Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 juin 1919 12 juin 1919
Description : 1919/06/12 (T12,N1172). 1919/06/12 (T12,N1172).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879049
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MIN!STÈRES
~AT DES
FAIRES étrangères
la GUERRE
No 1172
Jeudi 12 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont ctes
résumés, il est donné ci" dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
VU ESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
r l'rance. - Nos retardR dans la confec-
IOn du traité avec l'Allemagne ; le secret
suspect dont on l'entoure en l~'rance et èn
susneot Ht on l'entoure en France et en
Angleterre alors qu'il a été publié en Alle-
ane ; la vaine lar' e du traité incomplet,
fhdlCUl.ement incumplet présenté à l'Autri-
Ce fiâchi prolongation des débats à Paris ;
che h, Pr° | on§at;on des débats à Paris ;
gâchIs est. en grande partie la cause des
rèvs actuelles en France. Ce sont des grè-
Ves eCOnomiques, mais des grèves écono-
bIqUes avec cette différence qu'elles sont
rent iamaiP'"s politiques qu'elles ne le fu-
Se o]t Jamais, Elles sont une protestation non
le U ement Contr'e la vie chère, mais contre
le gouvernement qui ne détourne pas son
l tehon H la situation internationale vers
la sltuationintérieure..
Westminster Gaztte, 6.6.
J Ca!lad. - A.11 moment où nous écrivons
la crIse mdustrielle se développe au Canada
ôvec une , merveilleuse rapidité. De Winni-
Peg SUr la Rivière Rouge elle a gagné à
Est, Toronto et Montréal à l'Ouest, Van-
couver "f le Pacifique. Une grève géné-
pe. de cette ampr:tude, quoiqu'elle soit en
Partie un grhe de solidarité, doit être
Pourles classes dirigeantes un symptôme
*nquiétani L de oette conscience de classe,
))0 q ll insoupçonnée dans cette partie des
Co rninlOns. Les , employeurs peUV(,lt se
tionsoler en se disant que les revendica-
Un ns es grévistes de Winnipeg n'ont pas
une teInte révolutionnaire : diminution des
resres de travail, augmentation des salai-
f655. etc len dans tout cela que d'or-
thodoxe. Ce qui l'est moin c'est le ren-
0rcemem ^eces demandps au moyen d'une
grèye g5éénnS ie-C*r Partn,Jt où éclate une
grève générale. Car par'tout oÙ éclate une
grève générale, il est évident qu'une auto-
]a doIt se charger de fournir les vivres à
nni Or, il n'y a que deux au-
torités qui pn soipnt raPablc* : ou le Gou-
et rt il bnse la grève : ou les ou-
vriers et alors ils sAdministrent eux-mê-
mes. st crlte drrnirre solution qui a pré-
?Iael,u à \Virm- rpeg- A Johannesburg aussi et
Limerick. ,r Snv;et est la conséquence
inévitable, le J. logique de la
r QI [de Londres], 6.6.
Gra MINES
donade-Bretagne. - La pnrtialité éhontée
la. \e 1t preuve les journaux le Times et
Due Sant sous Ga:ette en particulier, en
Igc siipn "e tN]tp!; les dépositions
»iifAla iiati^pfïïmis?ÎOn des Mines Il hosti-
Il!festé: nahnalisation, ne s'est jamais ma-
e aussi Ouvertement que samedi der-
onsacre colonne et demie du Times était
^avt9,Cr^e à un Compte rendu in-extenso du
ha Ur a e de femmes de mineurs qUI se
vir da
Dia. de l; de Ce que leur cuisine ait à ser-
vir h e sa] ï p •)a'ns. Alors que l'impor-
de M. Fisher contre la na-
tion IOn telle qu'elle est pratiquée en
Australie et en Nouvelle-Zélande, était re-
léguée dans un quart de colonne. M. Fis-
her tit remarquer que les industries natio-
nalisées dans les colonies étaient paraly-
sées pai le « contrôle politique », ce qui
non seulement était une source de tripo-
tages, mais encore enlevait aux ouvriers
toute initiative et tout stimulant et faisait
reculer le gouvernement devant toute dé-
cision à prendre. A propos, on nous fait
savoir que la Commission fit de son mieux
pour faire sauter la déposition de M. Fis-
her ; et ce n'est que lorsqu'il eut menacé
de la publier dans la presse qu'il fut ap-
pelé.
Suturday Review, 7.6.
Allemagne. — LA SOCIALISATION : .D'après
les expériences antérieures chaque membre
du Comité technique des charbonnages peut
douter avec juste raison que les intérêts
généraux (lu peuple soient bien défendus
par un comité de ce genre. Au lieu d'ac-
corder une confiance aveugle au travail pré-
paratoire fourni par le ministre d'Empire
des affaires économiques qui n'a prévu la
socialisation minière que sous sa forme la
plus grossière, il s'agit de prouver que les
intérêts des 59 millions de consommateurs
se trouvent défendus en comparaison de
ceux du million de propriétaires de mines
et de mineurs.
Le ministre a bien expliqué dans un de
ses discours que les membres du comité
technique seraient en grande majorité pris
parmi les membres du Conseil des charbon-
nages d'Empire.
Mais les défenseurs de l'intérêt commun,
en tout premier lieu le Gouvernement d'Em-
pire, puis l'Assemblée Nationale et la Com-
mission des Etats doivent non seulement
constituer le Conseil des Charbonnages
d'Empire de manière à ce que celui-ci soit
capable de protéger les consommateurs,
rpfrs encore lui donner dans ce but des
directives. Le temps presse, car l'organisa-
tion des charbonnages de l'Empire doit être
sur pied à la fin du mois de juin. Puissent
le peuple et l'Assemblée nationale recon-
naître à temps le mononole dangereux que
la loi d'Empire sur les charbonnages est en
train de créer.
Frankfurter Zeitung, 28.5, matin.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Etats-Unis et Amérique du Sud. — De
Washington : Ouverture d'un Congrès Com-
mercial l'tnamii icuin. Elaboration de rela-
tions commerciales plus actives entre les
Etats-t nis ei l'Amérique latine dont le com-
merce avant la guerre, allait à la Grande-
Bretagne et à l'Allemagne.
Le principal désavantage dont souf-
fraient les Etats-Unis avant la guerre était
le manque de tonnage et de facilités de
crédit. On espère pouvoir remédier au
manque de facilités de crédit en s'appuyant
sur le nouveau cc American Bank Act »
voté au moment de la guerre, qui permet
aux banques nationales américaines de
créer des agences à l'étranger. On reme-
diera au manque de tonnage, déclara M.
j
Hurley hier devant le Congrès, en mettant
au service du commerce latin-américain
un certain nombre de vaisseaux allemands
attribués aux Etats-Unis par le nouvel ac-
cord de Paris. M. Hurley espère inaugu-
rer en novembre une ligne entre New-
York, le Brésil et l'Argentine dont le noyau
sera constitué par trois des plus rapides
transatlantiques allemands adaptés aux
conditions tropicales. On envisage la créa-
tion de deux autres lignes pour les An-
tilles et une autre entre Mobile et la Nou-
velle-Orléans qui desservirait la côte oc-
cidentale de l'Amérique du Sud et traver-
serait le Canal de Panama. Entre Valpa-
raiso et New-York les communications ont
été diminuées de neuf jours depuis l'année
dernière et on se propose de les intensifier
dès que les rapatriements auront été effec-
tués. En tout M. Hurley espère disposer
sous peu de quatorze navires de fort ton-
nage et filant à plus de vingt nœuds pour
le commerce latin-américain sur lesquels
863.000 tonnes brutes sont déjà attribuées.
Times, 7.6.
Les Soviets russes et la Grèce. — On nous
informe que les Soviets russes ont fait con-
naître au Gouvernement grec leur désir
d'envoyer des représentants en Grèce, pour
négocier des relations commerciales entre
les deux pays et régler l'importation et
l'exportation ; ils demandent en outre le
consentement du Gouvernement grec.
Embros [d'Athènes], 27.5.
AVENIR ECONOMIQUE
L'émigration des industries. — Admet-
tons que la population de la terre atteigne
deux milliards d'hommes (au lieu de 1,7
qu'elle compte actuellement), quand le point
de saturation sera atteint ; en tenant compte
de ce que l'habitant des tropiques et les
peuples sauvages n'ont pas le même besoin
de force mécanique, évaluons la consomma-
tion par tête à un cheval-vapeur. Il faut
donc compter un maximum mondial de deux
milliards de chevaux-vapeurs, utilisés dans
les machines et les tracteurs. Si toutes ces
machines sont entretenues avec du charbon
et si l'on ne compte que 1.500 heures d'ex-
ploitation par an, la consommation corres-
pondante représente trois milliards de ton-
nes. La consommation mondiale qui peut
être évaluée à un milliard de tonnes devrait
être triplée ! Or. les techniciens ont calculé
qu'en maintenant le rendement actuel, les
réserves de charbon seront épuisées au
bout d'un temps assez court. La France,
l'Autriche et la Belgique n'auront plus de
charbon d'ici 100 à 150 ans, l'Angleterre se
classe ensuite, puis l'Allemagne qui a 800
ans devant elle, à supposer qu'une portion
importante de nos ressources ne nous soit
pas enlevée par la paix. Si l'on multiplie
par trois la consommation, il faut diviser
par trois le temps pendant lequel nous dis-
poserons de combustible.
Les Etats-Unis, et au premier chef la
Chine, ont de très grandes réserves ; de
plus, l'exploration des pays étrangers révèle
sans cesse de nouveaux filons. Que
les charbonnages soient aux mains de
~AT DES
FAIRES étrangères
la GUERRE
No 1172
Jeudi 12 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont ctes
résumés, il est donné ci" dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
VU ESTIONS ÉCONOMIQUES
GREVES
r l'rance. - Nos retardR dans la confec-
IOn du traité avec l'Allemagne ; le secret
suspect dont on l'entoure en l~'rance et èn
susneot Ht on l'entoure en France et en
Angleterre alors qu'il a été publié en Alle-
ane ; la vaine lar' e du traité incomplet,
fhdlCUl.ement incumplet présenté à l'Autri-
Ce fiâchi prolongation des débats à Paris ;
che h, Pr° | on§at;on des débats à Paris ;
gâchIs est. en grande partie la cause des
rèvs actuelles en France. Ce sont des grè-
Ves eCOnomiques, mais des grèves écono-
bIqUes avec cette différence qu'elles sont
rent iamaiP'"s politiques qu'elles ne le fu-
Se o]t Jamais, Elles sont une protestation non
le U ement Contr'e la vie chère, mais contre
le gouvernement qui ne détourne pas son
l tehon H la situation internationale vers
la sltuationintérieure..
Westminster Gaztte, 6.6.
J Ca!lad. - A.11 moment où nous écrivons
la crIse mdustrielle se développe au Canada
ôvec une , merveilleuse rapidité. De Winni-
Peg SUr la Rivière Rouge elle a gagné à
Est, Toronto et Montréal à l'Ouest, Van-
couver "f le Pacifique. Une grève géné-
pe. de cette ampr:tude, quoiqu'elle soit en
Partie un grhe de solidarité, doit être
Pourles classes dirigeantes un symptôme
*nquiétani L de oette conscience de classe,
))0 q ll insoupçonnée dans cette partie des
Co rninlOns. Les , employeurs peUV(,lt se
tionsoler en se disant que les revendica-
Un ns es grévistes de Winnipeg n'ont pas
une teInte révolutionnaire : diminution des
resres de travail, augmentation des salai-
f655. etc len dans tout cela que d'or-
thodoxe. Ce qui l'est moin c'est le ren-
0rcemem ^eces demandps au moyen d'une
grèye g5éénnS ie-C*r Partn,Jt où éclate une
grève générale. Car par'tout oÙ éclate une
grève générale, il est évident qu'une auto-
]a doIt se charger de fournir les vivres à
nni Or, il n'y a que deux au-
torités qui pn soipnt raPablc* : ou le Gou-
et rt il bnse la grève : ou les ou-
vriers et alors ils sAdministrent eux-mê-
mes. st crlte drrnirre solution qui a pré-
?Iael,u à \Virm- rpeg- A Johannesburg aussi et
Limerick. ,r Snv;et est la conséquence
inévitable, le J. logique de la
r QI [de Londres], 6.6.
Gra MINES
donade-Bretagne. - La pnrtialité éhontée
la. \e 1t preuve les journaux le Times et
Due Sant sous Ga:ette en particulier, en
Igc siipn "e tN]tp!; les dépositions
»iifAla iiati^pfïïmis?ÎOn des Mines Il hosti-
Il!festé: nahnalisation, ne s'est jamais ma-
e aussi Ouvertement que samedi der-
onsacre colonne et demie du Times était
^avt9,Cr^e à un Compte rendu in-extenso du
ha Ur a e de femmes de mineurs qUI se
vir da
Dia. de l; de Ce que leur cuisine ait à ser-
vir h e sa] ï p •)a'ns. Alors que l'impor-
de M. Fisher contre la na-
tion IOn telle qu'elle est pratiquée en
Australie et en Nouvelle-Zélande, était re-
léguée dans un quart de colonne. M. Fis-
her tit remarquer que les industries natio-
nalisées dans les colonies étaient paraly-
sées pai le « contrôle politique », ce qui
non seulement était une source de tripo-
tages, mais encore enlevait aux ouvriers
toute initiative et tout stimulant et faisait
reculer le gouvernement devant toute dé-
cision à prendre. A propos, on nous fait
savoir que la Commission fit de son mieux
pour faire sauter la déposition de M. Fis-
her ; et ce n'est que lorsqu'il eut menacé
de la publier dans la presse qu'il fut ap-
pelé.
Suturday Review, 7.6.
Allemagne. — LA SOCIALISATION : .D'après
les expériences antérieures chaque membre
du Comité technique des charbonnages peut
douter avec juste raison que les intérêts
généraux (lu peuple soient bien défendus
par un comité de ce genre. Au lieu d'ac-
corder une confiance aveugle au travail pré-
paratoire fourni par le ministre d'Empire
des affaires économiques qui n'a prévu la
socialisation minière que sous sa forme la
plus grossière, il s'agit de prouver que les
intérêts des 59 millions de consommateurs
se trouvent défendus en comparaison de
ceux du million de propriétaires de mines
et de mineurs.
Le ministre a bien expliqué dans un de
ses discours que les membres du comité
technique seraient en grande majorité pris
parmi les membres du Conseil des charbon-
nages d'Empire.
Mais les défenseurs de l'intérêt commun,
en tout premier lieu le Gouvernement d'Em-
pire, puis l'Assemblée Nationale et la Com-
mission des Etats doivent non seulement
constituer le Conseil des Charbonnages
d'Empire de manière à ce que celui-ci soit
capable de protéger les consommateurs,
rpfrs encore lui donner dans ce but des
directives. Le temps presse, car l'organisa-
tion des charbonnages de l'Empire doit être
sur pied à la fin du mois de juin. Puissent
le peuple et l'Assemblée nationale recon-
naître à temps le mononole dangereux que
la loi d'Empire sur les charbonnages est en
train de créer.
Frankfurter Zeitung, 28.5, matin.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Etats-Unis et Amérique du Sud. — De
Washington : Ouverture d'un Congrès Com-
mercial l'tnamii icuin. Elaboration de rela-
tions commerciales plus actives entre les
Etats-t nis ei l'Amérique latine dont le com-
merce avant la guerre, allait à la Grande-
Bretagne et à l'Allemagne.
Le principal désavantage dont souf-
fraient les Etats-Unis avant la guerre était
le manque de tonnage et de facilités de
crédit. On espère pouvoir remédier au
manque de facilités de crédit en s'appuyant
sur le nouveau cc American Bank Act »
voté au moment de la guerre, qui permet
aux banques nationales américaines de
créer des agences à l'étranger. On reme-
diera au manque de tonnage, déclara M.
j
Hurley hier devant le Congrès, en mettant
au service du commerce latin-américain
un certain nombre de vaisseaux allemands
attribués aux Etats-Unis par le nouvel ac-
cord de Paris. M. Hurley espère inaugu-
rer en novembre une ligne entre New-
York, le Brésil et l'Argentine dont le noyau
sera constitué par trois des plus rapides
transatlantiques allemands adaptés aux
conditions tropicales. On envisage la créa-
tion de deux autres lignes pour les An-
tilles et une autre entre Mobile et la Nou-
velle-Orléans qui desservirait la côte oc-
cidentale de l'Amérique du Sud et traver-
serait le Canal de Panama. Entre Valpa-
raiso et New-York les communications ont
été diminuées de neuf jours depuis l'année
dernière et on se propose de les intensifier
dès que les rapatriements auront été effec-
tués. En tout M. Hurley espère disposer
sous peu de quatorze navires de fort ton-
nage et filant à plus de vingt nœuds pour
le commerce latin-américain sur lesquels
863.000 tonnes brutes sont déjà attribuées.
Times, 7.6.
Les Soviets russes et la Grèce. — On nous
informe que les Soviets russes ont fait con-
naître au Gouvernement grec leur désir
d'envoyer des représentants en Grèce, pour
négocier des relations commerciales entre
les deux pays et régler l'importation et
l'exportation ; ils demandent en outre le
consentement du Gouvernement grec.
Embros [d'Athènes], 27.5.
AVENIR ECONOMIQUE
L'émigration des industries. — Admet-
tons que la population de la terre atteigne
deux milliards d'hommes (au lieu de 1,7
qu'elle compte actuellement), quand le point
de saturation sera atteint ; en tenant compte
de ce que l'habitant des tropiques et les
peuples sauvages n'ont pas le même besoin
de force mécanique, évaluons la consomma-
tion par tête à un cheval-vapeur. Il faut
donc compter un maximum mondial de deux
milliards de chevaux-vapeurs, utilisés dans
les machines et les tracteurs. Si toutes ces
machines sont entretenues avec du charbon
et si l'on ne compte que 1.500 heures d'ex-
ploitation par an, la consommation corres-
pondante représente trois milliards de ton-
nes. La consommation mondiale qui peut
être évaluée à un milliard de tonnes devrait
être triplée ! Or. les techniciens ont calculé
qu'en maintenant le rendement actuel, les
réserves de charbon seront épuisées au
bout d'un temps assez court. La France,
l'Autriche et la Belgique n'auront plus de
charbon d'ici 100 à 150 ans, l'Angleterre se
classe ensuite, puis l'Allemagne qui a 800
ans devant elle, à supposer qu'une portion
importante de nos ressources ne nous soit
pas enlevée par la paix. Si l'on multiplie
par trois la consommation, il faut diviser
par trois le temps pendant lequel nous dis-
poserons de combustible.
Les Etats-Unis, et au premier chef la
Chine, ont de très grandes réserves ; de
plus, l'exploration des pays étrangers révèle
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