Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 juin 1919 16 juin 1919
Description : 1919/06/16 (T12,N1175). 1919/06/16 (T12,N1175).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487907j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
lfIN!STÈUES
DES
KI Es ETRANGERES
DE LA GURRRE
NO 1175
Lundi 16 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONS ÉCONOMIQU ES
G INDUSTRIE
zdtagne. — Les signes exté-
tJ. ces de la. prospérité en Angleterre sont
i si -frappants et si universels
me difficilement la possibilité
rribarrn voire de désastres, dans un
tion : tr proche. Telle est pourtant l'opi-
> Pénm? de certains grands chefs d'in-
sMe
savept prévoir et qui font d'é-
;!?nsi en deux mots leur pensée :
!r¡ena l vlelll suprématie industrielle est
prél)}re h disparition complète. Cette su-
PréQiatiP» e^)osait> en effet, sur deux fac-
l rs • 1p rbon abondant et à bon mar-
é Urie 'nain-d'ceuvre énergique et à prix
!ndUst Or cefi! deux éléments du succès
bon l'leI Vont ne Plus exister. Le char-
n\lé a mP e Prix et sa quantité a dimi-
r alim-11^11 avons plus assez désormais
ner- nos besoins intérieurs et
f 0lJrïtir j, nos i.ndustries d'exportation. Le
1
e du travail est également grave.
¡Ulter la guerre l'ouvrier anglais pouvait
av
SOl} l'avec ses rivaux du continent, mais
1, l'ondment était inférieur déjà à celui
Il)dUst .vrler américain. Beaucoup de nos
bi stoies avant la guerre auraient succom-
SQlaire s l cocurrence américaine, si les
ta ''res
lerre à n aVaient été inférieurs en Angle-
trre ceux d'Amérique. Aujourd'hui les
dell c Sont les mêmes, à peu près, des
J côt^Q de l'Océan' mais le travail an-
traire a pas augmenté en intensité. Au con-
Par suite Ó'es influences socialistes,
tfWavail Il sans se fouler » se pratique sys-
8iiI n°*s cnmi^ : l'Amérique gagne
aSsez sdcornrne elle veut. Actuellement il y
ais qu e travail Pour les deux nations ;
to]> »-quarvi - anglaises auront fini
arer les comrnandés d'urgence pour ré-
se'Vra qu lsastres dé la guerre, on s'aper-
1 ées souse es grandes affaires seront pas-
le » sous un
travail Un autre ,pavillon, — à moins que
it ® décide à changer prompte-
politiqe
y Graphie, 12.6.
tes fin FINANCES
M. 1 anciers américains en Europe. -
^fvi Curdv secrétaire parlementaire
Par* Ldu Ravitaillement, in-
un rédacteur du Daily Gra-
« Ul f> déclaré
13L Prends qu'aux Etats-Unis se
Qui éJà. de puissants syndicats fi-
h sipn qUI ont. pOur but d'apporter leur
55 SlgOfltlI PeuPles de l'Europe centrale dès
les t,, re de la paix. Sai)s aucun doute
^v^ta„s euroB?S trouveront là un grand
ue mai* 3e
gùOll"e qu InalS Je ne puis m'empêcher de
M. IIll gr Cette situation nouvelle impli-
danger * Si, comme l'indique
NnV f et cmme 1 ai des raisons de le
rn fil r, 8 rnOrnlture des crédits reste, du
aieure Partie, aux mains de fl-
iti COllSidé tlous pouvons être sûrs que
dd ?8. CntS^tioni s purement mercantiles
pouvons 6tre sûrs que
V en siiriral leurs opérations.
Le résultat sera double. D'abord le com-
merce américain obtiendra un terrible
avantage dans la concurrence d'après-guer-
re, pour la conquête des marchés euro-
péens, — alimentés jusqu'ici en grande
partie par le commerce britannique. En se-
cond lieu, la création de monopoles interna-
tionaux, de combinaisons commerciales ré-
gissant toutes sortes de produits, recevra
un nouvel élan. Or le récent rapport du Co-
mité des Trusts nous montre la rapide trus-
tification de toutes les industries. Cette
perspective n'a rien d'encourageant pour les
consommateurs du monde entier. Nous cou-
rons le risque de voir des opérations finan-
cières non contrôlées par les Gouverne-
ments se développer dans le sens de la
spéculation ; l'activité de ces syndicats fi-
nanciers ne s'exercera pas pour l'avantage
du public. )>
Daily Graphie. 12.6.
Grande-Bretagne. — L'EMPRUNT DE LA VIC-
TOIRE. — La raison suprême qui doit pous-
ser toutes les personnes soucieuses de no-
tre avenir à travailler au succès de l'em-
prunt de la victoire, c'est que, sans l'ar-
gent demandé, la situation, déjà grave, em-
pirerait et ferait évanouir notre espérance
de rebâtir le monde. Si cet argent est em-
ployé avec sagesse, si cet emprunt est réel-
lement le dernier, il n'y a pas de raison
de désespérer et nous verrons notre crédit,
nos fortunes ébranlées se consolider à
nouveau.
Si l'argent est nécessaire en ce moment,
le travail l'est encore plus. Il faut bien nous
mettre dans l'idée que nous ne pourrons pas
toujours vivre sur notre crédit. Le fonde-
ment de l'Europe à reconstruire n'est pas
l'emprunt mais le travail. Or c'est le fait
le plus alarmant de l'heure actuelle : l'Eu-
rope ne travaille pas. Qu'elle persiste, au-
cun emprunt ne fera rien que de retarder
un peu l'inévitable effondrement. Nous ne
pouvons pas éternellement tirer des chè-
ques sur la postérité. Un temps va venir
où il faudra ou travailler, ou mourir de
faim. Le choix est encore possible aujour-
d'hui. La première démarche à faire c'est
de soutenir cet emprunt. La seconde, — et
la. plus importante, — c'est de nous effor-
cer de rendre inutiles des emprunts futurs
en organisant la coopération sous ses deux
formes : négative, qui est économie stricte ;
positive, qui est production intense.
Daily News, 12.6.
Allemagne. — L'EXODE DES CAPITAUX. —
De véritables trains d'automobiles char-
gés de marchandises et d'argent gagnent
le Danemark ; le terrain s'achète dans le
nord du Slesvig à des prix fantastiques,
pour mettre l'argent à l'abri, et il faut que
ce soient les banques danoises qui, par leur
répugnance pour l'argent allemand, mettent
un frein à cette trahison. La profonde im-
moralité du capitalisme et l'asservissement
d'une certaine bourgeoisie à l'argent se mon-
tre ici à nu.
~Hilfe, 5.6.
MARINE MARCHANDE
Le tonnage britannique. — Le colonel
Leslie Wilson, secrétaire parlementaire au-
près du ministère de la Navigation, vient de
donner des chiffres intéressants à la : ~ham- -
bre des Communes. Il a comparé le 'l!lla-
ge total du, monde avec celui de la Grande-
Bretagne avant et après la guerre. En 1914
la Grande-Bretagne possédait 1.500.000 ton-
neaux de plus que la moitié du tonnage du
monde. Malgré nos pertes, qui dépassent
7.500.000 tonneaux, la Grande-Bretagne re
possède que 3.250.000 tonneaux en moins
du demi-tonnage mondial. Notre situation
relative n'est donc pas aussi mauvaise que
certains le prétendent.
La marine marchande américaine, qui
était en 1914 de moins de deux millions de
tonneaux, comptait au début de l'année en-
viron six millions et demi de tonneaux.
Sans doute les Américains construisent en
ce moment plus vite que nous; mais il y a
place sur les mers du monde; et la grande
nation américaine peut prendre sa part du
champ qu'a dû abandonner l'Allemagne
comme conséquence de ses violations du
droit international.
Des changements ont lieu partout. Il n'est
guère concevable qu'on revienne jamais aux
conditions d'avant-guerre. Le coût énorme
de la construction et de la réparation des
bateaux, les frais exagérés de l'armement,
les lourdes taxes imposées sous forme d'im-
pôt sur le revenu, de prélèvement sur les
béfices, maintiendront très élevés les prix
de passage et le fret.
Observer, 8.6.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne [Cf. Bulletin, n° .1168, p. 2,
col. lj. — Nous sommes tous soucieux de
sortir au plus vite de la pénible période de
transition actuelle, de retrouver la liberté
de nos mouvements et de pouvoir travailler
à notre avenir. Mais voici que le ministre
des Affaires Economiques vient de faire en-
tendre sa voix et il nous dit : la vieille
liberté individuelle doit être abandonnée
une fois pour toutes. L'ensemble de la vie
économique du pays doit être transformé en
une vaste association de manière à réali-
ser le socialisme jusqu'à un certain point.
M. Wissell a fait connaître ses idées aux
commerçants de Berlin par le discours qu'il
a prononcé hier et c'est de cette manière
que nous avons enfin pu prendre connais-
sance de la fameuse réorganisation de la
vie économique, dont le secret avait été jus-
qu'à présent si jalousement gardé.
Quelles sont les lignes essentielles de
cette organisation ? M. Wissel les envisage
ainsi : d'une part il serait créé des conseils
d'ouvriers régionaux aux différents ~degnès
et des comités industriels, commerciaux et
agricoles, etc., qui aboutiraient au Conseil
d'Empire des travailleurs et au Conseil
d'Empire des entrepreneurs.
D'autre part, nous serions dotés d'orga-
nisations techniques chargées de surveil-
ler l'application des principes énoncés dans
la loi d'Empire. Les comités régionaux et
techniques renseignent tous deux le Conseil
supérieur économique d'Empire qui est l'é-
chelon supérieur de cette organisation.
Nous serions donc revenus aux conditions
économiques du Moyen Age. En face de
cette proposition la bureaucratie, qui en est
DES
KI Es ETRANGERES
DE LA GURRRE
NO 1175
Lundi 16 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONS ÉCONOMIQU ES
G INDUSTRIE
zdtagne. — Les signes exté-
tJ. ces de la. prospérité en Angleterre sont
i si -frappants et si universels
me difficilement la possibilité
rribarrn voire de désastres, dans un
tion : tr proche. Telle est pourtant l'opi-
> Pénm? de certains grands chefs d'in-
sMe
savept prévoir et qui font d'é-
;!?n
!r¡ena l vlelll suprématie industrielle est
prél)}re h disparition complète. Cette su-
PréQiatiP» e^)osait> en effet, sur deux fac-
l rs • 1p rbon abondant et à bon mar-
é Urie 'nain-d'ceuvre énergique et à prix
!ndUst Or cefi! deux éléments du succès
bon l'leI Vont ne Plus exister. Le char-
n\lé a mP e Prix et sa quantité a dimi-
r alim-11^11 avons plus assez désormais
ner- nos besoins intérieurs et
f 0lJrïtir j, nos i.ndustries d'exportation. Le
1
e du travail est également grave.
¡Ulter la guerre l'ouvrier anglais pouvait
av
SOl} l'avec ses rivaux du continent, mais
1, l'ondment était inférieur déjà à celui
Il)dUst .vrler américain. Beaucoup de nos
bi stoies avant la guerre auraient succom-
SQlaire s l cocurrence américaine, si les
ta ''res
lerre à n aVaient été inférieurs en Angle-
trre ceux d'Amérique. Aujourd'hui les
dell c Sont les mêmes, à peu près, des
J côt^Q de l'Océan' mais le travail an-
traire a pas augmenté en intensité. Au con-
Par suite Ó'es influences socialistes,
tfWavail Il sans se fouler » se pratique sys-
8iiI n°*s cnmi^ : l'Amérique gagne
aSsez sdcornrne elle veut. Actuellement il y
ais qu e travail Pour les deux nations ;
to]> »-quarvi - anglaises auront fini
arer les comrnandés d'urgence pour ré-
se'Vra qu lsastres dé la guerre, on s'aper-
1 ées souse es grandes affaires seront pas-
le » sous un
travail Un autre ,pavillon, — à moins que
it ® décide à changer prompte-
politiqe
y Graphie, 12.6.
tes fin FINANCES
M. 1 anciers américains en Europe. -
^fvi Curdv secrétaire parlementaire
Par* Ldu Ravitaillement, in-
un rédacteur du Daily Gra-
« Ul f> déclaré
13L Prends qu'aux Etats-Unis se
Qui éJà. de puissants syndicats fi-
h sipn qUI ont. pOur but d'apporter leur
55 SlgOfltlI PeuPles de l'Europe centrale dès
les t,, re de la paix. Sai)s aucun doute
ue mai* 3e
gùOll"e qu InalS Je ne puis m'empêcher de
M. IIll gr Cette situation nouvelle impli-
danger * Si, comme l'indique
NnV f et cmme 1 ai des raisons de le
rn fil r, 8 rnOrnlture des crédits reste, du
aieure Partie, aux mains de fl-
iti COllSidé tlous pouvons être sûrs que
dd ?8. CntS^tioni s purement mercantiles
pouvons 6tre sûrs que
V en siiriral leurs opérations.
Le résultat sera double. D'abord le com-
merce américain obtiendra un terrible
avantage dans la concurrence d'après-guer-
re, pour la conquête des marchés euro-
péens, — alimentés jusqu'ici en grande
partie par le commerce britannique. En se-
cond lieu, la création de monopoles interna-
tionaux, de combinaisons commerciales ré-
gissant toutes sortes de produits, recevra
un nouvel élan. Or le récent rapport du Co-
mité des Trusts nous montre la rapide trus-
tification de toutes les industries. Cette
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consommateurs du monde entier. Nous cou-
rons le risque de voir des opérations finan-
cières non contrôlées par les Gouverne-
ments se développer dans le sens de la
spéculation ; l'activité de ces syndicats fi-
nanciers ne s'exercera pas pour l'avantage
du public. )>
Daily Graphie. 12.6.
Grande-Bretagne. — L'EMPRUNT DE LA VIC-
TOIRE. — La raison suprême qui doit pous-
ser toutes les personnes soucieuses de no-
tre avenir à travailler au succès de l'em-
prunt de la victoire, c'est que, sans l'ar-
gent demandé, la situation, déjà grave, em-
pirerait et ferait évanouir notre espérance
de rebâtir le monde. Si cet argent est em-
ployé avec sagesse, si cet emprunt est réel-
lement le dernier, il n'y a pas de raison
de désespérer et nous verrons notre crédit,
nos fortunes ébranlées se consolider à
nouveau.
Si l'argent est nécessaire en ce moment,
le travail l'est encore plus. Il faut bien nous
mettre dans l'idée que nous ne pourrons pas
toujours vivre sur notre crédit. Le fonde-
ment de l'Europe à reconstruire n'est pas
l'emprunt mais le travail. Or c'est le fait
le plus alarmant de l'heure actuelle : l'Eu-
rope ne travaille pas. Qu'elle persiste, au-
cun emprunt ne fera rien que de retarder
un peu l'inévitable effondrement. Nous ne
pouvons pas éternellement tirer des chè-
ques sur la postérité. Un temps va venir
où il faudra ou travailler, ou mourir de
faim. Le choix est encore possible aujour-
d'hui. La première démarche à faire c'est
de soutenir cet emprunt. La seconde, — et
la. plus importante, — c'est de nous effor-
cer de rendre inutiles des emprunts futurs
en organisant la coopération sous ses deux
formes : négative, qui est économie stricte ;
positive, qui est production intense.
Daily News, 12.6.
Allemagne. — L'EXODE DES CAPITAUX. —
De véritables trains d'automobiles char-
gés de marchandises et d'argent gagnent
le Danemark ; le terrain s'achète dans le
nord du Slesvig à des prix fantastiques,
pour mettre l'argent à l'abri, et il faut que
ce soient les banques danoises qui, par leur
répugnance pour l'argent allemand, mettent
un frein à cette trahison. La profonde im-
moralité du capitalisme et l'asservissement
d'une certaine bourgeoisie à l'argent se mon-
tre ici à nu.
~Hilfe, 5.6.
MARINE MARCHANDE
Le tonnage britannique. — Le colonel
Leslie Wilson, secrétaire parlementaire au-
près du ministère de la Navigation, vient de
donner des chiffres intéressants à la : ~ham- -
bre des Communes. Il a comparé le 'l!lla-
ge total du, monde avec celui de la Grande-
Bretagne avant et après la guerre. En 1914
la Grande-Bretagne possédait 1.500.000 ton-
neaux de plus que la moitié du tonnage du
monde. Malgré nos pertes, qui dépassent
7.500.000 tonneaux, la Grande-Bretagne re
possède que 3.250.000 tonneaux en moins
du demi-tonnage mondial. Notre situation
relative n'est donc pas aussi mauvaise que
certains le prétendent.
La marine marchande américaine, qui
était en 1914 de moins de deux millions de
tonneaux, comptait au début de l'année en-
viron six millions et demi de tonneaux.
Sans doute les Américains construisent en
ce moment plus vite que nous; mais il y a
place sur les mers du monde; et la grande
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comme conséquence de ses violations du
droit international.
Des changements ont lieu partout. Il n'est
guère concevable qu'on revienne jamais aux
conditions d'avant-guerre. Le coût énorme
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béfices, maintiendront très élevés les prix
de passage et le fret.
Observer, 8.6.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne [Cf. Bulletin, n° .1168, p. 2,
col. lj. — Nous sommes tous soucieux de
sortir au plus vite de la pénible période de
transition actuelle, de retrouver la liberté
de nos mouvements et de pouvoir travailler
à notre avenir. Mais voici que le ministre
des Affaires Economiques vient de faire en-
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liberté individuelle doit être abandonnée
une fois pour toutes. L'ensemble de la vie
économique du pays doit être transformé en
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ser le socialisme jusqu'à un certain point.
M. Wissell a fait connaître ses idées aux
commerçants de Berlin par le discours qu'il
a prononcé hier et c'est de cette manière
que nous avons enfin pu prendre connais-
sance de la fameuse réorganisation de la
vie économique, dont le secret avait été jus-
qu'à présent si jalousement gardé.
Quelles sont les lignes essentielles de
cette organisation ? M. Wissel les envisage
ainsi : d'une part il serait créé des conseils
d'ouvriers régionaux aux différents ~degnès
et des comités industriels, commerciaux et
agricoles, etc., qui aboutiraient au Conseil
d'Empire des travailleurs et au Conseil
d'Empire des entrepreneurs.
D'autre part, nous serions dotés d'orga-
nisations techniques chargées de surveil-
ler l'application des principes énoncés dans
la loi d'Empire. Les comités régionaux et
techniques renseignent tous deux le Conseil
supérieur économique d'Empire qui est l'é-
chelon supérieur de cette organisation.
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