Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 20 mai 1919 20 mai 1919
Description : 1919/05/20 (T12,N1152). 1919/05/20 (T12,N1152).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64878840
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1152
Mardi 20 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS économiques
MAIN-D'ŒUVRE
Grèce. - D'après le recensement indus-
tripf de 1917 portant sur les industries sui-
Va métallurgie, constructions mécani-
dUs, bâtiments; filatures et tissages, pro-
duit - alimentaires, produits chimiques,
Oneries papeterie et imprimerie, confec-
tion cigarettes, usines d'électricité, la po-
UlatlOn ouvrière comprenait en Grèce :
Entre-
Ouvriers prises
Vieille - 1-578
N l* eille Grèce ., 1.578
oUvelle Grèce 9.191 609
35.198 2.187
1 ;:jur ce nombre les entreprises occupant
P Us de 25 ouvriers comprenaient :
Entre-
Ouvriers prises
Vieille G è 17-290 221
N Grèce 17.290 221
nouvelle Grèce. 5.901 60
rr.r1h' 23.191 281
"UULnes par ordre d'importance :
Entre-
Ouvriers prises
pllatues et tissages.. 10.680 173
produts alimentaires. 10.136 1.244
CfodultS chimiques. 2.967 132
Cnn é* ructions mécan. 2.820 132
Cigarette 2.712 134
rapetenes-imprimer.. 1.617 117
TBsÎn 1.553 134
Îim rieS 134
El llIll t 1.293 83
CorSflté 944 22
co f e Il'
s 423 13
Mét l ns 1-,)
a lurgie 3 253
"leSSaqer d'Athènes, 4.5.
l\.l COMMERCE EXTERIEUR
Al emagne. - Une discussion de principe
seiiZ. vive s'est élevée ces jours derniers au
o vernement entre le ministre des
nist;l'es Economiques M. Wissel et le mi-
niitre des Finances. M. Dernburg. Le pre-
-
nier e d'avis de maintenir les restrictions
Qctueii es du commerce, le second de les
a(loucilT- "'après une information du W. T.
B. ie (Qbmet inclinerait à accorder ques lbertés. aux exPortations.
ChaA, sai- t que de l'avi,s des dirigeants
du Inlstre des Affaires Economiques, no-
tre orc»an St1-0n actuelle devrait subir une
biens Omatln radicale : un programme
transformI?lméJ aurait été arrêté pour la
eXcelI ormatlon de notre pays, industriel par
aVec rnce, favorisé d'un commerce intense
avec le m
avec fr e fionde entier en un pays agrarien,
mê«ife roinl tiTr> il !i^!ntier en un Pays agrarien,
, qui se suffit à lui-
e et S lequel toute concurrence des
forces intûiuCi, U?les ou économiques est
v.ie écono C est sur ces bases que notre
v.le éconoS mimïl !?^ evralt amenée au so-
'Cl.al'sme et ne 'Parviendrait à renouer ses
rtions commf, avec l'étranger que
par la qualité de ses productions.
Cette méthode ne trouve pas l'assenti-
ment des industriels et des commerçants ;
il semblerait d'ailleurs que le gouverne-
ment, lui aussi, l'ait désapprouvée dans sa
séance d'aujourd'hui. Espérons que le mi-
nistre des Affaires Economiques tiendra
compte de ces avis.
Kôlnische Zeitung, 11.5, matin.
———. e .———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Presse anglaise. — Il n'est guère dou-
teux qu'en ce qui concerne sa propre res-
ponsabilité. c'est l'Allemagne qui a attiré
sur sa tête la décision impliquée dans les
termes de paix. Elle serait mal venue à
protester sous prétexte que la punition est
excessive. Elle a laissé commettre par ses
gouvernants un crime monstrueux contre la
société, et le châtiment, de ce point de vue,
n'est pas injuste. Mais est-ce là la question
essentielle ?
Les conditions de paix que l'on propose
doivent viser au delà d'un simple châti-
ment. Ce que l'on doit chercher, c'est à as-
surer un monde meilleur, et un monde qui
inclura 70 millions d'Allemands. Il n'est
point d'homme sensé qui ne reconnaisse
à Ces gens-là d'e grandes qualités, qualités
de savoir, de discipline et d'organisation.
N'en pas tenir compte lorsque l'on consi-
dère l'avenir serait aussi imprudent que
c'est impossible. Nous aurons beau faire,
les Allemands s'imposeront à notre atten-
tion. Ils constitueront une force puissante.
Une paix sage viserait donc à les encoura-
ger à accepter les nouvelles conditions com-
me étant de leur propre intérêt, plutôt que
comme le prix qu'ils doivent payer pour
être sauvés de la famine. Elle essaierait de
faire en sorte que leur avenir dépende du
succès des efforts qu'ils feront pour rendre
le monde aussi bon que possible non seule-
ment pour eux-mêmes, mais aussi pour les
autres.
C'est l'un des inconvénients inhérents
aux traités de paix qui suivent de grandes
victoires, qu'on oublie presque toujours ce-
point de vue. Lorsque la victoire n'a été
que partielle tout en étant suffisante, il en
peut être autrement. Ce fut le cas lorsque
le Japon et la Russie, par l'entremise de feu
M Roosevelt, firent la paix après leur
gre,nde guerre. Le résultat fut que deux na-
tions qui avaient été d'âpres ennemies se
mirent à travailler de concert dans l'intérêt
de la civilisation. Mais, dans le cas présent,
la victoire a été d'une autre sorte. C'était.
une guerre qui ne pouvait finir que par
» Weltmacht oder Niedergang », et c'est
cette seconde alternative qui est échue à
l'Allemagne.
Il est donc difficile de l'abriter du vent.
L'opinion publique des Alliés, en ce mo-
ment, ne le permet pas, en dépit de notre
Premier Ministre et du président des Etats-
Unis qui croient une politique de modéra-
tion désirable, dans l'intérêt, non point de
l'Allemagne en particulier, mais du monde
en général. La conséquence, c'est un en-
semble de conditions de paix tellement du-
res qu'il pourrait bien en sortir les germes
d'une future guerre, et, par suite, la né-
gation de son but même. La séparation de
la Prusse orientale de l'Allemagne ; la perte
d'une énorme proportion des ressources de
l'Allemagne en fer et en charbon, s'ajoutant
à l'obligation de payer de vastes sommes à
titre d'indemnité — voilà quelques points et
ce ne sont pas les seuls, du traité présenté
qui pourraient bien se révéler finalement
comme impossibles à exécuter ou incapa-
bles de durer longtemps. Je ne crois pas
que l'Allemagne tombe dans le bolchevisme.
Tout de même, c'est chose possible, et les
charges qu'on lui impose la rendent plus
que possible.
Si on laisse 70 millions d'Allemands. avec
les qualités de race que possèdent nos en-
nemis, développer leurs ressources de pé-
nétration pacifique, ni armées, ni tarifs, ne
les empêcheront de réussir, et il n'est guère
probable dans ce cas qu'ils se résignent
longtemps à ce qu'ils accepteront peut-être
aujourd'hui. Si ces 70 millions d'hommes dé-
siraient tous coopérer avec le reste de l'hu-
manité au maintien de la paix, dans des
conditions qui satisfassent tout le monde. il
ne semble pas qu'on ait établi les conditions
nécessaires pour encourager les Allemands
dans le genre de travail où l'on aurait be-
soin de leur coopération. Je pe vois dans
les principes sur lesquels se fonde le projet
de traité ni unité ni clarté, et je ne suis pas
sûr que ceux qui viendront plus tard en
scène ne puissent pas avec raison nous re-
procher de nous être laissés tomber entre
deux chaises.
La morale, c'est que ces conditions, on
peut si l'on veut, leur trouver un carac-
tère d'obligation aujourd'hui, mais on ne
peut les considérer comme définitives pour
une période un peu longue. — (Vicomte
Haldane. )
Glasgow Herald, .14.5.
— « Nous devons nous efforcer, déclare le
Vorwarts, de suivre une voie moyenne »
(entre l'acceptation immédiate des condi-
tions de paix et un refus brutal, et la
voie moyenne qu'il recommande est natu-
rellement celle que préconise M. Scheide-
înann : a Laisser aUI peuple » le soin de
decider en dernier ressort. Il peut v avoir
pour ce désir plus d'une raison. Consulter
le peuple serait une longue procédure. et
pendant son exécution, beaucoup de cho-
ses pourraient arriver, et en tout cas le
(roluvernrmenf Scheidemann resterait au
pouvoir. Les commentaires hostiles du
Lnkal Anzeiger sont d'une franchise bru-
tale. Il voit dans la proposition une simple
manœuvre des socialdémocrates pour
échapper à leurs responsabilités, et il in-
siste beaucoup sur ce point. Le Gouver-
nement. dit-il, a signé l'armistice sans con-
sulter le peuple ; il doit aussi signer la
paix sans le consulter. Le Gouvernement
a déclaré que les conditions de paix étaient
contraires aux 14 points : « il doit agir en
conséquence », et supporter seul les res-
ponsabilités de la décision.
Times, 17.5.
DES
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1152
Mardi 20 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS économiques
MAIN-D'ŒUVRE
Grèce. - D'après le recensement indus-
tripf de 1917 portant sur les industries sui-
Va métallurgie, constructions mécani-
dUs, bâtiments; filatures et tissages, pro-
duit - alimentaires, produits chimiques,
Oneries papeterie et imprimerie, confec-
tion cigarettes, usines d'électricité, la po-
UlatlOn ouvrière comprenait en Grèce :
Entre-
Ouvriers prises
Vieille - 1-578
N l* eille Grèce ., 1.578
oUvelle Grèce 9.191 609
35.198 2.187
1 ;:jur ce nombre les entreprises occupant
P Us de 25 ouvriers comprenaient :
Entre-
Ouvriers prises
Vieille G è 17-290 221
N Grèce 17.290 221
nouvelle Grèce. 5.901 60
rr.r1h' 23.191 281
"UULnes par ordre d'importance :
Entre-
Ouvriers prises
pllatues et tissages.. 10.680 173
produts alimentaires. 10.136 1.244
CfodultS chimiques. 2.967 132
Cnn é* ructions mécan. 2.820 132
Cigarette 2.712 134
rapetenes-imprimer.. 1.617 117
TBsÎn 1.553 134
Îim rieS 134
El llIll t 1.293 83
CorSflté 944 22
co f e Il'
s 423 13
Mét l ns 1-,)
a lurgie 3 253
"leSSaqer d'Athènes, 4.5.
l\.l COMMERCE EXTERIEUR
Al emagne. - Une discussion de principe
seiiZ. vive s'est élevée ces jours derniers au
o vernement entre le ministre des
nist;l'es Economiques M. Wissel et le mi-
niitre des Finances. M. Dernburg. Le pre-
-
nier e d'avis de maintenir les restrictions
Qctueii es du commerce, le second de les
a(loucilT- "'après une information du W. T.
B. ie (Qbmet inclinerait à accorder ques lbertés. aux exPortations.
ChaA, sai- t que de l'avi,s des dirigeants
du Inlstre des Affaires Economiques, no-
tre orc»an St1-0n actuelle devrait subir une
biens Omatln radicale : un programme
transformI?lméJ aurait été arrêté pour la
eXcelI ormatlon de notre pays, industriel par
aVec rnce, favorisé d'un commerce intense
avec le m
avec fr e fionde entier en un pays agrarien,
mê«ife roinl tiTr> il !i^!ntier en un Pays agrarien,
, qui se suffit à lui-
e et S lequel toute concurrence des
forces intûiuCi, U?les ou économiques est
v.ie écono C est sur ces bases que notre
v.le éconoS mimïl !?^ evralt amenée au so-
'Cl.al'sme et ne 'Parviendrait à renouer ses
rtions commf, avec l'étranger que
par la qualité de ses productions.
Cette méthode ne trouve pas l'assenti-
ment des industriels et des commerçants ;
il semblerait d'ailleurs que le gouverne-
ment, lui aussi, l'ait désapprouvée dans sa
séance d'aujourd'hui. Espérons que le mi-
nistre des Affaires Economiques tiendra
compte de ces avis.
Kôlnische Zeitung, 11.5, matin.
———. e .———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Presse anglaise. — Il n'est guère dou-
teux qu'en ce qui concerne sa propre res-
ponsabilité. c'est l'Allemagne qui a attiré
sur sa tête la décision impliquée dans les
termes de paix. Elle serait mal venue à
protester sous prétexte que la punition est
excessive. Elle a laissé commettre par ses
gouvernants un crime monstrueux contre la
société, et le châtiment, de ce point de vue,
n'est pas injuste. Mais est-ce là la question
essentielle ?
Les conditions de paix que l'on propose
doivent viser au delà d'un simple châti-
ment. Ce que l'on doit chercher, c'est à as-
surer un monde meilleur, et un monde qui
inclura 70 millions d'Allemands. Il n'est
point d'homme sensé qui ne reconnaisse
à Ces gens-là d'e grandes qualités, qualités
de savoir, de discipline et d'organisation.
N'en pas tenir compte lorsque l'on consi-
dère l'avenir serait aussi imprudent que
c'est impossible. Nous aurons beau faire,
les Allemands s'imposeront à notre atten-
tion. Ils constitueront une force puissante.
Une paix sage viserait donc à les encoura-
ger à accepter les nouvelles conditions com-
me étant de leur propre intérêt, plutôt que
comme le prix qu'ils doivent payer pour
être sauvés de la famine. Elle essaierait de
faire en sorte que leur avenir dépende du
succès des efforts qu'ils feront pour rendre
le monde aussi bon que possible non seule-
ment pour eux-mêmes, mais aussi pour les
autres.
C'est l'un des inconvénients inhérents
aux traités de paix qui suivent de grandes
victoires, qu'on oublie presque toujours ce-
point de vue. Lorsque la victoire n'a été
que partielle tout en étant suffisante, il en
peut être autrement. Ce fut le cas lorsque
le Japon et la Russie, par l'entremise de feu
M Roosevelt, firent la paix après leur
gre,nde guerre. Le résultat fut que deux na-
tions qui avaient été d'âpres ennemies se
mirent à travailler de concert dans l'intérêt
de la civilisation. Mais, dans le cas présent,
la victoire a été d'une autre sorte. C'était.
une guerre qui ne pouvait finir que par
» Weltmacht oder Niedergang », et c'est
cette seconde alternative qui est échue à
l'Allemagne.
Il est donc difficile de l'abriter du vent.
L'opinion publique des Alliés, en ce mo-
ment, ne le permet pas, en dépit de notre
Premier Ministre et du président des Etats-
Unis qui croient une politique de modéra-
tion désirable, dans l'intérêt, non point de
l'Allemagne en particulier, mais du monde
en général. La conséquence, c'est un en-
semble de conditions de paix tellement du-
res qu'il pourrait bien en sortir les germes
d'une future guerre, et, par suite, la né-
gation de son but même. La séparation de
la Prusse orientale de l'Allemagne ; la perte
d'une énorme proportion des ressources de
l'Allemagne en fer et en charbon, s'ajoutant
à l'obligation de payer de vastes sommes à
titre d'indemnité — voilà quelques points et
ce ne sont pas les seuls, du traité présenté
qui pourraient bien se révéler finalement
comme impossibles à exécuter ou incapa-
bles de durer longtemps. Je ne crois pas
que l'Allemagne tombe dans le bolchevisme.
Tout de même, c'est chose possible, et les
charges qu'on lui impose la rendent plus
que possible.
Si on laisse 70 millions d'Allemands. avec
les qualités de race que possèdent nos en-
nemis, développer leurs ressources de pé-
nétration pacifique, ni armées, ni tarifs, ne
les empêcheront de réussir, et il n'est guère
probable dans ce cas qu'ils se résignent
longtemps à ce qu'ils accepteront peut-être
aujourd'hui. Si ces 70 millions d'hommes dé-
siraient tous coopérer avec le reste de l'hu-
manité au maintien de la paix, dans des
conditions qui satisfassent tout le monde. il
ne semble pas qu'on ait établi les conditions
nécessaires pour encourager les Allemands
dans le genre de travail où l'on aurait be-
soin de leur coopération. Je pe vois dans
les principes sur lesquels se fonde le projet
de traité ni unité ni clarté, et je ne suis pas
sûr que ceux qui viendront plus tard en
scène ne puissent pas avec raison nous re-
procher de nous être laissés tomber entre
deux chaises.
La morale, c'est que ces conditions, on
peut si l'on veut, leur trouver un carac-
tère d'obligation aujourd'hui, mais on ne
peut les considérer comme définitives pour
une période un peu longue. — (Vicomte
Haldane. )
Glasgow Herald, .14.5.
— « Nous devons nous efforcer, déclare le
Vorwarts, de suivre une voie moyenne »
(entre l'acceptation immédiate des condi-
tions de paix et un refus brutal, et la
voie moyenne qu'il recommande est natu-
rellement celle que préconise M. Scheide-
înann : a Laisser aUI peuple » le soin de
decider en dernier ressort. Il peut v avoir
pour ce désir plus d'une raison. Consulter
le peuple serait une longue procédure. et
pendant son exécution, beaucoup de cho-
ses pourraient arriver, et en tout cas le
(roluvernrmenf Scheidemann resterait au
pouvoir. Les commentaires hostiles du
Lnkal Anzeiger sont d'une franchise bru-
tale. Il voit dans la proposition une simple
manœuvre des socialdémocrates pour
échapper à leurs responsabilités, et il in-
siste beaucoup sur ce point. Le Gouver-
nement. dit-il, a signé l'armistice sans con-
sulter le peuple ; il doit aussi signer la
paix sans le consulter. Le Gouvernement
a déclaré que les conditions de paix étaient
contraires aux 14 points : « il doit agir en
conséquence », et supporter seul les res-
ponsabilités de la décision.
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