Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 juin 1919 04 juin 1919
Description : 1919/06/04 (T12,N1165). 1919/06/04 (T12,N1165).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487897m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
^'STÈRES
llpp, Dfc-s
ES ETRANGERES
DE LA GUERRE
N 1165
Mercredi 4 Juin 19Ils.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. 1
QUESTIONS ECONOMIQUES
PRODUCTION
rnlernagne, LE CHARBON. — L'Union
lu [{1ère fait savoir que, dans le bassin de
l'hé uhr, la produdion des mines westphalo-
rhénares s'est élevée pour la semaine pas-
sée Pnx i. r0n 215.000 tonnes par jour. Etant
doriri.Af^Ue l'i ipfluence des grèves passées
peut être considérée comme nulle à l'heure
présenf 6 on ne peut espérer une augmenta-
lion prochaine de la production. On ne sau-
t
100 donc songer a atteindre la production
{'Iâe)lne des derniers mois de guerre qui
d 6 oo- tonnes par jour. Il n'a pu
êlre f0ï!'ni ces temPs derniers qu'environ
foji"ni ces temns derniers qu'environ
rer agons par jour. On ne peut espé-
plus une amélioration rapide des
gr¡nsl Ins de transport,car le retour des wa-
Sons vIdes expedles dans les pays occupés
s'effeofii e très irrégulièrement et le nombre
ties i^or mo?,ves avariées nécessite souvent
N ppresslon des trains.
IVen
fin. , BadlSche Landeszeitung, 22.5, ma-
'1' FINANCES
T-héco Ql« va<îUlLe- — L'Entente est ef-
f ayée par les nouvelles venues de Pra-
el o'ù Dans. cet endroit où règne sa volonté
el oij Imite. ses principes, les autorités
sont oh]- ~s de prendre des mesures qui
fero bhgées de prendre des mesures qui
^r°nt Ur aux hommes d'Etat de France
et ê ngleterre. Les magasins ne peuvent
le dl' te OUverts. Les propriétaires perdent
'e (jro-t
Ventori £Pnbr I s; les prix doivent être taxés et
Mosco L'Entente voit que
1osc I souterrain qui se propage de
°scon Ja ?a§ne Prague et Pilsen et que son
(Ibranl n est d'aucune protection contre les
t'^)rf)nlom• sociaux.
Le ministre des Finances, Raschin. est
nt'eint. dp a on la plus dure par les évé-
(j rCliS d aUJour'hui. Il avait l'intention
vlSil l, cr de ln circulation, au moment du
yisn, ]a rr ° du papier-monnaie. Son idée
m~ le du papier-monnaIe. nIe
'it nUpla puissance d'achat de l'autre
sabie "rnnntrrait et compenserait la perte
^ilié nntorait et compenserait la perte
j:|b;p '-détenteur. Il n'y a pas réussi.
i l ,(It.t t' - pas en
rapport ! Ion, u sllcre, la réduction de la
f r°','atirirJ«lnancière, devrait améliorer le
f()lj1"s'C(t'n "e tchèque. Le améliorer le
'f 0enen i tchèque, Le point saillant
î de savoir si le sentiment na-
tion ^1 dos ^'a^sans tchèques serait assez
~des paysans tchèques serait asez
d)'¡rfllf1 r D8 amener à livrer les billets de
s()n)'¡(i 't ans la lutte entre l'intérêt per-
s °nn°i et le sentiment national, les Tchè-
fUr** s<î k srnt conduits exactement comme
l ! "Pf,:ont f ,
s hi!ieïs RIt Peut-être d'autres peuples.
fllls iil(,[, ilrent employés aux dépenses les
ed la ruse trouva pour tourner
lîu le, hOles les plus diverses ; transferts
litri e allilemande pour placements
et
en rs, paiernent par avance des impôts
Vrv l,tres
et autres rUes. Le résultat fut la non-li-
("') "I fi,(,d'ure glande partie des billets,
chec de la tentative partie des billets, l'é-
Vpv ,
qntions. L des prix par de pareilles inter-
N e'niniot/rissement fut plus fort
qup eue Fr rf' des finances Rachin.
Preie Presse, 24.5.
ALIMENTATION
« L'Allemagne qui jeûne » [sous ce titre].
.La misère est encore accrue artificiel-
lement du fait qu'une très grande partie
des vivres est employée pour les militaires.
Ce passe-droit va si loin que la population
civile dispose à peine de 1/4 de livre de
viande par semaine tandis que les mili-
taires en reçoivent des quantités telles que
chacun d'eux peut envoyer chez lui en les
prenant sur sa part non seulement des pa-
quets mais même des caisses. Naturelle-
ment cet état de choses est scandaleux et
aigrit à un degré extraordinaire la popula-
tion qui jeûne. La population reçoit à
l'heure actuelle une ration de pommes de
terre si faible que même un artiste dans
l'art de jeûner ne saurait en vivre. La
grande propriété de Gersrode, près de Neu-
rüppin, n'a pas fait la récolte de 160 ar-
penLs de pommes de terre à cause d'une
différence de salaires insignifiante. On a
fait la même chose pour 120 arpents du do-
maine de Charlottenhof, près de Rheins-
berg. La situation est encore bien pire en
Poméranie occidentale que dans les Mar-
ches, et il y a lieu de redouter que la po-
pulation affamée ne prenne par force ce
qu'on lui refuse par esprit de lucre. D'in-
nombrables réserves de grains demeurent
encore non battues dans les champs. Il
ést vraiment temps que les conseils des tra-
vailleurs reçoivent les pouvoirs dont ils ont
besoin pour maintenir notre alimentation
dans les limites du supportable, mais il est
nécessaire aussi que les conseils des tra-
vailleurs soient choisis par la population
et non comme cela arrive et est arrivé
souvent par les conseillers agricoles, les
chefs de bureaux, etc !.
Freiheit, 23.5, matin.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Etats-Unis et Allemagne. — Pour la pre-
mière fois depuis avril 1917. il est possible
d'envoyer des fonds en Allemagne, à la
suite d'une permission générale donnée hier
par le War .Trade Board. Les envois de
fonds doivent se faire uniquement par l'in-
termédiaire de l'American Relief Adminis-
tration, et les sommes envoyées ne peuvent
être employées qu'à l'achat de vivres de-
vant être expédiés en Allemagne.
Sun [de New-York], 2.5.
-—— ———
POLITIQUI: GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Les contre-propositions allemandes. —
Si l'on se refuse à négocier avec les Alle-
mands. ce ne sera pas par orgueil — il
n'v a rien de tel dans l'esprit pratique de
AL George ni dans l'idéalisme de M. Wil-
son, — mais par la crainte, qui n'est mal-
heureusement que trop fondée, de voir si-
gnaler l'illogisme et la fausseté de notre
position, et la crainte, peut-être aussi fon-
dée, de désaccords sans issue, et la peur
que le fragile échafaudage de compromis,
dressé au prix de tant d'efforts, ne s'enffon-
dre au moindre contact. Toutefois ce ne
saurait être une raison pour refuser de dis-
cuter, bien que c'en puisse être une pour
refuser d'accéder.
Il est évidemment dans notre intérêt que
l'Allemagne signe, et signe vite. Il n'est pas
moins dans l'intérêt du gouvernement alle-
mand qu'il signe, et signe vite, avant que
les bases mêmes de son autorité ne dispa-
raissent. N'y a-t-il pas là un terrain d'en-
tente qui mérite tout au moins d'être pris
en considération ?.
Il est trop tard pour espérer une paix
telle que M. Wilson l'avait tracée et telle
qu'en souhaitait le monde. Mais il n'est pas
trop tard pour éliminer les plus grands dé-
fauts de la paix telle qu'elle est, et pour
permettre à l'Allemagne par le travail et les
sacrifices de recouvrer à la fois sa dignité et
sa place parmi les nations. — (Ed.)
Manchester Guardian, 29.5.
- De Versailles, 22 mai : Sous toutes
réserves signalons une nouvelle qui ci
cule depuis quelques jours parmi les délé-
gués allemands et qui est reproduite au-
jourd'hui par le Daiiy News : « il serait
possible que des échanges de vues t,m ,dPLL
lieu VERBALEMENT entre les commissions êll-
glàise, américaine et allemande. Le jour-
nal anglais ajoute que l'on aurait déja re-
connu l'utilité de telles conversations au
cours des négociations relatives au-ravitail-
lement, aux questions financières et eu
commerce allemand.
Münchner Neueste Nachrichten, 23.5,
matin.
— Le même journal souligne au contraire
dans son édition du soir le caractère plus
tendu qu'ont pris les négociations de Ver-
sailles au cours des derniers jours.
- Les menaces des feuilles de l'Entente
ne doivent pas être au fonds interprétées
autrement que les protestations alleman-
des. Là-bas aussi on n'accepterait qu'avec
un sentiment de très grand malaise une
rupture des négociations. Si l'on aiguise
maintenant le sabre, c'est que l'on veut par-
là mettre l'accent sur les exigences que
l'on fait valoir envers l'Allemagne. Mais
en dépit de tous les préparatifs on est très
peu porté à une démonstration par les
armes. C'est ce que maints indices ont
montré rendant les derniers jours. On pré-
fère encore chercher une entente avec les
Allemands sur la base, bien entendu, des
revendications que l'on tient pour justes.
Il est de jour en jour plus clair qu'en dépit
de toutes les manifestations verbales on ne
s'attendait pas à une capitulation sans con-
ditions. Non seulement on a accordé la pro-
longation des délais réclamés nar la déléga-
tion allemande, mais les feuilles françaises
bourgeoises discutent déjà la question de
savoir si certaines propositions allemandes,
en particulier celles qui concernent le bas-
sin de la Sarre et les livraisons de charbon,
ne méritent pas d'être étudiées sérieuse-
ment. Les représentants du peuple en Fran-
ce en ont assez des intrigues mystérieuses
de Versailles et veulent qu'on leur sou-
mette enfin le projet des Alliés. En même
llpp, Dfc-s
ES ETRANGERES
DE LA GUERRE
N 1165
Mercredi 4 Juin 19Ils.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque. 1
QUESTIONS ECONOMIQUES
PRODUCTION
rnlernagne, LE CHARBON. — L'Union
lu [{1ère fait savoir que, dans le bassin de
l'hé uhr, la produdion des mines westphalo-
rhénares s'est élevée pour la semaine pas-
sée Pnx i. r0n 215.000 tonnes par jour. Etant
doriri.Af^Ue l'i ipfluence des grèves passées
peut être considérée comme nulle à l'heure
présenf 6 on ne peut espérer une augmenta-
lion prochaine de la production. On ne sau-
t
100 donc songer a atteindre la production
{'Iâe)lne des derniers mois de guerre qui
d 6 oo- tonnes par jour. Il n'a pu
êlre f0ï!'ni ces temPs derniers qu'environ
foji"ni ces temns derniers qu'environ
rer agons par jour. On ne peut espé-
plus une amélioration rapide des
gr¡nsl Ins de transport,car le retour des wa-
Sons vIdes expedles dans les pays occupés
s'effeofii e très irrégulièrement et le nombre
ties i^or mo?,ves avariées nécessite souvent
N ppresslon des trains.
IVen
fin. , BadlSche Landeszeitung, 22.5, ma-
'1' FINANCES
T-héco Ql« va<îUlLe- — L'Entente est ef-
f ayée par les nouvelles venues de Pra-
el o'ù Dans. cet endroit où règne sa volonté
el oij Imite. ses principes, les autorités
sont oh]- ~s de prendre des mesures qui
fero bhgées de prendre des mesures qui
^r°nt Ur aux hommes d'Etat de France
et ê ngleterre. Les magasins ne peuvent
le dl' te OUverts. Les propriétaires perdent
'e (jro-t
Ventori £
Mosco L'Entente voit que
1osc I souterrain qui se propage de
°scon Ja ?a§ne Prague et Pilsen et que son
(Ibranl n est d'aucune protection contre les
t'^)rf)nlom• sociaux.
Le ministre des Finances, Raschin. est
nt'eint. dp a on la plus dure par les évé-
(j rCliS d aUJour'hui. Il avait l'intention
vlSil l, cr de ln circulation, au moment du
yisn, ]a rr ° du papier-monnaie. Son idée
m~ le du papier-monnaIe. nIe
'it nUpla puissance d'achat de l'autre
sabie "rnnntrrait et compenserait la perte
^ilié nntorait et compenserait la perte
j:|b;p '-détenteur. Il n'y a pas réussi.
i l ,(It.t t' - pas en
rapport ! Ion, u sllcre, la réduction de la
f r°','atirirJ«lnancière, devrait améliorer le
f()lj1"s'C(t'n "e tchèque. Le améliorer le
'f 0enen i tchèque, Le point saillant
î de savoir si le sentiment na-
tion ^1 dos ^'a^sans tchèques serait assez
~des paysans tchèques serait asez
d)'¡rfllf1 r D8 amener à livrer les billets de
s()n)'¡(i 't ans la lutte entre l'intérêt per-
s °nn°i et le sentiment national, les Tchè-
fUr** s<î k srnt conduits exactement comme
l ! "Pf,:ont f ,
s hi!ieïs RIt Peut-être d'autres peuples.
fllls iil(,[, ilrent employés aux dépenses les
ed la ruse trouva pour tourner
lîu le, hOles les plus diverses ; transferts
litri e allilemande pour placements
et
en rs, paiernent par avance des impôts
Vrv l,tres
et autres rUes. Le résultat fut la non-li-
("') "I fi,(,d'ure glande partie des billets,
chec de la tentative partie des billets, l'é-
Vpv ,
qntions. L des prix par de pareilles inter-
N e'niniot/rissement fut plus fort
qup eue Fr rf' des finances Rachin.
Preie Presse, 24.5.
ALIMENTATION
« L'Allemagne qui jeûne » [sous ce titre].
.La misère est encore accrue artificiel-
lement du fait qu'une très grande partie
des vivres est employée pour les militaires.
Ce passe-droit va si loin que la population
civile dispose à peine de 1/4 de livre de
viande par semaine tandis que les mili-
taires en reçoivent des quantités telles que
chacun d'eux peut envoyer chez lui en les
prenant sur sa part non seulement des pa-
quets mais même des caisses. Naturelle-
ment cet état de choses est scandaleux et
aigrit à un degré extraordinaire la popula-
tion qui jeûne. La population reçoit à
l'heure actuelle une ration de pommes de
terre si faible que même un artiste dans
l'art de jeûner ne saurait en vivre. La
grande propriété de Gersrode, près de Neu-
rüppin, n'a pas fait la récolte de 160 ar-
penLs de pommes de terre à cause d'une
différence de salaires insignifiante. On a
fait la même chose pour 120 arpents du do-
maine de Charlottenhof, près de Rheins-
berg. La situation est encore bien pire en
Poméranie occidentale que dans les Mar-
ches, et il y a lieu de redouter que la po-
pulation affamée ne prenne par force ce
qu'on lui refuse par esprit de lucre. D'in-
nombrables réserves de grains demeurent
encore non battues dans les champs. Il
ést vraiment temps que les conseils des tra-
vailleurs reçoivent les pouvoirs dont ils ont
besoin pour maintenir notre alimentation
dans les limites du supportable, mais il est
nécessaire aussi que les conseils des tra-
vailleurs soient choisis par la population
et non comme cela arrive et est arrivé
souvent par les conseillers agricoles, les
chefs de bureaux, etc !.
Freiheit, 23.5, matin.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Etats-Unis et Allemagne. — Pour la pre-
mière fois depuis avril 1917. il est possible
d'envoyer des fonds en Allemagne, à la
suite d'une permission générale donnée hier
par le War .Trade Board. Les envois de
fonds doivent se faire uniquement par l'in-
termédiaire de l'American Relief Adminis-
tration, et les sommes envoyées ne peuvent
être employées qu'à l'achat de vivres de-
vant être expédiés en Allemagne.
Sun [de New-York], 2.5.
-—— ———
POLITIQUI: GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Les contre-propositions allemandes. —
Si l'on se refuse à négocier avec les Alle-
mands. ce ne sera pas par orgueil — il
n'v a rien de tel dans l'esprit pratique de
AL George ni dans l'idéalisme de M. Wil-
son, — mais par la crainte, qui n'est mal-
heureusement que trop fondée, de voir si-
gnaler l'illogisme et la fausseté de notre
position, et la crainte, peut-être aussi fon-
dée, de désaccords sans issue, et la peur
que le fragile échafaudage de compromis,
dressé au prix de tant d'efforts, ne s'enffon-
dre au moindre contact. Toutefois ce ne
saurait être une raison pour refuser de dis-
cuter, bien que c'en puisse être une pour
refuser d'accéder.
Il est évidemment dans notre intérêt que
l'Allemagne signe, et signe vite. Il n'est pas
moins dans l'intérêt du gouvernement alle-
mand qu'il signe, et signe vite, avant que
les bases mêmes de son autorité ne dispa-
raissent. N'y a-t-il pas là un terrain d'en-
tente qui mérite tout au moins d'être pris
en considération ?.
Il est trop tard pour espérer une paix
telle que M. Wilson l'avait tracée et telle
qu'en souhaitait le monde. Mais il n'est pas
trop tard pour éliminer les plus grands dé-
fauts de la paix telle qu'elle est, et pour
permettre à l'Allemagne par le travail et les
sacrifices de recouvrer à la fois sa dignité et
sa place parmi les nations. — (Ed.)
Manchester Guardian, 29.5.
- De Versailles, 22 mai : Sous toutes
réserves signalons une nouvelle qui ci
cule depuis quelques jours parmi les délé-
gués allemands et qui est reproduite au-
jourd'hui par le Daiiy News : « il serait
possible que des échanges de vues t,m ,dPLL
lieu VERBALEMENT entre les commissions êll-
glàise, américaine et allemande. Le jour-
nal anglais ajoute que l'on aurait déja re-
connu l'utilité de telles conversations au
cours des négociations relatives au-ravitail-
lement, aux questions financières et eu
commerce allemand.
Münchner Neueste Nachrichten, 23.5,
matin.
— Le même journal souligne au contraire
dans son édition du soir le caractère plus
tendu qu'ont pris les négociations de Ver-
sailles au cours des derniers jours.
- Les menaces des feuilles de l'Entente
ne doivent pas être au fonds interprétées
autrement que les protestations alleman-
des. Là-bas aussi on n'accepterait qu'avec
un sentiment de très grand malaise une
rupture des négociations. Si l'on aiguise
maintenant le sabre, c'est que l'on veut par-
là mettre l'accent sur les exigences que
l'on fait valoir envers l'Allemagne. Mais
en dépit de tous les préparatifs on est très
peu porté à une démonstration par les
armes. C'est ce que maints indices ont
montré rendant les derniers jours. On pré-
fère encore chercher une entente avec les
Allemands sur la base, bien entendu, des
revendications que l'on tient pour justes.
Il est de jour en jour plus clair qu'en dépit
de toutes les manifestations verbales on ne
s'attendait pas à une capitulation sans con-
ditions. Non seulement on a accordé la pro-
longation des délais réclamés nar la déléga-
tion allemande, mais les feuilles françaises
bourgeoises discutent déjà la question de
savoir si certaines propositions allemandes,
en particulier celles qui concernent le bas-
sin de la Sarre et les livraisons de charbon,
ne méritent pas d'être étudiées sérieuse-
ment. Les représentants du peuple en Fran-
ce en ont assez des intrigues mystérieuses
de Versailles et veulent qu'on leur sou-
mette enfin le projet des Alliés. En même
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6487897m/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6487897m/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6487897m/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6487897m/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6487897m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6487897m
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6487897m/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest