Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 juin 1919 06 juin 1919
Description : 1919/06/06 (T12,N1167). 1919/06/06 (T12,N1167).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487899f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
lHN!STÈRES
D E s
PtIUES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1167
Vendredi 6 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
l>
EFFECTIFS
lAtspagne. DÉCLARATIONS DU MINISTRE DE
Vo GUERRE, AU COURS D'UNE INTERVIEW : Ne
OleUs éonnez pas que je vous parle d'aug-
un ntatlO des effectifs, alors que quelques-
uré cOnsidèrent comme prochaine la réduc-
tion des. armements dans toutes les nations.
rn me SI cette réduction était décrétée com-
dae IIlsur générale, notre pays se verrait
lies ob"gation d'avoir des effectifs supé-
lem rs encore à ceux dont il dispose actuel-
lement comme l'a dit avec raison mon il-
rer.n.re présIdent, M. Maura, au cours de la
^marr
Cer aruu. le conférence qu'il a faite, au
de l'Armée et de la Marine : « Par
sa nocv n et par son territoire, par tout ce
gn e e est et tout ce qu'elle sera, l'Espa-
Olih aUra toujours des besoins de défense
1 sur mer et sur terre, qui seront
supériors au rendement qu'elle peut obte-
nir JQA 1*16 en utilisant bien tous ses moyens
N ou es ses ressources. Il
Nous avons intensifié la production de
S8.rl fIel de guerre dans nos fabriques et
qUe s aUcun douté on peut affirmer que bien
que nous ne disposions pas encore des
heltés , nécessaires, nous sommes sur le
chemin d y Parvenir. Tout dépend des cré-
tfft dont nous disposons pour remédier au
Ou actuel.
nouv an! al Maroc, tout va très bien. La
te h elle direction prise est très heureuse.
Le haut Corpmissaire est en parfait accord
qu'iis â. général Lyautey. La conférence
^vant j.0.I^ent avoir ne pourra avoir lieu
.Vallt à cause de la récente chute
chev i que ce dernier a faite. Si les cir-
Constanp 68 suivent leur cours comme jus-
tingent Il est très probable que certains con-
tl* rlgellts d e la Péninsule pourront être ra-
PatriéoQ an^ la fin de l'année. On les rem-
PJacera en augmentant les contingents in-
mènes ce qUI permettra de faire revenir
nos t roupes. Les facilités les plus grandes
que "Olls avons à partir de maintenant
^0llr sirm ein ces territoires et établir sur
eux notre di omination — grâce à la conti-
qUi étabfCupation de positions stratégiques
qui établi un lien entre les différentes
zones ISsent un lien entre les différentes
e l'en; afaiblissent et empêchent l'action
Qut co ernl: L'oeuvre si bien menée par le
ges. rnnnssaire ne mérite que des élo-
haut c()rnnlissaire ne mérite que des élo-
îS sont les alliances qui, d'après
.- corivfnnent le mieux à l'Espagne ?
s nol tOUjours été d'avis que nous de-
> no /anger aux côtés de l'Entente.
ondencia Militar, 30.5.
GESTIONS ÉCONOMIQUES
tf- > HABITATION
c( t "ti'Unis
Etats-Unis - La phrase du jour est :
La propriétaire est un profiteur ». Qu'est-
que celn sigrufle au juste ?. A ceci,
sans doute, la réponse de beaucoup de gens
serait : « Le propriétaire réclame de ses lo-
cataires beaucoup plus qu'il ne leur a de-
mandé en 1914, 1915, 1916, 1917. »
Ce propriétaire est-il nécessairement un
profiteur ? En tout cas, réalise-t-il un plus
grand profit à présent qu'en 1914 ?. Dans
le problème qui se pose pour le proprié-
taire, les impôts et les multiples dépenses
inscrites au chapitre « entretien » se trou-
vent compris. Le bénéfice réel fait par le
propriétaire, et non la somme globale qu'il
reçoit, peut seul démontrer, à toute per-
sonne sensée, qu'il est un profiteur. Que
l'on compare les prix de peintures et ver-
nis aujourd'hui avec les prix de 1914, les
frais des articles et des travaux de plombe-
rie, le coût des travaux de charpente et des
papiers de tenture. Personne ne peut dé-
fendre le propriétaire profiteur, mais on
doit bien avoir présent à l'esprit que le
maintien d'un immeuble dans de bonnes
conditions locatives est beaucoup plus oné-
reux aujourd'hui qu'hier, et que la seule
question que l'on doive se poser est de
savoir si le gain net réalisé par le pro-
priétaire est plus élevé qu'auparavant, et
si ce gain net est en juste rapport des
sommes qu'il a engagées. On doit aussi se
rendre compte que de nombreux locataires
sont locataires par un effet de leur vo-
lonté, préférant, pour une raison ou pour
une autre, ne point posséder de propriété,
et que la mise en location d'un immeuble
n'est pas simplement un trafic de parasite
mais un service social.
Courier-Journal, 7.5.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Le ministre des Affaires
Economiques a adressé à l'ensemble du Ca-
binet un mémoire étendu où il expose le
désordre qui règne actuellement dans la vie
économique allemande et la nécessité d'y
remédier. Les annexes jointes à ce mémoire
contiennent des directives traitant de l'éco-
nomie politique allemande, de l'établisse-
ment d'une banque nationale, de l'institu-
tion d'un fonds d'Empire dont la tâche se-
rait de favoriser la production allemande,
et par là de donner de l'emploi aux tra-
vailleurs allemands. On y trouve encore
un projet sur la paix du travail qui, en cas
de conflit, imposerait un règlement à l'a-
miable pour les entreprises d'utilité publi-
que ou pour celles dont les employeurs et
les employés demanderont à l'unanimité le
bénéfice de ce régime.
En particulier on déplore la multiplicité
des fonctionnaires qui se partagent sans
aucune méthode les problèmes économi-
ques : ministères d'Empire des affaires éco-
nomiques, des affaires étrangères, des fi-
nances de l'Empire, du Trésor de l'Empire,
du travail, de l'alimentation et commission
d'armistice..
Nous avons besoin d'un programme éco-
nomique, clair et arrêté afin que le cerveau
brûlé ait une directive déterminée, afin que
chacun puisse prendre ses dispositions pour
l'avenir le plus rapproché. On doit se
placer enfin avec les deux pieds et solide-
ment sur le terrain de l'économie politique
générale. Au sein de notre vie économique
qui est en majeure partie industrielle, si
l'on libère l'individu de tout lien, on re-
tombe dans le système de l'école de Man-
chester. Il faut à la fois laisser au peuple
la gestion de sa vie économique et établir
un plan bien arrêté pour l'ensemble de
l'Empire.
Le nouvel état de choses doit provoquer
une union de toute la population produc-
trice.
Il n'est pas douteux, dit le ministre, que
l'esprit de solidarité à l'intérieur des dif-
férents groupements industriels s'est prou-
vé, au cours de longues années, comme le
meilleur stimulant de la vie sociale. C'est
sur des forces de ce genre que doit être
basée la nouvelle organisation si celle-ci
doit être durable. Le premier but à at-
teindre est donc la création de groupes
techniques et économiques composés de
patrons et de travailleurs, d'acheteurs et
d'entrepreneurs. L'ensemble des groupe-
ments régionaux seraient réunis en un Con-
seil économique d'Empire. Leurs buts, aux
uns et aux autres, seraient purement éco-
nomiques : ils doivent, par des moyens pra-
tiques, remettre sur pied notre vie écono-
mique. Leur participation politique serait
strictement limitée à la proposition ou la
transmission de lois concernant leur bran-
che.
Vossische Zeitung, 24.5, matin.
- La transition du régime de la pro-
priété privée au régime de la propriété col-
lective, problème que les partisans bour-
geois du socialisme évitent si soigneuse-
ment, doit être aussi réalisé sur la base
dune méthode progressive. L'empire doit
être intéressé aux entreprises au moyen
d'une réforme des impôts directs : au lieu
d'argent, des valeurs telles que des titres
pourront être données en paiement. Les
objets imposables dissimulés à l'impôt ap-
partiendront à l'Empire sans aucune in-
demnité.
Une banque des biens d'Empire admi-
nistrera l'ensemble des propriétés apparte-
nant à l'Empire et règlera la participation
des bénéfices selon un mode qui réponde
aux exigences d'une gestion collective.
Pour éviter les hausses de salaires on
paiera partie en aliments, partie en vête-
ments, etc. Pour une grande quantité
d'entreprises qui concernent les branches
d'industrie principales (c'est-à-dire celles
qui fournissent du combustible, de l'éner-
gie électrique, des aliments, etc.) on doit
constituer des commissions locales pour la
paix du travail, qui auront à imposer leur
médiation lorsqu'une grève sera annoncée.
Si cette médiation échoue la grève ne peut
être faite que si les 9/10e des travailleurs
d'une entreprise se déclarent en sa faveur
par un vote secret.
Vorwarts, 24.5, spir.
— De Berlin : Même vis-à-vis de la publi-
cation faite aujourd'hui par la Vossische
Zeitung, qui donne un extrait du mémoire
élaboré par le ministère des Affaires Econo-
miques de l'Empire, sur la réorganisation
de notre vie économique, le Ministère des
Affaires économiques de l'Empire maintient
D E s
PtIUES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1167
Vendredi 6 Juin 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
l>
EFFECTIFS
lAtspagne. DÉCLARATIONS DU MINISTRE DE
Vo GUERRE, AU COURS D'UNE INTERVIEW : Ne
OleUs éonnez pas que je vous parle d'aug-
un ntatlO des effectifs, alors que quelques-
uré cOnsidèrent comme prochaine la réduc-
tion des. armements dans toutes les nations.
rn me SI cette réduction était décrétée com-
dae IIlsur générale, notre pays se verrait
lies ob"gation d'avoir des effectifs supé-
lem rs encore à ceux dont il dispose actuel-
lement comme l'a dit avec raison mon il-
rer.n.re présIdent, M. Maura, au cours de la
^marr
Cer aruu. le conférence qu'il a faite, au
de l'Armée et de la Marine : « Par
sa nocv n et par son territoire, par tout ce
gn e e est et tout ce qu'elle sera, l'Espa-
Olih aUra toujours des besoins de défense
1 sur mer et sur terre, qui seront
supériors au rendement qu'elle peut obte-
nir JQA 1*16 en utilisant bien tous ses moyens
N ou es ses ressources. Il
Nous avons intensifié la production de
S8.rl fIel de guerre dans nos fabriques et
qUe s aUcun douté on peut affirmer que bien
que nous ne disposions pas encore des
heltés , nécessaires, nous sommes sur le
chemin d y Parvenir. Tout dépend des cré-
tfft dont nous disposons pour remédier au
Ou actuel.
nouv an! al Maroc, tout va très bien. La
te h elle direction prise est très heureuse.
Le haut Corpmissaire est en parfait accord
qu'iis â. général Lyautey. La conférence
^vant j.0.I^ent avoir ne pourra avoir lieu
.Vallt à cause de la récente chute
chev i que ce dernier a faite. Si les cir-
Constanp 68 suivent leur cours comme jus-
tingent Il est très probable que certains con-
tl* rlgellts d e la Péninsule pourront être ra-
PatriéoQ an^ la fin de l'année. On les rem-
PJacera en augmentant les contingents in-
mènes ce qUI permettra de faire revenir
nos t roupes. Les facilités les plus grandes
que "Olls avons à partir de maintenant
^0llr sirm ein ces territoires et établir sur
eux notre di omination — grâce à la conti-
qUi étabfCupation de positions stratégiques
qui établi un lien entre les différentes
zones ISsent un lien entre les différentes
e l'en; afaiblissent et empêchent l'action
Qut co ernl: L'oeuvre si bien menée par le
ges. rnnnssaire ne mérite que des élo-
haut c()rnnlissaire ne mérite que des élo-
îS sont les alliances qui, d'après
.- corivfnnent le mieux à l'Espagne ?
s nol tOUjours été d'avis que nous de-
> no /anger aux côtés de l'Entente.
ondencia Militar, 30.5.
GESTIONS ÉCONOMIQUES
tf- > HABITATION
c( t "ti'Unis
Etats-Unis - La phrase du jour est :
La propriétaire est un profiteur ». Qu'est-
que celn sigrufle au juste ?. A ceci,
sans doute, la réponse de beaucoup de gens
serait : « Le propriétaire réclame de ses lo-
cataires beaucoup plus qu'il ne leur a de-
mandé en 1914, 1915, 1916, 1917. »
Ce propriétaire est-il nécessairement un
profiteur ? En tout cas, réalise-t-il un plus
grand profit à présent qu'en 1914 ?. Dans
le problème qui se pose pour le proprié-
taire, les impôts et les multiples dépenses
inscrites au chapitre « entretien » se trou-
vent compris. Le bénéfice réel fait par le
propriétaire, et non la somme globale qu'il
reçoit, peut seul démontrer, à toute per-
sonne sensée, qu'il est un profiteur. Que
l'on compare les prix de peintures et ver-
nis aujourd'hui avec les prix de 1914, les
frais des articles et des travaux de plombe-
rie, le coût des travaux de charpente et des
papiers de tenture. Personne ne peut dé-
fendre le propriétaire profiteur, mais on
doit bien avoir présent à l'esprit que le
maintien d'un immeuble dans de bonnes
conditions locatives est beaucoup plus oné-
reux aujourd'hui qu'hier, et que la seule
question que l'on doive se poser est de
savoir si le gain net réalisé par le pro-
priétaire est plus élevé qu'auparavant, et
si ce gain net est en juste rapport des
sommes qu'il a engagées. On doit aussi se
rendre compte que de nombreux locataires
sont locataires par un effet de leur vo-
lonté, préférant, pour une raison ou pour
une autre, ne point posséder de propriété,
et que la mise en location d'un immeuble
n'est pas simplement un trafic de parasite
mais un service social.
Courier-Journal, 7.5.
AVENIR ECONOMIQUE
Allemagne. — Le ministre des Affaires
Economiques a adressé à l'ensemble du Ca-
binet un mémoire étendu où il expose le
désordre qui règne actuellement dans la vie
économique allemande et la nécessité d'y
remédier. Les annexes jointes à ce mémoire
contiennent des directives traitant de l'éco-
nomie politique allemande, de l'établisse-
ment d'une banque nationale, de l'institu-
tion d'un fonds d'Empire dont la tâche se-
rait de favoriser la production allemande,
et par là de donner de l'emploi aux tra-
vailleurs allemands. On y trouve encore
un projet sur la paix du travail qui, en cas
de conflit, imposerait un règlement à l'a-
miable pour les entreprises d'utilité publi-
que ou pour celles dont les employeurs et
les employés demanderont à l'unanimité le
bénéfice de ce régime.
En particulier on déplore la multiplicité
des fonctionnaires qui se partagent sans
aucune méthode les problèmes économi-
ques : ministères d'Empire des affaires éco-
nomiques, des affaires étrangères, des fi-
nances de l'Empire, du Trésor de l'Empire,
du travail, de l'alimentation et commission
d'armistice..
Nous avons besoin d'un programme éco-
nomique, clair et arrêté afin que le cerveau
brûlé ait une directive déterminée, afin que
chacun puisse prendre ses dispositions pour
l'avenir le plus rapproché. On doit se
placer enfin avec les deux pieds et solide-
ment sur le terrain de l'économie politique
générale. Au sein de notre vie économique
qui est en majeure partie industrielle, si
l'on libère l'individu de tout lien, on re-
tombe dans le système de l'école de Man-
chester. Il faut à la fois laisser au peuple
la gestion de sa vie économique et établir
un plan bien arrêté pour l'ensemble de
l'Empire.
Le nouvel état de choses doit provoquer
une union de toute la population produc-
trice.
Il n'est pas douteux, dit le ministre, que
l'esprit de solidarité à l'intérieur des dif-
férents groupements industriels s'est prou-
vé, au cours de longues années, comme le
meilleur stimulant de la vie sociale. C'est
sur des forces de ce genre que doit être
basée la nouvelle organisation si celle-ci
doit être durable. Le premier but à at-
teindre est donc la création de groupes
techniques et économiques composés de
patrons et de travailleurs, d'acheteurs et
d'entrepreneurs. L'ensemble des groupe-
ments régionaux seraient réunis en un Con-
seil économique d'Empire. Leurs buts, aux
uns et aux autres, seraient purement éco-
nomiques : ils doivent, par des moyens pra-
tiques, remettre sur pied notre vie écono-
mique. Leur participation politique serait
strictement limitée à la proposition ou la
transmission de lois concernant leur bran-
che.
Vossische Zeitung, 24.5, matin.
- La transition du régime de la pro-
priété privée au régime de la propriété col-
lective, problème que les partisans bour-
geois du socialisme évitent si soigneuse-
ment, doit être aussi réalisé sur la base
dune méthode progressive. L'empire doit
être intéressé aux entreprises au moyen
d'une réforme des impôts directs : au lieu
d'argent, des valeurs telles que des titres
pourront être données en paiement. Les
objets imposables dissimulés à l'impôt ap-
partiendront à l'Empire sans aucune in-
demnité.
Une banque des biens d'Empire admi-
nistrera l'ensemble des propriétés apparte-
nant à l'Empire et règlera la participation
des bénéfices selon un mode qui réponde
aux exigences d'une gestion collective.
Pour éviter les hausses de salaires on
paiera partie en aliments, partie en vête-
ments, etc. Pour une grande quantité
d'entreprises qui concernent les branches
d'industrie principales (c'est-à-dire celles
qui fournissent du combustible, de l'éner-
gie électrique, des aliments, etc.) on doit
constituer des commissions locales pour la
paix du travail, qui auront à imposer leur
médiation lorsqu'une grève sera annoncée.
Si cette médiation échoue la grève ne peut
être faite que si les 9/10e des travailleurs
d'une entreprise se déclarent en sa faveur
par un vote secret.
Vorwarts, 24.5, spir.
— De Berlin : Même vis-à-vis de la publi-
cation faite aujourd'hui par la Vossische
Zeitung, qui donne un extrait du mémoire
élaboré par le ministère des Affaires Econo-
miques de l'Empire, sur la réorganisation
de notre vie économique, le Ministère des
Affaires économiques de l'Empire maintient
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Reinerus Alemanus Reinerus Alemanus /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Reinerus Alemanus" or dc.contributor adj "Reinerus Alemanus")Autores cum suis commentis scilicet, Catonis Romani Sententiae morales distichis descriptae... Theodolus [sic] Aegloga. Faceti lusus. Chartula contemptus mundi. Tobiae liber elegiacus. Alani Parabolae. Aesopi Fabellae aliquot carmine. Floreti Ecclesiastica documenta. Sulpitii Verulani... Mensalis praeceptio pueris mire utilis... /ark:/12148/bpt6k87034404.highres Facetus (« Cum nihil utilius ») cum commento /ark:/12148/bpt6k8709724x.highres
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6487899f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6487899f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6487899f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6487899f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6487899f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6487899f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6487899f/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest