Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 mai 1919 30 mai 1919
Description : 1919/05/30 (T12,N1161). 1919/05/30 (T12,N1161).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487893z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
T DE LA GUERRE
[V 1161
Vendredi 30 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimès en italique, qui sont des
résumés, il est donné cidessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
LA GUERRE SOUS-MARINE
« Pourquoi nous avons perdu la guerre »
[sous ce titre]. — Lorsqu'àu début de 1917
nous nous sommes enfin décidés en fa-
veur d'une guerre sous-marine intensive,
il eût encore été possible de réduire l'Angle-
terre par cette arme si nous avions en
même temps veillé avec attention au mo-
ral de notre population. La négligence de
cette précaution et la méconnaissance de
ses effets sur la conduite générale de la
guerre nous ont coûté cher. Lorsqu'il a été
Prouvé pendant l'été de 1918 que la force
rt.e notre armée n'était plus suffisante pour
isquer une offensive capable de nous don-
ner .la paix, ni même de maintenir une dé-
fensive énergique, notre flotte de haute mer
et notre remarquable flottille de sous-ma-
rins étaient encore intactes et constituaient
notre dernier atout.
Elles n'ont pas été utilisées parce que,
malgré les protestations véhémentes de nos
autorités navales, le Gouvernement s'est
décidé à l'abandon de la guerre sous-ma-
rine à la suite de la demande de Wilson
en date du 14 octobre 1918, sans même exi-
ger une mesure analogue de la part de nos
ennemis.
C'est ainsi que nous nous sommes pré-
Parés des conditions de paix en tous points
semblables à une capitulation.
Tägliche Rundschau, 19.5, soir.'
ORGANISATION
La future armée allemande. — « Si
nous réussissions, en dépit de tous les obs-
tacles à créer peu à peu une armée popu-
laire bien organisée, la question que pose-
ront en premier lieu son encadrement et la
formation du temps de paix sera celle du
but qu'elle aura à remplir dans un cas criti-
que. Que son emploi sera essentiellement
Borné à des buts défensifs, c'est évident.
une guerre de mouvement de grand style,
sans parler d'une telle guerre du plus grand
stle, ne saurait être conduite avec de pa-
eilles masses, qui n'ont jamais été ins-
truItes que sommairement. Il n'en résulte
pas qu'une bonne armée de cet ordre devrait
e borner pour toujours à une simple guerre
de Position. Tout en en faisant un usage
tè large, elle ne pourra renoncer à la mo-
hté. Et l'esprit d'offensive aussi devra y
re entretenu, si l'on ne veut pas que l'ar-
gent dépensé ne le soit en vain. Sur ce point
notre vieux militarisme, si légèrement dé-
cri fera ses preuves. La formation que l'on
reçut de lui et à son contact, nous trouve-
ron le plus grand profit à la transmettre à
armée
c On pourrait demander : pourquoi tout
cela ? La guerre est maintenant terminée.
Jen' en crois rien ; d'autant moins, quand la
Lia 6 des Nations, quand l'attitude de nos
Il versaires ont pris une tournure si diITé-
snte de celle que nos pacifistes attendaient.
S! l'épuisement général, et premièrement le
n tre, rejettent pour l'instant la pensée de
?uyenes guerres à l'arrière-plan, un coup
II montre que la nouvelle structure pré-
vue pour l'Europe, est de nature à favoriser
les conflits,loin de les prévenir. Qui consulte
l'histoire se demandera forcément si la dé-
mocratie actuelle saura moins éviter avec le
temps les conflits militaires que la Sainte-
Alliance d'Alexandre Ier de Russie. C'est
pourquoi j'estime que notre rôle militaire
n'est pas du tout terminé pour toujours. Les
pensées, les efforts les œuvres que nous lui
avons voués n'ont pas été chose vaine. C'est
la base sur laquelle l'avenir devra bâtir. Il
- (Von Freytag-Loringhoven.)
Post, 19.5.
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — Un rapport officiel indique
que, tandis que l'armée comptait 188.434
officiers le 11 novembre 1918, elle n'en
compte plus maintenant [chiffres arrêtés
au 24 avril] que 98.995. Les sous-officiers et
soldats étaient au 11 novembre au nombre
de 3.482.454, contre 1.737.888 à l'heure ac-
tuelle.
New York Times, 1.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
AGRICULTURE
Espagne. — Nous avions annoncé que le
problème égraire, dans les régions de lati-
fundia, serait, cet été, l'étincelle qui enflam-
merait tout. Notre prophétie commence à
se réaliser avec les événements de la AI-
gaba. Dans les campagnes andalouses et
d'Estramadure, les cultivateurs clament
contre le caciquisme agraire et contre les
politiciens protecteurs de la grande pro-
priété. Les ouvriers réclament la terre sur
laquelle ils ont travaillé si longtemps.
Et pour résoudre ce problème, qui n'est
pas un problème de salaire, mais dé pro-
grès social et de liberté, le Gouvernement
n'a pas eu d'autre inspiration que celle de
remettre le pouvoir aux ultra-réactionnai-
res. La conséquence a été logique. Ceux-ci
ont protégé plus que jamais le caciquisme
agraire, les intérêts des grands possesseurs.
Depuis que l'Etat a décrété l'assurance des
récoltes, les gros propriétaires sont devenus
plus intransigeants que jamais. Lorsqu'ils
ont vu leurs récoltes garanties par l'argent
de l'Etat, ils ont renouvelé leur refus de
signer les accords présentés par les ou-
vriers.
Ceux-ci sont avertis, eux qui, en. Anda-
lousie et en Estramadure, ont faim de pain
et soif de justice. Ils savent que les caci-
ques agraires et politiques, que les acca-
pareurs, que les mauristes forment le bloc
contre eux et contre tous les idéals que la
guerre a fait naître. La terre ne sera pas
libre tant que le cacique continuera à être
le maître des conseils municipaux, des as-
semblées régionales et des Cortès. Aussi,
au moment d'entamer la lutte, le proléta-
riat doit-il l'accepter, quelles qu'en soient
les conditions. La lutte électorale est le seul
moyen de prendre de nouvelles positions
qui nous permettront de livrer la bataille
définitive avec les meilleures garanties de
succès. Et, à cette occasion, malgré le régi-
me exceptionnel que nous subissons, les
grandes villes comme Madrid, Barcelone,
Valence et Séville doivent donner un exem-
ple élevé de civilisation, d'altruisme et de
sacrifice.
España Nueva, 24.5.
SYNDICALISME
Grande-Bretagne. — On dit que la Triple-
Alliance du Travail menace de nouveau de
son pistolet les chefs de l'Etat, c'est-à-dire
le peuple britannique. Ses exigences sont
dignes de n'importe quel tyran ou quel dic-
tateur du temps passé. Nous devons aban-
donner le service militaire obligatoire,
abandonner ce que ceux qui tirent les ficel-
les de la Triple Alliance se plaisent à appe-
ler Il l'aventure russe », lever le blocus, et
relâcher les « conscientious objectors 1).
Bien entendu, ils prétendent que c'est le
Gouvernement qu'ils menacent du pistolet,
mais cela ne prend pas. En réalité ils me-
nacent leurs semblables, si l'on ne réalise
pas certaines idées politiques à eux, de dé-
clencher une grève générale. La concep-
tion du Gouvernement par la minorité est
sans aucun doute non-britannique et su-
rannée, que la minorité se compose de ducs
ou de mineurs.
Daily Graphie, 24.5.
« UN DÉFI A LA LIBERTÉ » [sous ce titre]. —
Le point important ne concerne pas le mé-
rite des exigences [de la Triple Alliance]
mais leur caractère. Elles sont purement
politiques, pas le moins du monde indus-
trielles, et pourtant elles s'accompagnent
d'une menace d'action trade-unioniste des
plus violentes. Employer l'arme du mo-
nopole industriel afin de dicter la politi-
que étrangère ou la politique militaire du
pays par-dessus la tête du Parlement élu
par la nation entière, est tout différent.
C'est la franche négation de la démocra-
tie ; et si le défi allait jusqu'à attenter aux
libertés des 20 millions d'électeurs, nous ne
pouvons croire qu'ils accepteraient de se
soumettre un seul instant. Du moment
que vous vous écartez du principe du Gou-
vernement par la majorité, vous retombez
dans la dictature de la force, que ce soit la
force d'une puissance gréviste, ou d'une
puissance d'argent, ou d'une puissance mi-
litaire, il n'y a pas de différence. Le tra-
vail, qui a pour lui le nombre et qui peut
toujours obtenir une majorité parlemen-
taire sur toute question intéressant réelle-
ment ses membres, est la dernière classe
qui ait besoin de discuter la souveraineté
de l'urne. Ce serait montrer un aveugle-
ment mortel que de consacrer, à sa piace,
la tyrannie arbitraire des minorités, fatale
à la fois à la paix et à la liberté.
Daily Chronicle, 24.5.
FINANCES
Grèce. L'EMPRUNT INTÉRIEUR. — L'Etat
grec a émis un emprunt de 75 millions
portant intérêt de 6,32 o/.,. Prix d'émission
de chaque obligation de 100 dr. : 95 dr. Les
garanties étaient fournies par les excédents
de certains revenus. Les avantages offerts
étaient l'exemption de tout impôt, droit
DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
T DE LA GUERRE
[V 1161
Vendredi 30 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimès en italique, qui sont des
résumés, il est donné cidessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
LA GUERRE SOUS-MARINE
« Pourquoi nous avons perdu la guerre »
[sous ce titre]. — Lorsqu'àu début de 1917
nous nous sommes enfin décidés en fa-
veur d'une guerre sous-marine intensive,
il eût encore été possible de réduire l'Angle-
terre par cette arme si nous avions en
même temps veillé avec attention au mo-
ral de notre population. La négligence de
cette précaution et la méconnaissance de
ses effets sur la conduite générale de la
guerre nous ont coûté cher. Lorsqu'il a été
Prouvé pendant l'été de 1918 que la force
rt.e notre armée n'était plus suffisante pour
isquer une offensive capable de nous don-
ner .la paix, ni même de maintenir une dé-
fensive énergique, notre flotte de haute mer
et notre remarquable flottille de sous-ma-
rins étaient encore intactes et constituaient
notre dernier atout.
Elles n'ont pas été utilisées parce que,
malgré les protestations véhémentes de nos
autorités navales, le Gouvernement s'est
décidé à l'abandon de la guerre sous-ma-
rine à la suite de la demande de Wilson
en date du 14 octobre 1918, sans même exi-
ger une mesure analogue de la part de nos
ennemis.
C'est ainsi que nous nous sommes pré-
Parés des conditions de paix en tous points
semblables à une capitulation.
Tägliche Rundschau, 19.5, soir.'
ORGANISATION
La future armée allemande. — « Si
nous réussissions, en dépit de tous les obs-
tacles à créer peu à peu une armée popu-
laire bien organisée, la question que pose-
ront en premier lieu son encadrement et la
formation du temps de paix sera celle du
but qu'elle aura à remplir dans un cas criti-
que. Que son emploi sera essentiellement
Borné à des buts défensifs, c'est évident.
une guerre de mouvement de grand style,
sans parler d'une telle guerre du plus grand
stle, ne saurait être conduite avec de pa-
eilles masses, qui n'ont jamais été ins-
truItes que sommairement. Il n'en résulte
pas qu'une bonne armée de cet ordre devrait
e borner pour toujours à une simple guerre
de Position. Tout en en faisant un usage
tè large, elle ne pourra renoncer à la mo-
hté. Et l'esprit d'offensive aussi devra y
re entretenu, si l'on ne veut pas que l'ar-
gent dépensé ne le soit en vain. Sur ce point
notre vieux militarisme, si légèrement dé-
cri fera ses preuves. La formation que l'on
reçut de lui et à son contact, nous trouve-
ron le plus grand profit à la transmettre à
armée
c On pourrait demander : pourquoi tout
cela ? La guerre est maintenant terminée.
Jen' en crois rien ; d'autant moins, quand la
Lia 6 des Nations, quand l'attitude de nos
Il versaires ont pris une tournure si diITé-
snte de celle que nos pacifistes attendaient.
S! l'épuisement général, et premièrement le
n tre, rejettent pour l'instant la pensée de
?uyenes guerres à l'arrière-plan, un coup
II montre que la nouvelle structure pré-
vue pour l'Europe, est de nature à favoriser
les conflits,loin de les prévenir. Qui consulte
l'histoire se demandera forcément si la dé-
mocratie actuelle saura moins éviter avec le
temps les conflits militaires que la Sainte-
Alliance d'Alexandre Ier de Russie. C'est
pourquoi j'estime que notre rôle militaire
n'est pas du tout terminé pour toujours. Les
pensées, les efforts les œuvres que nous lui
avons voués n'ont pas été chose vaine. C'est
la base sur laquelle l'avenir devra bâtir. Il
- (Von Freytag-Loringhoven.)
Post, 19.5.
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — Un rapport officiel indique
que, tandis que l'armée comptait 188.434
officiers le 11 novembre 1918, elle n'en
compte plus maintenant [chiffres arrêtés
au 24 avril] que 98.995. Les sous-officiers et
soldats étaient au 11 novembre au nombre
de 3.482.454, contre 1.737.888 à l'heure ac-
tuelle.
New York Times, 1.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
AGRICULTURE
Espagne. — Nous avions annoncé que le
problème égraire, dans les régions de lati-
fundia, serait, cet été, l'étincelle qui enflam-
merait tout. Notre prophétie commence à
se réaliser avec les événements de la AI-
gaba. Dans les campagnes andalouses et
d'Estramadure, les cultivateurs clament
contre le caciquisme agraire et contre les
politiciens protecteurs de la grande pro-
priété. Les ouvriers réclament la terre sur
laquelle ils ont travaillé si longtemps.
Et pour résoudre ce problème, qui n'est
pas un problème de salaire, mais dé pro-
grès social et de liberté, le Gouvernement
n'a pas eu d'autre inspiration que celle de
remettre le pouvoir aux ultra-réactionnai-
res. La conséquence a été logique. Ceux-ci
ont protégé plus que jamais le caciquisme
agraire, les intérêts des grands possesseurs.
Depuis que l'Etat a décrété l'assurance des
récoltes, les gros propriétaires sont devenus
plus intransigeants que jamais. Lorsqu'ils
ont vu leurs récoltes garanties par l'argent
de l'Etat, ils ont renouvelé leur refus de
signer les accords présentés par les ou-
vriers.
Ceux-ci sont avertis, eux qui, en. Anda-
lousie et en Estramadure, ont faim de pain
et soif de justice. Ils savent que les caci-
ques agraires et politiques, que les acca-
pareurs, que les mauristes forment le bloc
contre eux et contre tous les idéals que la
guerre a fait naître. La terre ne sera pas
libre tant que le cacique continuera à être
le maître des conseils municipaux, des as-
semblées régionales et des Cortès. Aussi,
au moment d'entamer la lutte, le proléta-
riat doit-il l'accepter, quelles qu'en soient
les conditions. La lutte électorale est le seul
moyen de prendre de nouvelles positions
qui nous permettront de livrer la bataille
définitive avec les meilleures garanties de
succès. Et, à cette occasion, malgré le régi-
me exceptionnel que nous subissons, les
grandes villes comme Madrid, Barcelone,
Valence et Séville doivent donner un exem-
ple élevé de civilisation, d'altruisme et de
sacrifice.
España Nueva, 24.5.
SYNDICALISME
Grande-Bretagne. — On dit que la Triple-
Alliance du Travail menace de nouveau de
son pistolet les chefs de l'Etat, c'est-à-dire
le peuple britannique. Ses exigences sont
dignes de n'importe quel tyran ou quel dic-
tateur du temps passé. Nous devons aban-
donner le service militaire obligatoire,
abandonner ce que ceux qui tirent les ficel-
les de la Triple Alliance se plaisent à appe-
ler Il l'aventure russe », lever le blocus, et
relâcher les « conscientious objectors 1).
Bien entendu, ils prétendent que c'est le
Gouvernement qu'ils menacent du pistolet,
mais cela ne prend pas. En réalité ils me-
nacent leurs semblables, si l'on ne réalise
pas certaines idées politiques à eux, de dé-
clencher une grève générale. La concep-
tion du Gouvernement par la minorité est
sans aucun doute non-britannique et su-
rannée, que la minorité se compose de ducs
ou de mineurs.
Daily Graphie, 24.5.
« UN DÉFI A LA LIBERTÉ » [sous ce titre]. —
Le point important ne concerne pas le mé-
rite des exigences [de la Triple Alliance]
mais leur caractère. Elles sont purement
politiques, pas le moins du monde indus-
trielles, et pourtant elles s'accompagnent
d'une menace d'action trade-unioniste des
plus violentes. Employer l'arme du mo-
nopole industriel afin de dicter la politi-
que étrangère ou la politique militaire du
pays par-dessus la tête du Parlement élu
par la nation entière, est tout différent.
C'est la franche négation de la démocra-
tie ; et si le défi allait jusqu'à attenter aux
libertés des 20 millions d'électeurs, nous ne
pouvons croire qu'ils accepteraient de se
soumettre un seul instant. Du moment
que vous vous écartez du principe du Gou-
vernement par la majorité, vous retombez
dans la dictature de la force, que ce soit la
force d'une puissance gréviste, ou d'une
puissance d'argent, ou d'une puissance mi-
litaire, il n'y a pas de différence. Le tra-
vail, qui a pour lui le nombre et qui peut
toujours obtenir une majorité parlemen-
taire sur toute question intéressant réelle-
ment ses membres, est la dernière classe
qui ait besoin de discuter la souveraineté
de l'urne. Ce serait montrer un aveugle-
ment mortel que de consacrer, à sa piace,
la tyrannie arbitraire des minorités, fatale
à la fois à la paix et à la liberté.
Daily Chronicle, 24.5.
FINANCES
Grèce. L'EMPRUNT INTÉRIEUR. — L'Etat
grec a émis un emprunt de 75 millions
portant intérêt de 6,32 o/.,. Prix d'émission
de chaque obligation de 100 dr. : 95 dr. Les
garanties étaient fournies par les excédents
de certains revenus. Les avantages offerts
étaient l'exemption de tout impôt, droit
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Les Monuments historiques de la France : bulletin des diverses sections de la Commission des monuments historiques et de la Commission supérieure des monuments naturels et des sites /ark:/12148/bd6t5377978f.highres Annales de la Société des architectes de l'Est et Annuaire du bâtiment : Ardennes, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Vosges /ark:/12148/bd6t543240573.highres
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6487893z/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6487893z/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6487893z/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6487893z/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6487893z
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6487893z
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6487893z/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest