Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 mai 1919 07 mai 1919
Description : 1919/05/07 (T12,N1141). 1919/05/07 (T12,N1141).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64878736
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
l!INSTÈnES
DLS
AFFAIRES KTllANGE RES
ET DE LA GUERRE
y 1141
Mercredi 7 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précedés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
1 PRODUCTION
, Le charbon anolais. — Une publication
duministèrè de l'Intérieur indiquant le
ent du pays en charbon et en divers
min erais l'année dernière, montre que le
rendement en charbon des mines placées
sous le « Coal Mines Act » qui était tombé
de oo 7-in- £ G9 tonnes en 1913 à 248.473.119
onnes en 1917 est descendu en 1918 à
-714.579 tonnes.
Le taux de diminution sur les chiffres
avant-guerre pour le rendement en char-
n est d'environ 20,8 0/0 et pour le nom-
brede Personnes employées dans les mi-
nes d'environ 10,5 0/0.
Le rendement moyen de minerai par per-
so occupée à des travaux souterrains
est tombé de 325 tonnes en 1913 à 294 ton-
nes en 1918 et le rendement moyen par per-
sonne , occupée au dehors et à l'intérieur
uj e la mine de 262 à 232 tonnes.
Westminster Gazette, 1.5.
L'agriculture allemande. — Les résultats
cODIpal"atifs de nos moissons accusent une
inuti(iri sensible pour les récoltes des
<ÏIfférentes céréales. Ainsi nous avons pro-
dit en 1913 12.100.000 tonnes de sei-
gle, en 1918 8 millions. La récolte des blés
Xinfi en 1913 de'4.400.000 tonnes, en 1918
2.4.ÛOD. La production des pommes de
terre s V est réduite de moitié : 20900.000 ton-
nes en 1913, 29.400.000 en 1918. L'avoine
élSse pcnrJant la même période de 9 mil-
linnc. KAA -~0 tonnes à 4.700.000 Les produits
dpc k tonnes à 4.700.000 Les produite
1es bestiLlux ont souffert de la pénurie de
"e' En 1913 la production movenne
en Westphalie était de 4.427 kgs de lait
onr^f tenant 3,08 de graisse ven 1917. il n'a
- produit que 2^650 kgs de lait contenant
t'l rno\,entie 2.03 de graisse, soit une di-
Inution de 61,4 kgs de graisse: par vache
et Par année.
Il Ces quelques exemples montrent combien
6 production agricole a souffert de ces
q(,u, atre années d'exploitation désordonnée.
sifsl à. nous, citadins de mettre à sa dispo-
le IOn les forces dont'elle a besoin pour que
se snJ i redevienne productif et aussi de per-
IT ettre, Par notre labeur, d'acheter à l'étran-
e: non seulement des produits alimentai-
res aiS aussi des fourrages pour nos bes-
tiaiix
Frank{urter Zeitung, .27.4., matin.
La clture du maté en Argentine. — La
d,epubl¡que Argentine nte cesse d'étudier et
d'anale 6r soigneusement tous les problè-
mes concernant son économie et son com-
'0 erce. A ce sujet, nous devrions avoir tou-
1 Urs sous les yeux l'exemple que ne ces-
sent de nOUs donner nos voisins. Les Alle-
mand« n'agissaient pas autrement avant de
se ietPrL.ns l'aventure terrible de la Gran-
de Gu v
de uerre qui a causé la ruine d'un tra-
tanl lonJo et intelligent, entrepris depuis
tant années pour la conquête de la si-
dation admirable qu'ils
avaient atteinte. admirable qu'ils
Le défaut d'études sur. les articles, sur
la production et la façon de faire les affai-
res, a été la cause que de si nombreuses
tentatives commerciales ont échoué chez
nous. Certains de nos produits qui com-
mençaient à être exportés, et qui jouis-
saient de facilités de transport et de pro-
duction, étaient au bout de peu de temps
relégués à part sur les marchés où ils s'é-
taient imposés peu de temps auparavant.
Point n'est besoin de citer d'exemples. La
baisse des chiffres d'exportations de cer-
tains de nos articles qui avaient été pen-
dant la guerre considérables et dont quel-
ques-uns n'avaient pas encore figuré jus-
qu'ici sur les listes de notre commerce ex-
térieur, témoigne de ce que nous avançons.
Mais si tout cela ne convainc pas, il suffira
de citer l'échec de l'exposition de tissus
brésiliens de Buenos-Aires, pour faire com-
prendre qu'il ne suffit pas de produire pour
bien vendre ; il est nécessaire d'étudier in-
telligemment le milieu et les conditions du
marché où l'on veut placer son produit, les
goûts du public, ses préférences qui va,
rient selon le climat, les habitudes et les
tendances de la population.
Ce système ne. sert pas seulement à dé-
velopper le commerce, il peut aussi servir
à remédier aux défaillances des marchés
externes et de la production des produits
pour la fourniture desquels les nations doi-
vent avoir recours à l'étranger. C'est ce
que fait actuellement la République Argen-
tine avec l'yerba-maté. La consommation
intérieure de cet article dans la République
voisine est de 00 millions de kilos, et sa
production ne dépasse pas 2 millions.
Les 58 millions de kilos restant, néces-
saires à l'approvisionnement du pays, sont
importés des pays voisins.
Avec le concours du « Museo Agricolo »
le gouvernement argentin prétend obtenir
les données nécessaires à l'augmentation
de la production de l'yerba-maté, en étu-
diant les terrains propices à sa culture, et
en adoptant des méthodes de culture plus
nouvelles et plus perfectionnées.
Dès aujourd'hui on s'est aperçu que-ce
n'est pas seulement dans la région de Mi-
siones que le maté peut être cultivé avec
avantage. Dans les régions de Entre Rios,
Tambira, Salto et Jujuy, s'étendent de
vastes terrains plantés de cette herbe. La
méthode de culture adoptée dans la cam-
pagne argentine est encore très rudimen-
taire, de même que les procédés d'élabora-
tion du produit. -
Toutes ces difficultés vont être étudiées
afin d'obtenir le plus vite possible la réno-
vation de cette culture.
Jornal do Commercio [de Rio-de-Janeiro],
20.3.
EMIGRATION
Etats-Unis. — EXTRAIT D'UNE CIRCULAIRE
ADRESSÉE PAR L'ASSOCIATION DES BANQUIERS
AMÉRICAINS AUX BANQUES DES CENTRES INDUS-
TRIELS DE NEW-YORK ET DE LA NOUVELLE-
ANGLETERRE. — La propagande bolcheviste
a pouir résultat qu'une proportion inquié-
tante des 14.000.000 d'étrangers résidant
aux Etats-Unis retirent leurs fonds des ban-
ques, vendent leurs bons de la Liberbé,
leurs maisons, et retournent 'en Europe. La
douane de New-York fait savoir que ceux
qui s'embarquept dans ce port sont por-
teurs en moyenne de $ 20.000 à $ 15.000
chacun en monnaie américaine. On consi-
dère qu'il s'en ira ainsi, sans qu'on puisse
s'y opposer, plus de 1.300.000 individus et
que ceux-ci emporteront sur eux près de
$4.000.000.000 soit 4/5 des espèces en
circulation et en réserve aux Etats-Unis
avant la guerre. Si des mesures rigoureu-
ses ne sont prises, on estime que plus de
6.000.000 de ces étrangers seraient suscep-
tibles de se laisser persuader de quitter le
pays par cette infâme propagande, et de
transférer en Europe une quantité d'espè.
ces égale au total des ressources du (pays
en valeurs courantes.
Evening Post 11.4.
T —— ————
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES EVENEMENTS DE RUSSIE
L'expédition finlandaise [Cf. Bulletin
n° 1140 p. 1., col. 2. — DÉCLARATION DE LA
DÉLÉGATION FINLANDAISE A LONDRES. — Les
contingents de volontaires finlandais ont
entrepris leurs opérations au su du gouver-
nement finlandais qui leur fournit des ar-
mes^ des munitions, du ravitaillement à la
condition expresse que les opérations se
bornero-i à secourir la population de ces
parties de la Russie dans leur lutte contre
le régime bolcheviste sors Ipquel eltes ont
terriblement souffert, et que tout semblant
d'agression et de conquête sera soigneuse-
ment évité ; une notification à cet effet a
été dûment communiquée aux consuls des
Puissanres de l'Entente à Helsingfors.
Une très grande proportion des habitants
de l'Olonets sont des Caréliens parlant le
finnois et l'expédition dans ces régions res-
semble donc beaucoup à l'aide apportée au
début de l'année, avec l'approbation des
Alliés, par les volontaires finlandais aux
Esthoniens, qui par la race sont aussi pro-
ches parents des Finlandais-. De plus, la
Finlande a un intérêt naturel à porter se-
cours aux éléments qui en Russie représen-
tent la loi, l'ordre et le développement pa-
cifique, puisque l'existence du bolchevisme
en Russie, surtout dans les districts qui tou-
chent à la frontière finlandaise, constitue
une grave menace pour sa propre sécurité.
Dans l'éditorial du Times des inquiétu-
des sont exprimées quant à la possibilité de
l'occupation de Petrograd par des troupes
finlandaises. A ce sujet nous désipons décla-
rer qu'il n'importe pas à la Finlande que
Petrograd soit libéré du joug bolcheviste
par des Finlandais, des Russes ou des for-
ces alliées, ou par la coopération de tous.
Si des troupes finlandaises entrent les pre-
mières à Petrograd, elles feront certaine-
ment de leur mieux pour le tenir contre
toute tentative des bolchevistes pour le re-
prendre, mais elles n'essaieront certaine-
ment pas de le garder contre ses maîtres
DLS
AFFAIRES KTllANGE RES
ET DE LA GUERRE
y 1141
Mercredi 7 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précedés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
1 PRODUCTION
, Le charbon anolais. — Une publication
duministèrè de l'Intérieur indiquant le
ent du pays en charbon et en divers
min erais l'année dernière, montre que le
rendement en charbon des mines placées
sous le « Coal Mines Act » qui était tombé
de oo 7-in- £ G9 tonnes en 1913 à 248.473.119
onnes en 1917 est descendu en 1918 à
-714.579 tonnes.
Le taux de diminution sur les chiffres
avant-guerre pour le rendement en char-
n est d'environ 20,8 0/0 et pour le nom-
brede Personnes employées dans les mi-
nes d'environ 10,5 0/0.
Le rendement moyen de minerai par per-
so occupée à des travaux souterrains
est tombé de 325 tonnes en 1913 à 294 ton-
nes en 1918 et le rendement moyen par per-
sonne , occupée au dehors et à l'intérieur
uj e la mine de 262 à 232 tonnes.
Westminster Gazette, 1.5.
L'agriculture allemande. — Les résultats
cODIpal"atifs de nos moissons accusent une
inuti(iri sensible pour les récoltes des
<ÏIfférentes céréales. Ainsi nous avons pro-
dit en 1913 12.100.000 tonnes de sei-
gle, en 1918 8 millions. La récolte des blés
Xinfi en 1913 de'4.400.000 tonnes, en 1918
2.4.ÛOD. La production des pommes de
terre s V est réduite de moitié : 20900.000 ton-
nes en 1913, 29.400.000 en 1918. L'avoine
élSse pcnrJant la même période de 9 mil-
linnc. KAA -~0 tonnes à 4.700.000 Les produits
dpc k tonnes à 4.700.000 Les produite
1es bestiLlux ont souffert de la pénurie de
"e' En 1913 la production movenne
en Westphalie était de 4.427 kgs de lait
onr^f tenant 3,08 de graisse ven 1917. il n'a
- produit que 2^650 kgs de lait contenant
t'l rno\,entie 2.03 de graisse, soit une di-
Inution de 61,4 kgs de graisse: par vache
et Par année.
Il Ces quelques exemples montrent combien
6 production agricole a souffert de ces
q(,u, atre années d'exploitation désordonnée.
sifsl à. nous, citadins de mettre à sa dispo-
le IOn les forces dont'elle a besoin pour que
se snJ i redevienne productif et aussi de per-
IT ettre, Par notre labeur, d'acheter à l'étran-
e: non seulement des produits alimentai-
res aiS aussi des fourrages pour nos bes-
tiaiix
Frank{urter Zeitung, .27.4., matin.
La clture du maté en Argentine. — La
d,epubl¡que Argentine nte cesse d'étudier et
d'anale 6r soigneusement tous les problè-
mes concernant son économie et son com-
'0 erce. A ce sujet, nous devrions avoir tou-
1 Urs sous les yeux l'exemple que ne ces-
sent de nOUs donner nos voisins. Les Alle-
mand« n'agissaient pas autrement avant de
se ietPrL.ns l'aventure terrible de la Gran-
de Gu v
de uerre qui a causé la ruine d'un tra-
tanl lonJo et intelligent, entrepris depuis
tant années pour la conquête de la si-
dation admirable qu'ils
avaient atteinte. admirable qu'ils
Le défaut d'études sur. les articles, sur
la production et la façon de faire les affai-
res, a été la cause que de si nombreuses
tentatives commerciales ont échoué chez
nous. Certains de nos produits qui com-
mençaient à être exportés, et qui jouis-
saient de facilités de transport et de pro-
duction, étaient au bout de peu de temps
relégués à part sur les marchés où ils s'é-
taient imposés peu de temps auparavant.
Point n'est besoin de citer d'exemples. La
baisse des chiffres d'exportations de cer-
tains de nos articles qui avaient été pen-
dant la guerre considérables et dont quel-
ques-uns n'avaient pas encore figuré jus-
qu'ici sur les listes de notre commerce ex-
térieur, témoigne de ce que nous avançons.
Mais si tout cela ne convainc pas, il suffira
de citer l'échec de l'exposition de tissus
brésiliens de Buenos-Aires, pour faire com-
prendre qu'il ne suffit pas de produire pour
bien vendre ; il est nécessaire d'étudier in-
telligemment le milieu et les conditions du
marché où l'on veut placer son produit, les
goûts du public, ses préférences qui va,
rient selon le climat, les habitudes et les
tendances de la population.
Ce système ne. sert pas seulement à dé-
velopper le commerce, il peut aussi servir
à remédier aux défaillances des marchés
externes et de la production des produits
pour la fourniture desquels les nations doi-
vent avoir recours à l'étranger. C'est ce
que fait actuellement la République Argen-
tine avec l'yerba-maté. La consommation
intérieure de cet article dans la République
voisine est de 00 millions de kilos, et sa
production ne dépasse pas 2 millions.
Les 58 millions de kilos restant, néces-
saires à l'approvisionnement du pays, sont
importés des pays voisins.
Avec le concours du « Museo Agricolo »
le gouvernement argentin prétend obtenir
les données nécessaires à l'augmentation
de la production de l'yerba-maté, en étu-
diant les terrains propices à sa culture, et
en adoptant des méthodes de culture plus
nouvelles et plus perfectionnées.
Dès aujourd'hui on s'est aperçu que-ce
n'est pas seulement dans la région de Mi-
siones que le maté peut être cultivé avec
avantage. Dans les régions de Entre Rios,
Tambira, Salto et Jujuy, s'étendent de
vastes terrains plantés de cette herbe. La
méthode de culture adoptée dans la cam-
pagne argentine est encore très rudimen-
taire, de même que les procédés d'élabora-
tion du produit. -
Toutes ces difficultés vont être étudiées
afin d'obtenir le plus vite possible la réno-
vation de cette culture.
Jornal do Commercio [de Rio-de-Janeiro],
20.3.
EMIGRATION
Etats-Unis. — EXTRAIT D'UNE CIRCULAIRE
ADRESSÉE PAR L'ASSOCIATION DES BANQUIERS
AMÉRICAINS AUX BANQUES DES CENTRES INDUS-
TRIELS DE NEW-YORK ET DE LA NOUVELLE-
ANGLETERRE. — La propagande bolcheviste
a pouir résultat qu'une proportion inquié-
tante des 14.000.000 d'étrangers résidant
aux Etats-Unis retirent leurs fonds des ban-
ques, vendent leurs bons de la Liberbé,
leurs maisons, et retournent 'en Europe. La
douane de New-York fait savoir que ceux
qui s'embarquept dans ce port sont por-
teurs en moyenne de $ 20.000 à $ 15.000
chacun en monnaie américaine. On consi-
dère qu'il s'en ira ainsi, sans qu'on puisse
s'y opposer, plus de 1.300.000 individus et
que ceux-ci emporteront sur eux près de
$4.000.000.000 soit 4/5 des espèces en
circulation et en réserve aux Etats-Unis
avant la guerre. Si des mesures rigoureu-
ses ne sont prises, on estime que plus de
6.000.000 de ces étrangers seraient suscep-
tibles de se laisser persuader de quitter le
pays par cette infâme propagande, et de
transférer en Europe une quantité d'espè.
ces égale au total des ressources du (pays
en valeurs courantes.
Evening Post 11.4.
T —— ————
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LES EVENEMENTS DE RUSSIE
L'expédition finlandaise [Cf. Bulletin
n° 1140 p. 1., col. 2. — DÉCLARATION DE LA
DÉLÉGATION FINLANDAISE A LONDRES. — Les
contingents de volontaires finlandais ont
entrepris leurs opérations au su du gouver-
nement finlandais qui leur fournit des ar-
mes^ des munitions, du ravitaillement à la
condition expresse que les opérations se
bornero-i à secourir la population de ces
parties de la Russie dans leur lutte contre
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terriblement souffert, et que tout semblant
d'agression et de conquête sera soigneuse-
ment évité ; une notification à cet effet a
été dûment communiquée aux consuls des
Puissanres de l'Entente à Helsingfors.
Une très grande proportion des habitants
de l'Olonets sont des Caréliens parlant le
finnois et l'expédition dans ces régions res-
semble donc beaucoup à l'aide apportée au
début de l'année, avec l'approbation des
Alliés, par les volontaires finlandais aux
Esthoniens, qui par la race sont aussi pro-
ches parents des Finlandais-. De plus, la
Finlande a un intérêt naturel à porter se-
cours aux éléments qui en Russie représen-
tent la loi, l'ordre et le développement pa-
cifique, puisque l'existence du bolchevisme
en Russie, surtout dans les districts qui tou-
chent à la frontière finlandaise, constitue
une grave menace pour sa propre sécurité.
Dans l'éditorial du Times des inquiétu-
des sont exprimées quant à la possibilité de
l'occupation de Petrograd par des troupes
finlandaises. A ce sujet nous désipons décla-
rer qu'il n'importe pas à la Finlande que
Petrograd soit libéré du joug bolcheviste
par des Finlandais, des Russes ou des for-
ces alliées, ou par la coopération de tous.
Si des troupes finlandaises entrent les pre-
mières à Petrograd, elles feront certaine-
ment de leur mieux pour le tenir contre
toute tentative des bolchevistes pour le re-
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