Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 mai 1919 26 mai 1919
Description : 1919/05/26 (T12,N1157). 1919/05/26 (T12,N1157).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64878892
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
'!FFAII\E ÉTRANGERES
T DE LA GUERRE
N° 1157
Lundi 26 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont -les
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCO NO JII lJ IS
MINES
Grande-Bretagne. — M. Thomas Ashton,
ex-secrétaire de la Fédération des mineurs,
! déclaré hier à Manchester que, bien que
e. nombre des hommes employés dans les
rnines fût plus grand que jamais, la pro-
duction du charbon demeurerait moindre
Pendant quelque temps.
La guerre a diminué sensiblement le
"ombre des bons mineurs, et beaucoup de
leurs remplaçants manquent encore d'ex-
P rlence.
'1 Parmi les mineurs revenus des armées
1 n'y en a pas 5 capables d'extraire
utant de charbon qu'avant la guerre.
Daily Chronicle, 22.5.
——— 0 ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Presse anglaise. - De Paris 21 mai : Le
omte de Brockdorff-Rantzau et ses collè-
ges feront demain leur appel final. Cet ap-
e peut résumer les notes déjà remises,
t Il contiendra presque certainement une
rnernande de discussion orale entre Alle-
mands et Alliés. M. Wilson, une fois de
us, peut céder. Il est nettement en faveur
une pareille discussion, et il est forte-
ment appuyé par un des hommes d'Etat
des Dominions les plus influents ici. Dans
? milieux bien informés d'ici on pense
a jourd'hui qu'il est très vraisemblable
dU avant la signature du traité, plusieurs
des clauses les plus importantes subissent
des modifications radicales. M. Clemenceau
s défend la lettre du traité actuel. On
bggère que c'est l'anticipation de sembla-
ble modifications qui a été la raison véri-
tah? ft. pour laquelle le traité n'a point été
&ark) en Angleterre et en France. (Sidney
Daily Express, 22.5.
Ma Première impression sur laquelle
6. ,l;stai trop vite dans mes télégrammes,
a été que Îe Gouvernement actuel finira
Par ^■ gner ce traité Il inadmissible, irréa-
lisable, donc inacceptable », comme disent
tro c raison tous les Allemands. Ta i pu me
r" Sans modifications fondamenta-
les i ne cr°is que ce Gouvernement
trlin.SIgner, et aucune autre combinaison
ri*el,e ne prendra le pouvoir pour
le nifl- sI.r d'être traitée par le rays de bande
Parr raitres. La nation allemande, ou la
partie de la nation qui se fait entendre,
pense ilIe les conséquences de la signature
ne sont pas pires que les conséquences de
OPinprlse du blocus. C'est peut-être une
on absurde ; et ce n'est pas l'opinion
Ses qui devront mourir de faim.
Mais même les partis qui ont la confiance
des rv>a iSes ne veulent pas eux-mêmes en-
Co,1Hr haine populaire. (H. N. Brails-
ford).
ty Ilerald, 21.5.
Presse allemande. — Il est vain mainte-
nant de se livrer à des calculs sur l'évo-
lution future de la politique extérieure et
de la politique intérieure. L'important est
que le peuple allemand, d'ici la fin de
l'année, soit encore en vie. C'est pourquoi
nous ne devons RIEN FAIRE qui puisse met-
tre fin aux négociations. De plus, il faut
qu'on fasse clairement comprendre au peu-
ple français que nous sommes loyalement
disposés ii le dédommager pour ce qu'il a
perdu et sacrifié et qu'il nous faut de-
mander justement pour cela qu'il rènonce
à des exigences inacceptables pour nous et
inutiles, comme la séparation politique du
bassin de la Sarre et une occupation plus
étendue des rives du Rhin. Des sacrifices
seront inévitables aussi à l'Est, et si nous
voulons sauver la Haute-Silésie qui nous
est indispensable, nous ne pourrons pas
éviter de faire, d'autre part, des abandons
douloureux. De plus, il est nécessaire d'ar-
river à avoir, le plus tôt possible, des rap-
ports supportables avec les Polonais, ne se-
rait-ce que pour nos compatriotes qui de-
vront vivre en deçà des frontières de l'Etat
polonais.
Frankfurter Zeitung, 16.5, matin.
LA POSITION DU GOUVERNEMENT. — Depuis
quelques jours paraissent des articles qui
laissent entrevoir la chute du gouverne-
ment sur la question de la paix et qui par-
lent de dissensions à l'intérieur du cabinet.
Il est inutile de dire combien ces articles
sont inopportuns, tant qu'ils ne correspon-
dent point à des faits réels. Ils donnent
l'impression, à l'intérieur et surtout à l'ex-
térieur, que la politique allemande manque
d'unité, et par suite de loyauté, ce dont il
est le plus besoin de faire preuve à l'heure
actuelle.
Ces bruits sont sans consistance ; c'est
évident pour quiconque considère le cours
des négociations de paix. Depuis le début il
était visible que les délégués de Versailles
travaillaient en contact étroit avec le cabi-
net de Berlin. Les directives étaient indi-
quées par Berlin en la présence de tous les
membres du cabinet ; elles avaient donc
l'approbation du cabinet entier et des délé-
gués n'appartenant pas au cabinet.
En quoi consistaient ces directives, le pré-
sident du Conseil Scheidemann l'a indiqué
clairement dans son discours à l'Assemblée
nationale, devant le peuple allemand et le
monde entier. Des conditions comme celles
que contient le traité de Versailles sont
inacceptables. Le gouvernement et les par-
tis ont le devoir de s'unir en un commun
effort pour amener des adoucissements, qui
permettraient de donner enfin au monde
la paix dont il a si grand besoin. La base
des négociations est et reste toujours le
programme du président Wilson.
Quel succès auront ces négociations ? Il
est encore impossible de le prévoir. En tous
cas une chose est certaine : c'est que, dans
la public allemand, on doit éviter tout ce
qui est susceptible de faire tort à l'union
du gouvernement et du peuple.
Deutsche Allgemeine Zeitung, 15.5.
— Ce n'est pas le moment maintenant de
penser à ce que sera dans l'avenir la si-
tuation mondiale de l'Allemagne. Des ques-
tions qui émeuvent profondément celui qui
s'occupe de politique extérieure ainsi que
le spécialiste économique disparaissent der-
rière cette idée, qu'il est tout d'abord né-
cessaire d'assurer aux Allemands leur sim-
ple existence. C'est pourquoi il ne faut
qu'en aucun cas nous ne fassions de notre
côté une démarche qui pourrait être inter-
prêtée comme un arrêt dans les efforts
tendant à amener une entente. Le gouver-
nement actuel, si on laisse de côté les an-
ciens noms de partis qui ne sont plus de
mise aujourd'hui, est en réalité un gouver-
nement des groupes moyens, indifférent à
ce que ce soit telle ou telle personne qui oc-
cupe les sièges ministériels. Une chose est
sûre, c'est que seule une combinaison qui
aurait derrière elle la majorité parlemen-
laire actuelle a quelque chance d'arriver
à conclure une paix. Un gouvernement où
le parti nationaliste l'emporterait n'aurait
pas cette possibilité, il ne ferait que dé-
velopper chez l'adversaire la tendance qu'il
a à anéantir totalement l'Allemagne.
Mais un gouvernement des indépendants,
dans le cas où il lui faudrait travailler sans
être soutenu par une forte majorité du par-
lement, ce qui le forcerait sans doute bien-
tôt à prendre position contre l'Assemblée
nationale, n'arriverait pas non plus à ob-
tenir une paix ; car l'Entente est résolue à
ne conclure des arrangements de cette portée
qu'avec des ministres soutenus par le par-
lement. On ne voit donc pas quelle amé-
lioration une crise gouvernementale pro-
fonde apporterait à notre situation exté-
rieure.
Frankfurter Zeitung, 16.5 matin.
— Si M. le Dr Preuss a fait ressortir
l'unanimité avec laquelle le Gouvernement
a repoussé le Traité de Paix, nous saluons
nous aussi cette déclaration, mais nous ne
voulons pas dissimuler le désir que nous
avons de voir ainsi M. Erzberger dire offi-
ciellement un jour ce qu'il pense du traité
de paix. La position du Gouvernement se
trouverait sans contredit très renforcée si
M. Erzberger ne laissait subsister aucun
doute sur ce qu'il partage complètement
par exemple l'opinion du comte Brockdorff-
Rantzau. Et vis-à-vis de l'étranger, cela
mettrait fin aux bruits tendant à faire
croire que Erzberger songerait à prendre
le poste de Brockdorff.
On sait que, jusqu'à présent, le grand
souci de M. Erzberger consistait à n'avoir
été qu'un ministre sans portefeuille. Il
semble que cet état de choses doive mainte-
nant prendre fin et que le désir de M. Erz-
berger soit sur le point d'être comblé.
Nous apprenons que le Cabinet a déjà dé-
cidé de confier à M. Erzberger le poste de
Ministre des Chemins de fer pour l'Empire.
Ainsi se confirment les bruits qui, il y a plu-
sieurs semaines déjà s'étaient répandus en
ce sens. Avec la nomination d'Erzberger
va très vraisemblablement disparaître cet
état d'incertitude qui venait de ce que, par
suite des efforts faits par Erzberger pour
DES
'!FFAII\E ÉTRANGERES
T DE LA GUERRE
N° 1157
Lundi 26 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont -les
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCO NO JII lJ IS
MINES
Grande-Bretagne. — M. Thomas Ashton,
ex-secrétaire de la Fédération des mineurs,
! déclaré hier à Manchester que, bien que
e. nombre des hommes employés dans les
rnines fût plus grand que jamais, la pro-
duction du charbon demeurerait moindre
Pendant quelque temps.
La guerre a diminué sensiblement le
"ombre des bons mineurs, et beaucoup de
leurs remplaçants manquent encore d'ex-
P rlence.
'1 Parmi les mineurs revenus des armées
1 n'y en a pas 5 capables d'extraire
utant de charbon qu'avant la guerre.
Daily Chronicle, 22.5.
——— 0 ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Presse anglaise. - De Paris 21 mai : Le
omte de Brockdorff-Rantzau et ses collè-
ges feront demain leur appel final. Cet ap-
e peut résumer les notes déjà remises,
t Il contiendra presque certainement une
rnernande de discussion orale entre Alle-
mands et Alliés. M. Wilson, une fois de
us, peut céder. Il est nettement en faveur
une pareille discussion, et il est forte-
ment appuyé par un des hommes d'Etat
des Dominions les plus influents ici. Dans
? milieux bien informés d'ici on pense
a jourd'hui qu'il est très vraisemblable
dU avant la signature du traité, plusieurs
des clauses les plus importantes subissent
des modifications radicales. M. Clemenceau
s défend la lettre du traité actuel. On
bggère que c'est l'anticipation de sembla-
ble modifications qui a été la raison véri-
tah? ft. pour laquelle le traité n'a point été
&ark) en Angleterre et en France. (Sidney
Daily Express, 22.5.
Ma Première impression sur laquelle
6. ,l;stai trop vite dans mes télégrammes,
a été que Îe Gouvernement actuel finira
Par ^■ gner ce traité Il inadmissible, irréa-
lisable, donc inacceptable », comme disent
tro c raison tous les Allemands. Ta i pu me
r" Sans modifications fondamenta-
les i ne cr°is que ce Gouvernement
trlin.SIgner, et aucune autre combinaison
ri*el,e ne prendra le pouvoir pour
le nifl- sI.r d'être traitée par le rays de bande
Parr raitres. La nation allemande, ou la
partie de la nation qui se fait entendre,
pense ilIe les conséquences de la signature
ne sont pas pires que les conséquences de
OPinprlse du blocus. C'est peut-être une
on absurde ; et ce n'est pas l'opinion
Ses qui devront mourir de faim.
Mais même les partis qui ont la confiance
des rv>a iSes ne veulent pas eux-mêmes en-
Co,1Hr haine populaire. (H. N. Brails-
ford).
ty Ilerald, 21.5.
Presse allemande. — Il est vain mainte-
nant de se livrer à des calculs sur l'évo-
lution future de la politique extérieure et
de la politique intérieure. L'important est
que le peuple allemand, d'ici la fin de
l'année, soit encore en vie. C'est pourquoi
nous ne devons RIEN FAIRE qui puisse met-
tre fin aux négociations. De plus, il faut
qu'on fasse clairement comprendre au peu-
ple français que nous sommes loyalement
disposés ii le dédommager pour ce qu'il a
perdu et sacrifié et qu'il nous faut de-
mander justement pour cela qu'il rènonce
à des exigences inacceptables pour nous et
inutiles, comme la séparation politique du
bassin de la Sarre et une occupation plus
étendue des rives du Rhin. Des sacrifices
seront inévitables aussi à l'Est, et si nous
voulons sauver la Haute-Silésie qui nous
est indispensable, nous ne pourrons pas
éviter de faire, d'autre part, des abandons
douloureux. De plus, il est nécessaire d'ar-
river à avoir, le plus tôt possible, des rap-
ports supportables avec les Polonais, ne se-
rait-ce que pour nos compatriotes qui de-
vront vivre en deçà des frontières de l'Etat
polonais.
Frankfurter Zeitung, 16.5, matin.
LA POSITION DU GOUVERNEMENT. — Depuis
quelques jours paraissent des articles qui
laissent entrevoir la chute du gouverne-
ment sur la question de la paix et qui par-
lent de dissensions à l'intérieur du cabinet.
Il est inutile de dire combien ces articles
sont inopportuns, tant qu'ils ne correspon-
dent point à des faits réels. Ils donnent
l'impression, à l'intérieur et surtout à l'ex-
térieur, que la politique allemande manque
d'unité, et par suite de loyauté, ce dont il
est le plus besoin de faire preuve à l'heure
actuelle.
Ces bruits sont sans consistance ; c'est
évident pour quiconque considère le cours
des négociations de paix. Depuis le début il
était visible que les délégués de Versailles
travaillaient en contact étroit avec le cabi-
net de Berlin. Les directives étaient indi-
quées par Berlin en la présence de tous les
membres du cabinet ; elles avaient donc
l'approbation du cabinet entier et des délé-
gués n'appartenant pas au cabinet.
En quoi consistaient ces directives, le pré-
sident du Conseil Scheidemann l'a indiqué
clairement dans son discours à l'Assemblée
nationale, devant le peuple allemand et le
monde entier. Des conditions comme celles
que contient le traité de Versailles sont
inacceptables. Le gouvernement et les par-
tis ont le devoir de s'unir en un commun
effort pour amener des adoucissements, qui
permettraient de donner enfin au monde
la paix dont il a si grand besoin. La base
des négociations est et reste toujours le
programme du président Wilson.
Quel succès auront ces négociations ? Il
est encore impossible de le prévoir. En tous
cas une chose est certaine : c'est que, dans
la public allemand, on doit éviter tout ce
qui est susceptible de faire tort à l'union
du gouvernement et du peuple.
Deutsche Allgemeine Zeitung, 15.5.
— Ce n'est pas le moment maintenant de
penser à ce que sera dans l'avenir la si-
tuation mondiale de l'Allemagne. Des ques-
tions qui émeuvent profondément celui qui
s'occupe de politique extérieure ainsi que
le spécialiste économique disparaissent der-
rière cette idée, qu'il est tout d'abord né-
cessaire d'assurer aux Allemands leur sim-
ple existence. C'est pourquoi il ne faut
qu'en aucun cas nous ne fassions de notre
côté une démarche qui pourrait être inter-
prêtée comme un arrêt dans les efforts
tendant à amener une entente. Le gouver-
nement actuel, si on laisse de côté les an-
ciens noms de partis qui ne sont plus de
mise aujourd'hui, est en réalité un gouver-
nement des groupes moyens, indifférent à
ce que ce soit telle ou telle personne qui oc-
cupe les sièges ministériels. Une chose est
sûre, c'est que seule une combinaison qui
aurait derrière elle la majorité parlemen-
laire actuelle a quelque chance d'arriver
à conclure une paix. Un gouvernement où
le parti nationaliste l'emporterait n'aurait
pas cette possibilité, il ne ferait que dé-
velopper chez l'adversaire la tendance qu'il
a à anéantir totalement l'Allemagne.
Mais un gouvernement des indépendants,
dans le cas où il lui faudrait travailler sans
être soutenu par une forte majorité du par-
lement, ce qui le forcerait sans doute bien-
tôt à prendre position contre l'Assemblée
nationale, n'arriverait pas non plus à ob-
tenir une paix ; car l'Entente est résolue à
ne conclure des arrangements de cette portée
qu'avec des ministres soutenus par le par-
lement. On ne voit donc pas quelle amé-
lioration une crise gouvernementale pro-
fonde apporterait à notre situation exté-
rieure.
Frankfurter Zeitung, 16.5 matin.
— Si M. le Dr Preuss a fait ressortir
l'unanimité avec laquelle le Gouvernement
a repoussé le Traité de Paix, nous saluons
nous aussi cette déclaration, mais nous ne
voulons pas dissimuler le désir que nous
avons de voir ainsi M. Erzberger dire offi-
ciellement un jour ce qu'il pense du traité
de paix. La position du Gouvernement se
trouverait sans contredit très renforcée si
M. Erzberger ne laissait subsister aucun
doute sur ce qu'il partage complètement
par exemple l'opinion du comte Brockdorff-
Rantzau. Et vis-à-vis de l'étranger, cela
mettrait fin aux bruits tendant à faire
croire que Erzberger songerait à prendre
le poste de Brockdorff.
On sait que, jusqu'à présent, le grand
souci de M. Erzberger consistait à n'avoir
été qu'un ministre sans portefeuille. Il
semble que cet état de choses doive mainte-
nant prendre fin et que le désir de M. Erz-
berger soit sur le point d'être comblé.
Nous apprenons que le Cabinet a déjà dé-
cidé de confier à M. Erzberger le poste de
Ministre des Chemins de fer pour l'Empire.
Ainsi se confirment les bruits qui, il y a plu-
sieurs semaines déjà s'étaient répandus en
ce sens. Avec la nomination d'Erzberger
va très vraisemblablement disparaître cet
état d'incertitude qui venait de ce que, par
suite des efforts faits par Erzberger pour
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