Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 mai 1919 17 mai 1919
Description : 1919/05/17 (T12,N1150). 1919/05/17 (T12,N1150).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64878825
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1150
Samedi 17 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Les mémoires du maréchal French. —
-puant à nous, nous regrettons l'aventure
Ittéraire de lord French. Il est naturel,
après le temps. écoulé, qu'il soit désireux
hexposer au public son point de vue tou-
c at son propre rôle dans la. guerre, et
aussi touchant ceux (Lord Kitchener, le gé-
néral Smith-Dorrien, le général de Laure-
c. et autres) dont il différait nettement.
Nlails, en attendant le jour où aucun des ac-
tenr principaux de la campagne ne sera
Dlnc condamné au silence par sa situation
fficlelle, il aurait été mieux de sa part
de rester en paix. Ce n'est pas comme
si Lord French avait une réputation ter-
ni. e qu'il soit forcément pressé de rétablir.
e public a été, et est encore à juste ti-
tre, généreux à son égard ; ses erreurs et
ses lllsuffisances (il y en eut) de 1915 sont
pratiquement oubliées ; ses grands servi-
"es de 1914, à Mons, à la Marne et à Ypres,
Sont en général seuls associés à son nom.
Il eÛt beaucoup mieux fait de laisser pour
lstant les choses en l'état. Cependant,
l'm ïïsti ajîi!; l en a décidé autrement, la pers-
Pective d'une controverse, peut-être péni-
ble, semble s'ouvrir devant nous. Nous le re-
grettons; mais puisque l'on a accordé a
Lord French une si grande latitude pour
faire connaître un aspect de la question, il
Paraît difficile au War Office de refuser
sns injustice une certaine latitude aux offi-
Clers intéressés à faire connaître l'autre.
Baily Chronicle, 13.5.
ORGANISATION
C Grande-Bretagne. - DÉCLARATION de M.
O lIDRCHlLL A DUNDEE. — Ce dont nous nous
CllPons maintenant, c'est de recréer aussi
lte que nous le pouvons la vieille armée
e yolontrHres. Nous n'allons pas être une
r'8tiOri de conscrits, nous allons être une
t tlon basée sur le vieux système volon-
tâabiJrK Nous allons forcer les Allemands à
ner la conscription et nous allons
l'&ba ormer nous-mêmes, mais nous n'al-
lorls Pas perdre tous les fruits de la guer-
re Pour une question de douze mois. Nous
avon déjà 150.000 hommes. Les jeunes gars
vien nent volontairement, presque deux fois
plu vIte qu'ils ne vinrent jamais avant la
guerre.
Times, 15.5.
-——- ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMUNICATIONS
La crise des transports à Londres. - Il
ne faudra pas moins qu'une réforme gé-
néralp de tous les moyens de transit pour
rernetre les choses en état. Certaines ga-
res de banlieue sont encore fermées. L'aug-
mentation ,
mentation de 50 <>ln sur les tarifs de che-
mins de fer a sûrement déplacé un certain
nombre de voyageurs au profit des tram-
Ways. Les diverses questions impliquées
doivent être traitées ensemble et vite, si
la vie du travailleur londonien doit deve-
nir supportable.
Daily Chronicle, 13.5.
FINANCES
Budget de la République russe des So-
viets. (JANVIER-JUIN 1919). — Le compte
préalable des dépenses pour le premier se-
mestre de 1919 atteint, d'après les gazettes
bolchevistes, le chiffre énorme de 49.100 mil-
lions de roubles. Il faut en outre considérer
comme le fait remarquer Economitchekaïa
Jizn [« La Vie Economique »], n° 58, 16 mars,
qu'on n'a pas fait entrer dans ce chiffre :
d'abord les dépenses pour le paiement des
intérêts à la Banque populaire pour les
avances en argent qu'elle a faites afin de
couvrir les dépenses d'Etat, d'autre part
les dépenses pour allocations supplémentai-
res aux gardes rouges dans la proportion
de 100 roubles par homme et par mois. La
SI'mme des intérêts pour la Banque popu-
laire n'et pas encore fixée. D'après le dé-
cret des commissaires du peuple du 31.
l'V1S. la dette se monte à 30 milliards de
roubles non compris les amortissements des
obligations à court terme sur le Trésor
r!' Etat, échus entre le 1.12.17 et novembre
1918. Les suppléments pour les gardes rou-
-' "';; reviennent à un milliard de roubles en-
viron.
Le compte préalable des dépenses pour
le premier semestre de 1918 constitue une
somme de 17.602.727.444 roubles y compris
les dépenses relatives à la Sibérie, au Tur-
kestan, au Caucase, etc. encore situés
« de l'autre côté du front intérieur » de la
République soviétiste. Pour le deuxième se-
mestre de 1918 les projets de dépense
étaient de 29.102.978.310 roubles. On comp-
te sur des recettes de 20.355.297.888 roubles
pour ce premier semestre 1919. Le déficit
pour ce semestre serait donc de 28 mil-
liards 744.702.112 roubles. Et d'après les
chiffres donnés par nous ci-dessus, ce défi-
cit sera, en fait, bien plus élevé.
Golos Rossii [journal quotidien de lan-
gue russe paraissant à Berlin : démocrate ;
antibolcheviste], 10.4.
RAPPORTS ECONOMIQUES
L'exportation du charbon américain. -
Une conférence à laquelle participent des
personnalités représentant neuf services du
Gouvernement a décidé que la première
mesure à prendre pour ramener les condi-
tions aux Etats-Unis à la normale et pour
inspirer la confiance aux industries est de
donner à l'industrie du charbon l'appui du
Gouvernement et de favoriser l'essor de
l'exportation du charbon. La conférence
s'est réunie en conformité avec des instruc-
tions reçues du Président Wilson. Dans
une réunion tenue samedi [19.4], il a été
formellement décidé de lancer une cam-
pagne pour l'exportation du charbon. Un
câblogramme a été envoyé à Vance Me.
Cormick, à Paris, lui demandant de pren-
dre contact avec le Gouvernement italien
immédiatement et de se documenter sur la
quantité de charbon qu'il lui faut, et de
prendre plus tard les mêmes renseigne-
ments en ce qui concerne les autres pays
d'Europe.
Washington Post, 21.4.
Grande - Bretagne et Venezuela. — DÉ-
CLARATION FAITE AUX COMMUNES PAR LE SOUS-
SECRÉTAIRE D'ETAT AUX AFFAIRES ÉTRANGÈ-
RES : Le Gouvernement vénézuélien s'est
récemment dédarry prêt à entrer en négocia-
tions avec le Gouvernement britannique
pour la conclusion d'un nouveau traité de
commerce. Des instructions ont été don-
nées au chargé d'affaires à Caracas afin de
faire savoir au Vénézuéla que le Gouver-
nement britannique y sera disposé à con-
dition que le Gouvernement vénézuélien
s'engage de son côté à abroger la surtaxe
de 30 0/0 sur les importations en Vénézuéla
des Indes occidentales et de la Guinée bri-
tannique.
Times, 15.5.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Réponse du professeur Hans Delbrück à
M. Ernest Lavisse [Cf. Temps du 2-3 mai].
— Berlin-Grünewald, le 5 mai 1919 :
Les titres qu'invoque M. Delbrück pour
répondre à M. Lavisse sont l'impossibilité
où se trouve la délégation allemande de le
faire, son admiration, comme historien, pour
« la muse » de M. Lavisse, enfin l'hosti-
lité que lui, Delbrück, a toujours professée
pour les menées pangermanistes et
chauvines. M. Delbrück croit .à ce point de
vue avoir un avantage marqué sur M. La-
visse, auquel il reproche d'avoir toujours
entretenu le culte de la revanche dans la
jeunesse française, ce que Tolstoï lui a déjà
reproché. M. Delbrück ne comprend pas
comment l'affirmation que l'Allemagne ait
déchaîné la guerre peut être formulée par
M. Lavisse. La jeunesse et l'éducation fran-
çaise étaient pénétrées de l'esprit de revan-
che que M. Lavisse a, par ses ouvrages sco-
laires, contribué à entretenir. M. Poincaré
qui, en 1911, prononçait à Verdun au Con-
grès de la Jeunesse laïque des paroles im-
prégnées de cet esprit, était peu après por-
té à la présidence par le peuple français.
Nous pensons en Allemagne que le peu-
ple français a été trompé sur les événe-
ments qui ont accompagné le déchaînement
de la guerre et est toujours lié par la même
erreur, et que des idées fausses sont encore
répandues en France sur le moment et l'im-
portance de la mobilisation russe.
Le Gouvernement allemand a offert de
confier à une Commission internationale
une enquête sur les responsabilités de la
guerre. Les Gouvernements de l'Entente
ont repoussé cette proposition parce qu'ils
savaient que le résultat leur eût été défa-
vorable. M. Delbrück s'offre à entamer
avec M. Lavisse une controverse publique,
animée de l'esprit historique et critique, et
il est sûr du résultat.
Les attaques de M. Lavisse contre M.
Brockdorff-Rantzau sont injustifiées. Le
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1150
Samedi 17 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Les mémoires du maréchal French. —
-puant à nous, nous regrettons l'aventure
Ittéraire de lord French. Il est naturel,
après le temps. écoulé, qu'il soit désireux
hexposer au public son point de vue tou-
c at son propre rôle dans la. guerre, et
aussi touchant ceux (Lord Kitchener, le gé-
néral Smith-Dorrien, le général de Laure-
c. et autres) dont il différait nettement.
Nlails, en attendant le jour où aucun des ac-
tenr principaux de la campagne ne sera
Dlnc condamné au silence par sa situation
fficlelle, il aurait été mieux de sa part
de rester en paix. Ce n'est pas comme
si Lord French avait une réputation ter-
ni. e qu'il soit forcément pressé de rétablir.
e public a été, et est encore à juste ti-
tre, généreux à son égard ; ses erreurs et
ses lllsuffisances (il y en eut) de 1915 sont
pratiquement oubliées ; ses grands servi-
"es de 1914, à Mons, à la Marne et à Ypres,
Sont en général seuls associés à son nom.
Il eÛt beaucoup mieux fait de laisser pour
lstant les choses en l'état. Cependant,
l'm ïïsti ajîi!; l en a décidé autrement, la pers-
Pective d'une controverse, peut-être péni-
ble, semble s'ouvrir devant nous. Nous le re-
grettons; mais puisque l'on a accordé a
Lord French une si grande latitude pour
faire connaître un aspect de la question, il
Paraît difficile au War Office de refuser
sns injustice une certaine latitude aux offi-
Clers intéressés à faire connaître l'autre.
Baily Chronicle, 13.5.
ORGANISATION
C Grande-Bretagne. - DÉCLARATION de M.
O lIDRCHlLL A DUNDEE. — Ce dont nous nous
CllPons maintenant, c'est de recréer aussi
lte que nous le pouvons la vieille armée
e yolontrHres. Nous n'allons pas être une
r'8tiOri de conscrits, nous allons être une
t tlon basée sur le vieux système volon-
tâabiJrK Nous allons forcer les Allemands à
ner la conscription et nous allons
l'&ba ormer nous-mêmes, mais nous n'al-
lorls Pas perdre tous les fruits de la guer-
re Pour une question de douze mois. Nous
avon déjà 150.000 hommes. Les jeunes gars
vien nent volontairement, presque deux fois
plu vIte qu'ils ne vinrent jamais avant la
guerre.
Times, 15.5.
-——- ——
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMUNICATIONS
La crise des transports à Londres. - Il
ne faudra pas moins qu'une réforme gé-
néralp de tous les moyens de transit pour
rernetre les choses en état. Certaines ga-
res de banlieue sont encore fermées. L'aug-
mentation ,
mentation de 50 <>ln sur les tarifs de che-
mins de fer a sûrement déplacé un certain
nombre de voyageurs au profit des tram-
Ways. Les diverses questions impliquées
doivent être traitées ensemble et vite, si
la vie du travailleur londonien doit deve-
nir supportable.
Daily Chronicle, 13.5.
FINANCES
Budget de la République russe des So-
viets. (JANVIER-JUIN 1919). — Le compte
préalable des dépenses pour le premier se-
mestre de 1919 atteint, d'après les gazettes
bolchevistes, le chiffre énorme de 49.100 mil-
lions de roubles. Il faut en outre considérer
comme le fait remarquer Economitchekaïa
Jizn [« La Vie Economique »], n° 58, 16 mars,
qu'on n'a pas fait entrer dans ce chiffre :
d'abord les dépenses pour le paiement des
intérêts à la Banque populaire pour les
avances en argent qu'elle a faites afin de
couvrir les dépenses d'Etat, d'autre part
les dépenses pour allocations supplémentai-
res aux gardes rouges dans la proportion
de 100 roubles par homme et par mois. La
SI'mme des intérêts pour la Banque popu-
laire n'et pas encore fixée. D'après le dé-
cret des commissaires du peuple du 31.
l'V1S. la dette se monte à 30 milliards de
roubles non compris les amortissements des
obligations à court terme sur le Trésor
r!' Etat, échus entre le 1.12.17 et novembre
1918. Les suppléments pour les gardes rou-
-' "';; reviennent à un milliard de roubles en-
viron.
Le compte préalable des dépenses pour
le premier semestre de 1918 constitue une
somme de 17.602.727.444 roubles y compris
les dépenses relatives à la Sibérie, au Tur-
kestan, au Caucase, etc. encore situés
« de l'autre côté du front intérieur » de la
République soviétiste. Pour le deuxième se-
mestre de 1918 les projets de dépense
étaient de 29.102.978.310 roubles. On comp-
te sur des recettes de 20.355.297.888 roubles
pour ce premier semestre 1919. Le déficit
pour ce semestre serait donc de 28 mil-
liards 744.702.112 roubles. Et d'après les
chiffres donnés par nous ci-dessus, ce défi-
cit sera, en fait, bien plus élevé.
Golos Rossii [journal quotidien de lan-
gue russe paraissant à Berlin : démocrate ;
antibolcheviste], 10.4.
RAPPORTS ECONOMIQUES
L'exportation du charbon américain. -
Une conférence à laquelle participent des
personnalités représentant neuf services du
Gouvernement a décidé que la première
mesure à prendre pour ramener les condi-
tions aux Etats-Unis à la normale et pour
inspirer la confiance aux industries est de
donner à l'industrie du charbon l'appui du
Gouvernement et de favoriser l'essor de
l'exportation du charbon. La conférence
s'est réunie en conformité avec des instruc-
tions reçues du Président Wilson. Dans
une réunion tenue samedi [19.4], il a été
formellement décidé de lancer une cam-
pagne pour l'exportation du charbon. Un
câblogramme a été envoyé à Vance Me.
Cormick, à Paris, lui demandant de pren-
dre contact avec le Gouvernement italien
immédiatement et de se documenter sur la
quantité de charbon qu'il lui faut, et de
prendre plus tard les mêmes renseigne-
ments en ce qui concerne les autres pays
d'Europe.
Washington Post, 21.4.
Grande - Bretagne et Venezuela. — DÉ-
CLARATION FAITE AUX COMMUNES PAR LE SOUS-
SECRÉTAIRE D'ETAT AUX AFFAIRES ÉTRANGÈ-
RES : Le Gouvernement vénézuélien s'est
récemment dédarry prêt à entrer en négocia-
tions avec le Gouvernement britannique
pour la conclusion d'un nouveau traité de
commerce. Des instructions ont été don-
nées au chargé d'affaires à Caracas afin de
faire savoir au Vénézuéla que le Gouver-
nement britannique y sera disposé à con-
dition que le Gouvernement vénézuélien
s'engage de son côté à abroger la surtaxe
de 30 0/0 sur les importations en Vénézuéla
des Indes occidentales et de la Guinée bri-
tannique.
Times, 15.5.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LE TRAITE AVEC L'ALLEMAGNE
Réponse du professeur Hans Delbrück à
M. Ernest Lavisse [Cf. Temps du 2-3 mai].
— Berlin-Grünewald, le 5 mai 1919 :
Les titres qu'invoque M. Delbrück pour
répondre à M. Lavisse sont l'impossibilité
où se trouve la délégation allemande de le
faire, son admiration, comme historien, pour
« la muse » de M. Lavisse, enfin l'hosti-
lité que lui, Delbrück, a toujours professée
pour les menées pangermanistes et
chauvines. M. Delbrück croit .à ce point de
vue avoir un avantage marqué sur M. La-
visse, auquel il reproche d'avoir toujours
entretenu le culte de la revanche dans la
jeunesse française, ce que Tolstoï lui a déjà
reproché. M. Delbrück ne comprend pas
comment l'affirmation que l'Allemagne ait
déchaîné la guerre peut être formulée par
M. Lavisse. La jeunesse et l'éducation fran-
çaise étaient pénétrées de l'esprit de revan-
che que M. Lavisse a, par ses ouvrages sco-
laires, contribué à entretenir. M. Poincaré
qui, en 1911, prononçait à Verdun au Con-
grès de la Jeunesse laïque des paroles im-
prégnées de cet esprit, était peu après por-
té à la présidence par le peuple français.
Nous pensons en Allemagne que le peu-
ple français a été trompé sur les événe-
ments qui ont accompagné le déchaînement
de la guerre et est toujours lié par la même
erreur, et que des idées fausses sont encore
répandues en France sur le moment et l'im-
portance de la mobilisation russe.
Le Gouvernement allemand a offert de
confier à une Commission internationale
une enquête sur les responsabilités de la
guerre. Les Gouvernements de l'Entente
ont repoussé cette proposition parce qu'ils
savaient que le résultat leur eût été défa-
vorable. M. Delbrück s'offre à entamer
avec M. Lavisse une controverse publique,
animée de l'esprit historique et critique, et
il est sûr du résultat.
Les attaques de M. Lavisse contre M.
Brockdorff-Rantzau sont injustifiées. Le
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