Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 juin 1919 07 juin 1919
Description : 1919/06/07 (T12,N1168). 1919/06/07 (T12,N1168).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487900n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
ltH !STÈ RES
~p. DES ,'"
*
lUEs ÉTRANGÈRES
DE LA GUERRE
N° 1168
Samedi 7 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci, dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QU IjTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
54 apatriement de l'armée canadienne. —
sommes de l'armée canadienne ont
qui rapatriés dans le courant de mai, ce
dUl porte le total des hommes rapatriés
P. l'armistice à 189.032. En excluant
qui se feront démobiliser ans les Iles
brit anriques, il en reste à peine 80.000 à
des fn T. ne reste guère que 2.500 hom-
et es (personnel des hôpitaux, hospitalisés
1> lravailleul"s) en France. Toutes les trou-
des première, deuxième et troisième
^'Visirn srnt rentrées, et la plus grande
Partie do quatrième division est en
~tsinn partiront par l'Olo Impie vendredi
[6.6]
Orning Post, 3.6.
Corning post} 3. 6
l!! ESTIONS econoîiiuiies
AGRICULTURE
^* L'agriculture se trouve en
Irl 1.8.]Ousle en plewe période de transfor-
nt: Ion, et ses progrès se réalisent rapide-
111 ent grftce à la demande croissante de pro-
1] It agricoles, conséquence de la guerre.
t n'v a pas seulement dix années, tous les
apports d'agrommes accusaient l'agricul-
*Ut>e d'ét foutinière et très en retard en
n(laloi7Jo aujourd'hui Cordoue seule
mach.lvre 9 ou six maisons vendant des
teue lOes agricoles; les semeuses, les bat-
t ?uses se voient en abondance dans les
leH t PS ; les engrais minéraux fertilisent
iOns eres produisent d'abondantes mois-
finnr'et, d'après ce qu'on me disait récem-
il n'est pas rare de voir pendant les
rnent l. illes ',^? n.Gur agricole à vapeur
t'Des ant en action tOtIt un système de char-
ntettnne semeuse et des herses, qui per-
mettent e labourer, de semer et de her-
A Oraison de huit ou dix hectares par
au tl'a n est passé de la charrue romaine
lionne cleur Possédant les derniers perfec-
, Ce changement si radical, qui
a été réniîeA en seulement quatre ou six
On ({rà a Pour conséquence d'occasionner
pft ^rand dAc'.
dans le travail. Ces
Cherté ctaccentunt encore par suite de la
la. vie On aurait pu éviter un
li()rni t R1 R mesure qu'on amé-
tr)entê lè n~~ de travail, on avait aug-
Sr~ i) nombre de terres que l'on sou-
da» ?n^ £ îe do
davantage de 1 Par suite des travaux
t t'lnnr fiîro Pour assécher les bourbiers
J^nr È Ir dpg r-inaiix d'irrigation.
Corre, EspnnoCwz™1* d,'rr^ation-
C Grand MINES
p^' N^S W 9»e. - A LA CHAMBRE DES
COMMUNES, M. ac Kinder demande au
I)lr Tnnint du of Trade s'il peut four-
t^ïv» ^teilnnf 1 quel,ques évaluations sur la
proHmU€tion du charbon pendant les douze
mois qui vont suivre la diminution de la
journée de travail à partir du 16 juillet ; il
demande dans quelle mesure il sera pos-
sible d'augmenter les quantités limitées de
charbon maintenant exportable; et quel sera
le déficit dans l'exploitation des mines pen-
dant cette période.
SIR A. GEDDES : J'ai étudié soigneusement
cette question avec le Contrôleur des mines
de charbon et j'ai, le regret d'informer la
Chambre que la situation est sérieuse. Dans
la mesure où il est possible de former une
opinion en tenant compte des toutes derniè-
res informations qu'on peut avoir la pro-
duction du charbon nour les douze mois
qui suivront juillet 1919, après la diminu-
tion de la journée de travail, est estimée
devoir être entre 214 et 217 millions de
tonnes par an. Ce chiffre est à rapprocher
de la production d'avant-guerre de 287 mil-
lions de tonnes en 1913.
La consommation du charbon dans le
pays et pour les soutes qui en 1913 s'élevait
à 210 millions de tonnes, était tombée en
1918 à 196 millions. Les exportations de
charbon s'élevaient en 19 3 à 77 millions de
tonnes, en 1918 à 34 millions. Afin de réser-
vci uppioxuuuUveniejii la nit-uie quantité
pour le pays et pour les soutes pendant les
douze mois qui suivront juillet 1919, il fau-
dra maintenir entièrement toutes les res-
trictions actuelles sur la consommation et
.1 faudra de plus réduire les exportations
de 34 millions à 23 millions de tonnes par
an. On estime que le déficit dans l'exploi-
tation des mines d'après la base de produc-
tion évaluée pour la période de douze mois
qui suivra juillet et en tenant compte des
bénéfices garantis aux propriétaires au taux
de 1 shilling 2 pence par tonne, sera d'en-
viron 46.600.000 liv. st., soit 4 sh. 3 pence
par tonne de production. On reconnaîtra
que cela signifie soit une augmentation de
prix pour le consommateur d'environ 4 sh.
6 pence (afin de laisser une petite marge)
on que le déficit retombera sur le contri-
buable.
Quant à l'avenir du rationnement, quoi-
que la quantité de charbon pour le pays et
pour les soutes ne doive pas dépasser celle
de 1918, le Contrôleur des mines de charbon
espère introduire des modifications dans le
système actuel, de sorte que tous les con-
sommateurs de moins de 5 tonnes de char-
bon par UH, de moins de J2.:>Ül) pieds cubi-
ques de gaz par trimestre et de 400 B. T. U.
d'électricité par trimestre ne seront pas ra-
tionnés. On propose qu'au-dessus de ces
limites les quantités attribuées actuelle-
-ment restent en vigueur pendant douze
mois de plus à partir du 1er juillet, et
qu'on permette aux consommateurs de cons-
tituer des stocks entre le lor juillet et le
30 septembre jusqu'à concurrence de la
quantité qui leur est à présent attribuée et
dans la mesure où l'on pourra se procurer
hi charbon. On examine aussi la question
de modifier dans une certaine mesure le
projet actuel de réorganisation des trans-
por.ts, afin de lui donner plus d'élasticité
Times, 5.6.
Allemagne. — LA LOI SUR LA SOCIALISA-
TION DES CHARBONNAGES, obtenue à grand'-
peine du Gouvernement sous la pression
de la grève générale des mineurs, n'a été
dès le début qu'une duperie calculée de la
classe ouvrière. Les travailleurs socia-
listes majoritaires ont toujours cru que
grâce à cette loi, la socialisation des char-
bonnages pouvait du moins être amorcée.
Leurs espérances ont été cruellement dé-
çues. Les délibérations du Conseil des ex-
perts prévu par cette loi, ont nettement
fait voir qu'on ne pouvait attendre de lui,
pas plus que de tout le Gouvernement ac-
tuel, le moindre avancement de la socia-
lisation véritable. Déjà après les premiè-
res délibérations de ce Conseil des ex-
perts qui eurent lieu vers la mi-avril et
auxquelles le public ne fut pas admis, nous
avons dû déclarer que les décisions du
Conseil des experts étaient un déïï à la
socialisation. Notre jugement fut parfois
approuvé dans les milieux majoritaires.
Après la deuxième session de ce Con-
seil des experts, qui ne fut pas publique,
les travailleurs majoritaires eux aussi se
révoltèrent. Cet état d'esprit ressort clai-
rement de la presse majoritaire du bassin
de la Ruhr qui se montre fort dépitée de
la session du Conseil des experts. A titre
représentatif, quelques délégués des tra-
vailleurs font partie de ce Conseil des
experts. Mais ces individus soigneusement
tamisés ne peuvent rien. Voici ce qu'écrit
à leur sujet l'Arbeiter Zeitung d'Essen ;
« Le représentant du commerce en gros
des charbons de l'Allemagne du Sud, Stie-
gler, se tient évidemment derrière les
manœuvres capitalistes entreprises pour
influencer le public, dans la question de la
socialisation, en faveur des capitalistes des
mines. On voudrait empêcher la socialisa-
tion. Pour cette raison déjà il faut deman-
der que les délibérations soient publiques.
Dans le Conseil des experts, les porte-parole
des intérêts des gros capitalistes des mines
et du commerce des charbons se font en-
tendre plus que tous les autres. Il n'y a
pas de représentants du petit commerce.
Les représentants du capital privé se se-
raient efforcés de réduire au minimum le
nombre des représentants des ouvriers ap-
pelés à administrer les syndicats miniers.
Si on avait pu, on n'en aurait accepté au-
cun.
Lors des premières délibérations on au-
rait refusé aux employés le droit d'être re-
présentés dans l'administration des Syn-
dicats. Ce n'est qu'au cours de la seconde
délibération, quand le commissaire d'em-
pire Hue se prononça énergiquement en
faveur de cette mesure, que l'on se décida
à appeler des représentants des employés.
D'ailleurs Hue fit remarquer que la classe
ouvrière ne pouvait se déclarer satisfaite
du faible nombre actuellement prévu de
représentants d'ouvriers et d'employés
dans les administrations des Syndicats.
L'époque nouvelle exige d'autres mesures.
Lorsqu'on a discuté la question de la con-
sommation individuelle, on a vu que
messieurs les propriétaires des mines ne
voulaient pas tenir compte de l'époque
nouvelle. Les entrepreneurs voutaient
~p. DES ,'"
*
lUEs ÉTRANGÈRES
DE LA GUERRE
N° 1168
Samedi 7 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci, dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QU IjTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
54 apatriement de l'armée canadienne. —
sommes de l'armée canadienne ont
qui rapatriés dans le courant de mai, ce
dUl porte le total des hommes rapatriés
P. l'armistice à 189.032. En excluant
qui se feront démobiliser ans les Iles
brit anriques, il en reste à peine 80.000 à
des fn T. ne reste guère que 2.500 hom-
et es (personnel des hôpitaux, hospitalisés
1> lravailleul"s) en France. Toutes les trou-
des première, deuxième et troisième
^'Visirn srnt rentrées, et la plus grande
Partie do quatrième division est en
[6.6]
Orning Post, 3.6.
Corning post} 3. 6
l!! ESTIONS econoîiiuiies
AGRICULTURE
^* L'agriculture se trouve en
Irl 1.8.]Ousle en plewe période de transfor-
nt: Ion, et ses progrès se réalisent rapide-
111 ent grftce à la demande croissante de pro-
1] It agricoles, conséquence de la guerre.
t n'v a pas seulement dix années, tous les
apports d'agrommes accusaient l'agricul-
*Ut>e d'ét foutinière et très en retard en
n(laloi7Jo aujourd'hui Cordoue seule
mach.lvre 9 ou six maisons vendant des
teue lOes agricoles; les semeuses, les bat-
t ?uses se voient en abondance dans les
leH t PS ; les engrais minéraux fertilisent
iOns eres produisent d'abondantes mois-
finnr'et, d'après ce qu'on me disait récem-
il n'est pas rare de voir pendant les
rnent l. illes ',^? n.Gur agricole à vapeur
t'Des ant en action tOtIt un système de char-
ntettnne semeuse et des herses, qui per-
mettent e labourer, de semer et de her-
A Oraison de huit ou dix hectares par
au tl'a n est passé de la charrue romaine
lionne cleur Possédant les derniers perfec-
, Ce changement si radical, qui
a été réniîeA en seulement quatre ou six
On ({rà a Pour conséquence d'occasionner
pft ^rand dAc'.
dans le travail. Ces
Cherté ctaccentunt encore par suite de la
la. vie On aurait pu éviter un
li()rni t R1 R mesure qu'on amé-
tr)entê lè n~~ de travail, on avait aug-
Sr~ i) nombre de terres que l'on sou-
da» ?n^ £ îe do
davantage de 1 Par suite des travaux
t t'lnnr fiîro Pour assécher les bourbiers
J^nr È Ir dpg r-inaiix d'irrigation.
Corre, EspnnoCwz™1* d,'rr^ation-
C Grand MINES
p^' N^S W 9»e. - A LA CHAMBRE DES
COMMUNES, M. ac Kinder demande au
I)lr Tnnint du of Trade s'il peut four-
t^ïv» ^teilnnf 1 quel,ques évaluations sur la
proHmU€tion du charbon pendant les douze
mois qui vont suivre la diminution de la
journée de travail à partir du 16 juillet ; il
demande dans quelle mesure il sera pos-
sible d'augmenter les quantités limitées de
charbon maintenant exportable; et quel sera
le déficit dans l'exploitation des mines pen-
dant cette période.
SIR A. GEDDES : J'ai étudié soigneusement
cette question avec le Contrôleur des mines
de charbon et j'ai, le regret d'informer la
Chambre que la situation est sérieuse. Dans
la mesure où il est possible de former une
opinion en tenant compte des toutes derniè-
res informations qu'on peut avoir la pro-
duction du charbon nour les douze mois
qui suivront juillet 1919, après la diminu-
tion de la journée de travail, est estimée
devoir être entre 214 et 217 millions de
tonnes par an. Ce chiffre est à rapprocher
de la production d'avant-guerre de 287 mil-
lions de tonnes en 1913.
La consommation du charbon dans le
pays et pour les soutes qui en 1913 s'élevait
à 210 millions de tonnes, était tombée en
1918 à 196 millions. Les exportations de
charbon s'élevaient en 19 3 à 77 millions de
tonnes, en 1918 à 34 millions. Afin de réser-
vci uppioxuuuUveniejii la nit-uie quantité
pour le pays et pour les soutes pendant les
douze mois qui suivront juillet 1919, il fau-
dra maintenir entièrement toutes les res-
trictions actuelles sur la consommation et
.1 faudra de plus réduire les exportations
de 34 millions à 23 millions de tonnes par
an. On estime que le déficit dans l'exploi-
tation des mines d'après la base de produc-
tion évaluée pour la période de douze mois
qui suivra juillet et en tenant compte des
bénéfices garantis aux propriétaires au taux
de 1 shilling 2 pence par tonne, sera d'en-
viron 46.600.000 liv. st., soit 4 sh. 3 pence
par tonne de production. On reconnaîtra
que cela signifie soit une augmentation de
prix pour le consommateur d'environ 4 sh.
6 pence (afin de laisser une petite marge)
on que le déficit retombera sur le contri-
buable.
Quant à l'avenir du rationnement, quoi-
que la quantité de charbon pour le pays et
pour les soutes ne doive pas dépasser celle
de 1918, le Contrôleur des mines de charbon
espère introduire des modifications dans le
système actuel, de sorte que tous les con-
sommateurs de moins de 5 tonnes de char-
bon par UH, de moins de J2.:>Ül) pieds cubi-
ques de gaz par trimestre et de 400 B. T. U.
d'électricité par trimestre ne seront pas ra-
tionnés. On propose qu'au-dessus de ces
limites les quantités attribuées actuelle-
-ment restent en vigueur pendant douze
mois de plus à partir du 1er juillet, et
qu'on permette aux consommateurs de cons-
tituer des stocks entre le lor juillet et le
30 septembre jusqu'à concurrence de la
quantité qui leur est à présent attribuée et
dans la mesure où l'on pourra se procurer
hi charbon. On examine aussi la question
de modifier dans une certaine mesure le
projet actuel de réorganisation des trans-
por.ts, afin de lui donner plus d'élasticité
Times, 5.6.
Allemagne. — LA LOI SUR LA SOCIALISA-
TION DES CHARBONNAGES, obtenue à grand'-
peine du Gouvernement sous la pression
de la grève générale des mineurs, n'a été
dès le début qu'une duperie calculée de la
classe ouvrière. Les travailleurs socia-
listes majoritaires ont toujours cru que
grâce à cette loi, la socialisation des char-
bonnages pouvait du moins être amorcée.
Leurs espérances ont été cruellement dé-
çues. Les délibérations du Conseil des ex-
perts prévu par cette loi, ont nettement
fait voir qu'on ne pouvait attendre de lui,
pas plus que de tout le Gouvernement ac-
tuel, le moindre avancement de la socia-
lisation véritable. Déjà après les premiè-
res délibérations de ce Conseil des ex-
perts qui eurent lieu vers la mi-avril et
auxquelles le public ne fut pas admis, nous
avons dû déclarer que les décisions du
Conseil des experts étaient un déïï à la
socialisation. Notre jugement fut parfois
approuvé dans les milieux majoritaires.
Après la deuxième session de ce Con-
seil des experts, qui ne fut pas publique,
les travailleurs majoritaires eux aussi se
révoltèrent. Cet état d'esprit ressort clai-
rement de la presse majoritaire du bassin
de la Ruhr qui se montre fort dépitée de
la session du Conseil des experts. A titre
représentatif, quelques délégués des tra-
vailleurs font partie de ce Conseil des
experts. Mais ces individus soigneusement
tamisés ne peuvent rien. Voici ce qu'écrit
à leur sujet l'Arbeiter Zeitung d'Essen ;
« Le représentant du commerce en gros
des charbons de l'Allemagne du Sud, Stie-
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manœuvres capitalistes entreprises pour
influencer le public, dans la question de la
socialisation, en faveur des capitalistes des
mines. On voudrait empêcher la socialisa-
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der que les délibérations soient publiques.
Dans le Conseil des experts, les porte-parole
des intérêts des gros capitalistes des mines
et du commerce des charbons se font en-
tendre plus que tous les autres. Il n'y a
pas de représentants du petit commerce.
Les représentants du capital privé se se-
raient efforcés de réduire au minimum le
nombre des représentants des ouvriers ap-
pelés à administrer les syndicats miniers.
Si on avait pu, on n'en aurait accepté au-
cun.
Lors des premières délibérations on au-
rait refusé aux employés le droit d'être re-
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délibération, quand le commissaire d'em-
pire Hue se prononça énergiquement en
faveur de cette mesure, que l'on se décida
à appeler des représentants des employés.
D'ailleurs Hue fit remarquer que la classe
ouvrière ne pouvait se déclarer satisfaite
du faible nombre actuellement prévu de
représentants d'ouvriers et d'employés
dans les administrations des Syndicats.
L'époque nouvelle exige d'autres mesures.
Lorsqu'on a discuté la question de la con-
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