Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 11 juin 1919 11 juin 1919
Description : 1919/06/11 (T12,N1171). 1919/06/11 (T12,N1171).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487903w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
AppAîRntE, s ÉTRANGÈRES
Et DE LA GUERRE
'N 1171
Mercredi 11 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
--- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
a Etats-Unis. 1Je Washington : M. Baker
hr/106 aujourd'hui qu'en août le der-
Mier homme dlUJ corps expéditionnaire amé-
i-icain aurait quitté la France. Déjà, dit
1 1. Baker, on a effectué la séparation entre
e orps expéditionnaire et l'armée d'occu-
pa-tion--- M. Baker déclare qu'on ne peut
f "Ire de déclaration au sujet des mouve-
ments de l'armée d'occupation, qui dépen-
cent. entIèrement de ce qui se passera a la
J'T'Ooklyn Ectfjlc, 7.5.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
cotes cantiers américains et l'Europe. —
comme résulte d'une 1 décision du Prési-
c'eiU Wii f°n' les chantiers maritimes amé-
ricains peuvent recevoir de l'étranger la
Commanfio de ° millions de tonnes brutes.
La Norvège fera I)j-obablement la plus forte
trnmande Probablement la plus forte
Frm * tonnes probablement.
La c t f e 1Itaiic également signeront
eolltlrats pour un chiffre! de tonnage éle-
é." Liu France peut 'mmander aux Etats-
( Il,i Une bonne partie du million de tonnes
£ >»«ues mi-i. en plUis des 500.000
tolulle-s q ti elle Fait construire en Angleterre,
besoin de )()'f).O()O tonnes environ,
fi/:.1 < U}e '('erine ii peut être con-
aux fhVors amencams, mais l'Angle-
palfs-Uni cOJ!t]f\]';¡ ¡UWUlJi(' comniHndr aux
i /uellemenl cinq ou six chan-
rs HU plus. lèvent exécuter les com-
"IHIHI0s v '"°S dl' rMranger, mais on affir-
If 'fHt. J' , 't'
Ji, 'nu. n n n ]WU ('(', t.e situation va s'amé-
1[,,''s Prix indiqués par
"orisln ,°urs mari. times aux acquéreurs
on rappelle que les prix faits
p0l,r les navires sortant des chantiers amé-
'!r'ams .lv, ; e,+ i' ^xés a 170 dol. la tonne.
Tous les cont ra 1 acceFtés pour fétnager
pri\;,>I s selon la règle de l'industrie
reauel rleclarent les administrateurs du Bu-
lance du Bureau mais sous la surveil-
nna Piani. Dealer 11 5
lu naVires allemands internés au Brésil.
q'l' I)r(Iteild le, Brésil est persuadé
a :Ic:'. drúIts sur les navires allemands
?1 (',;tient ri» ns ses P°rts lorsqu'il entra
on
en in Pi vII< r \1. Bonar Law, parlant
! mPle cItoYen, et sans mentionner ex-
que , - Jaisser en-
t,,, !( re que, èJ SUJI aVJS ce point de vue
h. d' e. cn ? Sans vouloir en aucune
Jï;ij rî"î lInlnUer les servic',es ''ondus par le
fe1' nou
r,;ivî'^é dse sommes purtés à douter du
q\'ires e - d,e cette manière de voir. Si ces
au Bré^i Ai81naturellement, de
'lê01e eSl Mais ils furent saisis avant
que le Brésil ne fut effectivement en-
tré dans le conflit, ils semblent donc tom-
ber sous le coup de la règle normale qui
veut que les navires marchands apparte-
nard à une nation belligérante et qui ne
sont pas prise de guerre, doivent être ren-
dus à leur propriétaire à la signature de la
paix : auquel cas ils feraient retour à l'Al-
lemagne et leur possession serait régie par
la clause dans la septième partie du Traité
de paix d'après laquelle le Gouvernement
allemand doit remplacer tonne pour tonne
et catégorie pour catégorie tous les navires
de commerce alliés perdus ou avariés du
fait de la guerre. En un mot ces 250.000
tonnes. saisies dans les ports brésiliens
devraient être mises dans la masse et ré-
parties au prorata des pertes. — (Ed.)
Times, 7.6.
NAVIGATION AERIENNE
Portugal. — Le Joiniial officiel public
en date du 3.6 le décret autorisant les
ministres de la Marine et des Affaires
étrangères à disposer des fonds nécessaires
à l'entreprise du « raid x aérien entre Lis-
bonne et Rio-de-Janeiro avec escales au
Cap Vert et Pernambuco.
Aux termes de ce décret, un prix de 20
montes de reis sera accordé à l'aviateur,
Portugais ou Brésilien, qui accomplira la
traversée en lfi8 heures: 200 contos de reis
sont prévus pour faire face aux dépenses
de cette entreprise, un officier-aviateur sera
chargé de l'acquisition du matériel néces-
saire et de l'organisation de la tentative de
traversée aérienne.
Considérant, qu'il est d'un grand avan-
tage de resserrer les relations entre le Por-
tugal et le Brésil, où la colonie portugaise
forme un noyau important, le Gouverne-
ment désire faciliter le développement de
l'aviation commerciale qui constituera un
fonds de recette et servira de réserve mi-
litaire en cas de guerre, taM en personnel
qu'en matériel.
Considérant que le progrès dans l'avia-
tion consiste surtout à donner une plus
large expansion économique aux pays qui
useront de ce moyen pour développer leur
industrie rf leur commerce - au nom de la
liai ion. le Gouvernement donne au présent
décret force de loi et révoque toute légis-
lation contraire.
Republica [de Lisbonne], 4.6.
AVENIR ECONOMIQUE
« L'équilibre commercial de l'après-
guerre » [sous ce titre]. — Des affirmations,
de source très diverse, tendent à convain-
cre la nation américaine que la crainte si
généralement, exprimée, il y a un an ou
deux, de voir les Etats-Unis envahis par
des produits à bas prix venant des con-
trées de l'Europe, aussitôt la fin de la
guerre, est sans fondement. A la vérité la
clôture des hostilités n'est pas la restaura-
tion des conditions normales du temps de
paix pour le commerce extérieur. Au cours
de la guerre, le changement essentiel dans
les relations commerciales entre les Etats-
Unis et l'Europe, fut la disparition-de-tous
les facteurs économiques cessant de faire
sentir leur action à laquelle se substi-
tuaient les nécessités de la politique. La où
l'action des facteurs économiques reste do-
minante, il y a équilibre. Des marchandises
sont payées avec des marchandises.Mais,
pendant la guerre, les importations d'Eu-
rope aux Etats-Unis s'arrêtèrent presque
complètement pendant que les exportations
américaines se développait nt dans une me-
sure considérable.
Le gouvernement des Etats-Unis em-
prunta ,- au peuple américain et prêta aux
gouvernements alliés afin que ceux-ci pris-
sent payer ces exportations, ce qui réalise
un système absolument différent du procédé
consistant à régler je prix des marchandi-
ses soit avec d'autres marchandises, soit
avec des services et qui constitue la régu-
lière coutume du commerce. Cet artificiel
contrôle politique de notre commerce exté-
rieur dure encore et sera maintenu, au
moins durant le premier stage de la réorga-
nisation industrielle de l'Europe.
Le gouvernement des Etats-Unis ne ces-
sera pas de soutenir financièrement notre
commerce d'exportation et les nations euro-
péennes continueront de payer avec des pro-
messes. Les conditions du temps de paix
pour notre exportation ne reviendront pas
au lendemain de la signature de la paix ni
même un certain temps après. Naturelle-
ment, les économistes s'attendent à ce que
l'Europe commence à régler ses engage-
ments vis-à-vis des Etats-Unis avec des
marchandises et avec des services, au lieu
d'augmenter ses dettes, aussitôt que l'in-
dustrie européenne sera en état de travailler
pour l'exportation. Que se passera-t-il
alors ?. L'Europe va-t-elle inonder les
Etats-Unis avec des produits à bon marché?
l'u intéressant exposé de la situation, issu
du Conseil National du Commerce étran-
ger, et dont M. J. Russell Smith, expert
commercial au Bureau commercial de
guerre, est l'auteur, nous incite à l'examen
du facteur économique afin de connaître de
quelle manière se rétablira leq-uihbre de
l'échange. Ainsi il fait remarquer que l'Eu-
rope a augmenté sa puissance de produc-
tion dans certaines industries où les besoins
de la guerre lui ont révélé la fabrication
en s e r j t due à un machinisme intensif.
Maintenant les nations européennes peu-
vent s'adapter les méthodes américaines
pour la fabrication standardisée des auto-
mobiles. des machines agricoles, etc. De
même l'Angleterre a perfectionné les em-
plois de l'outillage agricole, ce qui lui per-
mettra de réduire ses importations améri-
caines de produits alimentaires. M. J. Rus-
sell Smith croit que la pénurie de main-
d' œuvre, causée par la guerre en Europe,
se trouve relativement compensée par un
déficit analogue que doivent subir les Etats-
Unis par la décroissance de l'émigration.
Bien mieux, les nations européennes en ont
fini avec le système du service militaire,
leur main-d'œuvre disponible se verra ren-
forcée. Qu'ensuite dans l'avenir l'Europe
perde cette main-d'œuvre regagnée par les
Etats-Unis grâce à l'émigration, il ne pense
pas que cela puisse être entrevu à présent.
Il attend l'équilibre commercial entre les.
DES
AppAîRntE, s ÉTRANGÈRES
Et DE LA GUERRE
'N 1171
Mercredi 11 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
--- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
a Etats-Unis. 1Je Washington : M. Baker
hr/106 aujourd'hui qu'en août le der-
Mier homme dlUJ corps expéditionnaire amé-
i-icain aurait quitté la France. Déjà, dit
1 1. Baker, on a effectué la séparation entre
e orps expéditionnaire et l'armée d'occu-
pa-tion--- M. Baker déclare qu'on ne peut
f "Ire de déclaration au sujet des mouve-
ments de l'armée d'occupation, qui dépen-
cent. entIèrement de ce qui se passera a la
J'T'Ooklyn Ectfjlc, 7.5.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MARINE MARCHANDE
cotes cantiers américains et l'Europe. —
comme résulte d'une 1 décision du Prési-
c'eiU Wii f°n' les chantiers maritimes amé-
ricains peuvent recevoir de l'étranger la
Commanfio de ° millions de tonnes brutes.
La Norvège fera I)j-obablement la plus forte
trnmande Probablement la plus forte
Frm * tonnes probablement.
La c t f e 1Itaiic également signeront
eolltlrats pour un chiffre! de tonnage éle-
é." Liu France peut 'mmander aux Etats-
( Il,i Une bonne partie du million de tonnes
£ >»«ues mi-i. en plUis des 500.000
tolulle-s q ti elle Fait construire en Angleterre,
besoin de )()'f).O()O tonnes environ,
fi/:.1 < U}e '('erine ii peut être con-
aux fhVors amencams, mais l'Angle-
palfs-Uni cOJ!t]f\]';¡ ¡UWUlJi(' comniHndr aux
i /uellemenl cinq ou six chan-
rs HU plus. lèvent exécuter les com-
"IHIHI0s v '"°S dl' rMranger, mais on affir-
If 'fHt. J' , 't'
Ji, 'nu. n n n ]WU ('(', t.e situation va s'amé-
1
"orisln ,°urs mari. times aux acquéreurs
on rappelle que les prix faits
p0l,r les navires sortant des chantiers amé-
'!r'ams .lv, ; e,+ i' ^xés a 170 dol. la tonne.
Tous les cont ra 1 acceFtés pour fétnager
pri\;,>I s selon la règle de l'industrie
reauel rleclarent les administrateurs du Bu-
lance du Bureau mais sous la surveil-
nna Piani. Dealer 11 5
lu naVires allemands internés au Brésil.
q'l' I)r(Iteild le, Brésil est persuadé
a :Ic:'. drúIts sur les navires allemands
?1 (',;tient ri» ns ses P°rts lorsqu'il entra
on
en in Pi vII< r \1. Bonar Law, parlant
! mPle cItoYen, et sans mentionner ex-
que , - Jaisser en-
t,,, !( re que, èJ SUJI aVJS ce point de vue
h. d' e. cn ? Sans vouloir en aucune
Jï;ij rî"î lInlnUer les servic',es ''ondus par le
fe1' nou
r,;ivî'^é dse sommes purtés à douter du
q\'ires e - d,e cette manière de voir. Si ces
'lê01e eSl Mais ils furent saisis avant
que le Brésil ne fut effectivement en-
tré dans le conflit, ils semblent donc tom-
ber sous le coup de la règle normale qui
veut que les navires marchands apparte-
nard à une nation belligérante et qui ne
sont pas prise de guerre, doivent être ren-
dus à leur propriétaire à la signature de la
paix : auquel cas ils feraient retour à l'Al-
lemagne et leur possession serait régie par
la clause dans la septième partie du Traité
de paix d'après laquelle le Gouvernement
allemand doit remplacer tonne pour tonne
et catégorie pour catégorie tous les navires
de commerce alliés perdus ou avariés du
fait de la guerre. En un mot ces 250.000
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devraient être mises dans la masse et ré-
parties au prorata des pertes. — (Ed.)
Times, 7.6.
NAVIGATION AERIENNE
Portugal. — Le Joiniial officiel public
en date du 3.6 le décret autorisant les
ministres de la Marine et des Affaires
étrangères à disposer des fonds nécessaires
à l'entreprise du « raid x aérien entre Lis-
bonne et Rio-de-Janeiro avec escales au
Cap Vert et Pernambuco.
Aux termes de ce décret, un prix de 20
montes de reis sera accordé à l'aviateur,
Portugais ou Brésilien, qui accomplira la
traversée en lfi8 heures: 200 contos de reis
sont prévus pour faire face aux dépenses
de cette entreprise, un officier-aviateur sera
chargé de l'acquisition du matériel néces-
saire et de l'organisation de la tentative de
traversée aérienne.
Considérant, qu'il est d'un grand avan-
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tugal et le Brésil, où la colonie portugaise
forme un noyau important, le Gouverne-
ment désire faciliter le développement de
l'aviation commerciale qui constituera un
fonds de recette et servira de réserve mi-
litaire en cas de guerre, taM en personnel
qu'en matériel.
Considérant que le progrès dans l'avia-
tion consiste surtout à donner une plus
large expansion économique aux pays qui
useront de ce moyen pour développer leur
industrie rf leur commerce - au nom de la
liai ion. le Gouvernement donne au présent
décret force de loi et révoque toute légis-
lation contraire.
Republica [de Lisbonne], 4.6.
AVENIR ECONOMIQUE
« L'équilibre commercial de l'après-
guerre » [sous ce titre]. — Des affirmations,
de source très diverse, tendent à convain-
cre la nation américaine que la crainte si
généralement, exprimée, il y a un an ou
deux, de voir les Etats-Unis envahis par
des produits à bas prix venant des con-
trées de l'Europe, aussitôt la fin de la
guerre, est sans fondement. A la vérité la
clôture des hostilités n'est pas la restaura-
tion des conditions normales du temps de
paix pour le commerce extérieur. Au cours
de la guerre, le changement essentiel dans
les relations commerciales entre les Etats-
Unis et l'Europe, fut la disparition-de-tous
les facteurs économiques cessant de faire
sentir leur action à laquelle se substi-
tuaient les nécessités de la politique. La où
l'action des facteurs économiques reste do-
minante, il y a équilibre. Des marchandises
sont payées avec des marchandises.Mais,
pendant la guerre, les importations d'Eu-
rope aux Etats-Unis s'arrêtèrent presque
complètement pendant que les exportations
américaines se développait nt dans une me-
sure considérable.
Le gouvernement des Etats-Unis em-
prunta ,- au peuple américain et prêta aux
gouvernements alliés afin que ceux-ci pris-
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un système absolument différent du procédé
consistant à régler je prix des marchandi-
ses soit avec d'autres marchandises, soit
avec des services et qui constitue la régu-
lière coutume du commerce. Cet artificiel
contrôle politique de notre commerce exté-
rieur dure encore et sera maintenu, au
moins durant le premier stage de la réorga-
nisation industrielle de l'Europe.
Le gouvernement des Etats-Unis ne ces-
sera pas de soutenir financièrement notre
commerce d'exportation et les nations euro-
péennes continueront de payer avec des pro-
messes. Les conditions du temps de paix
pour notre exportation ne reviendront pas
au lendemain de la signature de la paix ni
même un certain temps après. Naturelle-
ment, les économistes s'attendent à ce que
l'Europe commence à régler ses engage-
ments vis-à-vis des Etats-Unis avec des
marchandises et avec des services, au lieu
d'augmenter ses dettes, aussitôt que l'in-
dustrie européenne sera en état de travailler
pour l'exportation. Que se passera-t-il
alors ?. L'Europe va-t-elle inonder les
Etats-Unis avec des produits à bon marché?
l'u intéressant exposé de la situation, issu
du Conseil National du Commerce étran-
ger, et dont M. J. Russell Smith, expert
commercial au Bureau commercial de
guerre, est l'auteur, nous incite à l'examen
du facteur économique afin de connaître de
quelle manière se rétablira leq-uihbre de
l'échange. Ainsi il fait remarquer que l'Eu-
rope a augmenté sa puissance de produc-
tion dans certaines industries où les besoins
de la guerre lui ont révélé la fabrication
en s e r j t due à un machinisme intensif.
Maintenant les nations européennes peu-
vent s'adapter les méthodes américaines
pour la fabrication standardisée des auto-
mobiles. des machines agricoles, etc. De
même l'Angleterre a perfectionné les em-
plois de l'outillage agricole, ce qui lui per-
mettra de réduire ses importations améri-
caines de produits alimentaires. M. J. Rus-
sell Smith croit que la pénurie de main-
d' œuvre, causée par la guerre en Europe,
se trouve relativement compensée par un
déficit analogue que doivent subir les Etats-
Unis par la décroissance de l'émigration.
Bien mieux, les nations européennes en ont
fini avec le système du service militaire,
leur main-d'œuvre disponible se verra ren-
forcée. Qu'ensuite dans l'avenir l'Europe
perde cette main-d'œuvre regagnée par les
Etats-Unis grâce à l'émigration, il ne pense
pas que cela puisse être entrevu à présent.
Il attend l'équilibre commercial entre les.
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