Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 juin 1919 21 juin 1919
Description : 1919/06/21 (T12,N1180). 1919/06/21 (T12,N1180).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487912v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
KIN!ST £ :I\ES
DES
lPFAB.ES ÉTRANGÈRES
tr DE LA GUERRE
- GUERRE
N° 1180
Samedi 21 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BOURSES DU TRAVAIL
60Sagne: -:- Le ministre du Fomento a
jestlS aUJ?urd'lmi à la signature de sa Ma-
Jesté un
>11 TravaiV^1 SU1 la fondation de Bourses
i En voici les dispositions :
^^Tirrp REiMlER- - En conformité avec
lie diSPOS, tions , 0111 paragraphe 7 de l'article
eielI décret royal sur b l'organisation offi-
1 bre 18 Chambres agricoles du 14 novem-
6 1890 qui dClnne à ceLles-ci le droit de
» 0llder p celles-ci le droit de
er de Offices de placement pour les
! lUvriers il sera ,créé dans le délai de deux
mois des Pn. du travail dont les attn-
k u^°ns suivent^' du travail dont les attri-
butions suivent 1
^°nt 1' TTPP es Bourses de Travail agricole
4tront Présent oréées dans les endroits
agric's ou xistent déjà des Chambres
iciell,e,s - Almeria, Borja, Vera,
de la roi,tera, Arcos de la Frontera,
Villamartin Cordoba, Montilla, Lucena,
pil", artili Belaclazar, Grenade Loja
uelva Malaga, Séville, Carmona, MQron
de la Prorttp Ecija, Jaen, Linares, Cace-
res adaJoz. L"
l'autres Cliaml)res agricoles qui vou-
Vent profiter des mêmes avantages peu-
tère dn demander l'autorisation au minis-
te ïe du ËOrn-ento et celui-ci, s'il le juge à
pro posCCOi^dera l'autorisation.
tb Rt- 3. T
êa^e dans La Bourse du travail sera com-
égal d ans chaque Chambre d'un nombre
Les e patrons et d°uvriers.
Le 8 8-tron Z seront choisis parmi ceux qui
Les ou le. de la Chambre. parmi ceux qui
N^8RNT.*PAR les CEN-
? existent dans la localité
Cl'et. n de la publication du présent dé-
lne -
du rr?tl-\uée la composition de la
du Travail on Procédera à l'élection
qui pourra être Prtys soit par-
fttf À?11 en L d«h 0r £ de l'assemblée.
bo b ors de l'assenil)l~,e.
POUr but' : Les Bourses du Travail auront
1" - :
hÓe PrncurBr du travail aux ouvriers
W>rs, en ln-aiîl les offrès et les de-
t~ ^6s de travnïu i
efu a. lui seront transmises
effet établiss ÏS des relations à ce même
~rt et av ec le s
2() ecle8 antres Bourses du Travail ;
bgricoles bh le recensement des ouvriers
aSrionqui dpmadeni7' y figurer, et éta-
klir* in Sta« tiau'Pe du chômage;
fn rapPorhr tous les services qui seront
raipport avec leurs attributions et que
i à leurs
S(%s s*-ère H,, T
Aivj omento confiera à leurs
du Travail tien-
a.a., façon qrS et
J 01. ** de teenniir compte des dates d'ioo
„ Cn-
gratuit
D' It. -- Le service des Bourses sera
nzversal. 12.6..
tnéri CIfEl\nNS DE FER
v lque du SUd. On apprend de
qUe le GouVC1-nemenf américain
a chargé le Département de VAgriculture
d'étudier l'établissement possible d'entrepri-
ses américaines pour l'exploitation des ri-
chesses péruviennes.
L'intérêt que montre le Gouvernement des
Etats-Unis à la construction d'un chemin de
fer vers la montagne péruvienne met en re-
lief l'importance de l'œuvre projetée, ainsi
que les immenses avantages qu'aura pour
le développement matériel du pays la cons-
truction d'un chemin de fer qui mettra à
portée de la capitale la vaste et. riche région
de la montagne amazonique.
Quoique les tracés étudiés en vue d'ame-
ner les voies ferrées jusqu'à la région des
forêts soient nombreux, et que la construc-
tion de l'une d'elles, celle de Paita au Ma-
rañon, ait été envisagée dans la loi ferro-
viaire récemment, votée par le Parlement,
il semble que la nouvelle qui a poussé le
Gouvernement américain à adopter les im-
portantes mesures que nous avons exposées,
est le décret en vertu duquel le Gouverne-
ment péruvien a décidé d'utiliser les travaux
de la voie en construction entre Ninacaca
et un endroit navigable du Rio Pachitea,
pour l'établissement d'un chemin de fer.
Le pays est plat et boisé, ce qui permet-
trait une construction rapide avec des ma-
tières premières à portée.
Si cette voie ferrée était construite, le
chemin de fer de Ninacaca ou Pachitea, re-
lié à la cote par le « Central » et en contact
avec Iquitos grâce à un système de navi-
gation fluviale à vapeur approprié, serait le
premier fait en Amérique du Sud pour unir,
à travers l'immense et riche zone de la
« selve » orientale, les deux grandes mers
qui Saignent le continent.
La Bolivie a fait un effort semblable en
construisant la ligne qui unit La Paz â Mol-
lendo, à Antofagasta et à la baie d'Arica, en
pansant par le lac Titicaca (Ed.).
Comnrcio [de Lima]. 9.5.
——— ——
POLITIQUE GÉR tLf
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Presse anglaise. — De Paris : Dans un
ou deux cas les doléances du contre-projet
allemand frisent la malhonnêteté. Par
exemple le régime proposé par les Alliés
pour la vallée de la Sarre est mauvais, mais
il n'est pas juste de laisser entendre qu'il
tend simplement à l'annexion par la France.
Bien entendu le contre-projet allemand ne
le dit pas expressément - bier. que certains
journaux anglais le disent — mais même
dans le texte intégral ils ne donnent pas de
ce régime une image exacte. Il serait dé-
plorable de persister à dénaturer les choses,
cela exaspère considérablement les Français
et ne fait aucun bien à l'Allemagne ni aux
adversaires du projet.
De même dans leur argumentation au su-
jet de la Haute-Silésie les Allemands ren-
voient aux élections au Reichstag de 1903
et 1907 dans laquelle la majorité vota pour
des députés allemands. Mais ils ne parlent
pas des élections de 1912 où les députés al-
lemands et polonais élus furent en nombre
égal ni d'une élection partielle postérieure
où un Pblonais gagna un siège sur les
Allemands. Et le fait que moins de 22
de parents d'écoliers se soient prononcés en
faveur de l'instruction en langue non-alle-
mande devrait à coup sûr être mis en re-
gard d'un compte rendu de la politique et
des pratiques prussiennes concernant l'em-
ploi du polonais dans les écoles.
Manchester Guardian, 17.6.
« LE DERNIER ACTE » [sous ce titre]. — Hier
les Alliés ont présenté aux délégués alle-
mans leurs conditions définitives en même
temps qu'une réponse à la dernière note
allemande et un vigoureux exposé des
griefs des nations de l'Europe et de la ci-
vilisation e N-même contre l'Allemagne. Le
réquisitoire est formidable et irréfutable.
Sur ce point-là du moins tous les gens de
bon sens sont d'accord.
[Enfin suit l'exposé des griefs contre les
théories et les actes de l'Allemagne mili-
tariste.]
La note les développe tout au long et il
est peut-être bon qu'ils soient exposés une
fois de plus d'une façon précise. Cette note
constitue le réquisitoire du monde contre
une grande nation qui s'est laissée trans-
former en un instrument de forces et d'am-
bitions criminelles. Il justifie le soulève-
ment du monde contre le criminel qui a
été enfin réduit à la défaite totale et à l'hu-
miliation.
Cette défaite était le but principal de la
guerre et il a été réalisé heureusement et
complètement, quelque terrible qu'en ait
été le prix. Mais la défaite de l'Allemagne et
de ses complices, bient qu'étant le premier
de nos buts, n'était pas le seul.
Nous voulions instaurer un régime nou-
veau d'où les causes de conflit seraient
bannies.
C'est ce que le Président Wïïson déclara
en termes aussi éloquents que convain-
cants dans la série de discours remarqua-
bles qu'il prononça après l'entrée en guerre
de l'Amérique et qui formèrent la base de
l'armistice. Si, depuis lors, sous la pres-
sion de prétendus intérêts nationaux, ces
principes ont été en partie oubliés et im-
parfaitement appliqués, ils n'ont cepen-
dant pas été totalement sans effet et peut-
être sera-t-il possible plus tard d'en étendre
l'application. La paix actuellement propo-
sée est loin d'être une paix idéale, mais elle
a été dans sa forme dernière considérable-
ment amendée e en tout cas-si cela ne peut
satisfaire personne — elle est incomparable-
ment meilleure dans ses intentions et ses
effets que celle que l'Allemagne, si elle en
avait eu l'occasion, aurait imposée au resJe
du monde.
[Suit l'énumération des concessions ac-
cordées à l'Allemagne.]
Ce sont là des gains appréciables. Le gou-
vernement allemand les trouvera-t-il suffi-
sants? Nous n'en savons rien. Comme il est
assez évident que rien de plus ne saurait
DES
lPFAB.ES ÉTRANGÈRES
tr DE LA GUERRE
- GUERRE
N° 1180
Samedi 21 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BOURSES DU TRAVAIL
60Sagne: -:- Le ministre du Fomento a
jestlS aUJ?urd'lmi à la signature de sa Ma-
Jesté un
>11 TravaiV^1 SU1 la fondation de Bourses
i En voici les dispositions :
^^Tirrp REiMlER- - En conformité avec
lie diSPOS, tions , 0111 paragraphe 7 de l'article
eielI décret royal sur b l'organisation offi-
1 bre 18 Chambres agricoles du 14 novem-
6 1890 qui dClnne à ceLles-ci le droit de
» 0llder p celles-ci le droit de
er de Offices de placement pour les
! lUvriers il sera ,créé dans le délai de deux
mois des Pn. du travail dont les attn-
k u^°ns suivent^' du travail dont les attri-
butions suivent 1
^°nt 1' TTPP es Bourses de Travail agricole
4tront Présent oréées dans les endroits
agric's ou xistent déjà des Chambres
iciell,e,s - Almeria, Borja, Vera,
de la roi,tera, Arcos de la Frontera,
Villamartin Cordoba, Montilla, Lucena,
pil", artili Belaclazar, Grenade Loja
uelva Malaga, Séville, Carmona, MQron
de la Prorttp Ecija, Jaen, Linares, Cace-
res adaJoz. L"
l'autres Cliaml)res agricoles qui vou-
Vent profiter des mêmes avantages peu-
tère dn demander l'autorisation au minis-
te ïe du ËOrn-ento et celui-ci, s'il le juge à
pro posCCOi^dera l'autorisation.
tb Rt- 3. T
êa^e dans La Bourse du travail sera com-
égal d ans chaque Chambre d'un nombre
Les e patrons et d°uvriers.
Le 8 8-tron Z seront choisis parmi ceux qui
Les ou le. de la Chambre. parmi ceux qui
N^8RNT.*PAR les CEN-
? existent dans la localité
Cl'et. n de la publication du présent dé-
lne -
du rr?tl-\uée la composition de la
du Travail on Procédera à l'élection
qui pourra être Prtys soit par-
fttf À?11 en L d«h 0r £ de l'assemblée.
bo b ors de l'assenil)l~,e.
POUr but' : Les Bourses du Travail auront
1" - :
hÓe PrncurBr du travail aux ouvriers
W>rs, en ln-aiîl les offrès et les de-
t~ ^6s de travnïu i
efu a. lui seront transmises
effet établiss ÏS des relations à ce même
~rt et av ec le s
2() ecle8 antres Bourses du Travail ;
bgricoles bh le recensement des ouvriers
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klir* in Sta« tiau'Pe du chômage;
fn rapPorhr tous les services qui seront
raipport avec leurs attributions et que
i à leurs
S(%s s*-ère H,, T
Aivj omento confiera à leurs
du Travail tien-
a.a., façon qrS et
J 01. ** de teenniir compte des dates d'ioo
„ Cn-
gratuit
D' It. -- Le service des Bourses sera
nzversal. 12.6..
tnéri CIfEl\nNS DE FER
v lque du SUd. On apprend de
qUe le GouVC1-nemenf américain
a chargé le Département de VAgriculture
d'étudier l'établissement possible d'entrepri-
ses américaines pour l'exploitation des ri-
chesses péruviennes.
L'intérêt que montre le Gouvernement des
Etats-Unis à la construction d'un chemin de
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lief l'importance de l'œuvre projetée, ainsi
que les immenses avantages qu'aura pour
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truction d'un chemin de fer qui mettra à
portée de la capitale la vaste et. riche région
de la montagne amazonique.
Quoique les tracés étudiés en vue d'ame-
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viaire récemment, votée par le Parlement,
il semble que la nouvelle qui a poussé le
Gouvernement américain à adopter les im-
portantes mesures que nous avons exposées,
est le décret en vertu duquel le Gouverne-
ment péruvien a décidé d'utiliser les travaux
de la voie en construction entre Ninacaca
et un endroit navigable du Rio Pachitea,
pour l'établissement d'un chemin de fer.
Le pays est plat et boisé, ce qui permet-
trait une construction rapide avec des ma-
tières premières à portée.
Si cette voie ferrée était construite, le
chemin de fer de Ninacaca ou Pachitea, re-
lié à la cote par le « Central » et en contact
avec Iquitos grâce à un système de navi-
gation fluviale à vapeur approprié, serait le
premier fait en Amérique du Sud pour unir,
à travers l'immense et riche zone de la
« selve » orientale, les deux grandes mers
qui Saignent le continent.
La Bolivie a fait un effort semblable en
construisant la ligne qui unit La Paz â Mol-
lendo, à Antofagasta et à la baie d'Arica, en
pansant par le lac Titicaca (Ed.).
Comnrcio [de Lima]. 9.5.
——— ——
POLITIQUE GÉR tLf
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Presse anglaise. — De Paris : Dans un
ou deux cas les doléances du contre-projet
allemand frisent la malhonnêteté. Par
exemple le régime proposé par les Alliés
pour la vallée de la Sarre est mauvais, mais
il n'est pas juste de laisser entendre qu'il
tend simplement à l'annexion par la France.
Bien entendu le contre-projet allemand ne
le dit pas expressément - bier. que certains
journaux anglais le disent — mais même
dans le texte intégral ils ne donnent pas de
ce régime une image exacte. Il serait dé-
plorable de persister à dénaturer les choses,
cela exaspère considérablement les Français
et ne fait aucun bien à l'Allemagne ni aux
adversaires du projet.
De même dans leur argumentation au su-
jet de la Haute-Silésie les Allemands ren-
voient aux élections au Reichstag de 1903
et 1907 dans laquelle la majorité vota pour
des députés allemands. Mais ils ne parlent
pas des élections de 1912 où les députés al-
lemands et polonais élus furent en nombre
égal ni d'une élection partielle postérieure
où un Pblonais gagna un siège sur les
Allemands. Et le fait que moins de 22
de parents d'écoliers se soient prononcés en
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mande devrait à coup sûr être mis en re-
gard d'un compte rendu de la politique et
des pratiques prussiennes concernant l'em-
ploi du polonais dans les écoles.
Manchester Guardian, 17.6.
« LE DERNIER ACTE » [sous ce titre]. — Hier
les Alliés ont présenté aux délégués alle-
mans leurs conditions définitives en même
temps qu'une réponse à la dernière note
allemande et un vigoureux exposé des
griefs des nations de l'Europe et de la ci-
vilisation e N-même contre l'Allemagne. Le
réquisitoire est formidable et irréfutable.
Sur ce point-là du moins tous les gens de
bon sens sont d'accord.
[Enfin suit l'exposé des griefs contre les
théories et les actes de l'Allemagne mili-
tariste.]
La note les développe tout au long et il
est peut-être bon qu'ils soient exposés une
fois de plus d'une façon précise. Cette note
constitue le réquisitoire du monde contre
une grande nation qui s'est laissée trans-
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bitions criminelles. Il justifie le soulève-
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été enfin réduit à la défaite totale et à l'hu-
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Cette défaite était le but principal de la
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bannies.
C'est ce que le Président Wïïson déclara
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l'armistice. Si, depuis lors, sous la pres-
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parfaitement appliqués, ils n'ont cepen-
dant pas été totalement sans effet et peut-
être sera-t-il possible plus tard d'en étendre
l'application. La paix actuellement propo-
sée est loin d'être une paix idéale, mais elle
a été dans sa forme dernière considérable-
ment amendée e en tout cas-si cela ne peut
satisfaire personne — elle est incomparable-
ment meilleure dans ses intentions et ses
effets que celle que l'Allemagne, si elle en
avait eu l'occasion, aurait imposée au resJe
du monde.
[Suit l'énumération des concessions ac-
cordées à l'Allemagne.]
Ce sont là des gains appréciables. Le gou-
vernement allemand les trouvera-t-il suffi-
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