Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 juin 1919 20 juin 1919
Description : 1919/06/20 (T12,N1179). 1919/06/20 (T12,N1179).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487911f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
APPALHES ÉTRANGERES
1T DE LA GUERRE
i -
1
N° 1179
Vendredi 20 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
„ Etat.s-Unis. — De New-York, 17 juin :
arrJ ne peut .se contenter d'une
e '^•OOO-hommes. Il lui en faut
500 (Vw\ » ^'e^e fut hier la déclaration de
M Ri
C' liiker secrétaire pour la Guerre, à la
Com^rv?- ssi•o' n sénatoriale de l'armée. Selon
le dern i-m il lion d'hommes sera fourni
aisémj par les engagements volontaires.
t: Le î- neraJ March croit que la conscrip-
lion sera nécess:aire et il a fait remarquer
que i
a. ue. la. Grande-Bretagne et la France
;l.lent lugé nécessaire de maintenir des ar-
a ees beaucoup plus grandes qu'avant. la
tlerre. L'Amérique est obligée de les imi-
le r. Ces .déclarations ont été accueillies par
les SNrcsmes '.les sénateurs sur la Ligue
des Nation. la Ligue
neM. Baker a exprimé son intention de dor-
ner P.Our bases à l'armée américaine d'oc-
cupat ifA et Rotterdam, non plus les
po atlon Anvers et Hotterdam, non plus les
s fro ÇaiS' parce qu'il est plus facile et
moins cher de déplacer du matériel et des
fer res su r le raiin que sur les chemins de
fer rançals. Il faudra au moins 100.000
nemes en France cette année. Le Gouver-
nement americain s'efforce de vendre au
Gouvpmeme2t français le matériel qu'il
Possède en France. Ce matériel naturelle-
OIlVer ne saurait être vendu en marché
ouvert 'r> arce que des transactions aussi
Iniqu sd oUleverseraient la situation écono-
Mique d'e 1 a' France. L'attit,tidp-. di] gou-
^France. L'attitude, du gou-
M. 13 ment français .Q été qualifiée par
Bakp' r exlrêmemanit libérale ».
Times 18.6.
-r ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Pf^ts-Unis et l'Europe. — Lorsque le
Gouvernement commençait si campagne
pour le nt commençait sa Liberté et
1.1011P 1 e Plncement des bons de la Liberté et
des timbres d. enrgne de guerre, à des mil-
ll0n3' d'Amf' 11a^ns' banquiers améri-
rait
&e,raitent dit qu'une profonde influence
Ir
Jf^oëlle du ?'sllr la vie politique et indus-
Valeurs U pays par la possession de ces
aIeUrs nuv rrlains d'Américains qui jamais
au Pa ravant 11 ava-ient son g é và opérer le
y.-01n(Jj,e nia/,mpnt- Faire de la nation amé-
, Placement. FaiTe de la nation amé-
c^ine Une nation réalisant des épargnes
("ali /i
calclable Wable nrr, -~Tsqu'ici ce n'est qu'une
natioo de t • • Jusqu'ici ce n'est qu'une
lseurs et de dépenseurs d'ar-
UrSet ansformez-les en porteurs de va-
leurs rs' et 1p _Pays affermira sa stabilité poli-
tique et le pays affermira sa stabilité poli-
fîii lssance industrielle. Ces pla-
ts 1er. furent faits pour gagner la
Q.roél'ici lal maintenant les banquiers
ricainç! s efforcent de convaincre Te
chp, 'Ple qU'ji doit COntinuer à épargner. Une
ation modérée des sommes que l'Eu-
Tin-6 doit
bnis, P t Payer annuellement aux Etats-
iillis, Pour les crédits ouverts pendant la
1
guerre, donne le total d'un milliard de dol-
lars. Autant que possible l'Europe va es-
sayer de régler cette dette en exportant
des produits de ses fabriques. Mais ces ex-
portations ne peuvent pas, il est probable,
avant quelques années, suffire à payer ce
milliard de dollars annuel. On propose,
par conséquent, que le peuple américain re-
cueille ce milliard annuel en acceptant des
valeurs européennes; qui seraient prises
par des banquiers américains et repasaées
par ceux-ci dans le public américain. On
dit que les banquiers ne peuvent pas faire
autrement que d'accepter ces valeurs et que.
s'ils essayaient de les garder, le commerce
et l'industrie en souffriraient sérieusement.
C'est pourquoi les banquiers sentent la né-
cessité de les faire passer dans le public,
ultime preneur. Ils proposent la formation
de Syndicats de banquiers assez puissants
pour que les épargnants américains aient
confiance en eux. Ces Svndicats n'accep-
teraient de valeurs européennes qu'après
mûr examen. En réunissant un grand
nombre de ces valeurs, les Syndicats ban-
caires pourraient mettre leurs obligations
garanties en vente au milieu du public amé-
ricain. L'épargnant prendrait ainsi une
obligation garantie par une douzaine des
plus solides piliers de la finance américaine
sans se donner la peine de rechercher si
la valeur étrangère déposée dans les ban-'
ques est plus ou moins sûre. De cette maniè-
re on espère arriver à faire absorber par les
Etats-Unis les valeurs européennes et don-
ner au peuple américain les caractéristi-
ques de Jacques Bonhomme, épargnant, fai-
sant des placements et supportant ainsi la
structure financière du monde.
Washington Post, 20.5.
— A la commission sénatoriale américai-
ne d'importantes constatations ont été fai-
tes par de gros financiers. Le sénateur Da-
vison, de la maison Pierpont Morgan et Cie,
a déclaré que si le peuple américain savait
combien est grave la situation mondiale, il
ne dormirait pas. Des millionnaires améri-
cains ont soutenu que l'argent et les res-
sources des Etats-Unis doivent être em-
ployés en masse en Europe pour la rebâtir
et la restaurer. M. J. Pierpont Morgan est
venu apporter son témoignage sur les clau-
ses financières du Traité. Il a déclaré, sou-
tenu par M. Vanderlip, que les capitaux
américains doivent s'employer à la réfec-
tion de l'Europe. Le gouvernement des
Etats-Unis doit coopérer avec les banques
d'Amérique et les gouvernements d'Europe
pour mobiliser les dollars américains et se
porter au secours du Vieux-Monde.
Eveninrj Standard, 12.6.
— Lr's actes éhontés des vrais politiciens
qui élaborent la paix semblent si inconsé-
quents qu'ils passent sans doute pour être
naïfs. La Nation de la semaine dernière
commentait la démission de M. Maynard
Kevnes, conseiller financier de notre délé-
gation à Paris. La presse annonçait qu'il
revenait en Angleterre pour raisons de san-
té. Il rentrait parce que ses avis étaient re-
poussés. Il avait conseillé l'action interna-
tionale comme remède à la détresse finan-
cière. Lorsque certains critiques français dé-
clarèrent, amèrement que l'Amérique était
entrée en guerre pour son profit, ils avaient
raison en un ^6ns. Les besoins de l'Europe
sont une occasion que les financiers améri-
coins n'ont pas l'intention de laisser passer.
M. J. Pierpont Morgan et M. Vanderlip,
« deux des plus grands financiers de l'Amé-
rique » parlant au Sénat des clauses du
Traité, ont déclaré que l'argent et les res-
sources américaines doivent être mis en une
masse et déversés en Europe. « Le gou-
vernement des Etats-Unis doit coopérer
avec les banquiers américains et les gou-
vernements européens pour mobiliser les
dollars américains - et porter secours au
vieux monde ». Pauvre vieux monde! Sans
doute l'étonnante conduite de M. Wilson
sera bientôt facile à comprendre. Les finan-
ciers américains sont plus forts que de sim-
ples bons conseils en matière de finances.
Nation [de Londres], 14.6.
TRAVAUX PUBLICS
Espagne. — La Gaceta d'aujourd'hui pu-
blie le décret royal. du ministère du Fo-
mento ainsi conçu :
Article premier. — Un Comité social s'oc-
cupant de tous les travaux d'irrigation est
créé à Séville. Son but est de favoriser le
développement de l'agriculture dans la val-
lée inférieure du Guadalquivir et la diffu-
sion de tous-les perfectionnements qui s'y
rapportent.
Art. 2. — Le but et les attributions du Co-
mité. seront :
a) D'étudier et de proposer les movens
d'établir de nouveaux travaux d'irrigation
ainsi que les industries qui dérivent de leur v
exploitation, la transformation des cultures,
l'affluence des produits sur les marchés et
l'acquisition des matières nécessaires pour
obtenir un meilleur rendement du sol, s'ef-
forcer de constituer, des groupements de
coopération et de crédit. la mise en valeur
des propriétés et toutes les mesures qu'il
jugera nécessaires ou utiles pour obtenir le
plus grand rendement possible des travaux
agricoles ;
b) Proposer au Syndicat des Travaux d'ir-
rigation les améliorations possibles concer-
nant l'exploitation des travaux d'irrigation
ainsi que les changements qu'il convient
d'introduire dans les tarifs ClnJ vigueur ;
c) Aménager des espaces habitables dans
les zones irriguées, remplissant les condi-
tions d'hygiène et de salubrité qu'il convient,
et indiquer les voies de communication que
cela peut exiger, ainsi que les moyens pra-
tiques qu'il convient d'employer pour abou-
tir à ce résultat;
d) Rendre compte tous les ans au Minis-
tère de la marche et des résultats obtenus,
en signalant les progrès et les améliora-
tions réalisés dans la zone irriguée, la pro-
duction. les bénéfices réalisés, l'accroisse-
ment ou la diminution de la valeur des pro-
priétés. les industries établies, les essais
tentés de nouvelles cultures, et tous les
faits qui peuvent donner une idée claire et
précise des améliorations obtenues :
e) Tenir des réunions périodiques au
moins une fois par mois et toutes les fois *
DES
APPALHES ÉTRANGERES
1T DE LA GUERRE
i -
1
N° 1179
Vendredi 20 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
„ Etat.s-Unis. — De New-York, 17 juin :
arrJ ne peut .se contenter d'une
e '^•OOO-hommes. Il lui en faut
500 (Vw\ » ^'e^e fut hier la déclaration de
M Ri
C' liiker secrétaire pour la Guerre, à la
Com^rv?- ssi•o' n sénatoriale de l'armée. Selon
le dern i-m il lion d'hommes sera fourni
aisémj par les engagements volontaires.
t: Le î- neraJ March croit que la conscrip-
lion sera nécess:aire et il a fait remarquer
que i
a. ue. la. Grande-Bretagne et la France
;l.lent lugé nécessaire de maintenir des ar-
a ees beaucoup plus grandes qu'avant. la
tlerre. L'Amérique est obligée de les imi-
le r. Ces .déclarations ont été accueillies par
les SNrcsmes '.les sénateurs sur la Ligue
des Nation. la Ligue
neM. Baker a exprimé son intention de dor-
ner P.Our bases à l'armée américaine d'oc-
cupat ifA et Rotterdam, non plus les
po atlon Anvers et Hotterdam, non plus les
s fro ÇaiS' parce qu'il est plus facile et
moins cher de déplacer du matériel et des
fer res su r le raiin que sur les chemins de
fer rançals. Il faudra au moins 100.000
nemes en France cette année. Le Gouver-
nement americain s'efforce de vendre au
Gouvpmeme2t français le matériel qu'il
Possède en France. Ce matériel naturelle-
OIlVer ne saurait être vendu en marché
ouvert 'r> arce que des transactions aussi
Iniqu sd oUleverseraient la situation écono-
Mique d'e 1 a' France. L'attit,tidp-. di] gou-
^France. L'attitude, du gou-
M. 13 ment français .Q été qualifiée par
Bakp' r exlrêmemanit libérale ».
Times 18.6.
-r ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Pf^ts-Unis et l'Europe. — Lorsque le
Gouvernement commençait si campagne
pour le nt commençait sa Liberté et
1.1011P 1 e Plncement des bons de la Liberté et
des timbres d. enrgne de guerre, à des mil-
ll0n3' d'Amf' 11a^ns' banquiers améri-
rait
&e,raitent dit qu'une profonde influence
Ir
Jf^oëlle du ?'sllr la vie politique et indus-
Valeurs U pays par la possession de ces
aIeUrs nuv rrlains d'Américains qui jamais
au Pa ravant 11 ava-ient son g é và opérer le
y.-01n(Jj,e nia/,mpnt- Faire de la nation amé-
, Placement. FaiTe de la nation amé-
c^ine Une nation réalisant des épargnes
("ali /i
natioo de t • • Jusqu'ici ce n'est qu'une
lseurs et de dépenseurs d'ar-
UrSet ansformez-les en porteurs de va-
leurs rs' et 1p _Pays affermira sa stabilité poli-
tique et le pays affermira sa stabilité poli-
fîii lssance industrielle. Ces pla-
ts 1er. furent faits pour gagner la
Q.roél'ici lal maintenant les banquiers
ricainç! s efforcent de convaincre Te
chp, 'Ple qU'ji doit COntinuer à épargner. Une
ation modérée des sommes que l'Eu-
Tin-6 doit
bnis, P t Payer annuellement aux Etats-
iillis, Pour les crédits ouverts pendant la
1
guerre, donne le total d'un milliard de dol-
lars. Autant que possible l'Europe va es-
sayer de régler cette dette en exportant
des produits de ses fabriques. Mais ces ex-
portations ne peuvent pas, il est probable,
avant quelques années, suffire à payer ce
milliard de dollars annuel. On propose,
par conséquent, que le peuple américain re-
cueille ce milliard annuel en acceptant des
valeurs européennes; qui seraient prises
par des banquiers américains et repasaées
par ceux-ci dans le public américain. On
dit que les banquiers ne peuvent pas faire
autrement que d'accepter ces valeurs et que.
s'ils essayaient de les garder, le commerce
et l'industrie en souffriraient sérieusement.
C'est pourquoi les banquiers sentent la né-
cessité de les faire passer dans le public,
ultime preneur. Ils proposent la formation
de Syndicats de banquiers assez puissants
pour que les épargnants américains aient
confiance en eux. Ces Svndicats n'accep-
teraient de valeurs européennes qu'après
mûr examen. En réunissant un grand
nombre de ces valeurs, les Syndicats ban-
caires pourraient mettre leurs obligations
garanties en vente au milieu du public amé-
ricain. L'épargnant prendrait ainsi une
obligation garantie par une douzaine des
plus solides piliers de la finance américaine
sans se donner la peine de rechercher si
la valeur étrangère déposée dans les ban-'
ques est plus ou moins sûre. De cette maniè-
re on espère arriver à faire absorber par les
Etats-Unis les valeurs européennes et don-
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ques de Jacques Bonhomme, épargnant, fai-
sant des placements et supportant ainsi la
structure financière du monde.
Washington Post, 20.5.
— A la commission sénatoriale américai-
ne d'importantes constatations ont été fai-
tes par de gros financiers. Le sénateur Da-
vison, de la maison Pierpont Morgan et Cie,
a déclaré que si le peuple américain savait
combien est grave la situation mondiale, il
ne dormirait pas. Des millionnaires améri-
cains ont soutenu que l'argent et les res-
sources des Etats-Unis doivent être em-
ployés en masse en Europe pour la rebâtir
et la restaurer. M. J. Pierpont Morgan est
venu apporter son témoignage sur les clau-
ses financières du Traité. Il a déclaré, sou-
tenu par M. Vanderlip, que les capitaux
américains doivent s'employer à la réfec-
tion de l'Europe. Le gouvernement des
Etats-Unis doit coopérer avec les banques
d'Amérique et les gouvernements d'Europe
pour mobiliser les dollars américains et se
porter au secours du Vieux-Monde.
Eveninrj Standard, 12.6.
— Lr's actes éhontés des vrais politiciens
qui élaborent la paix semblent si inconsé-
quents qu'ils passent sans doute pour être
naïfs. La Nation de la semaine dernière
commentait la démission de M. Maynard
Kevnes, conseiller financier de notre délé-
gation à Paris. La presse annonçait qu'il
revenait en Angleterre pour raisons de san-
té. Il rentrait parce que ses avis étaient re-
poussés. Il avait conseillé l'action interna-
tionale comme remède à la détresse finan-
cière. Lorsque certains critiques français dé-
clarèrent, amèrement que l'Amérique était
entrée en guerre pour son profit, ils avaient
raison en un ^6ns. Les besoins de l'Europe
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coins n'ont pas l'intention de laisser passer.
M. J. Pierpont Morgan et M. Vanderlip,
« deux des plus grands financiers de l'Amé-
rique » parlant au Sénat des clauses du
Traité, ont déclaré que l'argent et les res-
sources américaines doivent être mis en une
masse et déversés en Europe. « Le gou-
vernement des Etats-Unis doit coopérer
avec les banquiers américains et les gou-
vernements européens pour mobiliser les
dollars américains - et porter secours au
vieux monde ». Pauvre vieux monde! Sans
doute l'étonnante conduite de M. Wilson
sera bientôt facile à comprendre. Les finan-
ciers américains sont plus forts que de sim-
ples bons conseils en matière de finances.
Nation [de Londres], 14.6.
TRAVAUX PUBLICS
Espagne. — La Gaceta d'aujourd'hui pu-
blie le décret royal. du ministère du Fo-
mento ainsi conçu :
Article premier. — Un Comité social s'oc-
cupant de tous les travaux d'irrigation est
créé à Séville. Son but est de favoriser le
développement de l'agriculture dans la val-
lée inférieure du Guadalquivir et la diffu-
sion de tous-les perfectionnements qui s'y
rapportent.
Art. 2. — Le but et les attributions du Co-
mité. seront :
a) D'étudier et de proposer les movens
d'établir de nouveaux travaux d'irrigation
ainsi que les industries qui dérivent de leur v
exploitation, la transformation des cultures,
l'affluence des produits sur les marchés et
l'acquisition des matières nécessaires pour
obtenir un meilleur rendement du sol, s'ef-
forcer de constituer, des groupements de
coopération et de crédit. la mise en valeur
des propriétés et toutes les mesures qu'il
jugera nécessaires ou utiles pour obtenir le
plus grand rendement possible des travaux
agricoles ;
b) Proposer au Syndicat des Travaux d'ir-
rigation les améliorations possibles concer-
nant l'exploitation des travaux d'irrigation
ainsi que les changements qu'il convient
d'introduire dans les tarifs ClnJ vigueur ;
c) Aménager des espaces habitables dans
les zones irriguées, remplissant les condi-
tions d'hygiène et de salubrité qu'il convient,
et indiquer les voies de communication que
cela peut exiger, ainsi que les moyens pra-
tiques qu'il convient d'employer pour abou-
tir à ce résultat;
d) Rendre compte tous les ans au Minis-
tère de la marche et des résultats obtenus,
en signalant les progrès et les améliora-
tions réalisés dans la zone irriguée, la pro-
duction. les bénéfices réalisés, l'accroisse-
ment ou la diminution de la valeur des pro-
priétés. les industries établies, les essais
tentés de nouvelles cultures, et tous les
faits qui peuvent donner une idée claire et
précise des améliorations obtenues :
e) Tenir des réunions périodiques au
moins une fois par mois et toutes les fois *
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