Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 mai 1919 28 mai 1919
Description : 1919/05/28 (T12,N1159). 1919/05/28 (T12,N1159).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64878914
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
InNSTÈIlE
DES
lPp*ÎHES ÉTRANGERES
Çî £ E LA GUERRE
V 1159
Mercredi 28 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES 1
MATERIEL
Etats-Unis. LES ARSENAUX. — Le projet
u Département de la Guerre relatif aux
rsenaux a fait hier l'objet d'une commu-
tation, selon laquelle seront maintenus
relze arsenaux de fabrication et de finis-
Sge, avec addition possible des fabriques
* fr. • Springfield (Massachusets) et de De-
au cas où le Congrès autoriserait les
~dits ~nécessaires pour ces deux derniè-
res.
Les arsenaux maintenus définitivement
{Jour le programme permanent compren-
ent les usines de Edgewood, Springfield
vyrnes portatives), Rock Island, Water-
l' Watertown, Old Hickory, Amatol,
T, Ulilytown, Frankford, Rochester, Erie,
Chicago (usinage d'obus) et Madison.
Washington Post, 29.'4.
——— ———
QUESTIONS économiqltks
MARINE MARCHANDE
Grande-Bretagne. — Alors qu'en 1913
ous avons lancé près de 3 millions de
onnes, il est à craindre que pour l'année
Purarite la production ne dépasse pas le
Iers de ce chiffre, malgré l'extension des
hantiers, l'introduction de machines qui
coriomisent la main-d'œuvre, et l'augmen-
ation du nombre des ouvriers. D'autre
rart, nos besoins sont considérables. A
e Uverture des hostilités, nous possédions
environ 18.000.000 tonnes de navires ; nous
an avons perdu près de la moitié. Nous
avons parcouru les mers sans réserve pour
les Alliés, et nous avons payé un lourd
trih t ; c'est un point, je le crains, que les
la Isres britanniques à la Conférence de
av alX n'ont pas suffisamment mis en
éc ant ans les débats sur les questions
écri norniques. On demande à l'Allemagne
(je (( remplacer tonne pour tonne et classe
tUr classe tous les navires marchands et
doUS les , bateaux de pêche perdus ou en-
ellrnrnagés au cours de la guerre ». Mais
elle a 'coulé 15.000.000 de tonnes, tant aux
Alli, qu'aux neutres ; or, elle ne possède
tr\ 9 "-"00.000 tonnes, et elle ne doit cons-
truir, pOlIr les Alliés qu'un million de ton-
nes de plus pour une période de cinq ans.
Il est manifeste que dans ces conditions
ttous ne pouvons espérer obtenir rien qui
du dédommagement auquel nous
avons droit ; mais d'un autre côté les Etats-
lDiJr qUI n'ont guère perdu qu'un demi-
i1 ue tonnes, en gardent le double
tiquSe forme d'un joli groupe de transatlan-
sous sf allemands. Recevrons-nous; soit
sous oorrne de navires soit en argent, en
propor des dommages que nous avons
On n" C est un point sur lequel, jusqu'ici
qUi i a encore rien dit. C'est une question
teurs ntérsse, non seulement les arma-
teurs ornaIs tout le pays, puisque les arma-
teurs ont été dédommagés de leurs pertes,
sur ie„ î dédommagés de leurs pertes,
sur les fonds publics, jusqu'à concurrence
Nf)u de leurs pertes.
Nous n'avions, plus, au début de cette
année, que 15.300.000 tonnes, contre 18 mil-
lions 500.000 en juin 1914 ; les Etats-Unis,
par contre, ont accru leur marine mar-
chande de 360 Tandis que dans l'an-
née courante nous n'allons produire qu'ml
peu plus du tiers du tonnage que nous
avions lancé en 1913, la production des
chantiers américains sera probablement le
double, peut-être le triple, de la nôtre. Ce
n'est pas une raison parce que nous avons
cimenté avec le peuple américain d'étroi-
tes relations, qui, dans l'intérêt de la paix
mondiale doivent être maintenues, pour
que nous ignorions la rivalité qui com-
mence. La concurrence sera menée de part
et d'autre en bonne humeur et en, toute
loyauté. Mais concurrence il y aura, et
une âpre concurrence ; à moins que le Pr-
sident Wilson et ses collègues du Gouver-
nement ne se'déclarent battus dans la
poursuite de cette politique, qui doit per-
mettre aux Etats-Unis, comme résultat de
la guerre, de s'instaurer la grande nation
maritime du monde. Telle est, et rien
moins que cela, l'ambition de Mr Edward
Hurley, président du Bureau de la naviga-
tion des Etats-Unis, et il est évident qu'il
a la sympathie et l'appui du Président
Wilson. — (Ed.)
Daily Telegraph, 22.5.
PRIX DE LA VIE
Etats-Unis. — De Boston : Selon un
rapport publié aujourd'hui par le National
Industrial Conférence Board, le prix de la
vie, pour le travailleur américain, a di-
minué de 3 pendant la période com-
prise entre le commencement de l'armis-
tice et la première semaine de mars 1919.
Le prix de la vie, en mars 1919, était
encore approximativement de 60 à 65
au-dessus de la moyenne d'avant-guerre,
contre 65 à 70 en novembre 1918, et
50 à 55 en juin 1918.
NCÎV York Herald, 28. 4.
TRUSTS
Grande-Bretagne. — Le rapport du Co-
mité des Trusts au Ministère de la Re-
constitution mérite un examen sérieux de
la part du grand public. On ne peut nier
que les événements des quatre dernières
années aient poussé aux entreprises de
grande envergure et au syndicalisme, et le
Gouvernement a par divers moyens aidé
au mouvement. La plupart des gens. igno-
rent l'étendue du mouvement vers l'asso-
ciation. Le fait est que la concurrence dis-
paraît peu à peu. Un exemple remarquable
de la situation dans laquelle se trouvent
un certain nombre d'industries est donné
dans un mémoire compris dans le rapport
et qui traite des trusts dans la branche du
bâtiment. Il est démontré que pour ce qui
est des tuiles, des pots de cheminées, des
carrelages, des tuyaux en terre, des appa-
reils hygiéniques en terre, des tuyaux de
plomb et du plomb en feuilles, du ciment
de Portland, de la fonte, des papiers peints,
du verre, des tubes en fer forgé et des
chaudières, la proportion des entreprises
agissant en commun est assez grande POUIf
fixer virtuellement les prix, directement ou
indirectement, de même que pour contrô-
ler le rendement de la totalité de cette in-
dustrie. Les dépenses nécessitées par le
programme gouvernemental des habita-
tions à bon marché sont peut-être augmen-
tées de millions de livres par l'existence de
ces associations.
Il est évident que les trusts réalisent des
économies et suppriment le gaspillage de
la concurrence, mais le bénéfice n'en re-
vient pas nécessairement aux consomma-
teurs. (Ed.).
Manchester Guardian, 21.5.
POLITIQUE GÉNÉRALE
H DIPLOMATIE
LES ETATS-UNIS ET LA FRANCE
L'accord complémentaire du traité de
paix. - La nouvelle que le Président Wil-
son a promis à la France une alliance diplo-
matique permanente est évidemment plus
inspirée que véridique. Quelque esprit s'est
contourné pour assumer que le Président
allait revenir aux Etats-Unis en disant :
« Je vous présente le pacte de la Ligue des
Nations. Il est destiné à protéger contre
l'agression. toutes les nations, grandes ou
petites. Vous pouvez deviner ce que je pense
réellement, de ce projet, dont je suis le prin-
cipal parrain et l'auteur nominal, par le
fait que je propose maintenant une bonne
alliance militaire à la mode ancienne avec
la France comme le seul moyen de protéger
réellement ce pays. Nous avons passé le
temps très agréablement à Paris. J'ai eu
ma Ligue. M. Clemenceau a eu son équili-
bre des pouvoirs. Ma Ligue, vous vous la
rappelez, est une alliance libératrice. L'al-
liance avec la France est une alliance en-
chaînante du type usuel. Nous sommes à la
fois libérés et affranchis. Comme vous le
voyez, nous nous sommes conduits en tout,
à fait galants hommes ». L'absurdité de
cette histoire apparaît immédiatement. Mais
que dire de la dépêche de M. Swope au
World, de New-York, en date du 23 avril :
« Un haut personnage français a confirmé
aujourd'hui les déclarations de M. Wilson
au sujet d'une alliance séparée entre la
Grande-Bretagne, la France et les Etats-
Unis. On veut remplir l'intervalle entre la
signature de la paix, et le moment où la
Ligue des Nations commencera à fonction-
ner. » Cela est purement mystérieux, il
nous faut l'avouer. La question de savoir
quel intervalle au juste on se propose de
remplir est un point important Est-ce l'in-
tervalle qui ira jusquà l'époque où la Ligue
sera ratifiée par tous les belligérants, ou
par tous les belligérants invités ? Ou l'in-
tervalle s'étendra-t-il jusqu'à la première
réunion régulière du Conseil Exécutif à Ge-
nève ? La sagesse de la mesure serait dou-
teuse dans tous les cas. S'il s'agit simple-
ment de calmer les craintes de la France
pendant quelques mois, la chose n'est après
tout, pas fort importante, quand on consi-
dère l'impuissance absolue de l'Allemagne.
Mais si la période de l'alliance est fixée de
telle manière qu'elle puisse durer pendant
plus de quelques mois, elle rétablira auto-
DES
lPp*ÎHES ÉTRANGERES
Çî £ E LA GUERRE
V 1159
Mercredi 28 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES 1
MATERIEL
Etats-Unis. LES ARSENAUX. — Le projet
u Département de la Guerre relatif aux
rsenaux a fait hier l'objet d'une commu-
tation, selon laquelle seront maintenus
relze arsenaux de fabrication et de finis-
Sge, avec addition possible des fabriques
* fr. • Springfield (Massachusets) et de De-
au cas où le Congrès autoriserait les
~dits ~nécessaires pour ces deux derniè-
res.
Les arsenaux maintenus définitivement
{Jour le programme permanent compren-
ent les usines de Edgewood, Springfield
vyrnes portatives), Rock Island, Water-
l' Watertown, Old Hickory, Amatol,
T, Ulilytown, Frankford, Rochester, Erie,
Chicago (usinage d'obus) et Madison.
Washington Post, 29.'4.
——— ———
QUESTIONS économiqltks
MARINE MARCHANDE
Grande-Bretagne. — Alors qu'en 1913
ous avons lancé près de 3 millions de
onnes, il est à craindre que pour l'année
Purarite la production ne dépasse pas le
Iers de ce chiffre, malgré l'extension des
hantiers, l'introduction de machines qui
coriomisent la main-d'œuvre, et l'augmen-
ation du nombre des ouvriers. D'autre
rart, nos besoins sont considérables. A
e Uverture des hostilités, nous possédions
environ 18.000.000 tonnes de navires ; nous
an avons perdu près de la moitié. Nous
avons parcouru les mers sans réserve pour
les Alliés, et nous avons payé un lourd
trih t ; c'est un point, je le crains, que les
la Isres britanniques à la Conférence de
av alX n'ont pas suffisamment mis en
éc ant ans les débats sur les questions
écri norniques. On demande à l'Allemagne
(je (( remplacer tonne pour tonne et classe
tUr classe tous les navires marchands et
doUS les , bateaux de pêche perdus ou en-
ellrnrnagés au cours de la guerre ». Mais
elle a 'coulé 15.000.000 de tonnes, tant aux
Alli, qu'aux neutres ; or, elle ne possède
tr\ 9 "-"00.000 tonnes, et elle ne doit cons-
truir, pOlIr les Alliés qu'un million de ton-
nes de plus pour une période de cinq ans.
Il est manifeste que dans ces conditions
ttous ne pouvons espérer obtenir rien qui
du dédommagement auquel nous
avons droit ; mais d'un autre côté les Etats-
lDiJr qUI n'ont guère perdu qu'un demi-
i1 ue tonnes, en gardent le double
tiquSe forme d'un joli groupe de transatlan-
sous sf allemands. Recevrons-nous; soit
sous oorrne de navires soit en argent, en
propor des dommages que nous avons
On n" C est un point sur lequel, jusqu'ici
qUi i a encore rien dit. C'est une question
teurs ntérsse, non seulement les arma-
teurs ornaIs tout le pays, puisque les arma-
teurs ont été dédommagés de leurs pertes,
sur ie„ î dédommagés de leurs pertes,
sur les fonds publics, jusqu'à concurrence
Nf)u de leurs pertes.
Nous n'avions, plus, au début de cette
année, que 15.300.000 tonnes, contre 18 mil-
lions 500.000 en juin 1914 ; les Etats-Unis,
par contre, ont accru leur marine mar-
chande de 360 Tandis que dans l'an-
née courante nous n'allons produire qu'ml
peu plus du tiers du tonnage que nous
avions lancé en 1913, la production des
chantiers américains sera probablement le
double, peut-être le triple, de la nôtre. Ce
n'est pas une raison parce que nous avons
cimenté avec le peuple américain d'étroi-
tes relations, qui, dans l'intérêt de la paix
mondiale doivent être maintenues, pour
que nous ignorions la rivalité qui com-
mence. La concurrence sera menée de part
et d'autre en bonne humeur et en, toute
loyauté. Mais concurrence il y aura, et
une âpre concurrence ; à moins que le Pr-
sident Wilson et ses collègues du Gouver-
nement ne se'déclarent battus dans la
poursuite de cette politique, qui doit per-
mettre aux Etats-Unis, comme résultat de
la guerre, de s'instaurer la grande nation
maritime du monde. Telle est, et rien
moins que cela, l'ambition de Mr Edward
Hurley, président du Bureau de la naviga-
tion des Etats-Unis, et il est évident qu'il
a la sympathie et l'appui du Président
Wilson. — (Ed.)
Daily Telegraph, 22.5.
PRIX DE LA VIE
Etats-Unis. — De Boston : Selon un
rapport publié aujourd'hui par le National
Industrial Conférence Board, le prix de la
vie, pour le travailleur américain, a di-
minué de 3 pendant la période com-
prise entre le commencement de l'armis-
tice et la première semaine de mars 1919.
Le prix de la vie, en mars 1919, était
encore approximativement de 60 à 65
au-dessus de la moyenne d'avant-guerre,
contre 65 à 70 en novembre 1918, et
50 à 55 en juin 1918.
NCÎV York Herald, 28. 4.
TRUSTS
Grande-Bretagne. — Le rapport du Co-
mité des Trusts au Ministère de la Re-
constitution mérite un examen sérieux de
la part du grand public. On ne peut nier
que les événements des quatre dernières
années aient poussé aux entreprises de
grande envergure et au syndicalisme, et le
Gouvernement a par divers moyens aidé
au mouvement. La plupart des gens. igno-
rent l'étendue du mouvement vers l'asso-
ciation. Le fait est que la concurrence dis-
paraît peu à peu. Un exemple remarquable
de la situation dans laquelle se trouvent
un certain nombre d'industries est donné
dans un mémoire compris dans le rapport
et qui traite des trusts dans la branche du
bâtiment. Il est démontré que pour ce qui
est des tuiles, des pots de cheminées, des
carrelages, des tuyaux en terre, des appa-
reils hygiéniques en terre, des tuyaux de
plomb et du plomb en feuilles, du ciment
de Portland, de la fonte, des papiers peints,
du verre, des tubes en fer forgé et des
chaudières, la proportion des entreprises
agissant en commun est assez grande POUIf
fixer virtuellement les prix, directement ou
indirectement, de même que pour contrô-
ler le rendement de la totalité de cette in-
dustrie. Les dépenses nécessitées par le
programme gouvernemental des habita-
tions à bon marché sont peut-être augmen-
tées de millions de livres par l'existence de
ces associations.
Il est évident que les trusts réalisent des
économies et suppriment le gaspillage de
la concurrence, mais le bénéfice n'en re-
vient pas nécessairement aux consomma-
teurs. (Ed.).
Manchester Guardian, 21.5.
POLITIQUE GÉNÉRALE
H DIPLOMATIE
LES ETATS-UNIS ET LA FRANCE
L'accord complémentaire du traité de
paix. - La nouvelle que le Président Wil-
son a promis à la France une alliance diplo-
matique permanente est évidemment plus
inspirée que véridique. Quelque esprit s'est
contourné pour assumer que le Président
allait revenir aux Etats-Unis en disant :
« Je vous présente le pacte de la Ligue des
Nations. Il est destiné à protéger contre
l'agression. toutes les nations, grandes ou
petites. Vous pouvez deviner ce que je pense
réellement, de ce projet, dont je suis le prin-
cipal parrain et l'auteur nominal, par le
fait que je propose maintenant une bonne
alliance militaire à la mode ancienne avec
la France comme le seul moyen de protéger
réellement ce pays. Nous avons passé le
temps très agréablement à Paris. J'ai eu
ma Ligue. M. Clemenceau a eu son équili-
bre des pouvoirs. Ma Ligue, vous vous la
rappelez, est une alliance libératrice. L'al-
liance avec la France est une alliance en-
chaînante du type usuel. Nous sommes à la
fois libérés et affranchis. Comme vous le
voyez, nous nous sommes conduits en tout,
à fait galants hommes ». L'absurdité de
cette histoire apparaît immédiatement. Mais
que dire de la dépêche de M. Swope au
World, de New-York, en date du 23 avril :
« Un haut personnage français a confirmé
aujourd'hui les déclarations de M. Wilson
au sujet d'une alliance séparée entre la
Grande-Bretagne, la France et les Etats-
Unis. On veut remplir l'intervalle entre la
signature de la paix, et le moment où la
Ligue des Nations commencera à fonction-
ner. » Cela est purement mystérieux, il
nous faut l'avouer. La question de savoir
quel intervalle au juste on se propose de
remplir est un point important Est-ce l'in-
tervalle qui ira jusquà l'époque où la Ligue
sera ratifiée par tous les belligérants, ou
par tous les belligérants invités ? Ou l'in-
tervalle s'étendra-t-il jusqu'à la première
réunion régulière du Conseil Exécutif à Ge-
nève ? La sagesse de la mesure serait dou-
teuse dans tous les cas. S'il s'agit simple-
ment de calmer les craintes de la France
pendant quelques mois, la chose n'est après
tout, pas fort importante, quand on consi-
dère l'impuissance absolue de l'Allemagne.
Mais si la période de l'alliance est fixée de
telle manière qu'elle puisse durer pendant
plus de quelques mois, elle rétablira auto-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Méhul Étienne Nicolas Méhul Étienne Nicolas /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Méhul Étienne Nicolas" or dc.contributor adj "Méhul Étienne Nicolas")Le Baiser et la Quittance, opéra en 3 actes, mis en musique dans le cours d'un repas par MM. Nicolo, Kreutzer, Boïeldieu, Cherubini et Méhul (manuscrit autographe) /ark:/12148/btv1b10840605m.highres Chant royal sur l'air de Roland "Où vont tous ces preux Chevaliers ?", musique de Méhul, arrangé en harmonie par Othon Vandenbroeck,... /ark:/12148/bpt6k1507554t.highresArnault Antoine Vincent Arnault Antoine Vincent /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Arnault Antoine Vincent" or dc.contributor adj "Arnault Antoine Vincent")
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64878914/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64878914/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64878914/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k64878914/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64878914
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64878914
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k64878914/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest