Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 mai 1919 24 mai 1919
Description : 1919/05/24 (T12,N1156). 1919/05/24 (T12,N1156).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487888n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
1 ministères
DES
AFF'\lR ES ETRANGERRS
DE LA GUERRE
N° 1156
Samedi 24 mai 191V.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui tont Jes
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — Il était inévitable que, pen-
dant plusieurs mois après l'armistice, les
dépenses de guerre ne marquent aucune ré-
gression. L'énorme machine de guerre était
en pleine vitesse et ne pouvait s'arrêter
lllstantanément. Toutes les industries es-
sentielles du pays travaillaient pour le gou-
vernement. La période de réadaptation à
la paix se trouva présenter d'innombrables
difficultés. Mais enfin la crête a été dépas-
sée. En mars, pour la première fois, les
dépenses de l'armée ont diminué considé-
rablement ; les dépenses de ce mois se sont
élevées à $ 494.000.000, soit environ, 58 de
la moyenne mensuelle précédente. Depuis la
cessation des hostilités, le ministère de la
guerre a résilié ou suspendu des comman-
des s'élevant à près de $ 2.500.000.000 et
d autres commandes seront bientôt termi-
nées. Il a été nécessaire d'avoir grand sou-
ci des intérêts de l'industrie, de façon à
ne pas la ruiner par une cessation brus-
que du travail.
Le 11 novembre 1918, il y avait environ
3.7:,{\.OOO hommes au service militaire, don.
2.000.000 avaient été transportés au delà de
l'Océan. En moins de cinq mois, cette im-
mense armée a été réduite de moitié, et la
démobilisation s'accélère à mesure que le
nombre des navires disponibles augmente.
Ce fut chose relativement facile de hâter le
renvoi .des hommes à l'instruction et dans
es camps des Etats-Unis, mais l'emploi à
de nouvelles tâches de la plupart des na-
Vlres britanniques qui avaient servi l'été
dernier à transporter les troupes américai-
nes nous a obligés à rechercher d'autres
navires pour ramener l'armée d'Europe.
¡n dépit des retards, 686.114 hommes ont
été ramenés aux Etats-Unis jusqu'au 11
avril. Il reste encore à l'étranger actuelle-
ment les deux tiers de notre corps expédi-
lonnaire environ. On compte, avec l'aide
des navires allemands qu'on nous a cédés
cemment, les ramener au taux de 300.000
Par mois. De tous les points de vue, c'est
un merveilJeux exploit, en raison des obs-
cles physiques à surmonter. Après la
guerre avec l'Espagne, il fallut plus d'une
ftne pour rapatrier simplement 180.000
nffi Aciers et hommes. — (Ed.)
World, 18.4.
PERTES
« Le pourcentage des morts aux armées
autrefoIs et aujourd'hui ».' - * Le pourcen-
tage des morts au combat (tués et morts de
leurs blessures) de l'armée expéditionnaire
ftrnA- fa'.ne a été officiellement fixé à 6,1
FOur toute 1- période de la participation de
Amérique à la guerre. Le pourcentage an-
uel est de 5,7 et, en ajoutant les morts
le maladies, 1,7 par an, le pourcentage
tal annuel de morts est de 7,4 Compa-
tés Vec ceux des guerres modernes précé-
dents, ces pourcentages montrent une ré-
dupr ?n extraordinaire dans les morts par
oiq] r- et une forte augmentation de morts
sur le champ de bataille. Mais le pourcen-
tage total reste, et c'est curieux, à peu près
le même. 1
La moyenne officielle des morts dans les
armées « expéditionnaires britanniques en-
voyées sur le continent pendant les guer-
res napoléoniennes, de 1793 à 1815, s'élevait
à peu près exactement à 7 %, mais plus
de la moitié de ces morts étaient certaine-
ment dues à la maladie. Le pourcentage
de morts des Anglais à Waterloo, en deux
jours de bataille, fut d'un peu plus de
6 et dépassa beaucoup la moyenne des
morts pendant toute une année à cette
époque. Le pourcentage des morts au com-
bat pendant notre guerre de Sécession du
côté des troupes fédérales fut de 3,3
par an, mais celui des morts par maladie
fut de 6,5 %, soit au total 9,8 Meade
avait 82.000 hommes à Gettysburg et per-
dit 2.831 morts dans les trois jours de ba-
taille ou environ 3 Mais ce chiffre ne
semble pas comprendre ceux qui moururent
ensuite de leurs blessures.
D'autre part, et par comparaison avec
un cas extrême, le 107e régiment d'infante-
rie des Etats-Unis, l'ancien 7e de New-
York, perdit en tués et en morts de leurs
blessures, dans la seule bataille du 29 sep-
tembre dernier contre la ligne Hindenburg,
environ 400 hommes sur 3.000 combattants
au plus, soit à peu près 14 Les grands
progrès accomplis dans l'invention des ma-
chines à tuer semblent ainsi avoir eu l'ef-
fet de compenser par une augmentation des
morts du combat les gains obtenus par la
réduction des morts de maladie. Les ba-
tailles actuelles sont plus continuelles et
plus sanglantes, mais, quand l'ancienne
moyenne de pertes a été atteinte, le com-
bat s'arrête pour permettre la récupéra-
tion des forces, comme autrefois. (Ed.).
World [de New-York], 18.4.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOjII lJ S
MINES
Grande-Bretagne. — LA NATIONALISATION.
- Depuis le rapport Sankey le pays atten-
dait une déclaration autorisée des proprié-
taires de mines au sujet de la nationalisa-
tion. Elle est venue hier de la part du mem-
bre le plus en vue de la famille Pease :
Lord Gainford a exposé le point de vue des
propriétaires de façon très nette devant la
Commission du charbon. Ils n'ont pas foi
dans la nationalisation. Ils affirment qu'elle
serait onéreuse pour le consommateur, dé-
sastreuse pour l'exportation, et ruineuse
pour certaines industries qui dépendent d'u-
ne production économique du charbon.
Mais tout en raisonnant ainsi, ils ne sont
pas opposés a la nationalisation en tant que
politique. La nationalisation est pour eux
le moindre des maux. Ce qu'ils craignent et
rejettent, c'est le contrôle mixte. La natio-
nalisation arrive certainement. La Commis-
sion Sankey a conclu en sa faveur bien que
le mot ne se trouve pas dans ses conclu-
sions. Le pays va à grands pas vers une
vaste expérience sur le succès de laquelle
sans doute peu d'Anglais se hasarderaient
à prophétiser avec la confiance de M. Sid-
ney Webb.
Daily News, 21.5.
COMMUNICATIONS
Un nouveau câble entre les Etats-Unis et
le Japon. — De Tokio : La pose d'un nou-
veau câble dans le Pacifique, afin d'assurer
de meilleures communications entre le Ja-
pon et les Etats-Unis, a été préconisée ce
soir [23.4] à un dîner donné pur la Société
Américano-Japonaise. Le vicomte Kaneko,
président de la Société, déclara qu'il devrait
y avoir dans le Pacifique un nouveau câble,
passant par les îles Aléoutiennes, pour as-
surer la rapidité des communications, faire
disparaître la possibilité des malentendus,
et annihiler les efforts faits par les jour-
naux à sensation et les pêcheurs en eau
trouble pour rompre l'harmonie des bonnes
relations entre les Etats-Unis et le Japon.
New York Times. 25.4.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Les Etats-Unis et la Sibérie.- Nous avons
reçu un exemplaire du premier numéro
d'une revue menstfelle, appelée Siberian
Opportunities, publiée sous la direction de
George S. Romanovsky, consul de Russie à
San-Francisco. La revue est rédigée en
russe et en anglais, et, à en juger par le
mérite du premier numéro, elle promet d'a-
voir de nombreux lecteurs, non seulement
parmi ceux qu'intéressent, l'histoire, les tra-
ditions et l'avenir de la Russie et ses rela-
tions avec les Etats-Unis, mais encore les
hommes d'affaires californiens qui commen-
cent à se rendre compte de la possibilité
d'établir des relations Commerciales étroi-
tes entre Ta Californie et la Sibérie. — (Ed.)
Los Angeles Times, 25.4.
AVENIR ECONOMIQUE
Un programme américain. — De Chica-
cago : La Convention nationale du Com-
merce extérieur, réunie à Chicago, a élu
pour son président M. Johnson, président
des Baldiùin Locomotive Works.
En exposant le programme de la conven-
tion pour l'année qui vient, M. Johnson a
insisté sur les points suivants :
Développement et exploitation par l'en-
treprise privée de la marine marchande, à
des prix qui permettront de concurrencer
pour les tarifs des frets les autres nations,
y compris le Japon.
Développement des importations pour
faire équilibre aux exportations, et mettre
un obstacle à l'élévation du change du dol-
lar, qui sans cela monterait si haut qu'il
opposerait une barrière au commerce avec
les autres nations.
Réduction du prix de la production dans
une mesure suffisante pour permettre la
concurrence avec l'Allemagne, la Grande-
Bretagne et le Japon.
Réorganisation des chemins de fer et des
services postaux sous le régime de la pro-
priété privée.
Enfin, M. Johnson demanda que notre
gouvernement déclarât officiellement que
DES
AFF'\lR ES ETRANGERRS
DE LA GUERRE
N° 1156
Samedi 24 mai 191V.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui tont Jes
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
DEMOBILISATION
Etats-Unis. — Il était inévitable que, pen-
dant plusieurs mois après l'armistice, les
dépenses de guerre ne marquent aucune ré-
gression. L'énorme machine de guerre était
en pleine vitesse et ne pouvait s'arrêter
lllstantanément. Toutes les industries es-
sentielles du pays travaillaient pour le gou-
vernement. La période de réadaptation à
la paix se trouva présenter d'innombrables
difficultés. Mais enfin la crête a été dépas-
sée. En mars, pour la première fois, les
dépenses de l'armée ont diminué considé-
rablement ; les dépenses de ce mois se sont
élevées à $ 494.000.000, soit environ, 58 de
la moyenne mensuelle précédente. Depuis la
cessation des hostilités, le ministère de la
guerre a résilié ou suspendu des comman-
des s'élevant à près de $ 2.500.000.000 et
d autres commandes seront bientôt termi-
nées. Il a été nécessaire d'avoir grand sou-
ci des intérêts de l'industrie, de façon à
ne pas la ruiner par une cessation brus-
que du travail.
Le 11 novembre 1918, il y avait environ
3.7:,{\.OOO hommes au service militaire, don.
2.000.000 avaient été transportés au delà de
l'Océan. En moins de cinq mois, cette im-
mense armée a été réduite de moitié, et la
démobilisation s'accélère à mesure que le
nombre des navires disponibles augmente.
Ce fut chose relativement facile de hâter le
renvoi .des hommes à l'instruction et dans
es camps des Etats-Unis, mais l'emploi à
de nouvelles tâches de la plupart des na-
Vlres britanniques qui avaient servi l'été
dernier à transporter les troupes américai-
nes nous a obligés à rechercher d'autres
navires pour ramener l'armée d'Europe.
¡n dépit des retards, 686.114 hommes ont
été ramenés aux Etats-Unis jusqu'au 11
avril. Il reste encore à l'étranger actuelle-
ment les deux tiers de notre corps expédi-
lonnaire environ. On compte, avec l'aide
des navires allemands qu'on nous a cédés
cemment, les ramener au taux de 300.000
Par mois. De tous les points de vue, c'est
un merveilJeux exploit, en raison des obs-
cles physiques à surmonter. Après la
guerre avec l'Espagne, il fallut plus d'une
ftne pour rapatrier simplement 180.000
nffi Aciers et hommes. — (Ed.)
World, 18.4.
PERTES
« Le pourcentage des morts aux armées
autrefoIs et aujourd'hui ».' - * Le pourcen-
tage des morts au combat (tués et morts de
leurs blessures) de l'armée expéditionnaire
ftrnA- fa'.ne a été officiellement fixé à 6,1
FOur toute 1- période de la participation de
Amérique à la guerre. Le pourcentage an-
uel est de 5,7 et, en ajoutant les morts
le maladies, 1,7 par an, le pourcentage
tal annuel de morts est de 7,4 Compa-
tés Vec ceux des guerres modernes précé-
dents, ces pourcentages montrent une ré-
dupr ?n extraordinaire dans les morts par
oiq] r- et une forte augmentation de morts
sur le champ de bataille. Mais le pourcen-
tage total reste, et c'est curieux, à peu près
le même. 1
La moyenne officielle des morts dans les
armées « expéditionnaires britanniques en-
voyées sur le continent pendant les guer-
res napoléoniennes, de 1793 à 1815, s'élevait
à peu près exactement à 7 %, mais plus
de la moitié de ces morts étaient certaine-
ment dues à la maladie. Le pourcentage
de morts des Anglais à Waterloo, en deux
jours de bataille, fut d'un peu plus de
6 et dépassa beaucoup la moyenne des
morts pendant toute une année à cette
époque. Le pourcentage des morts au com-
bat pendant notre guerre de Sécession du
côté des troupes fédérales fut de 3,3
par an, mais celui des morts par maladie
fut de 6,5 %, soit au total 9,8 Meade
avait 82.000 hommes à Gettysburg et per-
dit 2.831 morts dans les trois jours de ba-
taille ou environ 3 Mais ce chiffre ne
semble pas comprendre ceux qui moururent
ensuite de leurs blessures.
D'autre part, et par comparaison avec
un cas extrême, le 107e régiment d'infante-
rie des Etats-Unis, l'ancien 7e de New-
York, perdit en tués et en morts de leurs
blessures, dans la seule bataille du 29 sep-
tembre dernier contre la ligne Hindenburg,
environ 400 hommes sur 3.000 combattants
au plus, soit à peu près 14 Les grands
progrès accomplis dans l'invention des ma-
chines à tuer semblent ainsi avoir eu l'ef-
fet de compenser par une augmentation des
morts du combat les gains obtenus par la
réduction des morts de maladie. Les ba-
tailles actuelles sont plus continuelles et
plus sanglantes, mais, quand l'ancienne
moyenne de pertes a été atteinte, le com-
bat s'arrête pour permettre la récupéra-
tion des forces, comme autrefois. (Ed.).
World [de New-York], 18.4.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOjII lJ S
MINES
Grande-Bretagne. — LA NATIONALISATION.
- Depuis le rapport Sankey le pays atten-
dait une déclaration autorisée des proprié-
taires de mines au sujet de la nationalisa-
tion. Elle est venue hier de la part du mem-
bre le plus en vue de la famille Pease :
Lord Gainford a exposé le point de vue des
propriétaires de façon très nette devant la
Commission du charbon. Ils n'ont pas foi
dans la nationalisation. Ils affirment qu'elle
serait onéreuse pour le consommateur, dé-
sastreuse pour l'exportation, et ruineuse
pour certaines industries qui dépendent d'u-
ne production économique du charbon.
Mais tout en raisonnant ainsi, ils ne sont
pas opposés a la nationalisation en tant que
politique. La nationalisation est pour eux
le moindre des maux. Ce qu'ils craignent et
rejettent, c'est le contrôle mixte. La natio-
nalisation arrive certainement. La Commis-
sion Sankey a conclu en sa faveur bien que
le mot ne se trouve pas dans ses conclu-
sions. Le pays va à grands pas vers une
vaste expérience sur le succès de laquelle
sans doute peu d'Anglais se hasarderaient
à prophétiser avec la confiance de M. Sid-
ney Webb.
Daily News, 21.5.
COMMUNICATIONS
Un nouveau câble entre les Etats-Unis et
le Japon. — De Tokio : La pose d'un nou-
veau câble dans le Pacifique, afin d'assurer
de meilleures communications entre le Ja-
pon et les Etats-Unis, a été préconisée ce
soir [23.4] à un dîner donné pur la Société
Américano-Japonaise. Le vicomte Kaneko,
président de la Société, déclara qu'il devrait
y avoir dans le Pacifique un nouveau câble,
passant par les îles Aléoutiennes, pour as-
surer la rapidité des communications, faire
disparaître la possibilité des malentendus,
et annihiler les efforts faits par les jour-
naux à sensation et les pêcheurs en eau
trouble pour rompre l'harmonie des bonnes
relations entre les Etats-Unis et le Japon.
New York Times. 25.4.
RAPPORTS ECONOMIQUES
Les Etats-Unis et la Sibérie.- Nous avons
reçu un exemplaire du premier numéro
d'une revue menstfelle, appelée Siberian
Opportunities, publiée sous la direction de
George S. Romanovsky, consul de Russie à
San-Francisco. La revue est rédigée en
russe et en anglais, et, à en juger par le
mérite du premier numéro, elle promet d'a-
voir de nombreux lecteurs, non seulement
parmi ceux qu'intéressent, l'histoire, les tra-
ditions et l'avenir de la Russie et ses rela-
tions avec les Etats-Unis, mais encore les
hommes d'affaires californiens qui commen-
cent à se rendre compte de la possibilité
d'établir des relations Commerciales étroi-
tes entre Ta Californie et la Sibérie. — (Ed.)
Los Angeles Times, 25.4.
AVENIR ECONOMIQUE
Un programme américain. — De Chica-
cago : La Convention nationale du Com-
merce extérieur, réunie à Chicago, a élu
pour son président M. Johnson, président
des Baldiùin Locomotive Works.
En exposant le programme de la conven-
tion pour l'année qui vient, M. Johnson a
insisté sur les points suivants :
Développement et exploitation par l'en-
treprise privée de la marine marchande, à
des prix qui permettront de concurrencer
pour les tarifs des frets les autres nations,
y compris le Japon.
Développement des importations pour
faire équilibre aux exportations, et mettre
un obstacle à l'élévation du change du dol-
lar, qui sans cela monterait si haut qu'il
opposerait une barrière au commerce avec
les autres nations.
Réduction du prix de la production dans
une mesure suffisante pour permettre la
concurrence avec l'Allemagne, la Grande-
Bretagne et le Japon.
Réorganisation des chemins de fer et des
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