Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-06-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 juin 1919 02 juin 1919
Description : 1919/06/02 (T12,N1163). 1919/06/02 (T12,N1163).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487895s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
L DES
PÀIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
NU 1163
Lundi 2 Juin 1919.
m
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés; il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
Allemagne. — LES GARDES CIVIQUES. - Je
e trouvais tout dernièrement dans un petit
Vlllge purement agricole de Silésie. les
habitants étaient en prise à quelque émoi
eest qu'il s'agissait sérieusement de créer
k une garde civique.
';:' hChaqule village, chaque grande propriété,
<' C. 8;que ville de province formera une garde
elVIque. Les chefs auront à renseigner le
j-anarat sur le nombre de fusils qu'ils juge-
rl'rit nécessaires. Les chefs-lieux de can-
tndn is, les très grandes propriétés et les com-
Funes recevront aussi des mitrailleuses,
egères ou lourdes avec au moins 3.000
cOps. On prévoit pour chaque fusil au
Inolns 500 coups. Les gardes civiques de-
Vront s'appuyer autant que possible sur des
0Sensations* existantes (associations de
0 Abattants, unions de tireurs, etc.). LA
N MILITAIRE ET LE COMMANDEMENT,
aussi bien pour les exercices que pour le
es de guerre véritable, seraient confiés à
ANCIENS SOUS-OFFICIERS et à DES OFFICIERS
De RÉSERVE : voilà ce que dit textuellement
e Programme. Il faudra procéder à des
exercices régulièrs, même de nuit. On pré-
Volt des exercices de tir en commun. Il faut
qu'a.u moins une fois par mois, les fusils
SoIent nettoyés. Des bases de rassemble-
ent, en cas d'alerte, doivent être désignées
V fait de signaux pour « cas de guerre
le » on a songé aux sonneries dé
cln oohh es. aux sirènes, au tambourinage sur
s socs de charrues suspendus, à des fu-
es 'éclairantes rouges.
tr La. note du haut commandement dit, en-
e autres :
ç Le haut commandement a l'intention de
fr dans chaque cercle un poste de com-
ttiid e eonseiUer du Landrat et des autorités
de l'endroit devra collaborer au règlement
eÛ questions concernant la garde civique.
irn y a Un détail qui ne me paraît pas sans
Q Portance. Dans la note du Haut-Comman-
prnent il est dit au sujet de la propagande
Ur les gardes civiques :
« A Gls dans tous les journaux, à l'ex-
clusin de ceux des radicaux de gauche,
DIes au gouvernement. »
Do!r)vC' ces appels en faveur de la garde
civia paraîtront dans des journaux radi-
caux Jd ae Paraîtront dans des journaux radi-
H j , favorables au gouvernement.
ceu; l:lt bien que ce fût justement dans
ceux-là : c'est là très certainement qu'ils
Peuventayoir le plus de succès. Car ces
gardes Cl,viques villageoises et provinciales,
et le socIaliste majoritaire le plus ancrê
dans « 0 Confiance devrait tout de même s'en
tru re coml?te, menacent de devenir l'ins-
trum décisif de la contre-révolution,
Elles coûtent une bonne petite somme !
les mes' *es munitions, l'organisation,
tout armes, les munitions, l'organisation,
tout le service d'écritures et de bureau, le
En ag de temps etc.
Elles I'ent une opposition consciente
au Tjnp-^Sme' Au lieu de servir chez nous
Vent fàt de la Ligue des Nations elles ser-
éveiller le désir et l'amour du mé-
tier de soldat et à inciter les enfants à
jouer aux soldats. Elles représentent une
grave injustice vis-à-vis du prolétariat des
grandes villes. Les ouvriers de l'industrie
ont été systématiquement désarmés. La
campagne, en majorité, malheureusement
encore hostile à l'ouvrier, est systématique-
ment armée et mise sous le commandement
« d'anciens sous-officiers, officiers et offi-
ciers de réserve ».
Elles sont les cadres donnés pour la con-
tre-dévolution, dès que celle-ci cherchera
sérieusement à attirer à elle tout le pou-
voir. Le ministère la considère aujourd'hui
comme une troupe de protection pour sa
propre puissance et ne veut l'organiser que
comme telle. Mais les esprits qu'il invoque
ne tarderont pas à le renverser. Toutes les
précautions pour empêcher cela ne servi-
raient à rien.
L'esprit conservateur agrarien, qui règne
sur la plus grande partie de la campagne,
ne tardera pas à imprimer son sceau aux
gardes civiques. Cela les gros propriétaires
terriens réactionnaires le savent très exac-
tement. C'est pourquoi ce spnt eux, d'après
ce que j'entends dire, qui réclament le plus
ardemment les gardes civiques. — (H. von
Gerlach. )
Freiheit, 20.5, soir.
MORAL DES TROUPES
Grande-Bretagne. — D'après les critiques,
les vices qui corrompent notre politique mi-
litaire sont de deux sortes. A,l'intérieur, on
l'acouse de vouloir se servir de l'armée
comme d'un instrument d'oppression contre
13 désir de progrès populaire. A l'extérieur,
on l'accuse de se servir aussi de l'armée
contre un semblable désir de progrès du
peuple russe. En tout cas notre poilitique
serait une politique d' Il ambitieuse voltige »
qui, à la longue, conduirait le pays au dé-
sastre. M. Churchill a répondu hier à ces
accusations dans un discours d'une singu-
lière franchise. Qu'il ait échoué à- les dér
truire complètement, cela ressort du dis-
cours de M. Clynes, leader modéré et expé-
rimenté dlu parti travailliste, qui parla après
lui. Mais c'était un bon discours ; et quoi-
que l'unanimité complète que nous avons
eue effectivement pendant la guerre soit,
nous le craignons, impossible maintenant,
la franchise de M. Churchill gagnera à la
politique du gouvernement l'appui de la
vaste majorité du peuple anglais.
Il y a quelque trois mois, les autorités
militaires firent faire une enquête par les
généraux de division afin de se rendre
compte de l'attitude de l'armée sur la ques-
tion des troubles ouvriers alors menaçants,
et aussi sur celle du service outre-mer, sur-
tout en Russie. Ces circulaires furent d'une
façon ou d'une autre révélées (elles furent
diit M. Churchill, volées) ; elles furent pu-
bliées dans le Daily Herald, le nouveau
journal travailliste, et servirent à accuser
le gouvernement de poursuivre une politi-
que de briseurs de grèves, réàctionnaire et
hostile aux trade-unions.
M. Churchill a admis hier que la forme
de ces circulaires se prête à une fausse in-
terprétation ; mais il a insisté sur le devoir
du gouvernement de connaître l'état d'esprit
de l'armée, et il a saisi cette occasion pour
définir les devoirs de l'armée dans les con-
flits du travail. Etant donné qu'une partie
essentielle de l'argument des critiques était
que l'armée n'admettrait pas ce qu'ils affir-
maient être la politique gouvernementale,
des enquêtes sur l'état d'esprit de l'armée
étaient une mesure de précaution raisonna-
ble ; il n'en est pas moins vrai qu'à l'avenir
le gouvernement ferait fcîen de surveiller la
rédaction des circulaires et d'y adjoindre
quelque déclaration sur la politique vérita-
ble. M. Churchill explique aujourd'hui
que le gouvernement n'a jamais songé à
« briser les grèves » dans le sens ordinaire
de l'expression. L'armée ne sera jamais em-
ployée d'un côté ou de l'autre dans un con-
flit ouvrier proprement dit. C'est seulement
quand il y a danger, comme il y avait alors,
de voir rançonner le pays par une minorité
relativement petite que l'armée a d'autres
devoirs que de maintenir l'ordre ; dans un
cas semblable elle interviendrait, non pour
briser la grève, mais seulement pour éviter
que la querelle économique porte aucun
préjudice à l'édifice die l'Etat. Nous sommes
entièrement d'accord avec l'opposition sur le
fait que moins l'armée est mêlée avec les
conflits du travail, mieux cela vaut. Une
méthode idéale a été proposée hier, celle où
le pays pourrait se défendre contre des me-
naces de paralysie générale industrielle au
moyen d'une organisation de tirailleurs vo-
lontaires. Mais une semblable organisation
demande du temps à préparer et si le pays
est menacé de se voir couper la veine jugu-
laire, il va sans dire que le devoir du gou-
vernement n'est pas de rester inactif et de
le laisser périr d'inanition. Ce ne serait pas
maintenir la neutralité entre les combat-
tants. Ce serait effectivement prendre le
parti des révolutionnaires contre sa propre
autorité. Ce serait le suicide de l'Etat. Nous
sommes heureux que M. Churchill ait parlé
si net.
Times, 30.5.
——— -———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Irlande. — Il n'est pas au monde de pays
ayant l'importance de l'Irlande qui ne pu-
blie un rapport annuel complet et officiel
de son commerce extérieur. Il est vrai que
le Département de l'Agriculture publie de-
puis 1904 des rapports sur le commerce
d'importation et d'exportation des ports ir-
landais. C'est un des documents les plus
utiles et les plus consciencieux publiés par
ce Département ; mais il a des défauts dont
il n'est aucunement responsable. Les sta-
tistiques sur lesquelles s'appuient ces rap-
ports sont fournies volontairement tous les
mois par les diverses autorités maritimes,
et les compagnies de navigation et de che-
mins de fer ; en outre, des statistiques par-
ticulières proviennent de maisons de com-
merce privées et de négociants. Le Dépar-
tement dans ses rapports annuels sur le
commerce irlandais n'a pas cessé d'attirer
l'attention sur l'insuffisance du système ac-
L DES
PÀIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
NU 1163
Lundi 2 Juin 1919.
m
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés; il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ORGANISATION
Allemagne. — LES GARDES CIVIQUES. - Je
e trouvais tout dernièrement dans un petit
Vlllge purement agricole de Silésie. les
habitants étaient en prise à quelque émoi
eest qu'il s'agissait sérieusement de créer
k une garde civique.
';:' hChaqule village, chaque grande propriété,
<' C. 8;que ville de province formera une garde
elVIque. Les chefs auront à renseigner le
j-anarat sur le nombre de fusils qu'ils juge-
rl'rit nécessaires. Les chefs-lieux de can-
tndn is, les très grandes propriétés et les com-
Funes recevront aussi des mitrailleuses,
egères ou lourdes avec au moins 3.000
cOps. On prévoit pour chaque fusil au
Inolns 500 coups. Les gardes civiques de-
Vront s'appuyer autant que possible sur des
0Sensations* existantes (associations de
0 Abattants, unions de tireurs, etc.). LA
N MILITAIRE ET LE COMMANDEMENT,
aussi bien pour les exercices que pour le
es de guerre véritable, seraient confiés à
ANCIENS SOUS-OFFICIERS et à DES OFFICIERS
De RÉSERVE : voilà ce que dit textuellement
e Programme. Il faudra procéder à des
exercices régulièrs, même de nuit. On pré-
Volt des exercices de tir en commun. Il faut
qu'a.u moins une fois par mois, les fusils
SoIent nettoyés. Des bases de rassemble-
ent, en cas d'alerte, doivent être désignées
V fait de signaux pour « cas de guerre
le » on a songé aux sonneries dé
cln oohh es. aux sirènes, au tambourinage sur
s socs de charrues suspendus, à des fu-
es 'éclairantes rouges.
tr La. note du haut commandement dit, en-
e autres :
ç Le haut commandement a l'intention de
fr dans chaque cercle un poste de com-
ttii
de l'endroit devra collaborer au règlement
eÛ questions concernant la garde civique.
irn y a Un détail qui ne me paraît pas sans
Q Portance. Dans la note du Haut-Comman-
prnent il est dit au sujet de la propagande
Ur les gardes civiques :
« A Gls dans tous les journaux, à l'ex-
clusin de ceux des radicaux de gauche,
DIes au gouvernement. »
Do!r)vC' ces appels en faveur de la garde
civia paraîtront dans des journaux radi-
caux Jd ae Paraîtront dans des journaux radi-
H j , favorables au gouvernement.
ceu; l:lt bien que ce fût justement dans
ceux-là : c'est là très certainement qu'ils
Peuventayoir le plus de succès. Car ces
gardes Cl,viques villageoises et provinciales,
et le socIaliste majoritaire le plus ancrê
dans « 0 Confiance devrait tout de même s'en
tru re coml?te, menacent de devenir l'ins-
trum décisif de la contre-révolution,
Elles coûtent une bonne petite somme !
les mes' *es munitions, l'organisation,
tout armes, les munitions, l'organisation,
tout le service d'écritures et de bureau, le
En ag de temps etc.
Elles I'ent une opposition consciente
au Tjnp-^Sme' Au lieu de servir chez nous
Vent fàt de la Ligue des Nations elles ser-
éveiller le désir et l'amour du mé-
tier de soldat et à inciter les enfants à
jouer aux soldats. Elles représentent une
grave injustice vis-à-vis du prolétariat des
grandes villes. Les ouvriers de l'industrie
ont été systématiquement désarmés. La
campagne, en majorité, malheureusement
encore hostile à l'ouvrier, est systématique-
ment armée et mise sous le commandement
« d'anciens sous-officiers, officiers et offi-
ciers de réserve ».
Elles sont les cadres donnés pour la con-
tre-dévolution, dès que celle-ci cherchera
sérieusement à attirer à elle tout le pou-
voir. Le ministère la considère aujourd'hui
comme une troupe de protection pour sa
propre puissance et ne veut l'organiser que
comme telle. Mais les esprits qu'il invoque
ne tarderont pas à le renverser. Toutes les
précautions pour empêcher cela ne servi-
raient à rien.
L'esprit conservateur agrarien, qui règne
sur la plus grande partie de la campagne,
ne tardera pas à imprimer son sceau aux
gardes civiques. Cela les gros propriétaires
terriens réactionnaires le savent très exac-
tement. C'est pourquoi ce spnt eux, d'après
ce que j'entends dire, qui réclament le plus
ardemment les gardes civiques. — (H. von
Gerlach. )
Freiheit, 20.5, soir.
MORAL DES TROUPES
Grande-Bretagne. — D'après les critiques,
les vices qui corrompent notre politique mi-
litaire sont de deux sortes. A,l'intérieur, on
l'acouse de vouloir se servir de l'armée
comme d'un instrument d'oppression contre
13 désir de progrès populaire. A l'extérieur,
on l'accuse de se servir aussi de l'armée
contre un semblable désir de progrès du
peuple russe. En tout cas notre poilitique
serait une politique d' Il ambitieuse voltige »
qui, à la longue, conduirait le pays au dé-
sastre. M. Churchill a répondu hier à ces
accusations dans un discours d'une singu-
lière franchise. Qu'il ait échoué à- les dér
truire complètement, cela ressort du dis-
cours de M. Clynes, leader modéré et expé-
rimenté dlu parti travailliste, qui parla après
lui. Mais c'était un bon discours ; et quoi-
que l'unanimité complète que nous avons
eue effectivement pendant la guerre soit,
nous le craignons, impossible maintenant,
la franchise de M. Churchill gagnera à la
politique du gouvernement l'appui de la
vaste majorité du peuple anglais.
Il y a quelque trois mois, les autorités
militaires firent faire une enquête par les
généraux de division afin de se rendre
compte de l'attitude de l'armée sur la ques-
tion des troubles ouvriers alors menaçants,
et aussi sur celle du service outre-mer, sur-
tout en Russie. Ces circulaires furent d'une
façon ou d'une autre révélées (elles furent
diit M. Churchill, volées) ; elles furent pu-
bliées dans le Daily Herald, le nouveau
journal travailliste, et servirent à accuser
le gouvernement de poursuivre une politi-
que de briseurs de grèves, réàctionnaire et
hostile aux trade-unions.
M. Churchill a admis hier que la forme
de ces circulaires se prête à une fausse in-
terprétation ; mais il a insisté sur le devoir
du gouvernement de connaître l'état d'esprit
de l'armée, et il a saisi cette occasion pour
définir les devoirs de l'armée dans les con-
flits du travail. Etant donné qu'une partie
essentielle de l'argument des critiques était
que l'armée n'admettrait pas ce qu'ils affir-
maient être la politique gouvernementale,
des enquêtes sur l'état d'esprit de l'armée
étaient une mesure de précaution raisonna-
ble ; il n'en est pas moins vrai qu'à l'avenir
le gouvernement ferait fcîen de surveiller la
rédaction des circulaires et d'y adjoindre
quelque déclaration sur la politique vérita-
ble. M. Churchill explique aujourd'hui
que le gouvernement n'a jamais songé à
« briser les grèves » dans le sens ordinaire
de l'expression. L'armée ne sera jamais em-
ployée d'un côté ou de l'autre dans un con-
flit ouvrier proprement dit. C'est seulement
quand il y a danger, comme il y avait alors,
de voir rançonner le pays par une minorité
relativement petite que l'armée a d'autres
devoirs que de maintenir l'ordre ; dans un
cas semblable elle interviendrait, non pour
briser la grève, mais seulement pour éviter
que la querelle économique porte aucun
préjudice à l'édifice die l'Etat. Nous sommes
entièrement d'accord avec l'opposition sur le
fait que moins l'armée est mêlée avec les
conflits du travail, mieux cela vaut. Une
méthode idéale a été proposée hier, celle où
le pays pourrait se défendre contre des me-
naces de paralysie générale industrielle au
moyen d'une organisation de tirailleurs vo-
lontaires. Mais une semblable organisation
demande du temps à préparer et si le pays
est menacé de se voir couper la veine jugu-
laire, il va sans dire que le devoir du gou-
vernement n'est pas de rester inactif et de
le laisser périr d'inanition. Ce ne serait pas
maintenir la neutralité entre les combat-
tants. Ce serait effectivement prendre le
parti des révolutionnaires contre sa propre
autorité. Ce serait le suicide de l'Etat. Nous
sommes heureux que M. Churchill ait parlé
si net.
Times, 30.5.
——— -———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Irlande. — Il n'est pas au monde de pays
ayant l'importance de l'Irlande qui ne pu-
blie un rapport annuel complet et officiel
de son commerce extérieur. Il est vrai que
le Département de l'Agriculture publie de-
puis 1904 des rapports sur le commerce
d'importation et d'exportation des ports ir-
landais. C'est un des documents les plus
utiles et les plus consciencieux publiés par
ce Département ; mais il a des défauts dont
il n'est aucunement responsable. Les sta-
tistiques sur lesquelles s'appuient ces rap-
ports sont fournies volontairement tous les
mois par les diverses autorités maritimes,
et les compagnies de navigation et de che-
mins de fer ; en outre, des statistiques par-
ticulières proviennent de maisons de com-
merce privées et de négociants. Le Dépar-
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