentation comparable à cel-
le de notre commerce extérieur au cours
des 20, des 10 ou des 5 dernières années.
- (Ed.)
Sun, 23.5.
L'IMPORTATION DES TEINTURES ALLEMANDES
aux Etats-Unis sera interdite, sauf dans la
mesure où on en aura besoin aux Etats-
Unis. Telle est la politique annoncée par
le Bureau de guerre du commerce. Pour
déterminer la mesure dans laquelle on en
aura besoin; le bureau a nommé une com-
mission consultative de huit membres, dont
quatre fabricants de teinture, et quatre
consommateurs:
Boston l'runscript, 20.5.
GREVES
La grève de l'industrie cotonnière du
Lancashire commença lundi (23).
La conférence à Manchester à laquelle
la Fédération des Filateurs consentit à
participer, se tint à l'Hôtel de Ville et après
une séance de quatre heures et demie se
sépara sans qu'un accord ait pu être, con-
clu. La conférence était- pratiquement la
suite de la conférence de Londres à la-
quelle la Fédération des Patrons avait re-
fusé de se faire représenter.
Les patrons renouvelèrent leur offre
d'une semaine de 48 heures et y ajoutèrent
pour la première fois une offre explicite
d'une augmentation du taux de salaire aux
pièces de 25 ®&s. Les délégués ouvriers qui
étaient venus à 'ïa conférence pour deman-
der une semaine de 46 heures et demie et
une augmentation du tarif des salaires aux
pièces de 30 %, repoussèrent l'offre des pa-
trons.
Ils çie montrèrent disposés à accepter la -
semaine de 48 heures avec l'augmentation
de 30 ou l'augmentation de 25 avec la
semaine de 46 heures et demie — ce qui
revenait à accepter la moitié des proposi-
tions patronales si les patrons leur don-
naient satisfaction sur la moitié de leurs
revendications.
Le délai expire aujourd'hui et une grève
qui intéresse quelque 500.000 ouvriers se
déclanchera lundi.
Manchester Guardian, 21.6.
AGRICULTURE
Le pacage sur les champs de bataille. —
La Commission pour l'aide agricole aux Al-
liés vient d'envoyer dans les pays ravagés
deux éleveurs de moutons qui ont pour
mission d'étudier la situation de la zone et
de voir en quelle mesure on pourrait aider
au relèvement agricole.de ces régions. Sur
une grande étendue des champs de bataille
de l'herbe a poussé qui pourrait être une
excellente pâture pour les moutons. Mais
la surface est si vaste que seul le Gouver-
nement en France et en Belgique serait en
état de tenter utilement l'expérience, et en-
core, à condition qu'il pût se procurer des
moutons en nombre suffisant.
De place en place, les cultivateurs revien-
nent chez eux ; à ceux qui connaissent l'é-
levage du mouton, la Commission anglaise
pour l'aide agricole se propose de donner
des moutons anglais. En beaucoup d'en-
droits du front les conditions sont favora-
ble pour l'élevage, et avec la coopération
des sociétés d'élevage, des troupeaux se-
ront constitués qui pourront être envoyées
dans les localités où des soins convenables
seront possibles.' Le bénéfice sera grand
dans les conditions actuelles. Le départe-
ment de la Somme a décidé de mettre un
, MIN!STÈRES
1) Es
FF'AII\ES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1184
Jeudi 26 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. -, A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
-- «*. Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
W ETIONS iMILITAIfiE8
ARMISTICE
l) La destr.uction de la flotte allemande. —
Paris : Cet acte e,st encore iacompé.
^nsiblp Knr la majorité des Français.
~srimr~ ~~s relations entre la France
c la Grin J n retogne, pour maintenir leur
, .rdla!ité, faudrait jeter le plus de lu-
Mière Possible SUr cette affaire. En effet,
il existe chez beaucoup de Français ce sen-
bi ent que dans les cercles navals britan-
o tiues, où l'on a xtoujours prêché la destruc-
tt' on de là flotte demande, on -ne se mor-
i Pas aussi mtt contcnt de cet acte qu'on le
- s',est exprimé dans
la presse française et plus tôt on réagira
Pa sre lUI, mieux ceJa vaudra pour les deux
pays. On se tr Oulve en présence d'tin,e de ces
r soKr' On se trouve en présence d'une de ces
8011re es de suspicion et d'irritation mesqui-
dont nftnS n'avons nul besoin ; car une
« ?nde-Brrentin!îti-nue entre la France et la
Pai; Paix -nfR ®n absolument essentielle
pratiqt SI nous voulons obtenir la mise en
Tl" S de la paix. la mise en
r. ique m^rr
mes, dp in • une petite proportion des
23 6. PmX'
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Etats COMMERCE EXTERIEUR
Wa?htoSton : Les ex-
aVril les- Etats-Unis ont dépassé en
jon en janvier dernier.
r ® FinistèrLe h IVC*rce'a annoncé au-
corne$i ScnmVS était de $ 715.000.000,
~-~ en janvier dernier.
à U, |lmPortatAinnn SS' pour avril, sont évaluées
2Sïi,# e? 2?3.000 °u $ 6.000.000 de moins
en favavrIl 1918. La balance commerciale
-000.000 Etats-Unis est en avril de
$ 442.000.000, et Pour la période de dix
tes ex lSsan au 3q0 > avril de $ 3.231.000.000.
Les e 0 ations pour cette période sont
Léyefs, e/ POIiahons pour cette période sont
V lion es à
fios?0| f,«6.i»aMa-00()' et les importa-
o
- bon Transcripi, 21.5.
— Dans son message au Congrès. le Pré-
Sl> à caiicû , nos importations
guerre, elles étaient
Saris ; ?Portaiice de la semblent aussi être
reïitç Elle semblent aussi être
c°^sid^es comm !0 ns ézctligeables par diffé-
entant res de la Chambre des Repré-
fresqueS tt du Sénat Sans en rien savoir,
IplIsqll e tous les Arbéri-cains admettent que
4 siio rre a anniivi-f x notre commerce d'im-
*? Ho est énorme.
PoLi>t'aAtn.°entn* a§ne P iAutriche étant exclues
jî^si rtî^^rché\s 'î L France n'ayant pour
Co qUi qUe clen à nous vendre, à nous ou
IllJfsacrant ce soit. d'autre, le Royaume-Uni
~:ts t la imi
npartie de ses po-
duits P-XPOrtableaux Alliés et à leurs dé-
DQnd c'est 2nm0ins un fait, un fait
r e en °ù Que PUls que l'Europe est
ttitrée erl guerre Il y a maintenant près de
cinq ans; et depuis que nous y sommes
entrés nous-mêmes, il y a maintenant deux
ans, nos importations ont monté, et monté
très haut.
Il se trouve qu'au moment où le Prési-
dent Wilson entretenait le-Congrès de no-
tre commerce extérieur, on donnait les
chiffres d'avril. Pour quelque raison que
ce soit, les chiffres de cette année, s'éle-
vant à $ 273.000.000. étaient inférieurs de
$ 4.000.000 à, ceux d'avril 1918. Mais ils
étaient supérieurs de $ 70.000.000 à ceux
d'avril 1917, quand nous entrions juste en
guerre. Ils étaient de $ 55.000.000 plus éle-
vés que ceux de l'année qui a précédé no-
tre entrée en guerre. Ils étaient de $ 100
millions plus élevés, que ceux d'avril 1914,
l'année où l'Europe est entrée en guerre. Hs
étaient de$130.0009.000 plus élevés que ceux
de l'année qui a précédé l'entrée en guerre
de l'Europe. Ils étaient de $ 150.000.000 plus
élevés qu'il y a exactement dix ans, quand
on ne voyait aucun nuage de guerre, et
qu'on n'en soupçonnait aucun, dans le ciel
de la civilisation. Ils étaient de près de
$ 200.000.000 plus élevés qu'en 1908, le to-
tal d'avril cette année-là, n'étant que de
$ 87.000.000.
Le Royaume-Uni, la France et l'Italie
restant encore virtuellement en dehors de
nos marchés, l'Allemagne, l'Autriche, la
Russie, en étant encore en dehors, une
grande partie de l'Ancien Monde étant en-
core empêchée, par la situation du tonnage,
de pénétrer sur nos marchés aussi libre-
ment qu'elle le voudrait. la grande vérité
est que nos importations en avri! de cette
année, ont été près de cinq fois ce qu'elles
étaient il y a cinq ans.
Les résultats d'avril, d'autre part, n'ont
pas été un simple accident. Les dix' mois
échus au 30 avril disent la même histoire
d'un accroissement rapide et énorme, d'an-
née en année. Pour les dix mois échus au
30 avril 1917, au moment où nous venions
juste d'entrer en guerre, nos importations
étaient de. deux milliards de dollars. Pour
la période correspondante, échue au 30
avril de cette année, ils étaient approxima-
tivement de deux milliards et demi. Pour
les dix mois échus au 30 avril 1914, juste
avant que l'incendie ne s'allumât .en Eu-
rope, nos importations n'atteignaient guère
plus d'un milliard et demi de dollars.11
y a dix ans, les dix mois échus au 30 avril
1909 ne donnaient, pour nos importations,
qu'un chiffre légèrement supérieur à un
milliard de dollars.
Naturellement. une partie de cette aug-
mentation s'exprime uniquement en dol-
lars, non en tonnes' d'acier, en boisseaux
de grain. en mètres de tissus, etc. Mais
l'augmentation des prix ne représente nul-
lement une augmentation comparable à cel-
le de notre commerce extérieur au cours
des 20, des 10 ou des 5 dernières années.
- (Ed.)
Sun, 23.5.
L'IMPORTATION DES TEINTURES ALLEMANDES
aux Etats-Unis sera interdite, sauf dans la
mesure où on en aura besoin aux Etats-
Unis. Telle est la politique annoncée par
le Bureau de guerre du commerce. Pour
déterminer la mesure dans laquelle on en
aura besoin; le bureau a nommé une com-
mission consultative de huit membres, dont
quatre fabricants de teinture, et quatre
consommateurs:
Boston l'runscript, 20.5.
GREVES
La grève de l'industrie cotonnière du
Lancashire commença lundi (23).
La conférence à Manchester à laquelle
la Fédération des Filateurs consentit à
participer, se tint à l'Hôtel de Ville et après
une séance de quatre heures et demie se
sépara sans qu'un accord ait pu être, con-
clu. La conférence était- pratiquement la
suite de la conférence de Londres à la-
quelle la Fédération des Patrons avait re-
fusé de se faire représenter.
Les patrons renouvelèrent leur offre
d'une semaine de 48 heures et y ajoutèrent
pour la première fois une offre explicite
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pièces de 25 ®&s. Les délégués ouvriers qui
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der une semaine de 46 heures et demie et
une augmentation du tarif des salaires aux
pièces de 30 %, repoussèrent l'offre des pa-
trons.
Ils çie montrèrent disposés à accepter la -
semaine de 48 heures avec l'augmentation
de 30 ou l'augmentation de 25 avec la
semaine de 46 heures et demie — ce qui
revenait à accepter la moitié des proposi-
tions patronales si les patrons leur don-
naient satisfaction sur la moitié de leurs
revendications.
Le délai expire aujourd'hui et une grève
qui intéresse quelque 500.000 ouvriers se
déclanchera lundi.
Manchester Guardian, 21.6.
AGRICULTURE
Le pacage sur les champs de bataille. —
La Commission pour l'aide agricole aux Al-
liés vient d'envoyer dans les pays ravagés
deux éleveurs de moutons qui ont pour
mission d'étudier la situation de la zone et
de voir en quelle mesure on pourrait aider
au relèvement agricole.de ces régions. Sur
une grande étendue des champs de bataille
de l'herbe a poussé qui pourrait être une
excellente pâture pour les moutons. Mais
la surface est si vaste que seul le Gouver-
nement en France et en Belgique serait en
état de tenter utilement l'expérience, et en-
core, à condition qu'il pût se procurer des
moutons en nombre suffisant.
De place en place, les cultivateurs revien-
nent chez eux ; à ceux qui connaissent l'é-
levage du mouton, la Commission anglaise
pour l'aide agricole se propose de donner
des moutons anglais. En beaucoup d'en-
droits du front les conditions sont favora-
ble pour l'élevage, et avec la coopération
des sociétés d'élevage, des troupeaux se-
ront constitués qui pourront être envoyées
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