Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 juin 1919 23 juin 1919
Description : 1919/06/23 (T12,N1181). 1919/06/23 (T12,N1181).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879138
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
1 IlPFAIRES ETRANGERES
T DE LA GUERRE
N° 1181
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont a es
résumés, il est donné ci dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
i Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
COMMANDEMENT
Allernagne. — UNE DEUXIÈME BROCHURE DU
col bA11ER [cf. Bulletin n° 1.177, p. 1,
col. 1]. - Le colonel Bauer tente, dans sa
L e colonel Bauer tente, dans sa
seconde bronchure lier lrrwauu des Verstän-
1 (lungstriedens [terreur grossière de la
P~x de
tIX de conciliation] de décharger le Haut
litmadement de la terrible responsabi-
lo qu Il ij, endossée en imposant l'au-
etrnne dernier au gouvernement allemand,
et Par les I!loyens les plus violents, la ré-
tiaChon de naf5iaÂe d'une demande d'armis-
lece et de Paix. Par la façon dont il expose
1'2'3 choses L colonel Bauer sort du do-
maille de la
gr lIle de la Vérité avec un cynisme plus
les que jamais. Il cherche à affai-
ir les laits qui malgré leur choix ten-
dancieux prOUvent suffisamment la res-
ponsabilité h Yent suffisamment 1^ res-
tant du Haut Commandement en es-
Se grdoe t s es entortiller dans une polémi-
que grossIère et souvent franchement
aiSe conre ceux qui demandaient une
J'AU de paIx à bon marche en un temps où
^emagnp nv
"Allemagne ait pas encore désarmée.
aK"^uappre'ÎnSn?n'HOU8 de ces faits ? Il est
der::e Urnet évident que le Haut Comman-
de p t n a pas seulemellt demandé l'offre
d e paix Sur la base des 14 points de Wil-
Sa f IllalS qU'll a demandé aussi de toute
a force et avec une énergie croissante la
fusion im? +de l'arillistice. En ou-
lUSlOn cprt de l'armistice. En uu.
Jcp est certain que Ludendorff a déclaré
apresséent: Le Haut Commandement,
après avoir TIH t e dure résolution' , doit
demander qu'on ne perde pas un ins-
h re Percé» tout moment notre front peut
être perce))., nnonçait du G. Q. G. un mem-
bre u rn llllstère des Affaires étrangères.
LeL situation militaire fut considérée com-
4le si critiCTn que le Haut Commandement
dut crai'nHp- que le Haut Commandemet
iet0Ut retard aggraverait
!rémédiabiem?n+ la possibilité de conclure
Paix. ga. lui-même l'a écrit ! Plus
plus le Haut Commandement se montra
plus Optirniste) mais il était impossible
■ 5?6îsil, ever ravpn de la banqueroute. L'étran-
nUient front an l6Ifand et l'intérieur conti-
alaient à subir les conséquences de cet
u.
est Innlifeste que l'exposé de Bauer
de ces' matériel très important, du temps
de ces Jgurs. décisifs. Le Haut Commande-
mpm? cWU& fait le maximum pour
d'oht. le - Max de la nécessité
• Le prince Max a dé-
sion de l n parlerait qu'après la conclu-
si0n la Pane. Etant donnée la façon dont
We restl611! de déguiser les faits,
1 faut longtemps dans son si-
letice. Il t ut que le gouvernement fasse
tre fin à tous les documents afin de met-
tl-e fi r, à cette imposture. C'est d'autant plus
^irido^re que d aPrès le colonel Bauer,
d après le colonel Bauer,
11 exprimé l'espoir que le
front pouvait tenir jusqu'au printemps. Le
fait que malgré tout le Haut Commande-
ment dut demander la conclusion immé-
diate de l'armistice prouve combien était
faible cet espoir.
En cherchant à faire retomber la déci-
sion non pas sur la première note alle-
mande, mais sur l'acceptation de l'armis-
tice, le colonel Bauer commet sciemment un
mensonge. Il ne saurait être question de la
responsabilité de l'intérieur, malgré toutes
les tentatives de justification des militaires:
le Haut Commandement, qui fit connaître
aux chefs des fractions du Reichstag la
gravité de la situation militaire, est seul
responsable de l'effondrement. Malgré tout
Bauer, soutenu par Ludendorff, ose cette
monstrueuse mystification !',,,
Frankfurter Zeitung, H.G.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
AGRICULTURE
Grande-Bretagne. — Sous le titre : « UNE
NOUVELLE ÈRE AGRICOLE : Lord Bledisloe a
annoncé la création d'un Bureau impérial
de l'agriculture. Le professeur Bryn Jo-
nes est mis à la tête du département des re-
cherches, lequel aura un crédit de 50 mil-
lions de francs dans les cinq années sui-
vantes. Cet argent sera employé à l'ensei-
gnement et aux recherches agricoles ; à
faciliter les débouchés commerciaux de l'a-
griculture. Le fils du plus pauvre travail-
leur pourra devenir un professeur d'agri-
culture avec une haute situation.
Le Comité agricole a déjà compris l'im-
portance commerciale de l'offre britanni-
que. Dans quelques semaines on verra
dans le Lincolnshire les plus grandes
épreuves et expériences qu'il y ait jamais
eu en Europe pour juger des tracteurs mé-
caniques. Presque tous les constructeurs
anglais seront représentés, et tous les corps
de métier agricoles participeront à cette
réunion.
On espère arriver à déterminer des types
d'outils et de machines propres à conqué-
rir les marchés du monde. Un fonctionnaire
du Board of Agriculture nous a fait cette
remarque : « La coopération entre ingé-
nieurs et agriculteurs grandit chaque jour
s'ils s'entendent bien nous devons devenir
les fournisseurs du matériel agricole de
toute l'Europe. Avant la guerre le tracteur
était presque inconnu à l'agriculture an-
glaise. Le gouvernement en a acheté 9.000
de différentes marques. Bien qu'il y ait eu
parfois malusage, l'expérience a été lucra-
tive. A Lincoln nous verrons les fruits de
deux années d'efforts sous l'égide du dé-
partement de la production alimentaire.
Nous avons d'ailleurs une autre idée;
nous ne nous contenterons pas de fournir
à l'Europe ses instruments agricoles. Le
Département des recherchés de Victoria-
Street fournit actuellement de semences les
pays ravagés. Or en 1914 toutes les semen-
ces d'origine britannique étaient fournies
avec un certificat de garantie allemand !
C'est que nous n'avions pas en Angleterre
un seul établissement pour vérifier les
graines, — en dépit de ce fait que Londres
était (et est encore) le plus grand marché
de grains du monde.
Aujourd'hui nous avons des laboratoires
vastes et bien montés; aussi envoyons-nous
aux Alliés pour des centaines de milliers
de francs de semences. Nous en expédions
aussi bien entendu à nos Colonies. Le tout
sort de notre station nationale d'essai. »
Daily Chronicle, 17.6.
Espagne. — LA RÉCOLTE RÉGIONALE DU BLÉ :
Quintaux Différence
REGIONS métriques Hectares en
1918 1919
- - - -
Nouvelle Castille. 6.558.793 961.838 + 747.00®
Vieille Castille. 4.732.697 564.324 + 129.00®
Catalogne 2.900 476 251 705 — 49.00®
LevHnt. 3.096.503 231 408 - 1,345 000
Andalousie orientale 3.117.775 347.4^3 + 393.00"
Andalousie occidentl. 4 261.264 368.719. + 509 ooo
Extramadure 2.080 761 283860 + 6.00°
Léon 3 133.925 457.772 + 418 e
Galice 903.938 53.057 — 2.">7.00°
Piovinces basques. 1.744.195 137.021 + H.0Ô0
Cantabria 194.7 2 19.193 - 2.000
Aragon 3.825.920 375.915 + 677.000
Totaux. 36.934.i8ft 4.139 415
Sal, 10.6.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RESPONSABILITES DE LA GUERRE
Le sort de Guillaume II. — Sous le titre :
« LES FIDÈLES A L'EMPEREUR ET LA PRESSE
DE COCHONS ». — Il y a quelque temps une
ligue d'Allemands et d'Allemandes a été
fondée en vue de défendre la liberté per-
sonnelle et la vie de Guillaume II et cette
ligue fait une propagande active et dispose
évidemment de fonds importants. Le siège
s'en trouve à Görlitz. Quant aux buts par-
ticuliers et secrets qu'elle poursuit, nous
finirons bien, à la longue, par les connaî-
tre. Pour l'instant elle inonde le Parlement
et le gouvernement de pétitions bruyantes
qui demandent que l'on protège Guillau-
me II et que l'on s'oppose à ce qu'il soit
livré aux puissances de l'Entente. On cher-
che également à agir sur le gouvernement
hollandais et cela au moyen de la presse
hollandaise. Le rédacteur de la ligue, ca-
pitaine 'en retraite Hering, a comme inter-
médiaire un aumônier de division habi-
tant Essen, à qui il a envoyé le 16 avril de
cette année 20.000 marks « pour travailler
à nouveau la presse hollandaise ». M. He-
ring sait fort bien qu'il faudra que nous
poussions nos investigations plus loin en-
core. Nous n'avons pas besoin de dire ce
que ces termes de « travailler la presse »
signifient en bon allemand.
DES
1 IlPFAIRES ETRANGERES
T DE LA GUERRE
N° 1181
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont a es
résumés, il est donné ci dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
i Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
COMMANDEMENT
Allernagne. — UNE DEUXIÈME BROCHURE DU
col bA11ER [cf. Bulletin n° 1.177, p. 1,
col. 1]. - Le colonel Bauer tente, dans sa
L e colonel Bauer tente, dans sa
seconde bronchure lier lrrwauu des Verstän-
1 (lungstriedens [terreur grossière de la
P~x de
tIX de conciliation] de décharger le Haut
litmadement de la terrible responsabi-
lo qu Il ij, endossée en imposant l'au-
etrnne dernier au gouvernement allemand,
et Par les I!loyens les plus violents, la ré-
tiaChon de naf5iaÂe d'une demande d'armis-
lece et de Paix. Par la façon dont il expose
1'2'3 choses L colonel Bauer sort du do-
maille de la
gr lIle de la Vérité avec un cynisme plus
les que jamais. Il cherche à affai-
ir les laits qui malgré leur choix ten-
dancieux prOUvent suffisamment la res-
ponsabilité h Yent suffisamment 1^ res-
tant du Haut Commandement en es-
Se grdoe t s es entortiller dans une polémi-
que grossIère et souvent franchement
aiSe conre ceux qui demandaient une
J'AU de paIx à bon marche en un temps où
^emagnp nv
"Allemagne ait pas encore désarmée.
aK"^uappre'ÎnSn?n'HOU8 de ces faits ? Il est
der::e Urnet évident que le Haut Comman-
de p t n a pas seulemellt demandé l'offre
d e paix Sur la base des 14 points de Wil-
Sa f IllalS qU'll a demandé aussi de toute
a force et avec une énergie croissante la
fusion im? +de l'arillistice. En ou-
lUSlOn cprt de l'armistice. En uu.
Jcp est certain que Ludendorff a déclaré
apresséent: Le Haut Commandement,
après avoir TIH t e dure résolution' , doit
demander qu'on ne perde pas un ins-
h re Percé» tout moment notre front peut
être perce))., nnonçait du G. Q. G. un mem-
bre u rn llllstère des Affaires étrangères.
LeL situation militaire fut considérée com-
4le si critiCTn que le Haut Commandement
dut crai'nHp- que le Haut Commandemet
iet0Ut retard aggraverait
!rémédiabiem?n+ la possibilité de conclure
Paix. ga. lui-même l'a écrit ! Plus
plus le Haut Commandement se montra
plus Optirniste) mais il était impossible
■ 5?6îsil, ever ravpn de la banqueroute. L'étran-
nUient front an l6Ifand et l'intérieur conti-
alaient à subir les conséquences de cet
u.
est Innlifeste que l'exposé de Bauer
de ces' matériel très important, du temps
de ces Jgurs. décisifs. Le Haut Commande-
mpm? cWU& fait le maximum pour
d'oht. le - Max de la nécessité
• Le prince Max a dé-
sion de l n parlerait qu'après la conclu-
si0n la Pane. Etant donnée la façon dont
We restl611! de déguiser les faits,
1 faut longtemps dans son si-
letice. Il t ut que le gouvernement fasse
tre fin à tous les documents afin de met-
tl-e fi r, à cette imposture. C'est d'autant plus
^irido^re que d aPrès le colonel Bauer,
d après le colonel Bauer,
11 exprimé l'espoir que le
front pouvait tenir jusqu'au printemps. Le
fait que malgré tout le Haut Commande-
ment dut demander la conclusion immé-
diate de l'armistice prouve combien était
faible cet espoir.
En cherchant à faire retomber la déci-
sion non pas sur la première note alle-
mande, mais sur l'acceptation de l'armis-
tice, le colonel Bauer commet sciemment un
mensonge. Il ne saurait être question de la
responsabilité de l'intérieur, malgré toutes
les tentatives de justification des militaires:
le Haut Commandement, qui fit connaître
aux chefs des fractions du Reichstag la
gravité de la situation militaire, est seul
responsable de l'effondrement. Malgré tout
Bauer, soutenu par Ludendorff, ose cette
monstrueuse mystification !',,,
Frankfurter Zeitung, H.G.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
AGRICULTURE
Grande-Bretagne. — Sous le titre : « UNE
NOUVELLE ÈRE AGRICOLE : Lord Bledisloe a
annoncé la création d'un Bureau impérial
de l'agriculture. Le professeur Bryn Jo-
nes est mis à la tête du département des re-
cherches, lequel aura un crédit de 50 mil-
lions de francs dans les cinq années sui-
vantes. Cet argent sera employé à l'ensei-
gnement et aux recherches agricoles ; à
faciliter les débouchés commerciaux de l'a-
griculture. Le fils du plus pauvre travail-
leur pourra devenir un professeur d'agri-
culture avec une haute situation.
Le Comité agricole a déjà compris l'im-
portance commerciale de l'offre britanni-
que. Dans quelques semaines on verra
dans le Lincolnshire les plus grandes
épreuves et expériences qu'il y ait jamais
eu en Europe pour juger des tracteurs mé-
caniques. Presque tous les constructeurs
anglais seront représentés, et tous les corps
de métier agricoles participeront à cette
réunion.
On espère arriver à déterminer des types
d'outils et de machines propres à conqué-
rir les marchés du monde. Un fonctionnaire
du Board of Agriculture nous a fait cette
remarque : « La coopération entre ingé-
nieurs et agriculteurs grandit chaque jour
s'ils s'entendent bien nous devons devenir
les fournisseurs du matériel agricole de
toute l'Europe. Avant la guerre le tracteur
était presque inconnu à l'agriculture an-
glaise. Le gouvernement en a acheté 9.000
de différentes marques. Bien qu'il y ait eu
parfois malusage, l'expérience a été lucra-
tive. A Lincoln nous verrons les fruits de
deux années d'efforts sous l'égide du dé-
partement de la production alimentaire.
Nous avons d'ailleurs une autre idée;
nous ne nous contenterons pas de fournir
à l'Europe ses instruments agricoles. Le
Département des recherchés de Victoria-
Street fournit actuellement de semences les
pays ravagés. Or en 1914 toutes les semen-
ces d'origine britannique étaient fournies
avec un certificat de garantie allemand !
C'est que nous n'avions pas en Angleterre
un seul établissement pour vérifier les
graines, — en dépit de ce fait que Londres
était (et est encore) le plus grand marché
de grains du monde.
Aujourd'hui nous avons des laboratoires
vastes et bien montés; aussi envoyons-nous
aux Alliés pour des centaines de milliers
de francs de semences. Nous en expédions
aussi bien entendu à nos Colonies. Le tout
sort de notre station nationale d'essai. »
Daily Chronicle, 17.6.
Espagne. — LA RÉCOLTE RÉGIONALE DU BLÉ :
Quintaux Différence
REGIONS métriques Hectares en
1918 1919
- - - -
Nouvelle Castille. 6.558.793 961.838 + 747.00®
Vieille Castille. 4.732.697 564.324 + 129.00®
Catalogne 2.900 476 251 705 — 49.00®
LevHnt. 3.096.503 231 408 - 1,345 000
Andalousie orientale 3.117.775 347.4^3 + 393.00"
Andalousie occidentl. 4 261.264 368.719. + 509 ooo
Extramadure 2.080 761 283860 + 6.00°
Léon 3 133.925 457.772 + 418 e
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Piovinces basques. 1.744.195 137.021 + H.0Ô0
Cantabria 194.7 2 19.193 - 2.000
Aragon 3.825.920 375.915 + 677.000
Totaux. 36.934.i8ft 4.139 415
Sal, 10.6.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RESPONSABILITES DE LA GUERRE
Le sort de Guillaume II. — Sous le titre :
« LES FIDÈLES A L'EMPEREUR ET LA PRESSE
DE COCHONS ». — Il y a quelque temps une
ligue d'Allemands et d'Allemandes a été
fondée en vue de défendre la liberté per-
sonnelle et la vie de Guillaume II et cette
ligue fait une propagande active et dispose
évidemment de fonds importants. Le siège
s'en trouve à Görlitz. Quant aux buts par-
ticuliers et secrets qu'elle poursuit, nous
finirons bien, à la longue, par les connaî-
tre. Pour l'instant elle inonde le Parlement
et le gouvernement de pétitions bruyantes
qui demandent que l'on protège Guillau-
me II et que l'on s'oppose à ce qu'il soit
livré aux puissances de l'Entente. On cher-
che également à agir sur le gouvernement
hollandais et cela au moyen de la presse
hollandaise. Le rédacteur de la ligue, ca-
pitaine 'en retraite Hering, a comme inter-
médiaire un aumônier de division habi-
tant Essen, à qui il a envoyé le 16 avril de
cette année 20.000 marks « pour travailler
à nouveau la presse hollandaise ». M. He-
ring sait fort bien qu'il faudra que nous
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