Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 juin 1919 10 juin 1919
Description : 1919/06/10 (T12,N1170). 1919/06/10 (T12,N1170).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487902g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
Ministères
th., DES
1 4pp. !HEs ÉTRANGERES
DE LA GUERRE
Nu 1170
Mardi 10 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci°dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONS ÉCONOIIQUES,
SITUATION GENERALE
Bta ~s. - La circulaire de la National
City Bank, de New-York, pour le mois de
tua^ i commence ainsi :
Situation économique, aux Etats-Unis,
considérablement améliorée au cours
du IS dernier, et la perspective est en-
dll;'a.geal!te: C'est un gain très sérieux que
q \(JI.r dIsSipé l'atmosphère de pessimisme
qui ria en février, et ce résultat a été
14 enu clans une large mesure. L'idée que
qUS U marcllés allaient s'effondrer, et
êt une longue période de chômage, et peut-
n re de troubles sociaux, allait suivre, a dis-
Paru r Peuple américain. a chassé cet
épouvanta peuple amérIcain. a chassé cet
achpî 6r i en continuant tout simplement
p aheter des marchandises dans des pro-
portion ln0nnues jusqu'ici, sans appré-
heri(WS e-V .j ment n* 'a Pauvreté ni la
Hevohif- eVldemment m la pauvreté ii~i. la
d:VOlution. Nous en concluons que la gran-
(le masc Peuple américain est disposée
ContInuer à vivre sa vie normale, quoi
Sue PUisse faire le reste du monde, et com-
1116 s? V nf~rllssance d'achat est à peu près égale
i1 <:e]je du reste du monde pris ensemble,
Pourrse tirer d'affaire par lui-même s'il
essayp de le faire.
prlng!leld Republican, 5.5.
G SYNDICALISME
FÉn and-e-Bretagne. — CONGRÈS ANNUEL DE LA
l)e,F.RATON NATIONALE DES TRANSPORTS. —
Plu" élegUés représentant 25 sociétés et
grèS r 300.000 membres assistaient au Con-
grès anr.,, i membres assistaient au Fédé-
Illnuel du Conseil général de la Fédé-
Pori) nalOnale des Travailleurs des Tranis-
t-.r qUI fut ouvert hier à Swansea.
P°ris Il arPY Gosling (président) dit que la
r ^érnti/vnconvrait maintenant pratique-
ment toin 1 Ports britanniques. En. féli-
eital t tous les ports britanniques. En féh.
c'-ital't Cornité des négociations pour les
^élioratiS^tenues dans les salaires et
Sa les Conditions de travail, il rappela
Ssistanpo marquée qu'ils devaient à leur
relation
r¡ots d Ion avec les mineurs et les chemi-
Pll' dans la Triple-Alliance. L'expérience
ait convif?n ,Cu les plus sceptiques d'entre
qu'il v -t ,
hance 1 Y avait dans la puissance de l'al-
, iarnaisPllls de posibilités qu'il A'en exista
llisati auparvant dans aucDi:* autre orga-
°n °uvrière
travaille e rfanisation n'avait plus que les
Soir¡ de ,rs es .traI!sports, davantage be-
febir6 'Co°PE ériti?n internationale. « Il faut
qUi résist n ernationale sur des fondations
qui ré "'It,,ront à toutes les épreuves futu-
res. NO1 eront à toutes les épreuves futu-
t'es no'us s avons exécuté les instructions
qiiï le u ont. été imposées d'enlever de Ber-
lîn la CObfrher général de l'Internationale.
ïntp* ^fèren, de la nouvelle
tl'Olivé Ies déiA Amsterdam, nous avons
tl°OPrer élégUés allemands désireux de
ton Je*\ mémo ® au point d'admettre la plu-
pnrt d es cri. tiques qu'on a fait de leur con-
^Ul itn avant p? i,endanl guerre. Je pense
, !)e !'Hr sommes tous prêts à passer l'é-
^s«?îk.'tés ful t "res et à ne penser qu'aux
ilités t titurf-,s d'une plus grande coo-
0n entr nations. »
k.
S'opposant à une proposition d'augmen-
ter le droit d'affiliation, M. Havelock Wil-
son dit : « Si vous donnez plus d'argent au
comité exécutif, il va faire des sottises. Je
me les imagine dépensant plus d'argent
pour un autre voyage au Continent afin de
serrer les mains de leurs frères allemands »
(Cris de protestation).
La proposition d'augmentation du droit
d'affiliation fut votée par 164.000 voix con-
tre 154.000.
Times, 6.6.
FINANCES
Grèce. — EXTRAIT D'UNE BROCHURE DE M.
LECATSAS, DIRECTEUR DE LA COMPTABILITÉ GÉ-
NÉRALE AU MINISTÈRE DES FINANCES HELLÉNI-
QUE. — Les dépenses immédiates de guerre
après le 30 octobre 1916, jour où le gouver-
nement provisoire de Salonique déclara la
guerre aux Centraux jusqu'à fin décembre
1918 atteignent 760 millions de drachmes.
Dans ce chiffre n'est pas comprise la valeur
du matériel fourni par les Alliés. Les dé-
penses militaires antérieures du 1.1 1914
au 30.10 1916 dépassaient 570 millions.
Dépenses Dépenses
Exerc. Recettes .civiles militaires
- - --- -
(Drachmes)
1914 220.897.742 160.852.371 215.030.257
1915 232.228.447 196.788.647 187.814.013
1916 230.018.4-80 165.479.527 187.013.508
1917 262.910.408 224.586.063 20.4.262.663
1918 287.921,801 275.813.806 487.681.979
1.233.976.878 1.023.520.414 1.281.802.420
Dans les recettes de 1917 est comprise
l'allocation de 28 millions 1/2 consentie au
gouvernement provisoire par la France et
l'Angleterre. L'exercice 1918 enjambe sur
1919, et une partie importante des recettes
ne sera recouvrée qu'à la fin de cet exer-
cice. A noter également que le budget de
1918 est grevé de dépenses (plus de 22 mil-
lions) remontant aux exercices clos de 1916-
1917. La diminution des dépenses civiles en
1916 s'explique par le fait qu'on supprima
le fonctionnement de tout service non ur-
gent.
L'ensemble des dépenses civiles et militai-
res, auxquelles s'ajoutent 353.754.406 dr.
affectées à l'amortissement de la Dette,
forme un total général de 2.659.077.240 dr.
Aux 1.233.976.878 dr. des recettes norma-
les, s'ajoutent 1.540.267.021 dr. fournies par
les emprunts, soit un total de 2.659.077.240
dr. L'excédent provisoire net des recettes
à la fin de décembre 1918, et d'après les pré-
visions budgétaires, est de 115.166.661 dr.
Au 31.12 1913, la Dette publique s'élevait
à 1.216.479.596 dr.
Emprunts Amor- Augment.
Exercices et avances tissements de la Dette
- - - -
(Drachmes)
1914 346.250.000 179.377.641 166.872.359
1915 210.893.969 91.929.621 118.96i.348
1916 83.232.616 10.714.063 72.518.553
1917 183.788.686 11.440.155 172.348.531
1.12 1918 716.101.752 60.292.926 655.808.806
L'accroissement total de la Dette, en te-
nant compte de diverses réductions et ac-
croissements, est de 1.215.446.249. Soit, pour
l'ensemble de la Dette hellénique : 2 mil-
liards 431.925.845 dr.
Cette Dette se décompose de la façon sui-
vante (fin décembre 1918) :
Emprunt des trois puissances
1833 (or) 48.546.011
Anciens emprunts (or). 454.538.000
Nouveaux emprunts (or). 611.873.500
Emprunts provisoires (or). 98.233.963
Empr. billets de banque. 202.709.945
Avances y compris la partie
réalisée de l'emprunt de 750
millions (or) consenti par
les Alliés 938.600.000
Caisses spéciales 25.302.000
Dette flottante 52.122.425
2.431.925.845
Messager d Athenes, 19 et 20.5.
COMMUNICATIONS
« Le chemin de fer des Pyrénées à Algési-
ras et la ligne de Dakar » [sous ce titre]. —
* Les journaux publient, ces jours-ci des
télégrammes et des nouvelles d'aspect ten-
dancieux, qui renchérissent sur les bénéfi-
ces que rapporterait à l'Espagne la cons-
truction du chemin de fer des Pyrénées, à
Algérisas, reliant la ligne de Tanger-Dakar.
L'insistance avec laquelle on nous vante ce
chemin de fer, si elle n'avait pas d'autres
raisons de caractère économique et politi-
que, serait suffisamment suspecte pour que
nous, Espagnols, nous regardions avec pré-
vention le but de ce projet. Nous avons pu-
blié des articles détaillés sur le projet de
loi que le précédent gouvernement aurait
presenté aux Cortès, concernant la cons-
truction pour le compte de l'Etat du che-
min de fer des Pyrénées à Algésiras. Nous
avons dit alors, en apportant des argu-
ments que nous estimons irréfutables, qu'il
se pourrait que le chemin de fer répondit
aux exigences de la politique internatio-
nale, mais que tel qu'il était conçu il était
ruineux pour l'économie de notre pays.
Et comme notre opinion aurait pu paraî-
tre aventurée, nous l'avions appuyée sur
de très solides arguments de caractère tech-
nique, formulés par de véritables autorités
en la matière.
Maintenant, que les Cortès libérales ont
été dissoutes et que de nouvelles ont été
élues, nous ignorons si le Gouvernement
actuel prendra la responsabilité de tous les
compromis du Gouvernement précédentt, et,
par conséquent, s'il reprendra pour sa part
dans toutes ses parties, le projet de che-
min de fer auquel nous venons de faire al-
lusion.
Dépenser mille millions de pesetas pour
construire une ligne de chemin de fer de
gabarit international, indépendant et sans
rapport avec celui des autres voies ferrées
espagnoles, serait commettre une extrava-
gance, parce que cela équivaudrait à sou-
mettre aux Cortès un projet de loi qui ap-
porte la perturbation des transports et com-
munications nationales.
th., DES
1 4pp. !HEs ÉTRANGERES
DE LA GUERRE
Nu 1170
Mardi 10 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci°dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONS ÉCONOIIQUES,
SITUATION GENERALE
Bta ~s. - La circulaire de la National
City Bank, de New-York, pour le mois de
tua^ i commence ainsi :
Situation économique, aux Etats-Unis,
considérablement améliorée au cours
du IS dernier, et la perspective est en-
dll;'a.geal!te: C'est un gain très sérieux que
q \(JI.r dIsSipé l'atmosphère de pessimisme
qui ria en février, et ce résultat a été
14 enu clans une large mesure. L'idée que
qUS U marcllés allaient s'effondrer, et
êt une longue période de chômage, et peut-
n re de troubles sociaux, allait suivre, a dis-
Paru r Peuple américain. a chassé cet
épouvanta peuple amérIcain. a chassé cet
achpî 6r i en continuant tout simplement
p aheter des marchandises dans des pro-
portion ln0nnues jusqu'ici, sans appré-
heri(WS e-V .j ment n* 'a Pauvreté ni la
Hevohif- eVldemment m la pauvreté ii~i. la
d:VOlution. Nous en concluons que la gran-
(le masc Peuple américain est disposée
ContInuer à vivre sa vie normale, quoi
Sue PUisse faire le reste du monde, et com-
1116 s? V nf~rllssance d'achat est à peu près égale
i1 <:e]je du reste du monde pris ensemble,
Pourrse tirer d'affaire par lui-même s'il
essayp de le faire.
prlng!leld Republican, 5.5.
G SYNDICALISME
FÉn and-e-Bretagne. — CONGRÈS ANNUEL DE LA
l)e,F.RATON NATIONALE DES TRANSPORTS. —
Plu" élegUés représentant 25 sociétés et
grèS r 300.000 membres assistaient au Con-
grès anr.,, i membres assistaient au Fédé-
Illnuel du Conseil général de la Fédé-
Pori) nalOnale des Travailleurs des Tranis-
t-.r qUI fut ouvert hier à Swansea.
P°ris Il arPY Gosling (président) dit que la
r ^érnti/vnconvrait maintenant pratique-
ment toin 1 Ports britanniques. En. féli-
eital t tous les ports britanniques. En féh.
c'-ital't Cornité des négociations pour les
^élioratiS^tenues dans les salaires et
Sa les Conditions de travail, il rappela
Ssistanpo marquée qu'ils devaient à leur
relation
r¡ots d Ion avec les mineurs et les chemi-
Pll' dans la Triple-Alliance. L'expérience
ait convif?n ,Cu les plus sceptiques d'entre
qu'il v -t ,
hance 1 Y avait dans la puissance de l'al-
, iarnaisPllls de posibilités qu'il A'en exista
llisati auparvant dans aucDi:* autre orga-
°n °uvrière
travaille e rfanisation n'avait plus que les
Soir¡ de ,rs es .traI!sports, davantage be-
febir6 'Co°PE ériti?n internationale. « Il faut
qUi résist n ernationale sur des fondations
qui ré "'It,,ront à toutes les épreuves futu-
res. NO1 eront à toutes les épreuves futu-
t'es no'us s avons exécuté les instructions
qiiï le u ont. été imposées d'enlever de Ber-
lîn la CObfrher général de l'Internationale.
ïntp* ^fèren, de la nouvelle
tl'Olivé Ies déiA Amsterdam, nous avons
tl°OPrer élégUés allemands désireux de
ton Je*\ mémo ® au point d'admettre la plu-
pnrt d es cri. tiques qu'on a fait de leur con-
^Ul itn avant p? i,endanl guerre. Je pense
, !)e !'Hr sommes tous prêts à passer l'é-
^s«?îk.'tés ful t "res et à ne penser qu'aux
ilités t titurf-,s d'une plus grande coo-
0n entr nations. »
k.
S'opposant à une proposition d'augmen-
ter le droit d'affiliation, M. Havelock Wil-
son dit : « Si vous donnez plus d'argent au
comité exécutif, il va faire des sottises. Je
me les imagine dépensant plus d'argent
pour un autre voyage au Continent afin de
serrer les mains de leurs frères allemands »
(Cris de protestation).
La proposition d'augmentation du droit
d'affiliation fut votée par 164.000 voix con-
tre 154.000.
Times, 6.6.
FINANCES
Grèce. — EXTRAIT D'UNE BROCHURE DE M.
LECATSAS, DIRECTEUR DE LA COMPTABILITÉ GÉ-
NÉRALE AU MINISTÈRE DES FINANCES HELLÉNI-
QUE. — Les dépenses immédiates de guerre
après le 30 octobre 1916, jour où le gouver-
nement provisoire de Salonique déclara la
guerre aux Centraux jusqu'à fin décembre
1918 atteignent 760 millions de drachmes.
Dans ce chiffre n'est pas comprise la valeur
du matériel fourni par les Alliés. Les dé-
penses militaires antérieures du 1.1 1914
au 30.10 1916 dépassaient 570 millions.
Dépenses Dépenses
Exerc. Recettes .civiles militaires
- - --- -
(Drachmes)
1914 220.897.742 160.852.371 215.030.257
1915 232.228.447 196.788.647 187.814.013
1916 230.018.4-80 165.479.527 187.013.508
1917 262.910.408 224.586.063 20.4.262.663
1918 287.921,801 275.813.806 487.681.979
1.233.976.878 1.023.520.414 1.281.802.420
Dans les recettes de 1917 est comprise
l'allocation de 28 millions 1/2 consentie au
gouvernement provisoire par la France et
l'Angleterre. L'exercice 1918 enjambe sur
1919, et une partie importante des recettes
ne sera recouvrée qu'à la fin de cet exer-
cice. A noter également que le budget de
1918 est grevé de dépenses (plus de 22 mil-
lions) remontant aux exercices clos de 1916-
1917. La diminution des dépenses civiles en
1916 s'explique par le fait qu'on supprima
le fonctionnement de tout service non ur-
gent.
L'ensemble des dépenses civiles et militai-
res, auxquelles s'ajoutent 353.754.406 dr.
affectées à l'amortissement de la Dette,
forme un total général de 2.659.077.240 dr.
Aux 1.233.976.878 dr. des recettes norma-
les, s'ajoutent 1.540.267.021 dr. fournies par
les emprunts, soit un total de 2.659.077.240
dr. L'excédent provisoire net des recettes
à la fin de décembre 1918, et d'après les pré-
visions budgétaires, est de 115.166.661 dr.
Au 31.12 1913, la Dette publique s'élevait
à 1.216.479.596 dr.
Emprunts Amor- Augment.
Exercices et avances tissements de la Dette
- - - -
(Drachmes)
1914 346.250.000 179.377.641 166.872.359
1915 210.893.969 91.929.621 118.96i.348
1916 83.232.616 10.714.063 72.518.553
1917 183.788.686 11.440.155 172.348.531
1.12 1918 716.101.752 60.292.926 655.808.806
L'accroissement total de la Dette, en te-
nant compte de diverses réductions et ac-
croissements, est de 1.215.446.249. Soit, pour
l'ensemble de la Dette hellénique : 2 mil-
liards 431.925.845 dr.
Cette Dette se décompose de la façon sui-
vante (fin décembre 1918) :
Emprunt des trois puissances
1833 (or) 48.546.011
Anciens emprunts (or). 454.538.000
Nouveaux emprunts (or). 611.873.500
Emprunts provisoires (or). 98.233.963
Empr. billets de banque. 202.709.945
Avances y compris la partie
réalisée de l'emprunt de 750
millions (or) consenti par
les Alliés 938.600.000
Caisses spéciales 25.302.000
Dette flottante 52.122.425
2.431.925.845
Messager d Athenes, 19 et 20.5.
COMMUNICATIONS
« Le chemin de fer des Pyrénées à Algési-
ras et la ligne de Dakar » [sous ce titre]. —
* Les journaux publient, ces jours-ci des
télégrammes et des nouvelles d'aspect ten-
dancieux, qui renchérissent sur les bénéfi-
ces que rapporterait à l'Espagne la cons-
truction du chemin de fer des Pyrénées, à
Algérisas, reliant la ligne de Tanger-Dakar.
L'insistance avec laquelle on nous vante ce
chemin de fer, si elle n'avait pas d'autres
raisons de caractère économique et politi-
que, serait suffisamment suspecte pour que
nous, Espagnols, nous regardions avec pré-
vention le but de ce projet. Nous avons pu-
blié des articles détaillés sur le projet de
loi que le précédent gouvernement aurait
presenté aux Cortès, concernant la cons-
truction pour le compte de l'Etat du che-
min de fer des Pyrénées à Algésiras. Nous
avons dit alors, en apportant des argu-
ments que nous estimons irréfutables, qu'il
se pourrait que le chemin de fer répondit
aux exigences de la politique internatio-
nale, mais que tel qu'il était conçu il était
ruineux pour l'économie de notre pays.
Et comme notre opinion aurait pu paraî-
tre aventurée, nous l'avions appuyée sur
de très solides arguments de caractère tech-
nique, formulés par de véritables autorités
en la matière.
Maintenant, que les Cortès libérales ont
été dissoutes et que de nouvelles ont été
élues, nous ignorons si le Gouvernement
actuel prendra la responsabilité de tous les
compromis du Gouvernement précédentt, et,
par conséquent, s'il reprendra pour sa part
dans toutes ses parties, le projet de che-
min de fer auquel nous venons de faire al-
lusion.
Dépenser mille millions de pesetas pour
construire une ligne de chemin de fer de
gabarit international, indépendant et sans
rapport avec celui des autres voies ferrées
espagnoles, serait commettre une extrava-
gance, parce que cela équivaudrait à sou-
mettre aux Cortès un projet de loi qui ap-
porte la perturbation des transports et com-
munications nationales.
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