Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-05-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 mai 1919 05 mai 1919
Description : 1919/05/05 (T12,N1139). 1919/05/05 (T12,N1139).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487871c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ST DE LA GUERRE
! ----
1\0 1139
Lundi 5 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ALLEMAGNE
, Une visite de Ndske aux formations vo-
lonlaires, - Au cours d'une tournée d'ins-
lJer-tion; le ministre de lu guerre Noske, uc-
COmpagné du général von Below, a passé
ell, revue les formations de volontaires du
CQpitaine von Kretschmann et a prononcé
le discours suivant :
I( J'ai tenu à me rendre compte person-
j inent de l'organisation et de l'entralne-
mp + des formations volontaires et des dé-
achements de la défense de l'Empire. De
Dlu SJai voulu que les troupes fassent la
connaissance de l'homme dont elles dépen-
(ien qui s'efforce de maintenir l'ordre et
la d lsClPline militaires. Je suis heureux de
uer sur le Hagelsberg, officiers, sous-of-
Clers et soldats, et de leur dire que je suis
Pl'êt à les défendre de toutes mes forces et
ân tot temps contre les attaques injustes
ont Ils pourraient être l'objet. Je sais que
cpr, a'Ps voient dans les formations
\nir>'i- res et les troupes de défense de
■con astriti ution récente, un danger pour la
classe ouvrière et pour les libertés récem-
ment conquises, C'est une purs folie. Ces
troupes sont au contraire destinées à dé-
fennHciPre eS les libertés acquises par le peuple.
Je sais qu'on menace les familles des trou-
Pes de boycottage et d'autres mesures vexa-
Olres: je les protégerai par tous les
yens dont je pourrai disposer. Je veille-
raI en particulier, aussitôt les conditions
n cies rétablies, à procurer aux sous-
offiClers de l'active des emplois civils qui
leur permettront de vivre agréablement.
^^squ/'an» mois de janvier, aux moments
YltIques j'ai demandé des volontaires pour
(efendre' le gouvernement et l'Assemblée
'ationaie, mon appel n'a été que faible-
nt entendu. Maintenant il s'est créé par-
le Ilt de nombreuses formations sur lesquel-
le* Jî e gouvernement peut compter et avec
d aIde desquelles j'espère qu'il sera possible
de établir et de maintenir l'ordre et la
anquilIité dans notre pays. Mais pour
i r" ce noble rôle l'esprit militaire est
ls ensable. Dans le temps les troupes
, soumises — par ordre — au service
i ilitaire maintenant c'est de leur propre
Volonté qu'elles ont endossé l'uniforme : le
VOlontariat exige de chacun un sentiment
ecore Plus élevé du devoir et une disci-
pli encore plus sévère. Je vous remercie
Olls ff, ciers, sous-officiers et soldats, de
à OUs être décidés après une longue guerre,
mettre vos forces au service du gouver-
«îem * de l'Assemblée nationale et du
Pays, J'espère que sous votre protection
notr 6 ^atrie a devant elle un avenir heu-
reux- Votre fidélité aura pour récompense
la reconnaissance du pays. »
tineUfscht. Allgemeine Zeitung, 24.4.. ma-
tin. ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
POPULATION
Allemagne. - La Freiheit publie un ar-
ticle relatif aux « négociations de paix »
dans lequel Kausky parle de la frayeur de
la France avec ses 40 millions d'habitants,
voisine de l'Allemagne qui comptera, après
annexion de l'Autriche allemande, une po-
pulation de presque 80 millions d'âmes.
Nous estimons que ce chiffre donné rar
Kausky est infiniment trop élevé.
La « Société pour l'étude des conséquen-
ces sociales de la guerre » de Copenhague
a publié un mémoire dans lequel elle éta-
blit l'influence de la guerre sur la popula-
tion allemande, document reproduit par la
Frankfurter Zeitsung du 19 avril.
Cette étude fait ressortir que le peuple
allemand a subi, par suite de la diminu-
tion du nombre des naissances et de l'aug-
mentation de celui des décès, des pertes qui
ne s'élèvent pas à moins de 5 millions J, de
sorte que le nombre d'âmes vivant à l'in-
térieur de nos anciennes frontières se trou-
ve réduit de 67.800.000 à 62.300.000.
Les conséquences futures de la guerre
sont plus inquiétantes encore : nos classes
les plus jeunes et les plus vigoureuses ont
été le plus fortement éprouvées par la
mort, sans compter le nombre élevé de
blessés. La tuberculose et la syphilis aug-
mentent leurs ravages. 800.000 soldats al-
lemands, à la fleur de l'âge, sont encore
en captivité : tous sont visiblement affai-
blis. Par conséquent en plus de notre nerte
de 5 millions l d'hommes, nous allons avoir
pendant de longues années une diminution
des naissances et une augmentation des
décès. D'autre part, il faut tenir compte
des émigrations nombreuses qui constitue-
ront à elles seules un grave problème pour
les années à venir..
Le Sanitâtsrat Dr Prinzinig-Ulm a étudié
récemment la même question dans la Deuts-
che Medizinische Wochenschriff. Il es-
time le nombre des naissances du début de
la guerre au 1er janvier 1919 à 4.800.000.
1.800.000 ont été tués pendant la guerre,
5.500.000 sont morts en Allemagne. L'émi-
gration des étrangers pendant les an-
nées de guerre a atteint environ 1/2 million.
Le déficit total est donc de 3 millions et il
reste, si l'on admet 68 millions comme
chiffre d'avant-guerre, 65 millions d'habi-
tants. -
Ces différentes raisons s'opposent comme
on le voit à toute augmentation possible de
notre population, augmentation qui avait
été considérée par la France comme l'un
des mobiles des intentions annexionistes
qu'elle nous prêtait.
Deutsche Allgemeine Zeitunq, 24.4., soir.
ALIMENTATION
1 Grande-Bretagne. — BAISSE nu PRIX DES
VIVRES : A la Chambre des Communes M.
Roberts, répondant au major. Newman, a
déclaré que le taux d'augmentation des prix
des vivres pour une famille moyenne de la
classe ouvrière était, par rapport à ceux
d? juillet 1914 (chiffres communiqués par le
ministère du Travail), de 94 en avril 1917,
106 en novembre 1917, 106 °/0 en avril
1918, 133 en novembre 1918 et 113 au
1er avril de cette année.
\<"slmi)tsler Gazette, 29.4.
„ FINANCES
Le déficit mondial. — Si le courage et
l'économie sont nécessaires dans nos-finan-
ces nationales, ils sont non moins urgents
dans le champ plus vaste de la finance
mondiale. L'Europe est en faillite et sa
banqueroute réagira fatalement sur notre
propre situation. Seuls des voisins prospè-
res peuvent nous donner la prospérité et la
première tâche des hommes d'Etat est de
rétablir la solvabilité mondiale. Cela ne peut
s'accomplir que par une action internatio-
nale et nous sommes heureux d'apprendre
que cette conviction s'enracine profondé-
ment dans les milieux les plus influents en
Amérique, à Paris et ailleurs. L'idée, fami-
lière à nos lecteurs, et que Sir George Paish
et d'autres experts ont recommandée, est
celle d'un emprunt international, dont l'in-
térêt pourrait être entièrement exempt
d'impôt partout, de sorte que ce serait la
meilleure garantie dorée du monde. L'em-
prunt serait administré par la Ligue des
Nations, et les nations en faillite auraient
une assurance dans les intérêts économi-
ques du monde. Ce n'est qu'une telle action
en commun qui rendra au monde son neli.
vité normale. Et puis ce serait un des oins
puissants contreforts de la Ligue des "a.
tions.
Daily News, 30.1.
Grande-Bretagne. - LE BUDGET ET n
<< PRÉFÉRENCE IMPÉRIALE JI: La Préférence
impériale est introduite maintenant sans
la « Tariff Reform » et nous devons espé-
rer qu'on l'acceptera généralement pour ses
mérites, sans l'associer illégitimement avec
des controverses encore plus vastes. Pour
le moment, au point de vue des finances de
l'année courante — ou à dire vrai pendant
quelques années à venir — elle n'aura pac
d'une façon ou d'une autre, beaucoup d'ef-
fet sur les recettes de notre budget. Le
principe est appliqué seulement aux droits
d'importation existants, et le projet propose
par M. Chamberlain entraîne, estime-t-on
maintenant, la réduction de revenu négli-
geable de 2 millions 1/2 de livres et de 3
millions pour une année complète. Mais
c'est l'avenir que nous devons considérer,
non seulement pour les résultats d'une sem-
blable reconnaissance spéciale de l'union
politique de l'Empire, mais pour le stimu-
lant que doit donner la Préférence impé-
riale au développement des produits d'ou-
tre-mer en question. Les débuts peuvent
être humbles, mais c'est les occasions de
développement commercial inter-impérial,
et non la quantité actuelle de commerce que
considèrent les avocats de l'a Préférence
impériale.
Times, 1.3.
AVENIR ECONOMIQUE
Finlande. — Un représentant de l'agence
Reuter a eu un entretien arèet Mo. de luiin*
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
ST DE LA GUERRE
! ----
1\0 1139
Lundi 5 mai 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
ALLEMAGNE
, Une visite de Ndske aux formations vo-
lonlaires, - Au cours d'une tournée d'ins-
lJer-tion; le ministre de lu guerre Noske, uc-
COmpagné du général von Below, a passé
ell, revue les formations de volontaires du
CQpitaine von Kretschmann et a prononcé
le discours suivant :
I( J'ai tenu à me rendre compte person-
j inent de l'organisation et de l'entralne-
mp + des formations volontaires et des dé-
achements de la défense de l'Empire. De
Dlu SJai voulu que les troupes fassent la
connaissance de l'homme dont elles dépen-
(ien qui s'efforce de maintenir l'ordre et
la d lsClPline militaires. Je suis heureux de
uer sur le Hagelsberg, officiers, sous-of-
Clers et soldats, et de leur dire que je suis
Pl'êt à les défendre de toutes mes forces et
ân tot temps contre les attaques injustes
ont Ils pourraient être l'objet. Je sais que
cpr, a'Ps voient dans les formations
\nir>'i- res et les troupes de défense de
■con astriti ution récente, un danger pour la
classe ouvrière et pour les libertés récem-
ment conquises, C'est une purs folie. Ces
troupes sont au contraire destinées à dé-
fennHciPre eS les libertés acquises par le peuple.
Je sais qu'on menace les familles des trou-
Pes de boycottage et d'autres mesures vexa-
Olres: je les protégerai par tous les
yens dont je pourrai disposer. Je veille-
raI en particulier, aussitôt les conditions
n cies rétablies, à procurer aux sous-
offiClers de l'active des emplois civils qui
leur permettront de vivre agréablement.
^^squ/'an» mois de janvier, aux moments
YltIques j'ai demandé des volontaires pour
(efendre' le gouvernement et l'Assemblée
'ationaie, mon appel n'a été que faible-
nt entendu. Maintenant il s'est créé par-
le Ilt de nombreuses formations sur lesquel-
le* Jî e gouvernement peut compter et avec
d aIde desquelles j'espère qu'il sera possible
de établir et de maintenir l'ordre et la
anquilIité dans notre pays. Mais pour
i r" ce noble rôle l'esprit militaire est
ls ensable. Dans le temps les troupes
, soumises — par ordre — au service
i ilitaire maintenant c'est de leur propre
Volonté qu'elles ont endossé l'uniforme : le
VOlontariat exige de chacun un sentiment
ecore Plus élevé du devoir et une disci-
pli encore plus sévère. Je vous remercie
Olls ff, ciers, sous-officiers et soldats, de
à OUs être décidés après une longue guerre,
mettre vos forces au service du gouver-
«îem * de l'Assemblée nationale et du
Pays, J'espère que sous votre protection
notr 6 ^atrie a devant elle un avenir heu-
reux- Votre fidélité aura pour récompense
la reconnaissance du pays. »
tineUfscht. Allgemeine Zeitung, 24.4.. ma-
tin. ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
POPULATION
Allemagne. - La Freiheit publie un ar-
ticle relatif aux « négociations de paix »
dans lequel Kausky parle de la frayeur de
la France avec ses 40 millions d'habitants,
voisine de l'Allemagne qui comptera, après
annexion de l'Autriche allemande, une po-
pulation de presque 80 millions d'âmes.
Nous estimons que ce chiffre donné rar
Kausky est infiniment trop élevé.
La « Société pour l'étude des conséquen-
ces sociales de la guerre » de Copenhague
a publié un mémoire dans lequel elle éta-
blit l'influence de la guerre sur la popula-
tion allemande, document reproduit par la
Frankfurter Zeitsung du 19 avril.
Cette étude fait ressortir que le peuple
allemand a subi, par suite de la diminu-
tion du nombre des naissances et de l'aug-
mentation de celui des décès, des pertes qui
ne s'élèvent pas à moins de 5 millions J, de
sorte que le nombre d'âmes vivant à l'in-
térieur de nos anciennes frontières se trou-
ve réduit de 67.800.000 à 62.300.000.
Les conséquences futures de la guerre
sont plus inquiétantes encore : nos classes
les plus jeunes et les plus vigoureuses ont
été le plus fortement éprouvées par la
mort, sans compter le nombre élevé de
blessés. La tuberculose et la syphilis aug-
mentent leurs ravages. 800.000 soldats al-
lemands, à la fleur de l'âge, sont encore
en captivité : tous sont visiblement affai-
blis. Par conséquent en plus de notre nerte
de 5 millions l d'hommes, nous allons avoir
pendant de longues années une diminution
des naissances et une augmentation des
décès. D'autre part, il faut tenir compte
des émigrations nombreuses qui constitue-
ront à elles seules un grave problème pour
les années à venir..
Le Sanitâtsrat Dr Prinzinig-Ulm a étudié
récemment la même question dans la Deuts-
che Medizinische Wochenschriff. Il es-
time le nombre des naissances du début de
la guerre au 1er janvier 1919 à 4.800.000.
1.800.000 ont été tués pendant la guerre,
5.500.000 sont morts en Allemagne. L'émi-
gration des étrangers pendant les an-
nées de guerre a atteint environ 1/2 million.
Le déficit total est donc de 3 millions et il
reste, si l'on admet 68 millions comme
chiffre d'avant-guerre, 65 millions d'habi-
tants. -
Ces différentes raisons s'opposent comme
on le voit à toute augmentation possible de
notre population, augmentation qui avait
été considérée par la France comme l'un
des mobiles des intentions annexionistes
qu'elle nous prêtait.
Deutsche Allgemeine Zeitunq, 24.4., soir.
ALIMENTATION
1 Grande-Bretagne. — BAISSE nu PRIX DES
VIVRES : A la Chambre des Communes M.
Roberts, répondant au major. Newman, a
déclaré que le taux d'augmentation des prix
des vivres pour une famille moyenne de la
classe ouvrière était, par rapport à ceux
d? juillet 1914 (chiffres communiqués par le
ministère du Travail), de 94 en avril 1917,
106 en novembre 1917, 106 °/0 en avril
1918, 133 en novembre 1918 et 113 au
1er avril de cette année.
\<"slmi)tsler Gazette, 29.4.
„ FINANCES
Le déficit mondial. — Si le courage et
l'économie sont nécessaires dans nos-finan-
ces nationales, ils sont non moins urgents
dans le champ plus vaste de la finance
mondiale. L'Europe est en faillite et sa
banqueroute réagira fatalement sur notre
propre situation. Seuls des voisins prospè-
res peuvent nous donner la prospérité et la
première tâche des hommes d'Etat est de
rétablir la solvabilité mondiale. Cela ne peut
s'accomplir que par une action internatio-
nale et nous sommes heureux d'apprendre
que cette conviction s'enracine profondé-
ment dans les milieux les plus influents en
Amérique, à Paris et ailleurs. L'idée, fami-
lière à nos lecteurs, et que Sir George Paish
et d'autres experts ont recommandée, est
celle d'un emprunt international, dont l'in-
térêt pourrait être entièrement exempt
d'impôt partout, de sorte que ce serait la
meilleure garantie dorée du monde. L'em-
prunt serait administré par la Ligue des
Nations, et les nations en faillite auraient
une assurance dans les intérêts économi-
ques du monde. Ce n'est qu'une telle action
en commun qui rendra au monde son neli.
vité normale. Et puis ce serait un des oins
puissants contreforts de la Ligue des "a.
tions.
Daily News, 30.1.
Grande-Bretagne. - LE BUDGET ET n
<< PRÉFÉRENCE IMPÉRIALE JI: La Préférence
impériale est introduite maintenant sans
la « Tariff Reform » et nous devons espé-
rer qu'on l'acceptera généralement pour ses
mérites, sans l'associer illégitimement avec
des controverses encore plus vastes. Pour
le moment, au point de vue des finances de
l'année courante — ou à dire vrai pendant
quelques années à venir — elle n'aura pac
d'une façon ou d'une autre, beaucoup d'ef-
fet sur les recettes de notre budget. Le
principe est appliqué seulement aux droits
d'importation existants, et le projet propose
par M. Chamberlain entraîne, estime-t-on
maintenant, la réduction de revenu négli-
geable de 2 millions 1/2 de livres et de 3
millions pour une année complète. Mais
c'est l'avenir que nous devons considérer,
non seulement pour les résultats d'une sem-
blable reconnaissance spéciale de l'union
politique de l'Empire, mais pour le stimu-
lant que doit donner la Préférence impé-
riale au développement des produits d'ou-
tre-mer en question. Les débuts peuvent
être humbles, mais c'est les occasions de
développement commercial inter-impérial,
et non la quantité actuelle de commerce que
considèrent les avocats de l'a Préférence
impériale.
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